Archive pour le Tag 'efficaces'

Une union politique à 44 plus efficaces qu’à 27 ?

Une union politique à 44 plus efficaces qu’à 27 ?

Une communauté politique européenne à 44 pour quoi faire ? On peut légitimement se poser la question que malheureusement à 27 dans le cadre de l’union économique on parvient rarement à mettre en œuvre une politique étrangère commune. Théoriquement la nouvelle communauté politique européenne à 44 vise à mieux gérer les conflits internes entre les participants. Mais en réalité il y a un second objectif essayer de construire des stratégies communes vis avis des autres grands blocs ou par exemple vis-à-vis de l’énergieLe problème et vraisemblablement on retrouvera à l’intérieur de cette communauté de 44 les mêmes contradictions que celles qui existaient et se perpétue à 27. Exemple les relations avec la Russie. Pour l’instant le seul résultat des 44 à avoir permis de réaliser une photo commune de l’ensemble des participants. Cependant il n’est pas certain que la plupart soient d’accord sur les objectifs de cette rencontre.

D’entrée d’ailleurs , l’union européenne a sans doute outrepassé l’objectif; Ainsi pour Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, « cette réunion est une tentative de trouver un nouvel ordre sans la Russie. Cela ne signifie pas que nous voulons exclure la Russie pour toujours, mais cette Russie, la Russie de Poutine, n’a pas de place ».

D’autres sujets ont pu être abordés mais là aussi cinq débouchaient sur de décisions.

Les dirigeants, qui ont participé à quatre tables rondes dans la journée, ont identifié sept domaines de coopération : la protection des infrastructures essentielles (câbles, gazoducs, satellites) après les sabotages observés dans la Baltique, la lutte comme la cybercriminalité, la lutte contre les puissances hostiles dans quatre régions vulnérables (mer du Nord, mer noire, mer baltique, Caucase), un soutien accru à l’Ukraine, une stratégie énergétique intégrée, les migrations, et une politique commune pour la jeunesse (échanges d’étudiants, de chercheurs).

Guerre en Ukraine : des sanctions peu efficaces

Guerre en Ukraine : des sanctions peu efficaces 

Dans un entretien au « Monde », Olena Havrylchyk, économiste à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, estime qu’il est peu probable que les sanctions soient efficaces pour mettre un terme au conflit.

Propos recueillis par Marie Charrel

 

Professeure d’économie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, Olena Havrylchyk est notamment spécialiste des fintech, les nouvelles technologies de la finance. D’origine ukrainienne, elle estime que les cryptomonnaies ne permettent pas de contourner les sanctions occidentales adoptées contre la Russie, et que la Banque centrale européenne devrait envisager de soutenir la monnaie d’Ukraine.

La Russie est sous le coup de sanctions économiques d’ampleur. A-t-on déjà, en partie ou entièrement, déconnecté un pays du système financier international ?

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie [le 24 février], les pays du G7 ont « militarisé » la finance d’une façon inédite contre un pays de cette taille et de ce niveau d’intégration dans l’économie mondiale. Dans l’histoire récente, seules les réserves d’Afghanistan, d’Iran et du Venezuela avaient été gelées. Avant la Russie, l’Iran a en outre été le seul pays déconnecté du réseau financier Swift.

La dépendance de l’Union européenne aux énergies russes explique néanmoins la difficulté d’imposer un embargo sur le gaz et le pétrole provenant de Moscou, ce qui limite la force de la réponse européenne. Cela explique aussi pourquoi l’exclusion de Swift d’une partie du secteur bancaire affiche de nombreuses exceptions, pour permettre le paiement du gaz russe. L’histoire, notamment l’exemple iranien, suggère néanmoins que les sanctions financières peuvent encore se durcir.


Ces sanctions peuvent-elles contribuer à mettre un terme à la guerre ?

Selon Nicholas Mulder, historien à l’université Cornell [dans l’Etat de New York], c’est peu probable. Dans son livre The Economic Weapon : The Rise of Sanction as a Tool of Modern War (Yale University Press, 448 pages, 37,90 euros), il démontre que, malgré la famine engendrée par les sanctions durant la première guerre mondiale, c’est la démoralisation des armées, bien plus que le manque de ressources économiques, qui a été décisive.

Au XXe siècle, seulement trois des dix-neuf tentatives d’utilisation de sanctions économiques visant à empêcher la guerre ont atteint leur objectif. L’attaque monétaire des Etats-Unis contre la livre sterling a, par exemple, mis un terme à l’expédition militaire du Royaume-Uni durant la crise du canal de Suez, en 1956. Mais le Royaume-Uni est une démocratie, alors que Poutine est un dictateur, qui contrôle tous les médias et interdit même l’utilisation du mot « guerre » dans son pays.

Variant Omicron : les vaccins actuels efficaces

Variant Omicron  : les vaccins actuels  efficaces

 

Les caractéristiques du nouveau variant Omicron  sont d’une part une beaucoup plus grande vitesse de transmission mais aussi un taux de mortalité moins important comme dans la plupart des virus qui évoluent.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré jeudi 9 décembre que les doses de rappel du vaccin contre le Covid-19 pouvaient être administrées de façon «sûre et efficace» trois mois seulement après la dernière injection, alors que jusqu’ici elle avait recommandé d’attendre six mois. «Les données actuellement disponibles soutiennent l’administration sûre et efficace d’une dose de rappel dès trois mois après la fin de la primovaccination si un intervalle aussi court est souhaitable du point de vue de la santé publique», a indiqué Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de cette agence, basée à Amsterdam.

Les symptômes déclenchés par le variant Omicron sur les cas recensés dans l’Union européenne «semblent pour la plupart légers», a par ailleurs indiqué EMA. «Mais nous devons rassembler plus de preuves pour déterminer si le spectre de gravité de la maladie causée par l’Omicron est différent de celui de tous les variants qui ont circulé jusqu’à présent», a ajouté Marco Cavaleri. «Les données préliminaires suggèrent qu’il pourrait être plus contagieux que le variant Delta, mais on ne sait actuellement pas dans quelle mesure Omicron pourrait remplacer Delta comme virus dominant», a-t-il précisé.

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Ecole: Réfléchir à des pédagogies réellement efficaces

Ecole:  Réfléchir à des pédagogies réellement efficaces

 

En France on a souvent privilégié une forme de pédagogisme théologique faisant oublier que l’objectif est la transmission de connaissances.Ainsi par exemple revient en à la méthode de lecture syllabique après les ferments catastrophiques de la méthode globale.  Le développement des pratiques professionnelles efficaces et reconnues comme tel est encore à construire en France, estime, dans une tribune au « Monde », l’enseignant Radouan Raoui. Pourtant, les exemples de réussites pédagogiques à l’étranger existent.

 

Tribune.

 

Peut-on enseigner comme on a appris ? Cette question pourrait être le point de départ de la réflexion d’un étudiant choisissant de devenir enseignant. En effet, il a été bien souvent un élève puis un étudiant en réussite dans la discipline qu’il aspire à transmettre. Il a donc vécu une expérience positive au contact d’une ou de plusieurs méthodes pédagogiques utilisées par un de ses anciens enseignants.

Toutefois, de son vécu à la pratique, il y a un fossé qui nécessite le développement d’une posture professionnelle. Plusieurs méthodes pédagogiques existent : les méthodes verticales comme l’enseignement magistral, les méthodes horizontales comme la classe inversée, les méthodes qui combinent les deux comme le béhaviorisme, etc. Le choix de l’une ou de l’autre selon la situation revient à l’enseignant, définissant pour partie sa liberté pédagogique.

Quels sont les enjeux liés aux pratiques pédagogiques ? Qu’en est-il donc du quotidien des enseignants ? Quelles sont les méthodes pédagogiques massivement pratiquées ? Et surtout, fonctionnent-elles ?

Que l’on parle, entre autres, de gestion de classe ou du traitement de l’orientation par l’enseignant, on parle de facto de pratiques pédagogiques. En 2016, le Conseil national d’évaluation du système scolaire et l’Institut français de l’éducation évoquent la notion de pratiques pédagogiques efficaces et confirment que toutes les méthodes ne se valent pas.

Par exemple, la méthode de Singapour, proposée dans la cité-Etat durant les années 1980, a été élaborée pour développer les compétences mathématiques des élèves jusqu’à l’âge de 12 ans. Conséquence de sa mise en place dans toutes ses écoles, Singapour est en tête de tous les classements internationaux depuis 1995. Pour cela, une formation continue annuelle importante de plus de cent heures a été instaurée sur le long terme (en France, elle est de dix-huit heures). Adoptée depuis lors par de nombreux pays, la méthode est de plus en plus pratiquée par les enseignants français qui y voient un moyen de faire aimer les mathématiques aux élèves.

Considérons le cas d’un professeur contractuel débutant, il entendra des concepts comme « différenciation » ou « mettre l’enfant au centre du savoir ». Répandus au sein de l’éducation nationale, ces concepts restent pourtant mal maîtrisés et leur mise en pratique plus qu’aléatoire. L’enseignant tentera de se raccrocher au cours et au manuel transmis par le professeur titulaire de la classe. Le livret d’accueil fourni par le rectorat précise bien qu’un écueil à éviter est de suivre linéairement le manuel ou de dispenser un cours qui n’est pas le sien. Il adoptera donc une réflexion par tâtonnements avec la construction de pratiques réglées par la gestion de classe et l’évaluation, deux points qu’il ne maîtrise pas. La posture professionnelle se construit dans ce cas sans véritable repère.

Enseignement: Réfléchir a des pédagogies réellement efficaces

Enseignement: Réfléchir à des pédagogies réellement efficaces

 

En France on a souvent privilégié une forme de pédagogisme théologique faisant oublier que l’objectif est la transmission de connaissances. Le développement des pratiques professionnelles efficaces et reconnues comme tel est encore à construire en France, estime, dans une tribune au « Monde », l’enseignant Radouan Raoui. Pourtant, les exemples de réussites pédagogiques à l’étranger existent.

 

Tribune.

 

Peut-on enseigner comme on a appris ? Cette question pourrait être le point de départ de la réflexion d’un étudiant choisissant de devenir enseignant. En effet, il a été bien souvent un élève puis un étudiant en réussite dans la discipline qu’il aspire à transmettre. Il a donc vécu une expérience positive au contact d’une ou de plusieurs méthodes pédagogiques utilisées par un de ses anciens enseignants.

Toutefois, de son vécu à la pratique, il y a un fossé qui nécessite le développement d’une posture professionnelle. Plusieurs méthodes pédagogiques existent : les méthodes verticales comme l’enseignement magistral, les méthodes horizontales comme la classe inversée, les méthodes qui combinent les deux comme le béhaviorisme, etc. Le choix de l’une ou de l’autre selon la situation revient à l’enseignant, définissant pour partie sa liberté pédagogique.

Quels sont les enjeux liés aux pratiques pédagogiques ? Qu’en est-il donc du quotidien des enseignants ? Quelles sont les méthodes pédagogiques massivement pratiquées ? Et surtout, fonctionnent-elles ?

Que l’on parle, entre autres, de gestion de classe ou du traitement de l’orientation par l’enseignant, on parle de facto de pratiques pédagogiques. En 2016, le Conseil national d’évaluation du système scolaire et l’Institut français de l’éducation évoquent la notion de pratiques pédagogiques efficaces et confirment que toutes les méthodes ne se valent pas.

Par exemple, la méthode de Singapour, proposée dans la cité-Etat durant les années 1980, a été élaborée pour développer les compétences mathématiques des élèves jusqu’à l’âge de 12 ans. Conséquence de sa mise en place dans toutes ses écoles, Singapour est en tête de tous les classements internationaux depuis 1995. Pour cela, une formation continue annuelle importante de plus de cent heures a été instaurée sur le long terme (en France, elle est de dix-huit heures). Adoptée depuis lors par de nombreux pays, la méthode est de plus en plus pratiquée par les enseignants français qui y voient un moyen de faire aimer les mathématiques aux élèves.

Considérons le cas d’un professeur contractuel débutant, il entendra des concepts comme « différenciation » ou « mettre l’enfant au centre du savoir ». Répandus au sein de l’éducation nationale, ces concepts restent pourtant mal maîtrisés et leur mise en pratique plus qu’aléatoire. L’enseignant tentera de se raccrocher au cours et au manuel transmis par le professeur titulaire de la classe. Le livret d’accueil fourni par le rectorat précise bien qu’un écueil à éviter est de suivre linéairement le manuel ou de dispenser un cours qui n’est pas le sien. Il adoptera donc une réflexion par tâtonnements avec la construction de pratiques réglées par la gestion de classe et l’évaluation, deux points qu’il ne maîtrise pas. La posture professionnelle se construit dans ce cas sans véritable repère.

Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

 

Au Royaume-Uni la progression du variant Delta( variant Indien) est largement majoritaire. Ceci étant, il affecte surtout les personnes qui n’ont pas été vaccinées. Les vaccins actuels assurent cependant une protection contre l’évolution du virusSelon les données britanniques, l’efficacité pour éviter l’apparition des symptômes de la maladie liée au variant Delta serait de 80 % pour Pfizer et 60 % pour AstraZeneca, soit une baisse par rapport à une protection de plus de 90 % contre la souche historique.

Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

 

Au Royaume-Uni, la progression du variant Delta( variant Indien) est largement majoritaire. Ceci étant,il affecte surtout les personnes qui n’ont pas été vaccinées. Les vaccins actuels assurent cependant une protection contre l’évolution du virus. Selon les données britanniques, l’efficacité pour éviter l’apparition des symptômes de la maladie liée au variant Delta serait de 80 % pour Pfizer et 60 % pour AstraZeneca, soit une baisse par rapport à une protection de plus de 90 % contre la souche historique.

Vaccins Covid-19: Pfizer et AstraZeneca efficaces contre le variant indien

Vaccins Covid-19: Pfizer et AstraZeneca efficaces contre le variant indien

Les vaccins de Pfizer/BioNTech et d’AstraZeneca/Oxford se révèlent presque aussi efficaces contre le variant indien du coronavirus que contre le variant anglais, a indiqué samedi une étude des autorités de santé en Angleterre, Public Health England (PHE).Selon l’étude de PHE, qui a été menée entre le 5 avril et le 16 mai, le vaccin Pfizer/BioNTech était efficace à 88% contre la maladie symptomatique du variant indien deux semaines après la deuxième dose, comparé à 93% d’efficacité contre le variant anglais. Sur la même période, le sérum d’AstraZeneca est efficace à 60%, contre 66% contre le variant anglais qui avait été détecté dans le Kent.

Les vaccins efficaces contre les variants ( l’OMS)

  • Les vaccins efficaces contre les variants ( l’OMS)

«Tous les variants du virus du Covid-19 qui sont apparus jusqu’à présent répondent aux vaccins disponibles et approuvés» par l’OMS, a assuré Hans Kluge, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Europe, lors d’une conférence de presse en ligne.

Interrogée sur l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca sur le variant B.1.351, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, l’OMS estime que la vaccination avec ce sérum réduit les formes graves de Covid-19.

Covid : Vaccins ARN messager efficaces contre le variant indien

Covid  : Vaccins ARN messager efficaces contre le variant indien

 

 

Les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l’ARN messager, comme ceux de BioNtech/Pfizer et Moderna, semblent efficaces contre le variant à l’origine d’une flambée des cas en Inde, a indiqué mercredi l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Les données évaluées par le régulateur européen concernant l’efficacité des vaccins ARNm contre le variant B.1.617 du Covid-19 sont « encourageantes », a affirmé le responsable de la stratégie vaccinale de l’EMA, Marco Cavaleri, lors d’une conférence de presse.

Environnement–Les prix du carbone : trop bas pour être efficaces (OCDE)

Environnement–Les prix du carbone : trop bas pour être efficaces (OCDE)

Le  prix est trop bas et l’évolution est trop lente. C’est ce qu’a mis en évidence l’OCDE en examinant les prix effectifs du carbone en 2018 dans 44 pays membres et du G20 – responsables d’environ 80% des émissions dans le monde – et en étudiant l’écart avec une valeur cible de 60 euros la tonne. Il faudrait sans doute plus que doubler le prix du carbone et en espérant que cette augmentation répercutée dans les entreprises et chez les particuliers incitera à une consommation plus réduite. Le problème c’est que cette taxation du carbone ne résoudra pas les inégalités fiscales et la concurrence faussée.

Cette valeur de 60 euros est considérée comme une « estimation moyenne du coût réel des émissions de CO2 pour 2020 et une estimation basse pour 2030″. Il s’agit d’un chiffre « compatible avec un scénario de décarbonation lente d’ici 2060″, précise l’OCDE.

Résultat: seules 19% des émissions de carbone se voyaient appliquer une tarification de 60 euros la tonne ou plus.

« Les progrès varient considérablement selon les secteurs économiques, le prix du carbone étant généralement le plus élevé dans le transport routier », précise le rapport. Il est au contraire « très faible » dans les secteurs de l’électricité et de l’industrie, sauf dans quelques pays.

L’OCDE estime qu’une augmentation du prix de 1 euro par tonne de CO2 conduit en moyenne à une réduction de 0,73% des émissions dans la durée.

Dans un rapport séparé, l’OCDE constate aussi une hausse de 5% en 2019 du soutien public aux combustibles fossiles dans 50 pays de l’OCDE, du G20 et du Partenariat oriental de l’UE, pour un total de 178 milliards de dollars.

Cette hausse des subventions vient inverser une tendance à la baisse de cinq ans. Selon le rapport, le soutien direct et indirect à la production en particulier a bondi de 30%, marquée notamment « dans les pays de l’OCDE, sous l’impulsion de l’Amérique du Nord ».

Covid-19 : quels vaccins sont les plus efficaces aux variants ?

 Covid-19  : quels vaccins sont les plus efficaces aux variants ?

Quelles sont les vaccins les plus adaptés aux variants « Clairement, ce sont les ARN messagers ».

Ces vaccins à ARN messagers, ce sont les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna. Ils injectent directement des séquences d’ARN qui conduisent les cellules à fabriquer des protéines présentes dans le coronavirus afin d’y habituer le système immunitaire. Ces séquences peuvent être très vite synthétisées en laboratoire.

Par contraste, les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson utilisent la technique du « vecteur viral ». Elle intègre également du matériel génétique aux cellules mais en prenant comme « navette » un virus préexistant, par ailleurs différent du coronavirus. Des vaccins qui sont plus longs à développer. En guère plus d’un mois, Moderna a lancé les essais cliniques d’un nouveau vaccin, alors qu’AstraZeneca a prévenu qu’un tel travail lui prendrait six mois – un délai rapide par rapport à la norme.

Les vaccins à ARN messager nécessitent cependant un maintien à très basse température, ce qui complique les étapes suivant la synthèse du principe actif.

Novatrices, ces deux catégories sont en tout cas beaucoup plus rapides à redévelopper que les vaccins classiques, dit « inactivés ». Pourtant, le gouvernement britannique fonde beaucoup d’espoirs sur ces vaccins pour répondre à l’émergence de nouvelles souches. Contre le Covid-19, ils ne sont pas encore approuvés en Europe mais l’un deux, développé par Valneva, devrait être distribué au Royaume-Uni d’ici à l’automne.

Alors que les vaccins à ARN messager et à vecteur viral se concentrent sur une petite partie du virus – la protéine S, dite « Spike » – les vaccins classiques 10 inactivés utilisent, eux le coronavirus dans son ensemble pour développer la réponse immunitaire. Cela « donne beaucoup plus de chances de refléter les mutations », a jugé début février le secrétaire d’État Nadhim Zahawi devant les parlementaires britanniques, jugeant que ce vaccin pouvait donc être « incroyablement efficace ».

Vaccins : moins efficaces sur le variant sud-africain

Vaccins : moins efficaces sur le variant sud-africain 

 

“De toute évidence, les mutants ont pour effet de réduire l’efficacité des vaccins”, a déclaré le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses,.

Novavax a rapporté jeudi des résultats préliminaires mettant en évidence une efficacité de son vaccin de 50% chez les patients en Afrique du Sud, à comparer avec un taux pouvant atteindre jusqu’à 89,3% dans des résultats d’études plus avancées au Royaume-Uni.

Vendredi, J&J a de son côté déclaré qu’une seule injection de son vaccin contre le coronavirus était globalement efficace à 66% dans le cadre d’un essai massif sur trois continents, avec de grandes différences selon les régions.

Aux États-Unis, où la variante sud-africaine a été signalée pour la première fois cette semaine, l’efficacité a ainsi atteint 72% contre seulement 57% en Afrique du Sud, où le variant, connu sous le nom de B 1.351, a représenté 95% des cas étudiés dans le cadre de l’essai. Un autre variant hautement transmissible, découvert au Royaume-Uni et maintenant présent dans plus de la moitié des États américains, a moins résisté au vaccin que le mutant sud-africain.

Les nouvelles données disponibles soulèvent aussi des questions sur l’efficacité des vaccins de Pfizer Inc – avec son partenaire BioNTech – et de Moderna Inc contre les variants du virus. “C’est une pandémie différente maintenant”, a déclaré le Dr Dan Barouch, chercheur au Beth Israel Deaconess Medical Center de la Harvard University Medical School à Boston, qui a aidé à développer le vaccin de J&J.

Selon lui, il existe désormais une grande variété de nouveaux variants en circulation, y compris au Brésil, en Afrique du Sud et même aux États-Unis, qui affichent une résistance substantielle aux anticorps induits par les vaccins. Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a pour sa part déclaré qu’il y avait “une forte possibilité” que les variants émergents finissent par rendre le vaccin de la société inefficace.

“Ce n’est pas encore le cas (…) mais je pense qu’il est très probable qu’un jour cela se produise”, a-t-il dit au Forum économique mondial. Les experts estiment toutefois que les quatre vaccins ont toujours une grande valeur en raison de leur capacité à réduire les cas les plus graves.

Les futurs vaccins: efficaces pour enrichir les patrons de laboratoire !

Les futurs vaccins: efficaces pour enrichir les patrons de laboratoire !

 

 

Comme d’habitude les médias reprennent brut de brut les dépêches des laboratoires pharmaceutiques qui leur annoncent un remède miracle pour les jours à venir. Le problème c’est que ces différents vaccins sont encore loin d’être au point. La vérité, c’est que les laboratoire ne livrent que des informations très provisoires et très partielles, en général pour se positionner sur le marché. Il faudra encore attendre des semaines et plus sûrement des mois pour que ces vaccins soient utilisés couramment. En fait ,il y a derrière ces annonces un positionnement sur le marché des différents labos est aussi une immense opération de spéculation. En effet chaque annonce a le mérite de faire bondir la valorisation boursière du laboratoire et les patrons qui connaissent le caractère éphémère de cette flambée haussière en profitent pour vendre leur action. Entre le 15 mai et le 31 août, les dirigeants de cinq laboratoires pharmaceutiques ont encaissé plus de 145 millions de dollars.

Ainsi, d’après le Figaro lundi dernier, jour où le géant pharmaceutique Pfizer a annoncé que son vaccin était efficace à 90 %, son directeur général, Albert Bourla, a vendu pour 5,6 millions de dollars d’actions, dont le cours s’était envolé. Rien d’illégal, selon Pfizer, puisque cette opération, qui était prévue, obéit à des règles stipulant que les dirigeants d’entreprise peuvent acheter ou vendre des titres en fonction de critères prédéterminés. Ce qui permet d’éviter tout soupçon de délit d’initié.

Ne rien faire d’illégal ne suffit pas

Plusieurs dirigeants de Moderna, auquel le gouvernement américain s’est engagé à verser jusqu’à 2,5 milliards de dollars si son vaccin était validé, ont fait jouer les mêmes règles, et vendu pour plus d’une centaine de millions de dollars d’actions ces derniers mois. Le patron de Novavax a quant à lui cédé 4,2 millions de dollars de titres en août, peu de temps après l’annonce d’un financement public de 1,6 milliard de dollars.

L’organisation de défense des contribuables, Accountable US, a calculé qu’entre le début de l’opération américaine de coordination du développement des vaccins, le 15 mai, et le 31 août les dirigeants de cinq laboratoires ont encaissé plus de 145 millions de dollars! En pleine crise sanitaire et économique, ces opérations interrogent. «Ne rien faire d’illégal ne suffit pas, les gens s’attendent à ce qu’ils agissent de façon responsable», estime Sanjai Bhagat, professeur à l’université du Colorado.




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