Archive pour le Tag 'Effectifs'

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

 

Pour des questions techniques, commerciales, sociales  et financière Boing annonce la nécessité de supprimer 10 % de ses effectifs dans le monde.

 

Mesures draconiennes chez Boeing toujours notamment affronté à de graves questions techniques où le processus de production trop éclatée et trop exigeant vis-à-vis des sous-traitants a fait émerger des insuffisance de qualité. Boeing a annoncé vendredi 11 octobre une réduction dans les prochains mois d’environ 10% de ses effectifs mondiaux, ce qui devrait affecter autour de 17.000 emplois, ainsi qu’une série de mesures touchant son catalogue d’avions, pour tenter de surmonter ses difficultés financières. Dans deux messages distincts, l’avionneur a également annoncé vendredi un report supplémentaire des livraisons de son nouveau gros porteur 777X et l’arrêt de la production du 767 cargo en 2027. Il a aussi prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33.000 ouvriers depuis mi-septembre.

 

 

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions 

Les effectifs de l’armée russe sont portés  à 1,5 millions. Les effectifs d’active avaient été augmentés de 137.000 soldats, puis de 170.000 en 2022 et 2023. L’armée russe comprendra 2,38 millions de militaires avec les réservistes.

Poutine justifie ces augmentations par la  menace de l’Occident.

L’armée russe est déployée dans plusieurs pays de l’ancienne URSS : l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, et le Tadjikistan. Elle occupe également une partie de la Moldavie, de la Géorgie et de l’Ukraine. Enfin, elle sert d’appui militaire à Bachar al-Assad en Syrie. Plusieurs bases à l’étranger sont étudiées : au Soudan, au Mozambique, et en Égypte.

Les soldats du Kremlin font face à des pertes liées à la guerre d’Ukraine – 315.000 tués et blessés depuis le début du conflit selon le renseignement américain.

Banques: Nouvelle purge des agences et des effectifs

Banques: Nouvelle purge des agences et des effectifs

Les grandes banques ne cessent de fermer progressivement les agences et les effectifs qui les accompagnent. Un exemple dans le Maine-et-Loire, certains clients éloignés devaient déjà effectuer 20 km pour rejoindre l’agence locale de Baugé . Une agence brusquement fermée et dont les dossiers ont été transférés dans un autre département, la Sarthe, à 20 km de là à la Flèche. Bilan pour le client , il faudra effectuer 80 km aller-retour pour la moindre démarche bancaire. À quand le transfert de la Flèche à Guernesey ou en Tasmanie.

Quel est vraiment l’intérêt aujourd’hui de rester dans une grande banque qui n’apporte aucune valeur ajoutée par rapport aux banques virtuelles totalement numérisées ? La réduction de l’offre bancaire se traduira inévitablement un jour par une réduction d’autant d’une demande insatisfaite. Selon une étude du cabinet Sia Partners, relayée par Les Echos, le réseau va cependant  continuer à se réduire dans l’Hexagone dans les années à venir, sous l’effet des stratégies d’optimisation des banques

                                                                         

La dématérialisation croissante des services bancaires a entraîné ces dernières années une baisse de la fréquentation des agences physiques. Au point que d’ici 2024, près de 15% d’entre elles pourraient fermer en France malgré la reprise économique, selon une étude du cabinet Sia Partners, relayée par Les Echos. Le nombre total de points de vente dans l’Hexagone passerait ainsi de 32 276 fin 2020 à 27 578, soit 4 700 de moins.

Le phénomène n’est certes pas nouveau, puisque sur la période 2016-2020, le réseau a diminué de 13,4 %, rappellent Les Échos, mais il tend à s’accélérer. Les applications et services bancaires en ligne se sont imposées dans le quotidien des Français, et les confinements successifs ont ancré ces nouvelles habitudes. Même si les banques sont restées ouvertes durant ces périodes, contrairement aux commerces non essentiels, les clients ont privilégié les interactions numériques. Face à ce constat, les banques cherchent désormais à se réorganiser pour optimiser leurs réseaux de distribution.

Autre facteur, soulignent Les Echos, les rapprochements de réseaux, à l’image du l’opération en cours entre la Société Générale et Crédit du Nord, entraînent de fait des fermetures d’agences. En l’occurrence, dans le cadre de cette fusion, 650 points de vente baisseront le rideau d’ici 2025. La France reste toutefois au-dessus de ses voisins en termes de densité de réseau, puisqu’elle concentre 481 agences pour un millions d’habitants quand la moyenne européenne s’établit à 320 agences.Un détail toutefois, la structure démographique entre les pays n’est guère comparable.

SFR : un dégraissage des effectifs critiqué par la justice

SFR : un dégraissage des  effectifs critiqué par la justice

Le tribunal a donné raison aux syndicats qui accusaient la direction de tromperie à propos du dégraissage des effectifs.. Selon eux, les dirigeants du groupe se sont préparés dès 2020 à tailler dans les effectifs, alors qu’un accord, baptisé « New Deal » et visant à maintenir l’emploi, courrait jusqu’au 31 décembre cette même année. « Le projet de réorganisation était déjà en germe », souligne le jugement, auquel La Tribune a eu accès.

L tribunal critique sévèrement les arguments brandis par SFR pour justifier la les nouvelles orientations stratégiques et les suppressions de postes. « L’argument de la direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du Covid-19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégique n’est donc pas justifié », souligne le jugement.

Frontières françaises : un doublement ridicule des effectifs de contrôle

Frontières françaises : un doublement ridicule des effectifs de contrôle

 

Encore un effet d’annonce avec ce doublement- des effectifs des forces de l’ordre françaises aux frontières, qui passeront à 4.800 hommes et femmes, douaniers ou policiers pour lutter contre l’immigration clandestine et la “menace terroriste”.

En effet en quelques années on a supprimé par exemple 6000 douaniers et une centaine ont encore été supprimée en 2019. Bref, on ne rétablit même pas les forces nécessaires contrôlées les frontières. On est même très loin du compte. En outre, tant  que la législation n’aura pas évolué on voit mal comment les forces de l’ordre  et les douaniers pourraient s’opposer à la mobilité dans l’espace Schengen y compris de ceux qui sont en situation irrégulière.

Ramené à l’échelle d’un département le renforcement représente environ 60 personnes. Il y en effet 40 départements sans parler de l’outre-mer qui peuvent constituer des points d’accès au pays. Il faudrait sans doute 10 ou 20  fois plus d’effectifs qu’annoncé et une modification juridique pour réellement s’attaquer à l’immigration clandestine notamment de candidats aux terrorisme.

“Nous avons donc ainsi décidé de doubler les forces qui seront déployées aux frontières, dans le cadre de ce contrôle, ce qui veut dire que nous passerons de 2.400 à 4.800 policiers gendarmes, militaires et CRS, qui seront mobilisés pour lutter contre l’immigration clandestine”, a-t-il poursuivi, plaidant en outre pour une réforme en profondeur de l’espace Schengen.

“Je suis favorable , et je porterai en ce sens les premières propositions au Conseil (européen) de décembre, à ce que nous refondions en profondeur Schengen pour en repenser l’organisation, pour intensifier notre protection commune avec une véritable police aux frontières extérieures.” Un vœu pieux évidemment quand on sait qu’un pays comme l’Italie constitue l’accès privilégié de l’immigration. Une Italie complètement submergée, délaissée par le rap et les autres pays et qui ouvre grandes ouvertes les vannes de l’accès à l’ensemble de l’Europe.

“Les attentats que la France a connu, que l’Autriche a connu il y a quelques jours à Vienne, nous montrent que le risque terroriste est partout, que les réseaux sont mondialisés, que les terroristes s’organisent aujourd’hui de manière mondiale à travers internet et les réseaux sociaux, mais également en envoyant des agents au travers des frontières”, déclaré le président de la république qui prend encore une mesure anecdotique.

Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

D’après un sondage réalisé par l’Association internationale du transport aérien (Iata),   »La majorité (55%) des responsables de compagnies aériennes interrogés s’attendent à devoir réduire leurs effectifs au cours des 12 mois à venir » en raison d’un trafic qui va rester faible à court terme, a indiqué l’Iata dans un communiqué, selon un questionnaire sur la confiance des dirigeants de compagnies envoyé à plus de 300 compagnies aériennes partout dans le monde.

45% des dirigeants ont indiqué avoir déjà réduit leurs effectifs en raison de l’impact de la crise du Covid-19 sur le secteur du transport aérien. 57% d’entre eux s’attendent à un recul de leur rentabilité au cours des douze prochains mois et pensent que les prix des billets pourraient baisser en raison de la faible reprise de la demande. 19% misent sur une augmentation progressive des tarifs une fois que l’équilibre entre l’offre et la demande sera retrouvé.

ATR : suppression de près de 15% des effectifs

ATR : suppression de près de 15% des effectifs

Face à une crise très violente du transport aérien, le constructeur franco-italien de turbopropulseurs pour le transport régional est contraint à son tour de s’adapter. Il va supprimer 204 emplois, dont 186 en France.

Après Airbus, Air France, Daher, c’est au tour d’ATR d’annoncer un plan de suppression d’emplois d’envergure dans l’écosystème aéronautique et aérien. Face à une crise du transport aérien d’une violence inédite, le constructeur franco-italien de turbopropulseurs pour le transport régional est contraint, lui aussi, de redimensionner ses effectifs pour s’adapter à la la baisse vertigineuse du transport aérien ces derniers mois. ATR va donc supprimer 204 emplois,…

Renault : suppression d’environ 10 % des effectifs en France

Renault : suppression d’environ 10 % des effectifs en France

 

Finalement Renault, pour l’instant,   devrait se trouver dans la moyenne des plans d’assainissement du secteur automobile avec de 10 à 15 % de suppression de postes. Pour l’instant, Renault a annoncé qu’il prévoyait de supprimer 15.000 postes à travers le monde, dont 4.500 en France, dans le cadre d’un plan d’économies sur trois ans qui passera par une restructuration de son ingénierie et de son outil de production. En clair par des suppressions de sites et des allégements de plans de charges.

Un tel plan représente pour l’instant une réduction d’un peu moins de 10% des effectifs du groupe au losange, qui se montaient l’an dernier à 180.000 personnes dans le monde et à 48.500 personnes dans l’Hexagone.

“Ça se fera via des départs naturels et volontaires”, a déclaré à Reuters Franck Daout, représentant CFDT, à l’issue d’un Comité de groupe puis d’un CSE central extraordinaire. “Et la direction a bien insisté sur le fait que tout allait être négocié avec les pouvoirs publics et les organisations syndicales.”

Le constructeur, qui a accusé l’an dernier sa première perte nette en dix ans, doit présenter vendredi matin aux analystes financiers et à la presse un plan d’économies de deux milliards d’euros pour tenter de redresser la barre.

Le conseil d’administration de Renault a donné jeudi soir son feu vert pour que le groupe travaille sur un projet d’économies, a dit une source proche du dossier.

Outre les réductions d’effectifs envisagées, Renault étudie la fermeture de son site de recyclage mécanique de Choisy-le-Roi, la fin de l’assemblage de véhicules dans les usines de Flins et de Maubeuge, réfléchit à l’avenir du site de l’Alpine à Dieppe et à une cession de la Fonderie de Bretagne à Caudan, ont déclaré deux sources proches du groupe.

“Ils ont dit qu’il y avait des sujets sur plusieurs sites et qu’il allait falloir discuter”, a ajouté Franck Daout, sans plus de précision.

A Caudan (Morbihan), sur le site qui emploie 370 personnes, les rares annonces faites au CSE ont été accueillies avec frustration et colère.

“Ce qu’on veut, c’est rester dans le groupe Renault”, a déclaré Mael Le Goff, délégué syndical CGT de la fonderie. “L’outil de production est neuf, les pouvoirs publics ont participé à la reconstruction de l’entreprises aussi et mettent la main à la poche depuis plus de dix ans. Donc nous, un repreneur, non.”

Dans l’ingénierie, Renault envisage également de réduire drastiquement le nombre de sous-traitants avec lesquels il conçoit ses véhicules, en ramenant à quatre ou cinq les grands prestataires généralistes pour l’ingénierie des produits.

La fonction est difficile à avaler pour les salariés secteurs automobile mais elle risque d’être pire les traitants. En effet le secteur automobile emploie directement autour de 200 000 personnes en mai le double en sous-traitants

Selon le quotidien Les Echos, les projets d’extension et les investissements prévus au Maroc et en Roumanie seront également suspendus, et le plan de restructuration entraînera en tout une réduction de la capacité de production de 4 à 3,3 millions de véhicules dans le monde.

Aérien: Air Canada-suppression de 60 % des effectifs

Aérien. Air  Canada-suppression de 60 % des  effectifs

 

Compte environ 36 000 salariés, plus de la moitié des effectifs risque d’être supprimée. Un chiffre qui va bien au-delà des premières projections qui indiquait  que les compagnies dans un premier temps pourraient être amené à supprimer de 10 à 20 % du personnel. Par comparaison Air France ( sans KLM) comprend environ 45 000 employés. La ponction sera sans doute notoirement moins sévère Air France que l’État entend soutenir de manière massive. Cela notamment à travers des prêts qu’Air France aura  beaucoup de mal à rembourser et qui pourraient être transformés en participations. Air Canada va don  réduire jusqu’à 60% de ses effectifs afin d’économiser dans le contexte de la pandémie de coronavirus et d’adapter ses opérations aux niveaux de trafic attendus à moyen et long terme.

La compagnie aérienne travaille avec les syndicats pour implémenter ces changements, dit-elle dans un communiqué.

Selon la presse, le syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les membres d’équipages d’Air Canada, a déclaré que la compagnie demanderait aux employés de réduire leur temps de vol, de prendre des congés pour une durée maximale de deux ans ou de démissionner tout en conservant des privilèges de voyage.

Le secteur du transport aérien est durement touché par la crise du coronavirus qui a contraint nombre de compagnies aériennes à clouer au sol la quasi-intégralité de leur flotte.

Airbus : 10 % de suppression des effectifs ?

Airbus : 10 % de suppression des effectifs ?

 

Un langage technocratique une suppression d’effectifs est considérée comme un redimensionnement,; en langage social , c’est une vague de licenciements. Pour l’instant ,aucun chiffre précis n’est annoncé officiellement mais certains évoquent la possibilité de supprimer jusqu’à 50 000 emplois dans le monde sur un effectif total d’environ 135 000 salariés. Le plan de redimensionnement pourrait commencer par environ une vague de licenciements de l’ordre de 10 000 avec montée en puissance en fonction de l’évolution du marché. Un marché caractérisé par une situation catastrophique des compagnies aériennes dans la plupart décalent ou annulent  des commandes d’avions. Au-delà ,va surtout se poser une rude bataille entre pays  pour savoir exactement où seront localisés ces licenciements. Notons aussi l’impact considérable sur la sous-traitance La direction d’Airbus a déjà informé les principaux cadres que le groupe devait être “redimensionné” dans le cadre d’un plan qui sera prêt d’ici la fin du mois de juin et elle se dit prête à réduire encore la production en cas de reprise de l’épidémie due au coronavirus, a-t-on appris jeudi de plusieurs sources.

Lors d’un point sur la crise, le président exécutif, Guillaume Faury, a invité les dirigeants du groupe à “affronter la réalité ». Airbus ne pourra pas survivre sans une adaptation, a-t-il averti, insistant sur la nécessité de prendre des mesures “radicales”, “proactives” et urgentes, selon plusieurs personnes informées de la présentation.

Un porte-parole d’Airbus a déclaré qu’”aucune décision n’a été prise sur les prochaines étapes” et qu’il serait prématuré de spéculer sur l’évolution des effectifs.

 

Airbus : jusqu’à 10 % de suppression des effectifs ?

Airbus : jusqu’à 10 % de suppression des effectifs ?

 

Un langage technocratique une suppression d’effectifs est considérée comme un redimensionnement, en langage social c’est une vague de licenciements. Pour l’instant ,aucun chiffre précis n’est annoncé officiellement mais certains évoquent la possibilité de supprimer jusqu’à 50 000 emplois dans le monde sur un effectif total d’environ 135 000 salariés. Le plan de redimensionnement pourrait commencer par environ une vague de licenciements de l’ordre de 10 000 avec montée en puissance en fonction de l’évolution du marché. Un marché caractérisé par une situation catastrophique des compagnies aériennes dans la plupart décalent ou annulent  des commandes d’avions. Au-delà ,va surtout se poser une rude bataille entre pays  pour savoir exactement où seront localisés ces licenciements. Notons aussi l’impact considérable sur la sous-traitance La direction d’Airbus a déjà informé les principaux cadres que le groupe devait être “redimensionné” dans le cadre d’un plan qui sera prêt d’ici la fin du mois de juin et elle se dit prête à réduire encore la production en cas de reprise de l’épidémie due au coronavirus, a-t-on appris jeudi de plusieurs sources.

Lors d’un point sur la crise, le président exécutif, Guillaume Faury, a invité les dirigeants du groupe à “affronter la réalité ». Airbus ne pourra pas survivre sans une adaptation, a-t-il averti, insistant sur la nécessité de prendre des mesures “radicales”, “proactives” et urgentes, selon plusieurs personnes informées de la présentation.

Un porte-parole d’Airbus a déclaré qu’”aucune décision n’a été prise sur les prochaines étapes” et qu’il serait prématuré de spéculer sur l’évolution des effectifs.

 

PSA-Dongfeng : suppression de la moitié de ses effectifs chinois

PSA-Dongfeng : suppression de la moitié de ses effectifs chinois

Suppression de deux usines et de la moitié des effectifs en Chine chez  PSA Peugeot Citroën et son partenaire chinois Dongfeng

En cause le fait que Peugeot n’a jamais vraiment réussi à s’implanter en Chine (et au plan mondial) aussi le fait que le premier marché mondial tend à se tasser très sérieusement. Par ailleurs, cette décision tient compte aussi de la crise que va connaître le secteur automobile mondial à partir de 2020. La coentreprise Dongfeng Peugeot Citroën Automobiles (DPCA), basée dans le centre de la Chine à Wuhan, va diviser par deux le nombre de ses salariés pour le ramener à environ 4.000 via la fermeture d’un de ses quatre sites et la vente d’un autre. Selon le document, ces décisions sont le fruit d’un accord conclu le mois dernier entre Carlos Tavares, président du directoire de PSA, et Zhu Yanfeng, président de Dongfeng.

Les deux constructeurs ont refusé de commenter dans le détail les projets de restructuration de leur coentreprise. “Nous travaillons de concert avec tous nos partenaires pour améliorer les performances d’ensemble de nos activités en Chine (…)”, a dit

Si l’accord ne donne pas satisfaction, deux sources proches du constructeur français ont déclaré que cela pourrait inciter Carlos Tavares à mettre un terme au partenariat, vieux de 27 ans, avec Dongfeng, qui détient 12,2% de PSA. Voire de cesser toute activité en Chine.

“Nous sommes à deux doigts de devoir nous retirer du marché chinois. La situation est aussi grave que cela”, a dit une des sources.

PSA essaie d’améliorer ses performances en Chine dans des circonstances qui ne sont guère favorables pour l’ensemble des constructeurs. Après avoir été pendant des années la vache à lait du secteur avec des taux de croissance à deux chiffres, le marché automobile chinois s’est contracté en 2018 pour la première fois depuis les années 1990.

Et, sous le coup notamment des tensions commerciales sino-américaines, il devrait encore reculer de 5% cette année.

Mais avant même ce retournement, bon nombre de constructeurs occidentaux avaient commencé à éprouver des difficultés en Chine, en raison notamment d’une tendance des consommateurs du pays à privilégier des fabricants locaux.

Les problèmes de PSA en Chine remontent plus loin encore: cela fait quatre ans que les ventes du groupe s’effondrent sur le marché chinois et le groupe a déprécié de 400 millions d’euros sa participation dans DPCA, ramenant sa valorisation à 500 millions.

CGT : baisse des effectifs

CGT : baisse des effectifs

 

Depuis la gauchisation de la ligne syndicale opérée avec le départ de Bernard Thibault, la CGT aurait perdu 30.000 adhérents en quatre ans, sur un total de plus de 600 000 ; des chiffres à prendre toutefois avec prudence car la manière de compter les adhérents diffèrent selon les centrales. En outre, en raison de la baisse de la syndicalisation les structures intermédiaires ont tendance à minorer les chiffres pour conserver la part confédérale. De toute manière, la tendance globale à la CGT,  comme ailleurs, est à la baisse depuis des années. La baisse de la CGT peut en tout cas s’observer de manière plus sûre lors des élections professionnelles. De ce point de vue la CGT a perdu le leadership au profit de la CFDT  dans le privé. La CGT demeure puissante dans certains bastions du secteur public comme la SNCF mais elle  recule aussi.

L’enjeu est énorme car les fédérations des cheminots (SNCF), des mines et de l’énergie (EDF, Engie…) et des activités postales et de communication (Orange, La Poste…) représentent 20 % des adhérents! La CGT est en effet moins implantée dans les entreprises privées «classiques» par rapport à la CFDT avec laquelle l’écart serait de 500.000 électeurs. «La CGT est vue comme le syndicat qui défend bec et ongles le statut, et donc qui s’accroche au passé. Ça n’attire pas les nouveaux venus», expliquait alors Bernard Vivier, le directeur de l’Institut supérieur du travail (IST), au Figaro.

Toutefois, les chiffres de l’an dernier ne seront pas définitifs avant plusieurs mois. Les Echos affirment d’ailleurs que certains signalent en interne des difficultés accrues de remontée des cotisations, donc des chiffres depuis les syndicats de base depuis un ou deux ans.

Banque : suppression massive d’effectifs ?

Banque : suppression massive d’effectifs ?

Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque du fait des restructurations en cours mais aussi et surtout des nouveaux moyens de paiement et des banques 100 % mobile comme Orange Bank. En cause, la rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques.

 

Banques classiques : suppression de 30 à 50 % des effectifs d’ici 10 ans

Banques classiques : suppression de 30 à 50 % des effectifs d’ici 10 ans

Plus de 30% des effectifs bancaires devraient disparaître en Europe d’ici 2025. Selon une étude de Citi, mais d’autres avancent le chiffre de 50%. En cause,  la révolution des moyens de paiement avec en particulier l’utilisation des smartphones, la banalisation des banques en ligne et l’accentuation de la numérisation des opérations bancaires. Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques. Et c’est évidemment la banque de détail qui serait la plus touchée. Les 37.000 agences qui font travailler 220.000 salariés sont aujourd’hui trop nombreuses. Avec 1 agence pour 1.720 habitants, la France (et l’Europe du sud en général) est trop bien pourvue. L’étude relève que dans les pays du nord de l’Europe ainsi qu’aux Pays-Bas, le nombre d’agences bancaires par habitant est trois fois moins important qu’en Espagne et en Italie. Et deux fois moins qu’en France. Les experts de Citi voient donc les banques françaises se mettre progressivement au niveau scandinave. Ce qui suppose de réduire de moitié leur réseau d’ici à 2025.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol