Archive pour le Tag 'égalité'

Présidentielle États-Unis : quasi égalité

Présidentielle États-Unis : quasi égalité

Les deux prétendants sont dans une situation de quasi égalité qui va imposer le dépouillement de la totalité des bulletins avant de déclarer le vainqueur. en effet, les deux prétendants à la Maison-Blanche sont dans un mouchoir de poche ;cependant l’ex-président républicain est désormais en tête dans cinq États-clés. Par précaution manipula toire Trump a déjà déclaré qu’il n’accepterait le résultat que dans certaines conditions. Bref, qui serait prêt à favoriser le chaos s’il n’est pas élu.

La plupart des observateurs s’accordent pour décrire l’élection, entre deux candidats que tout oppose et dans un pays extraordinairement polarisé, comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine.

La fausse égalité des droits ?

La fausse égalité des droits ?

Dans dernier ouvrage, Erwan Le Noan, consultant et essayiste s’interroge sur le paradoxe français : alors que le pays compte parmi les plus égalitaires du monde, les citoyens sont critiques envers l’(in)action de l’Etat qu’ils jugent de plus en plus intrusif et de moins en moins efficace. Autrement dit une confusion entre l’égalité des droits et l’égalité réelle.
Interview dans la tribune

Pourquoi parler d’une « obsession égalitaire »?

ERWAN LE NOAN – Je voulais comprendre la contradiction qui existe entre la demande permanente d’égalité et les statistiques : celles-ci montrent d’une part que la France compte parmi les pays développés les moins inégalitaires, et d’autre part que ces inégalités sont aujourd’hui beaucoup plus faibles qu’elles ne l’ont été par le passé. Malgré ces faits, ce sujet domine régulièrement les débats publics, à tel point que chaque responsable politique se sent obligé de dénoncer les inégalités, quel que soit son parti.

Contrairement à Thomas Piketty, qui a popularisé avec succès cette montée des inégalités, vous expliquez que la réduction constatée dans les données est due au capitalisme ?

Oui, à l’échelle mondiale, les données indiquent que les inégalités n’ont jamais été aussi faibles. Toutefois, dans les pays développés, les gens sont persuadés qu’elles sont en augmentation. Sur le temps court, disons ces dernières années, ce n’est pas faux, mais marginal ; la question intéressante est plutôt de savoir comment l’expliquer. Je constate qu’il n’en reste pas moins que c’est l’économie de marché, en dépit de ses imperfections, qui a sorti l’humanité de la pauvreté et l’a enrichie comme aucun autre système économique ne l’avait fait auparavant, ni depuis, grâce à la concurrence et à l’égalité des individus sur le marché, deux principes qui caractérisent le capitalisme.

Vous montrez aussi que les politiques qui visent à réduire les inégalités entraînent un contrôle accru de l’Etat sur la vie privée des individus…

Mon but n’est pas de dénoncer la redistribution en tant que telle, mais plutôt les programmes qui s’attaquent obsessionnellement à ceux qui sont en haut de l’échelle, au lieu de se focaliser sur l’aide aux plus défavorisés. Si pour financer la redistribution, il est légitime de mettre en place des prélèvements fiscaux, je m’étonne en revanche que la question de la fiscalité ne soit jamais posée du point de vue du droit de propriété, des atteintes et des restrictions qu’elle peut porter aux droits individuels – qui plus est en France où les prélèvements obligatoires atteignent déjà un niveau record.

Comme je le rappelle dans mon livre, quand on relit les débats parlementaires du début du 20ᵉ siècle sur l’instauration d’un impôt sur le revenu, une grande partie de l’opposition à Joseph Caillaux, qui défendait cette mesure lorsqu’il était ministre des Finances, considérait que ce n’est pas le rôle de l’Etat d’aller voir comment les gens gagnent leur argent, comment ils vivent, comment ils le dépensent, ce qu’ils achètent, etc. A l’époque, le principe même de la déclaration d’impôt sur le revenu était vu comme une atteinte à la vie privée des individus. On mesure le chemin parcouru puisqu’aujourd’hui on ne trouve rien à redire au fait que l’administration utilise Google Images pour vérifier s’il y a une piscine dans votre jardin. Le taux actuel de fiscalité conduit à une surveillance accrue de la société et une forte restriction de la propriété privée, ce qui n’est pas très sain.

Et ce qui l’est encore moins, c’est qu’on ne mesure pas non plus les conséquences sur la liberté : la dépense publique appelle le contrôle social. Dès lors que l’État redistribue l’argent public, qu’il finance les dépenses des individus ou des entreprises, il est légitime qu’il puisse dire comment cet argent doit être utilisé – autrement dit, qu’il surveille la façon dont il est dépensé. Il ne s’agit donc pas de faire des chèques en blanc !. C’est une procédure démocratique. Je rappelle d’ailleurs qu’un tel contrôle participe du rôle de l’administration dans la Déclaration des droits de l’homme. Dès lors, plus l’Etat dépense, plus il contrôle.

Et cela entraîne un contrôle toujours croissant sur les citoyens ?

Exactement. Si l’Etat ou la collectivité financent les dépenses de santé, il n’est pas a priori anormal qu’ils recommandent par exemple comment on doit manger pour éviter de tomber malade. On ne peut pas à la fois vouloir de la redistribution et critiquer l’intrusion de l’administration dans nos vies. D’un point de vue individuel, il est irresponsable de fumer ou de mal se nourrir et de demander à la collectivité d’en payer les conséquences.

L’innovation et la mondialisation qui ont remodelé notre monde depuis le début des années 2000 ont créé aussi de nouvelles inégalités, par exemple, la fracture numérique. Pour autant, selon vous, limiter l’innovation ou faire la promotion du protectionnisme ne va pas les réduire. Pourquoi ?

Les inégalités ne sont qu’un constat statistique. Il faut en donner une interprétation. En l’espèce, ceux qui se sont enrichis au cours des 30 dernières années ont bénéficié de la mondialisation des échanges et de la numérisation de l’économie : ils ont su s’y inscrire et en tirer avantage. Leur richesse n’est pas illégitime. Si cela crée de nouvelles inégalités, en soi ce n’est pas problématique, ou du moins cela ne devrait pas l’être.

Plutôt qu’être obsédé par ces inégalités, l’Etat devrait se focaliser davantage sur les injustices, notamment en réduisant les barrières qui nuisent à la méritocratie et empêchent un individu de participer pleinement à la compétition sociale et économique. Si elle intervient dans ce but, pour aider le bas de l’échelle plutôt que contraindre le haut, la redistribution est légitime. Mais en raison de l’obsession égalitaire, les politiques publiques adoptent des mesures qui restreignent les comportements et se concentrent uniquement sur les ressources, non les résultats, ce qui les rend inefficaces. Il en ressort qu’on ne se donne pas les moyens de répondre efficacement aux situations d’injustice comme la fracture numérique ou la fracture sociale, que révèlent par exemple les problèmes de notre système scolaire. Finalement, ces politiques publiques visent non seulement de mauvais objectifs, mais en plus elles ont des conséquences néfastes sur ce que devrait être une bonne politique de redistribution et de soutien aux plus défavorisés.

Ce qui vous emmène à critiquer la notion d’Etat providence, qui en réalité est devenu de moins en moins efficace. Faut-il aujourd’hui le refonder?

Oui, pour répondre aux vrais défis d’une politique sociale qui lutte contre les injustices, il faut repenser l’action publique. Il est anormal que dans un pays qui prélève le plus et qui dépense le plus, on ait des services publics qui sont d’une qualité aussi insatisfaisante. Les élus, les consommateurs-citoyens et les fonctionnaires protestent régulièrement contre cette situation.

N’est-ce pas la conséquence d’une inflation de demandes de la part des citoyens?

L’apparition d’une demande de droits-créances a certes beaucoup joué. La confusion entretenue par les autorités politiques entre les effets d’annonce et la réalité des actions contribue aussi à la dévalorisation du rapport du citoyen aux règles qui régissent la vie en société. Par exemple, il suffit qu’un problème de sécurité surgisse et tout de suite un ministre annonce un projet de loi, créant l’illusion qu’une telle annonce suffit à résoudre concrètement le problème ; or, si elle n’est pas appliquée en pratique, la loi ne fera que souligner l’inefficacité et l’impuissance de l’action publique.

Vous faites l’éloge de la méritocratie. Pourquoi?

D’abord, il n’est pas inutile de rappeler que la situation des personnes les plus riches, que je ne limite pas à 1 % de la population, n’est pas illégitime : ils n’ont pas volé leur richesse. L’obsession à vouloir les sanctionner par la taxe et la réglementation n’est pas une solution car la limitation de leur enrichissement n’améliorera pas le sort des plus pauvres. En la matière, les gouvernements font plus de la communication à bon compte qu’ils ne proposent des politiques publiques efficaces.

Au-delà du constat statistique, les parcours couronnés de succès sont des stimulants qui montrent que l’on peut réussir grâce à son travail et son mérite dans la compétition sociale et économique. Cette promesse est d’ailleurs une différence fondamentale entre une société d’Ancien Régime où le sort d’un individu est déterminé par la naissance et le divin, et une autre démocratique et libérale, dans laquelle chacun a la possibilité de réussir et de choisir sa vie. Comme le disait Beaumarchais : « par le sort de la naissance, l’un est roi, l’autre berger. Le hasard fit leur distance. L’esprit, seul, peut tout changer ». La promesse méritocratique est une opportunité de liberté, unique dans l’histoire. Elle n’existe cependant qu’à condition que chaque individu accepte d’assumer l’échec éventuel de son action, plutôt que de chercher à en expliquer la cause par des éléments externes.

C’est précisément masqué par le discours obsessionnel sur l’égalité ?

Exactement. Par exemple, les politiques publiques et les recommandations qu’on entend régulièrement sur l’école considèrent que plus d’égalité entre les établissements et plus d’uniformité réduiront les inégalités. Cela conduit à des politiques absurdes comme rendre la carte scolaire encore plus rigide ou fermer des classes préparatoires à Paris parce qu’on les juge trop élitistes ! Tout cela repose sur l’idée que, finalement, si on contraint et réduit tout le monde sur le plus petit dénominateur commun, on obtiendra l’égalité réelle. En réalité, tout ce à quoi on aboutit est l’exact contraire : l’égalité par le bas.

* Erwan Le Noan « L’Obsession égalitaire », éditions La Cité, 358 pages, 23 euros.

Enseignement professionnel : Quelle égalité des chances ?

Enseignement professionnel : Quelle égalité des chances ?

 

A l’heure de la réforme annoncée sur les lycées professionnels, il est temps de faire des promesses une réalité, et de permettre d’atteindre l’égalité des chances, estime Dylan Ayissi, fondateur du collectif Une voie pour tous, dans une tribune au « Monde ».

 

« Tout enfant a droit à une formation scolaire qui (…) concourt à son éducation. La formation scolaire favorise l’épanouissement de l’enfant, lui permet d’acquérir une culture, le prépare à (…) ses responsabilités (…) de citoyen ou de citoyenne (…) dans la société contemporaine de l’information et de la communication », selon l’article L. 111-2 du code de l’éducation.

Naître dans un milieu défavorisé implique de manière quasi systématique une sortie programmée de la voie générale de l’enseignement. Un jeune y a 93 % de chances d’être orienté en lycée professionnel. Ce taux grimpe à 169 % pour le CAP (« Choix d’orientation et origine sociale : mesurer et comprendre l’autocensure scolaire », Nina Guyon et Elise Huillery, Sciences Po-Liepp, 2014). Le déterminisme est une réalité, et les faits sont, hélas, têtus.

Voilà les vrais sujets qui devront mobiliser les acteurs éducatifs lors de cette nouvelle rentrée scolaire, alors que le dossier de l’enseignement professionnel va faire l’objet d’une réforme annoncée en grande pompe depuis la campagne présidentielle.

Les alertes ne cessent de se multiplier pour mettre en garde sur l’enjeu social que représentent les lycées « pros », qui concentrent aujourd’hui plus d’un tiers des élèves du secondaire. L’ancienne présidente du Centre national d’étude des systèmes scolaires (Cnesco), Nathalie Mons, décrit des « lycées professionnels ghettos, ségrégués socialement, ethniquement et selon le sexe », regrettant qu’il soit dit pudiquement partout dans les milieux éducatifs que cette voie n’a qu’une « fonction sociale » (« Dossier de synthèse. De vraies solutions pour l’enseignement professionnel », Nathalie Mons, Cnesco, juin 2016).

Sondage législatives: Nupes et majorité à égalité

Sondage législatives: Nupes et majorité à égalité

Selon un nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV, l’Express avec notre partenaire SFR, la formation Ensemble (La République en marche, le MoDem, Horizons et Agir) arrive tout juste devant la Nupes dans les intentions de vote au premier tour des élections législatives de ce dimanche.

Les candidats Ensemble sont ainsi crédités au niveau national de 27% des intentions de vote, quand ceux soutenus par la Nupes (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale qui regroupe la France Insoumise, Europe Écologie Les Verts, le Parti Socialiste et le Parti communiste) sont donnés à 26,5% dans l’enquête d’opinion.

Les deux coalitions bénéficient toutes deux d’un double phénomène: une mobilisation des électeurs d’Emmanuel Macron et des électeurs de Jean-Luc Mélenchon en hausse ces dernières semaines pour se rendre aux urnes, et d’un soutien en augmentation pour chacune de ces alliances politiques.

À ce jour, 74% des électeurs qui ont l’intention d’aller voter se disent certains de leur choix. À l’inverse, 26% d’entre eux pourraient changer d’avis d’ici à l’élection. À trois jours du 1er tour des élections législatives, les électeurs les plus sûrs de leur choix sont ceux du RN, d’Ensemble, de la Nupes, soit les trois principales formations politiques en France.

Sondage présidentielle : Marine Le Pen et Éric Zemmour à égalité ?

Sondage présidentielle : Marine Le Pen et Éric Zemmour à égalité ?

 

Les sondages sont actuellement très contradictoires concernant la qualification au second tour. Beaucoup mettent Marine le Pen en tête des challengers de Macron, d’autres désignent Valérie Pécresse. Et récemment un sondage Ipsos-Sopra Steria pour le Parisien indiquerait que Marine Le Pen et Éric Seymour seraient à peu près à égalité avec 14 %.

 

Bref les sondages se contredisent nettement et une partie des différences pourrait s’expliquer par le fait que certains sondages commandés par des grands médias au service des intérêts financiers  veulent  pousser tel ou tel candidat. Soit pour favoriser au final Macron, cas le plus général, soit pour favoriser la sélection de Valérie Pécresse au second tour, soit pour nuire à Marine Le Pen  ou à Zemmour. Une combinaison des préoccupations complique encore les raisons de ces sondages très discutables.

La plus grande critique qu’on peut leur adresser c’est de confondre l’avis des Français un moment donné avec des intentions de vote qui ne sont nullement figés. Cela d’autant plus que le taux de participation pourrait être assez faible avec une abstention sans doute au moins 40 %.

Sans parler des problèmes méthodologiques relatifsaux échantillons de quelques centaines de personnes questionnées  à la hâte via Internet.

De ce point de vue les explications du sondage Ipsos paraissent assez vaseuses:

 

En un mois, Marine Le Pen a chuté de 3 points d’intention de vote. Le sondage Ipsos-Sopra Steria souligne également que seuls 55% de ceux qui ont voté pour elle au premier tour de la présidentielle en 2017 souhaitent recommencer, alors qu’ils étaient 62% lors du dernier sondage. De fait, toujours d’après le sondage, il semblerait l’essayiste puisse bénéficier du vote de près d’un tiers de l’électorat Le Pen en 2017 (32%).

D’autres sondages expliquent exactement le contraire en indiquant que Zemmour ne bénéficie plus de dynamique depuis quelques semaines et que Marine le Pen au contraire progresse.

Sondage 2022: Macron et Le Pen pratiquement à égalité

Sondage 2022:  Macron et Le Pen pratiquement à égalité

Emmanuel Macron et Marine Le Pen arrivent toujours en tête au premier tour de l’élection présidentielle 2022, le président sortant devançant légèrement la cheffe du RN quel que soit le candidat à droite, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Éric Ciotti, selon un sondage publié mercredi 1er septembre.

Dans l’hypothèse d’une candidature de Xavier Bertrand comme candidat de la droite, ce dernier obtiendrait 16% des intentions de vote (stable par rapport à la semaine précédente), avec Emmanuel Macron à 24% et Marine Le Pen à 23%, précise ce baromètre Harris Interactive (vague 11) pour Challenges.

Si Valérie Pécresse se lançait, elle obtiendrait 14% (+1 point), avec Emmanuel Macron à 26% et Marine Le Pen à 24%. Testé pour la première fois, Éric Ciotti, candidat surprise à une primaire de la droite, n’obtiendrait que 6% des voix, avec Emmanuel Macron à 30% et Marine Le Pen à 26%. Les autres candidats de la droite, Michel Barnier, Philippe Juvin, et Denis Payre, ne sont pas testés.

Au second tour, le président de la République sortant devancerait toujours la présidente du RN avec 55% des voix contre 45%. Ces niveaux sont stables depuis fin juin. En 2017, le premier avait comptabilisé 66,1% des voix, la seconde 33,9%.

Politique–Sondage 2022 : Le Pen et Macron toujours à peu près à égalité à 25 %

Politique–Sondage 2022 : Le Pen et Macron toujours à peu près à égalité à 25 %

 

Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont toujours à peu près à égalité à 25 % dans les différentes hypothèses des autres candidature pour l’instant.

 

Dans l’hypothèse d’une candidature de Xavier Bertrand comme candidat de la droite, ce dernier obtiendrait 16% des intentions de vote (-1 point par rapport à juillet). Si Valérie Pécresse se lance, elle obtiendrait 13% (+1 et en hausse depuis juin), précise ce baromètre. Si les deux candidats de droite se présentaient simultanément, Xavier Bertrand recueillerait 11% d’intentions de vote et Valérie Pécresse 8%, tandis qu’Emmanuel Macron serait à 21% et Marine Le Pen à 23%.

Au second tour, le président de la République sortant devancerait toujours la présidente du RN avec 55% des voix contre 45%.

À gauche, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon réunirait 11% des voix quel que soit le scénario, alors que la socialiste Anne Hidalgo se placerait juste devant l’eurodéputé EELV Yannick Jadot (7% pour la maire de Paris contre 6% pour le député européen). Si l’ancien ministre Arnaud Montebourg se présentait à la place d’Anne Hidalgo, il recueillerait 5% des voix, et Yannick Jadot monterait à 8%.

Sur le passe sanitaire, les Français se montrent partagés sur la méthode choisie par Emmanuel Macron pour sa mise en place: 54% estiment qu’elle a été bonne, 45% qu’elle a été mauvaise.

Enquête Harris Interactive pour Challenges, réalisée en ligne du 20 au 23 août auprès d’un échantillon de 1.343 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1.113 inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points.

Sondage 2022 : Le Pen et Macron toujours à peu près à égalité à 25 %

Sondage 2022 : Le Pen et Macron toujours à peu près à égalité à 25 %

 

Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont toujours à peu près à égalité à 25 % dans les différentes hypothèses des autres candidature pour l’instant.

 

Dans l’hypothèse d’une candidature de Xavier Bertrand comme candidat de la droite, ce dernier obtiendrait 16% des intentions de vote (-1 point par rapport à juillet). Si Valérie Pécresse se lance, elle obtiendrait 13% (+1 et en hausse depuis juin), précise ce baromètre. Si les deux candidats de droite se présentaient simultanément, Xavier Bertrand recueillerait 11% d’intentions de vote et Valérie Pécresse 8%, tandis qu’Emmanuel Macron serait à 21% et Marine Le Pen à 23%.

Au second tour, le président de la République sortant devancerait toujours la présidente du RN avec 55% des voix contre 45%.

À gauche, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon réunirait 11% des voix quel que soit le scénario, alors que la socialiste Anne Hidalgo se placerait juste devant l’eurodéputé EELV Yannick Jadot (7% pour la maire de Paris contre 6% pour le député européen). Si l’ancien ministre Arnaud Montebourg se présentait à la place d’Anne Hidalgo, il recueillerait 5% des voix, et Yannick Jadot monterait à 8%.

Sur le passe sanitaire, les Français se montrent partagés sur la méthode choisie par Emmanuel Macron pour sa mise en place: 54% estiment qu’elle a été bonne, 45% qu’elle a été mauvaise.

Enquête Harris Interactive pour Challenges, réalisée en ligne du 20 au 23 août auprès d’un échantillon de 1.343 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1.113 inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points.

Audience : CNews presque à égalité avec BFM

Audience : CNews presque à égalité avec BFM

 

 

Dans la journée, BFMTV conserve son leadership, la donne change à partir de 17 heures. Les tranches du soir de CNews, portées successivement par Laurence Ferrari («Punchline»), Christine Kelly et Éric Zemmour («Face à l’info»), Pascal Praud («L’Heure des Pros 2»), Anne Fulda («L’Heure des livres») et Yves Calvi (rediffusion de «L’Info du vrai») sont toutes devant BFMTV. La chaîne du groupe Altice doit attendre 22 heures pour repasser devant l’ancêtre d’iTélé.

Pour le mois d’avril, Cnews se stabilise à 1,9% de PDA tandis que sa concurrente directe affiche 2,9% de part d’audience et revendique 13 millions de téléspectateurs quotidiens.

Egalité des chances : non aux quotas

Egalité des chances : non aux quotas

 

Afin de réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès aux filières d’excellence, Bixente Etcheçaharreta et Cyprien Canivenc, responsables de la fédération nationale Des territoires aux grandes écoles (DTGE), plaident, dans une tribune au « Monde », pour un meilleur accès à l’information, pour un soutien financier des étudiants, ainsi que pour le développement d’une offre de proximité.

Tribune.

 

La publication récente d’une série de rapports et de données statistiques révèle de façon inédite la profondeur des inégalités d’accès aux filières sélectives de l’enseignement supérieur français.

Si la dimension sociale de ces inégalités d’accès a été maintes fois évoquée, l’étude publiée mi-janvier par un collectif de chercheurs de l’Institut des politiques publiques (IPP) apporte un éclairage inédit sur les inégalités territoriales.

On y apprend ainsi qu’en 2016-2017, 17 % des lycées généraux et technologiques fournissaient à eux seuls la moitié des effectifs des grandes écoles, ou encore que les élèves parisiens ont une probabilité presque trois fois plus élevée d’accéder à une grande école que les élèves non franciliens. Le recrutement des grandes écoles est demeuré peu ou prou autant inégalitaire tout au long de la décennie écoulée.

Autocensure

Les publications scientifiques comme l’expérience associative convergent sur un constat a priori contre-intuitif, qu’il est essentiel d’appréhender pour pouvoir répondre aux déséquilibres observés : les résultats scolaires n’expliquent pas les écarts d’orientations entre jeunes favorisés et modestes, entre enfants des métropoles et provinciaux.

Les jeunes attendent que cette égalité des chances soit effective, c’est-à-dire que les choix d’orientation soient insensibles à la situation financière ou à l’origine géographique des individus

L’essentiel se joue ailleurs : dans l’autocensure, l’asymétrie d’accès à l’information et les fragilités financières, qui contraignent les aspirations et freinent les ambitions. Combien de jeunes s’empêchent de candidater aux filières d’excellence en se disant « ce n’est pas fait pour moi » ?

La révélation de l’ampleur des inégalités dans l’accès aux grandes écoles crée un sentiment d’urgence bien légitime. L’enjeu est éminemment social – faire vivre une société plurielle où chacun a sa chance –, mais il est aussi économique. Tous les territoires ont besoin d’un tissu dense de compétences, de capital humain pour que leurs PME réalisent les sauts technologiques et réussissent leur adaptation aux marchés internationaux, essentiels pour pérenniser l’activité et l’emploi local.

Ainsi, un débat sur l’utilisation de quotas sur critères sociaux ou géographiques émerge peu à peu en France. Notre conviction : ce débat, superficiel, ne s’intéresse pas aux racines de l’inégalité d’accès aux filières sélectives qui sont profondément ancrées dans notre société.

Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

   

Jusque là les récents présidents de la république ont davantage été élu par rejet de Le Pen que par adhésion à leur programme. Cependant la dynamique pourrait bien s’inverser.  en effet c’est Macron  qui pourrait susciter davantage de rejet que Le Pen. On notera d’ailleurs qu’en dépit de l’omniprésence de Macron et de sa diarrhée verbale quotidienne , le président ne cesse de perdre des points par rapport à Marine le Pen; laquelle progresse d’autant plus que sa parole se fait rare ( ce qui lui évite les dérapages).  Selon un ­sondage IFOP pour le JDD,  Macron est crédité de 27 à 28% d’intentions de vote et Marine Le Pen en réunirait 28 %, en hausse de près de 7 points. »Cette enquête sacre la nouvelle bipartition du champ ­politique », souligne ­Frédéric ­Dabi, directeur général adjoint de ­l’IFOP.

Les partisans de Mélenchon soutiendraient massivement Le Pen au second tour.   Élu avec  66 % en 2017, Macron ne l’emporterait cette fois qu’avec  55 %. « Cela sonne comme un avertissement pour ceux qui considèrent qu’en 2022, ce ­serait automatiquement gagné pour le ­président sortant face à ­Marine Le Pen », souligne Dabi.

Selon ce sondage, la candidate RN ­bénéficierait au second tour d’un soutien massif des partisans de ­Jean-Luc ­Mélenchon : 63 % des électeurs LFI aux européennes voteraient Le Pen.

 

Curieusement la dynamique qui a toujours permis aux candidat de triompher du Front national semble s’inverser. Jusque là on votait moins pour le projet du candidat opposé au FN que par rejet des Le Pen; cette fois, pourrait bien voter  front national moins par adhésion aux thèse du RN-FN que par rejet de Macron. 

 

Sondage: Macron et Le Pen à égalité , changement de dynamique ?

Sondage: Macron et Le Pen à égalité , changement de dynamique ?   

Selon un ­sondage IFOP pour le JDD,  Macron est crédité de 27 à 28% d’intentions de vote et Marine Le Pen en réunirait 28 %, en hausse de près de 7 points. »Cette enquête sacre la nouvelle bipartition du champ ­politique », souligne ­Frédéric ­Dabi, directeur général adjoint de ­l’Ifop.

Les partisans de Mélenchon soutiendraient massivement Le Pen au second tour.   Élu avec  66 % en 2017, Macron ne l’emporterait cette fois qu’avec  55 %. « Cela sonne comme un avertissement pour ceux qui considèrent qu’en 2022, ce ­serait automatiquement gagné pour le ­président sortant face à ­Marine Le Pen », souligne Dabi.

Selon ce sondage, la candidate RN ­bénéficierait au second tour d’un soutien massif des partisans de ­Jean-Luc ­Mélenchon : 63 % des électeurs LFI aux européennes voteraient Le Pen.

 

Curieusement la dynamique qui a toujours permis aux candidat de triompher du Front national semble s’inverser. Jusque là on votait moins pour le projet du candidat opposé au FN que par rejet des Le Pen; cette fois, pourrait bien voter  front national moins par adhésion aux thèse du RN-FN que par rejet de Macron. 

Sondage présidentielles: Macron – Le Pen à égalité

Sondage présidentielles:   Macron  - Le Pen à égalité

D’après un sondage Elabe pour BFM, la  candidate du RN récolterait entre 29% et 27,5% des intentions des vote, tandis que le candidat En Marche la talonnerait à 29-27% des voix.

Les deux candidats réussissent à conserver leurs électorats du 1er tour de 2017, avec 90-95% de fidèles pour Marine Le Pen et plus de 70-75% pour Emmanuel Macron. Ils augmentent même leurs scores respectifs de 2017 (Emmanuel Macron 24% et Marine Le Pen 21,3%) en attirant chacun une partie de l’électorat de François Fillon réparti à 15-20% pour le RN et entre 30-40% pour LaREM.

Loin derrière, Jean-Luc Mélenchon se fait une place avec 12,5-13% des intentions de vote. S’il conserve un potentiel électoral important, celui-ci apparaît cependant largement réduit par rapport à 2017. Il conserve 60% de son électorat de 2017 et attire entre 10 et 15% de l’électorat de Benoît Hamon.

A droite, les candidats testés pour le sondage (François Baroin, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand) pâtissent d’une forte dispersion de l’électorat de François Fillon qui ne se reporte que partiellement vers les personnalités issues des Républicains (40% pour F.Baroin, 35% pour X.Bertrand et 23% pour V.Pécresse). Enfin, les candidatures écologiste et socialiste peinent à émerger, sans doute pénalisés par une notoriété moins forte. Ni l’écologiste Yannick Jadot (7%) ni le socialiste Bernard Cazeneuve (5%) n’émergent.

Echantillon de 1003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par Internet du 28 au 29 octobre 2019.

 

Sondage Européennes: LaREM et le RN à égalité

Sondage Européennes: LaREM et le RN à égalité

Encore une fois,  il faut prendre tous les sondages actuels avec des pincettes tellement le pouvoir actuel est soutenu par la plupart des grands médias.  du coup, toute l’opposition pourrait être sous-estimée dans les sondages. Dans un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce jeudi pour  les médias très pro Macron Paris Match, CNews et Sud Radio  titrent que La République en marche est encore devant le rassemblement national avec 0,5 % d’avance. Une présentation très symbolique des manipulations possibles dans la mesure où une différence de 0,5 % n’a aucune pertinence statistique puisque la marge d’erreur, peut aller jusqu’à 3 % (surtout avec 60% d’abstention) mais politiquement la présentation du sondage n’est pas neutre Et le Rassemblement national demeurent au coude-à-coude, avec respectivement 22% et 21,5% d’intentions de vote à un peu plus d’un mois du scrutin. En troisième position, la liste Les Républicains, stable à 13,5%, peine à se rapprocher du duo de tête. La liste Europe Écologie-Les Verts gagne pour sa part 2 points en une semaine dans l’enquête de l’Ifop, avec 9% d’intentions de vote, quand celle de La France insoumise en perd 1,5 et s’établit à 7%. Ainsi, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se trouve à touche-touche avec la liste du Parti socialiste et de Place publique, créditée de 6,5% (+1). Et ce en dépit du fait que la campagne de Raphaël Glucksmann peine sérieusement à décoller. Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, reprend légèrement des couleurs en revenant à 5% des intentions de vote (+0,5), quand une éventuelle liste gilets jaunes et celle de Génération.s restent stables à 3%, seuil de remboursement des frais de campagne. Le Parti communiste est à 2,5% (-0,5%), l’UDI et les Patriotes sont à 2% (-0,5), Lutte ouvrière et l’UPR ferment la marche en recueillant 1% (=) chacune.

La participation est évaluée à 41% du corps électoral, soit 3 points de moins que la participation effective aux européennes 2014, et 67% des personnes interrogées se disent sûres de leur choix.

Enquête réalisée en ligne du 15 au 18 avril auprès de 1.333 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,1 à 2,6 points.

Sondage Européennes: LaREM et RN à égalité

Sondage  Européennes: LaREM et RN à égalité

 

 

 

Nombre de médias favorables au pouvoir en place ne cessent d’afficher des sondages favorables à la république en marche pour les élections européennes. Mais force est de constater que l’écart est insignifiant, 1 ou 2 %. Ce qui statistiquement ne présente aucune pertinence puisque ce résultat se situe dans la marge d’erreur. Mais afficher la République en marche en tête présente un avantage psychologique non négligeable sur les électeurs. La vérité vient d’être fournie par un sondage de l’institut Elabe  qui en fait considère aujourd’hui que la liste de la République en marche et la liste rassemblements nationale sont à peu près à égalité actuellement ; ce qui paraît nouveau dans ce sondage c’est la confirmation que les gilets jaunes ont fusillé eux-mêmes l’hypothèse de leur liste autonome. Cela en raison de leurs contradictions aussi de certaines dérives personnelles. Peut-être pour ne pas se mettre à dos les pouvoirs publics l’institut  Elabe affiche 22,5% des intentions de vote pour la république en marche, devant la liste du Rassemblement national, à 22%. Un écart de 0. 5 % qui n’a aucun sens statistique. Les Républicains parviennent désormais à 14%, progressant d’un point. La liste écologiste pilotée par Yannick Jadot devance toujours ses consœurs de gauche mais plonge tout de même d’un point, à 9%. La chute est moins lourde, seulement de 0,5 point, pour la France insoumise, mais ses affaires ne sont décidément pas brillantes, à 7,5%.En revanche, le Parti socialiste se hausse quelque peu, à 6% (soit un gain d’un point) et la liste Génération.s de Benoît Hamon remporte cette fois un succès d’estime avec un bond de deux points, ce qui la fixe à 5%. En bas du classement, on retrouve l’UDI à 3,5% (+1,5 point) et le PCF à 2%. Entre les deux ensembles s’intercale la liste du debout la France de Nicolas Dupont-Aignan qui déchante de 2,5 points, atterrissant ainsi à 3%.  Ce classement ne prend pas en compte le lancement d’une éventuelle liste gilets jaunes. Si celle-ci venait à éclore officiellement, il y a cependant fort à parier qu’elle ne changerait pas la donne. Seuls le Rassemblement national, qui n’est mesuré qu’à 21% dans cette optique, et Les Républicains, qui dégringolent à 12,5%, semblent menacés par ce scénario. 

Au moment de citer les sujets qui forment leurs préoccupations lors de ces Européennes, les Français citent les suivants en priorité: la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement, avec 36% de mention, la lutte contre le terrorisme (35%), la maîtrise des flux migratoires (31%), la lutte contre le chômage (29%), la croissance économique (29% également), et la protection sociale des citoyens européens (23%).  57% des Français estiment enfin que les Etats-membres devraient reprendre certains pouvoirs à l’Union européenne. Cette impression est générale et s’avère particulièrement forte parmi les personnes âgées de 50 à 64 ans, avec un score de 68%, les ouvriers, à 67%, les retraités, à 67% aussi. 

Sondage Elabe pour BFMTV réalisé par Internet du 25 au 27 mars 2019 sur un échantillon de 1201 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

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