Chine Covid : À défaut de vaccination la répression !
La pandémie donne une nouvelle occasion de révéler la dictature sanguinaire du système communiste en Chine. Ainsi le pouvoir et le parti communiste chinois par opposition idéologique vis-à-vis de l’occident ont décidé d’une politique sanitaire suicidaire. Il sont préféré l’isolement de la population à la vaccination générale.Du coup, les Chinois ne supportent plus cette incohérence qui limite encore davantage leurs libertés individuelles et collectives et qui accessoirement est aussi en train de tuer la croissance.
On a constaté dans de nombreuses villes chinoises de très forts mouvements de protestation non seulement contre la politique sanitaire mais aussi à l’égard présidents chinois. Comme c’était à prévoir à défaut de vaccination, le pouvoir répond par la répression. En attendant le virus continue de se développer dans la population. En cause, le très faible taux de vaccination
Le taux de vaccination en Chine, particulièrement chez les plus âgés, est l’un des arguments régulièrement mis en avant par le gouvernement pour justifier sa stricte politique sanitaire « zéro Covid », avec confinements à répétition, quarantaines à l’arrivée de l’étranger et tests quasi-quotidien pour la population. Seuls 65,8% des habitants de plus de 80 ans sont pleinement vaccinés, ont indiqué des responsables de la NHC lors d’une conférence de presse mardi, alors que la Chine n’a toujours pas approuvé les vaccins à ARN, réputés plus efficaces.
La Chine a enregistré 38.421 nouveaux cas locaux mardi, proche du record depuis le début de la pandémie, atteint ce week-end. Mais l’immense majorité des cas sont asymptomatiques et leur nombre reste infime par rapport à la population chinoise (1,4 milliard d’habitants). A titre de comparaison, la France enregistre actuellement quelque 50.000 cas positifs par jour.
A Urumqi, les habitants peuvent à nouveau se déplacer en Chine.
Les autorités chinoises, bousculées comme rarement elles l’ont été par des manifestations, semblent vouloir donner quelques gages de confiance. A Urumqi, dès ce mardi, les habitants peuvent à nouveau se déplacer en bus pour faire leurs courses, après des semaines de confinement dans cette ville de quatre millions d’habitants.
A Pékin, les autorités se sont excusées pour les retards dans les livraisons, alors que la demande pour les courses en ligne a explosé avec la multiplication des confinements, selon les médias d’Etat. Shangaï a interdit « la pratique consistant à bloquer les portes des bâtiments dans les complexes résidentiels fermés », un procédé qui a alimenté la colère populaire. Un commentateur influent d’un média d’Etat a lui laissé entendre que les contrôles pourraient être bientôt allégés suite aux manifestations.