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Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Le maire EELV de Grenoble veut la suppression des jours fériés religieux

Les écolos si on réussit à se faire élire maire dans les grandes villes ce caractérise par des prises de position de plus en plus anachronique et fantaisiste. Ainsi le maire de Grenoble propose-t-il de supprimer les jours fériés religieux. Il propose à la place des fêtes de nature plus civile comme par exemple extension du mariage aux personnes homosexuelles. Si les écolos s’écroulent aux prochaines élections, on saura pourquoi ! Le maire de Grenoble serait sans doute mieux de se préoccuper de la sécurité de sa ville qui est une des moins sûres de France.

Sur le réseau social Twitter, l’édile grenoblois a d’abord proposé de supprimer les jours fériés religieux afin de «rendre le calendrier plus pluraliste». Invité par la suite sur BFMTV ce lundi, l’élu EELV a détaillé sa proposition, en plaidant pour la possibilité de choisir ses jours fériés «en fonction des convictions spirituelles».

Éric Piolle s’est prononcé sur ce sujet épineux à la suite des nombreuses absences scolaires constatées le jour de l’Aïd, fête musulmane qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan. «Je rappelle que les élèves et les agents ont le droit d’être absents pour des fêtes religieuses», a notamment tenu à commenter le maire grenoblois.

L’élu écologiste a aussi proposé d’établir de nouveaux jours fériés qui soient «des signes attachés à notre Histoire», évoquant la Commune de Paris, des fêtes liées aux droits de la femme ou des personnes LGBT comme le jour de l’extension du mariage aux personnes homosexuelles, ou encore l’abolition de l’esclavage qui est actuellement férié uniquement dans les départements outre-mer.

Aujourd’hui, les jours fériés sont au nombre de 11 en France, à l’exception de l’Alsace, de la Moselle et des DOM-TOM, en raison de particularismes locaux. Six sont de nature religieuse, les cinq autres commémorent des grandes dates de l’histoire.

EELV-Sondage Lyon: le maire contesté par 67 % dans l ‘Opinion

EELV-Sondage Lyon: le maire contesté par 67 % dans l ‘Opinion

Un peu partout où les écolos sont parvenus à arracher la mairie, le phénomène est le même : incompétence, incohérence et provocation avec des positionnements plus proches de l’extrême gauche que de la défense de l’environnement. Force est de constater que les élus écolos sont davantage intéressés par un positionnement gauchiste qu’écologique. La déception est immense et le reflux politique aux prochaines municipales devrait être au moins à la dimension de la conquête des dernières élections. Le maire de Lyon qui a multiplié les prises de position complètement anachroniques est en quelque sorte comme la plupart des écolos ( Sandrine Rousseau illustrant l’anachronisme jusqu’à la caricature) en train de couper la branche sur laquelle il est assis. En effet 67% des Lyonnais se disent insatisfaits de l’action menée par le maire de Lyon et par sa majorité.

Ce qui découle d’un sondage Ipsos* publié ce mercredi par Lyon Mag . 67% des personnes interrogées se disent insatisfaites de «l’action conduite par le maire de Lyon». Seuls 19% de sondés disent être satisfaits et 14% ne se prononcent pas.

S’il apparaît assez logique que les Lyonnais se reconnaissant à droite soient très majoritairement insatisfaits par l’action des écologistes (95% d’insatisfaction chez LR, 81% au RN, 75% chez LREM),
Questionnés sur l’évolution depuis trois ans de la qualité de vie dans leur ville, les Lyonnais estiment majoritairement qu’elle s’est détériorée (67%). La majorité des électeurs de gauche (44%) sont également de cet avis. À droite, 91% des sympathisants LR estiment que la qualité de vie s’est dégradée, 81% des sympathisants RN et 74% de ceux de LREM. Toutefois, 73% des sondés estiment que la qualité de vie à Lyon est bonne et seuls 27% la disent mauvaise.

Globalement, les Lyonnais saluent l’action municipale sur la vie culturelle (65% de satisfaction) et la végétalisation de la ville (61%). Toutefois, sur tous les autres indicateurs testés, leur action est jugée négativement : 75% de mécontents sur la sécurité, 80% sur le stationnement, 78% sur la circulation, 54% sur le développement économique, 59% sur le logement, 66% sur la propreté. Même sur l’action en faveur de l’environnement, 53% des Lyonnais affichent leur désapprobation, quand 42% se disent satisfaits. En tout, 76% des Lyonnais veulent voir l’action municipale changer, dont 37% des électeurs EELV, 67% des électeurs PS et 55% des électeurs LFI, preuve que la majorité écologiste n’a pas encore réussi à convaincre même au sein de sa propre famille politique.

* Sondage réalisé du 9 au 12 janvier sur un échantillon de 1082 habitants de Lyon, constituant un échantillon représentatif de la population lyonnaise âgée de 18 ans et plus.

Politique congrès EELV: tout sauf Sandrine Rousseau !

Congrès Europe écologie les Verts : tout sauf Sandrine Rousseau !

Les écolos d’Europe écologie les Verts prennent enfin conscience que la radicalité ridicule de certains de leurs membres condamne le parti à la marginalité.

Melissa Camara, la candidate de Sandrine Rousseau qui défend « une forme de radicalité, de rupture » obtient 13,54%, un score « décevant ».Selon des résultats partiels communiqués par la direction, l’élue d’opposition d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), qui était considérée comme la favorite et était notamment soutenue par l’ex secrétaire national Julien Bayou, a obtenu 46,97% des voix des adhérents recueillies sur sa motion « La Suite ». Le résultat définitif et le nombre de votants parmi les 11 000 adhérents du parti seront connus dimanche.

Ce choix de mettre en tête deux candidates plus pragmatiques que radicales, marque en effet un échec pour la députée Sandrine Rousseau, qui avait encore récemment accusé l’ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot de ne plus défendre « l’écologie de combat ».

Marine Tondelier a dénoncé à plusieurs reprises « le buzz » et « la twitterisation » de la vie politique, dans un tacle à peine voilée à Sandrine Rousseau. Ce qui faisait dire à Melissa Camara, que « chez les copains, j’ai l’impression que c’est ‘tout sauf Rousseau’ »

L’arriviste ultra gauchiste Sandrine Rousseau risquait de faire éclater EELV

Ce qui se passe chez EELV recouvre une évolution plus générale à gauche. La conquête du pouvoir ne se conçoit plus au centre mais aux extrêmes.

Le problème de l’extrémisme et de l’ultra gauchisme, c’est qu’il risque de faire éclater un parti écolo livré aussi aux ambitions personnelles ; cela d’autant plus que ce parti n’a pas de véritable colonne , ce qui autorise tous les excès . Notamment les excès de Sandrine Rousseau qui a fait de l’exhibitionnisme, de la provocation et du buzz permanent sa ligne politique. L’essentiel étend qu’on parle d’elle. Visiblement le congrès est en train de rectifier la fuite en avant gauchiste.

L’arriviste ultra gauchiste Sandrine Rousseau risque de faire éclater EELV

L’arriviste ultra gauchiste Sandrine Rousseau risque de faire éclater EELV

Ce qu’il se passe chez EELV recouvre une évolution plus générale à gauche. La conquête du pouvoir ne se conçoit plus au centre mais aux extrêmes. A ce compte, toutes les surenchères sont bonnes à prendre Un papier du monde.

Le problème de l’extrémisme et de l’ultra gauchisme, c’est qu’il risque de faire éclater un parti écolo livré aussi aux ambitions personnelles ; cela d’autant plus que ce parti n’a pas de véritable colonne vertébrale idéologique véritable, ce qui autorise tous les excès . NDLR

Qui se souvient encore du score de Yannick Jadot aux élections européennes de 2019 ? Des espoirs que l’ancien militant de Greenpeace avait alors suscités dans la famille écologiste ? Le 26 mai de cette année-là, la tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avait remporté 13,48 % des suffrages exprimés, laissant loin derrière ses concurrents de gauche. La liste conduite par Raphaël Glucksmann n’avait enregistré que 6,19 % des suffrages exprimés, celle de La France insoumise (LFI), menée par Manon Aubry 6,31 %, réduisant à néant l’espoir de Jean-Luc Mélenchon de s’imposer comme l’opposant numéro un à Emmanuel Macron.

Pour les écologistes, une occasion historique se présentait de chambouler la hiérarchie de la gauche plurielle en supplantant le Parti socialiste, dynamité par la récente défaite de François Hollande.

La montée continue des préoccupations liées au réchauffement climatique donnait quelque crédit au pari. La stratégie était empreinte de bon sens. Elle consistait à renforcer l’assise locale du mouvement avant de revendiquer la conquête et l’exercice du pouvoir national dans le cadre d’un large rassemblement allant de la gauche au centre.

La première partie du contrat a été remportée haut la main. En témoigne la vague verte de 2020, qui a vu plusieurs métropoles, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, basculer aux mains des écologistes. La seconde partie, beaucoup plus aléatoire au regard de l’histoire du mouvement, a en revanche débouché sur un fiasco. Yannick Jadot a terminé la présidentielle avec moins de 5 % des suffrages exprimés au terme d’une campagne qui n’a jamais décollé.

EELV, qui revendique 11 000 adhérents, est de nouveau en proie à de graves déchirements internes autour d’une réforme des statuts maladroitement conduite par sa direction. Seule l’élection de vingt-trois députés Verts en juin sauve un peu la mise, à ceci près que la plupart des élus écolos doivent leur victoire au bon vouloir de Jean-Luc Mélenchon.

En outre, le groupe est, en pleine rentrée parlementaire, déstabilisé par les accusations publiques portées par l’une de ses membres, Sandrine Rousseau, contre son coprésident, Julien Bayou. Désigné à la vindicte pour violence psychologique à l’égard de son ex-compagne, fait qu’il conteste, l’élu a dû se mettre en retrait de cette fonction avant de démissionner, quelques jours plus tard, de la présidence du parti. Selon le quotidien Libération, il vivait depuis trois ans sous la pression d’un collectif féministe informel qui lui reprochait sa conduite et enquêtait sur ses relations avec les femmes.

L’écologie partout, EELV nulle part

L’écologie partout,  EELV nulle part

Par Julie Carriat du  »Monde » qui constate que les écologistes d’Europe écologie les Verts parlent de tout mais peu d’écologie

Si les discours autour de la nécessité de mettre en place des politiques écologiques se sont normalisés au-delà des clivages partisans, la victoire culturelle de leurs idées laisse les écologistes, défaits au premier tour de la présidentielle, désorientés.

Sur le dérèglement climatique, les écologistes, depuis au moins René Dumont et son « verre d’eau précieuse », ont eu raison avant tout le monde. Mais « il ne suffit pas d’avoir raison ». Cette citation de militants tirée du bilan de la campagne présidentielle du pôle écologiste résume un état d’esprit général. Après le mauvais score de Yannick Jadot (4,6 %) et un été qui a rendu sensible à tous la réalité du réchauffement climatique, les écologistes voient leurs messages relayés partout. Le parti de l’écologie politique se cherche pourtant toujours une place qui ne soit plus celle de l’éternel aiguillon minoritaire.

Après avoir moqué les délires d’une poignée d’« amish » en 2020, Emmanuel Macron parle de sobriété et de « fin de l’abondance », Elisabeth Borne de « radicalité ». Même la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l’a reconnu dans son discours sur l’état de l’Union européenne, mercredi 14 septembre : « Seuls quelques visionnaires ont compris que le vrai problème était les combustibles fossiles en eux-mêmes, et pas seulement leur prix. » Une phrase lue comme une reconnaissance, enfin, par les Verts européens. En France, tous les cadres d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) assurent que l’heure est venue de rendre majoritaire leur parti, mais personne n’a la solution. A l’origine, les Verts français, sont « avant tout un contre-pouvoir plutôt qu’un outil permettant d’accéder au pouvoir », rappelle le député européen David Cormand, ancien numéro un du parti, dans son livre, Ce que nous sommes (Les Petits matins, 240 pages, 18 euros).»

Pour se transformer après les scores encourageants des élections européennes de 2019 et municipales de 2020, EELV a tenté la normalisation, incarnée notamment par Yannick Jadot, sa stature de « présidentiable » plutôt classique, son discours à base d’« écologie de solutions ». Mais cette tentative de crédibilisation a débouché sur une déception. Certains à EELV changent donc aujourd’hui de cap, sans avoir peur du grand écart, et troquent le vocabulaire du modéré pour la « radicalité », la décroissance et la sobriété défendues autrefois par la seule aile gauche, récemment incarnée par les candidatures à la primaire écologiste de Sandrine Rousseau et Delphine Batho.

A l’approche de leur congrès, prévu en décembre, les écologistes renouent avec les débats internes pour lesquels ils aimeraient pourtant éviter d’être caricaturés. Tous promettent la refondation, chacun à leur manière« Donnons-nous les moyens d’orienter nos énergies militantes vers l’externe plutôt que de passer de longs mois à nous regarder le nombril », écrivent les signataires d’un des deux projets de référendum militant soumis aux adhérents. L’objectif avoué de ce texte – porté notamment par Marine Tondelier, conseillère municipale à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) – est de réviser « le fonctionnement autobloquant d’EELV ».

Chine: » Le cynisme de Mélenchon » (JULIEN BAYOU, EELV)

Chine: » Le cynisme de Mélenchon »  (JULIEN BAYOU, EELV)

 

 

 

Le secrétaire national d’Europe écologie-les Verts JULIEN BAYOU découvre sans doute avec un peu de retard le cynisme de Mélenchon qui pourtant s’est toujours rangé du côté des régimes de dictature et autres autocraties, du côté de la Russie bien sûr, mais de la plupart des régimes autoritaires et confirme avec la Chine. Mélenchon a en effet considéré que la visite de la représentante des États-Unis à Taïwan constituait une sorte de provocation. Finalement un langage assez proche de ceux qui parlent « d’humiliation de Poutine » pour justifier la guerre en Ukraine

Julien Bayou, député au sein de cette coalition de gauche et secrétaire national d’Europe écologie-les Verts, a réagi sur BFMTV aux propos de Jean-Luc Mélenchon concernant la visite américaine à Taïwan.

« Ce n’est pas possible, sous prétexte de je ne sais quelle soi-disant ‘provocation’, de considérer que l’intimidation de la Chine à l’égard de Taïwan est acceptable », a affirmé Julien Bayou.

Le chef de la France Insoumise avait qualifié de provocation la venue sur l’île de Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentants des États-Unis.

« Il faut soutenir les peuples quand ils luttent pour leur droit »

« On ne peut pas être démocrate à géométrie variable et considérer que, parce que telle ou telle action froisserait un régime autoritaire comme la Chine, on devrait abandonner Taïwan », poursuit Julien Bayou. Il a aussi qualifié la vision diplomatique de Jean-Luc Mélenchon de « datée ».

« [Je vois] un vrai cynisme: tout ce qui est opposé aux États-Unis est bien. Je trouve que ça relève d’un comportement non-aligné. Mais c’est en 1955 en fait la conférence de Bandung sur le non-alignement, en pleine Guerre froide. On en est très loin je crois », critique-t-il encore.

Le secrétaire national d’EELV dénonce encore la « rhétorique des provocations », qui, selon lui, ont aussi joué un rôle dans le conflit en Ukraine. « Il faut soutenir les peuples quand ils luttent pour leur droit, où que ce soit dans le monde, et quand bien même ça fâche des régimes autoritaires », conclut-il.

 

« Accord EELV – insoumis: une escroquerie »

 « Accord EELV – insoumis: une escroquerie »

Les trois anciens députés européens élus sous la bannière Europe Ecologie en 2009 Jean-Paul Besset,  José Bové, Daniel Cohn-Bendit dénoncent, dans une tribune au « Monde », un pacte qu’ils accusent de trahir les valeurs fondatrices du parti Europe Ecologie-Les Verts et de sacrifier le principe démocratique au nom « d’obscures tractations électorales ».

 

N’avez-vous pas honte, camarades d’Europe Ecologie-Les Verts ? Passer un pacte avec les souverainistes de La France insoumise, ouvrant la voie du renoncement à d’autres mouvements de pensée qui ont construit le progrès humain à travers les âges, revient, à nos yeux, à sacrifier l’essentiel : le principe démocratique ; son universalité et son intangibilité. Cette violence politiquement majeure que vous commettez contre le joyau du patrimoine humain conduit à abandonner le meilleur de ce qui nous fait et, malgré les différences, nous tient ensemble, écologistes, sociaux-démocrates, démocrates-chrétiens, libéraux et républicains. Cruelle nuit de 1er mai 2022 qui restera dans les annales, tête-à-queue tragique, où vous avez consacré une infamie sans nom, à rebours du seul horizon viable et désirable de l’humanité : la liberté.

« Historique », dites-vous. Effectivement ! Sous couvert d’un pseudo-« non-alignement », renvoyant dos à dos agresseur et agressés dans le conflit ukrainien, vous avez signé un « accord » avec ceux qui cultivent à dessein l’ambiguïté à l’égard des valeurs démocratiques. Vous vous asseyez à la droite du père Ubu du Kremlin et de ses complices. Vous le faites au moment où le pire se déroule sous vos yeux, étalage cynique de sang, de morts, de massacres, de viols, de destructions, de souffrances.

En évitant soigneusement d’évoquer l’Ukraine, devenue aujourd’hui la patrie des libertés et la dépositaire meurtrie de notre avenir à tous, en mettant volontairement sous le tapis un principe de base de la civilisation, vous consentez un silence assourdissant aux adversaires de la démocratie et de la liberté, autrement dit vous cédez aux ennemis des peuples et du bien commun. C’est une escroquerie.

Savez-vous que c’est une histoire collective que vous immolez ainsi, en même temps qu’une espérance ? Qui vous a donné le droit de disposer de nos consciences, au nom d’obscures tractations électorales ?

L’Europe est la victime collatérale de votre accord avec La France insoumise. Pour justifier votre posture de néoconvertis à l’insoumission, vous accumulez contrevérités et mensonges sur l’Union européenne. On connaissait les pudeurs de gazelle de La France insoumise envers la construction d’une meilleure intégration européenne, on savait sa défiance systémique et son plan B caché de sortir de l’espace commun. Mais, en appelant à la « désobéissance » vis-à-vis des traités, de la mutualisation et de la solidarité, vous engagez la guérilla contre l’Europe au nom du nationalisme. Il est vrai que l’Union européenne est une aventure de paix et de coopération, à l’opposé de la mystique destructrice de Poutine dont vous vous faites, factuellement, le complice.

Environnement- le double enterrement par EELV

Environnement- le double enterrement par EELV

Europe écologie les Verts avec un score anecdotique de 5 % ou le double enterrement.

Paradoxalement la cause environnementale aura presque disparu de la campagne électorale présidentielle française. En cause, sans doute d’abord la crise en Ukraine qui va remettre au centre des préoccupations la compétitivité souvent au détriment de la qualité de l’environnement. En outre, une crise qui va durer peut-être des mois et même des années avec des effets négatifs sur l’inflation et plus généralement sur l’environnement. Non seulement la croissance sera remise en question au plan mondial mais son contenu productiviste et gaspilleur sera encouragé pour  compenser la hausse des coûts.

Mais il s’agit d’un double enterrement, celui évoqué par la guerre menée par la Russie mais tout autant sans doute par l’incohérence totale du parti Europe écologie les Verts qui a démontré toutes ses limites et ses contradictions et d’une certaine manière a largement discrédité la cause environnementale. La plupart des dirigeants d’Europe écologie les Verts sont d’ailleurs plus proches politiquement des communistes ou  de Mélenchon que d’un parti réellement écolo. Et ne parlons pas des délires des gauchistes de culture woke; Sandrine Rousseau illustrant jusqu’à la caricature l’extrémisme d’Europe écologie les Verts dans tous les domaines : économique, écologique, social et sociétal. On objectera que chaque parti  a ses  fous ; exemples:  Morano pour les républicains, Ségolène Royal pour le parti socialiste ou encore Taubira pour la gauche bobo. N’empêche qu’avec un score d’environ 5 % le représentant politique des écolos renvoie la cause environnementale à beaucoup plus tard : au moins cinq ans sinon plus! Heureusement cette cause est sans doute mieux servie par des écologistes indépendants des doctrines extrémistes gauchistes.

EELV : Jadot exclut la gauchiste Sandrine Rousseau

EELV : Jadot exclut la gauchiste Sandrine Rousseau 

L’ex-porte-parole d’EELV Sandrine Rousseau a multiplié les dérapages gauchistes et les critiques vis-à-vis de Jadot. Résultat, elle vient d’être logiquement exclue de la campagne du candidat d’Europe écologie les Verts. Elle avit notamment déclaré que les «grands stratèges politiques» de la campagne «sont justes nuls!». «Je deviens folle ! Ils se plantent sur tout… C’est un gâchis», avait-elle lâché, alors que le candidat écologiste ne décolle pas, embourbé sous la barre des 10% dans les sondages. Sandrine Rousseau regrettait également que Yannick Jadot ne parvienne pas à «imposer un récit», contrairement à Éric Zemmour et Emmanuel Macron. «Nous, on vend des chaudières!», a-t-elle fustigé.

La finaliste de la primaire se disait encore critique concernant la position de son candidat sur la guerre en Ukraine, la jugeant trop proche du chef de l’État. Yannick Jadot est par exemple favorable à l’envoi d’armes à la résistance ukrainienne, ce qui brusque une partie de l’aile gauche du parti. «À se mettre dans la roue de Macron, je ne vois pas ce qu’on gagne!», avait-elle regretté.  Le secrétaire national du parti, Julien Bayou, a d’ailleurs approuvé un peu plus tard dans la soirée son exclusion : «Elle a une nouvelle fois fait preuve de son expression personnelle au détriment de l’effort collectif de la campagne. Qu’elle laisse les personnes qui veulent faire progresser l’écologie faire campagne».

 

Fiscalité de Jadot (EELV) : un bonus malus qui va frapper surtout les plus défavorisés

Fiscalité de Jadot (EELV) : un bonus malus qui va frapper surtout les plus défavorisés

 

 

 

L’idée est belle et le slogan également : élaborer une fiscalité fondée sur le principe du bonus malus. Moins les produits seront écologiques et plus ils seront taxés. Une belle usine à gaz à mettre en place et qui pourrait effectivement justifier la création de 200 000 postes de fonctionnaires que souhaite aussi le représentant d’Europe écologie les Verts !

 

Dans la pratique cette fiscalité risque surtout de toucher les plus pauvres ; c’est-à-dire ceux qui sont surtout attachés au prix le plus bas par rapport à la qualité. Un exemple les impôts sur le logement. Ce sont souvent les plus pauvres qui logent dans des appartements ou des maisons mal isolées et qui donc supporteraient une taxe supplémentaire.

De la même manière, ce sont aussi les plus pauvres qui vont te acheter des produits » discounts « souvent importés de l’étranger et bien peu respectueux de l’environnement. Là encore ce sont les moins favorisés qui seraient concernés.

Même chose aussi pour l’automobile dans le bas de gamme est essentiellement voire exclusivement fabriqué à l’étranger dans des conditions environnementales très discutables. Comme d’habitude les représentants d’Europe écologie les Verts proposent des mesures complètement abracadabrantes voir tordues  et et en plus antisociales . Pas étonnant si l’on tient compte de la sociologie d’Europe écologie les Verts : souvent des catégories assez aisées, plutôt jeunes, urbains, souvent fonctionnaires. Bref des bobos qui entretiennent une relation ésotérique avec les milieux populaires et les réalités sociaux économiques.

La république française remplacée par la « république écologique » (Jadot, EELV)

La république française remplacée par la république écologique (Jadot, EELV)

Il est de plus en plus évident que les écolos d’Europe écologie les Verts ne parviennent pas à imprimer sur la campagne électorale en cours aussi bien sur le fond que sur la forme. Sur le fond, il est évident que le programme économique et social ne repose sur aucune base crédible. En gros les écolos proposent de stopper la croissance tout en améliorant nettement la situation sociale des salariés comme des chômeurs. Sur la forme  Yannick Jadot en particulier ne parvient pas à accrocher en raison de sa déficience de personnalité. Il n’est pas antipathique, bien au contraire, mais d’une façon générale, on  reste assez indifférent à sa posture tout autant qu’à son programme.

À la recherche d’originalité Yannick Jadot vient donc de déclarer le principe d’une république écologique cocktail de mesures environnementales, sociales et sociétales douteuses, gauchistes souvent, étatistes de temps en temps et libérales quand ça arrange.

Finalement cette grande confusion bénéficie à Taubira. La nouvelle star de l’union de la gauche qui au mieux va récolter 5 % aux élections présidentielles. Et cela avec un programme encore plus insignifiant et  sans parti . En fait d’union Taubira va diviser encore un peu plus la gauche et surtout prendre des voix à Jadot . D’une certaine manière, c’est la seconde fois que Taubira tuera la gauche. Une première fois en se présentant contre Jospin et en le faisant perdre ainsi en 2002 et une seconde fois en 2022 pour l’enterrement sans doute du concept

EELV: Sandrine Rousseau joue les mouches à merde chez les écolos

EELV: Sandrine Rousseau joue les mouches à merde chez les écolos

 

Il est clair que Sandrine Rousseau a mal digéré d’avoir perdu les primaires chez les écolos. Sans doute pourquoi elle multiplie les peaux de banane sous les pieds de Yannick Jadot. Ce dernier s’est opposé à la proposition de Taubira pour organiser une « primaire populaire de la gauche ». L’occasion saisie par Sandrine Rousseau pour rejoindre l’idée de Taubira qui consiste en fait non pas à réunir la gauche mais la diviser encore davantage avec une candidature supplémentaire.

Sandrine Rousseau se moque  sans doute pas mal de l’union de la gauche voir même de l’avenir d’Europe écologie les Verts. Elle sert surtout les intérêts gauchistes du wokisme  tout autant que ses propres intérêts.

Yannick Jadot a maintes fois répété qu’il ne souhaitait pas participer à la primaire de la gauche proposée début décembre par la candidate socialiste, Anne Hidalgo. Chez les Verts, la pression continue malgré tout de monter pour un rassemblement de ce camp. «On ne peut pas continuer en ordre dispersé de cette manière-là, il nous faut une équipe», a considéré Sandrine Rousseau ce mardi matin sur France Inter.À matière de solidarité, cela ressemble surtout un joli croche-pied

ans cette primaire». Et de finir par un conseil particulièrement casse-gueule :«Je dis à Yannick : Vas-y, passe des coups de fil, et mettons-nous autour d’une table pour trouver la solution pour faire  équipe”».Sandrine Rousseau voudrait démontrer l’inutilité de la candidature de son leader qu’elle ne s’y prendrait pas autrement

 

Anne Hidalgo comme première ministre Jadot (EELV) : Au secours !

Anne  Hidalgo comme première ministre Jadot (EELV) : Au secours !

 

Il se pourrait bien que Jadot candidat d’Europe écologie les Verts ait  commis encore une nouvelle bévue en proposant à Anne Hidalgo de devenir éventuellement sa première ministre. Au lieu d’augmenter son capital de voix cela pourrait bien lui retirer plusieurs points. Faut-il rappeler que la première orientation présidentielle Hidalgo a consisté à envisager de doubler le salaire des enseignants ; évidemment sans proposition de financement et sans prise en compte des conséquences sur l’ensemble des grilles de fonctionnaires. Une autre particularité d’  Hidalgo est de considérer que les municipaux travaillent trop et n’ont pas à se plier à la loi des 35 heures. Hidalgo ( ancienne fonctionnaire elle aussi)  entretient visiblement des liens ambigus avec le concept de travail.

 

Alors que pour l’instant le candidat écolo ne parvient guère à dépasser les 7 à 8 % dans les sondages, il en est déjà à distribuer le poste de Premier ministre, en plus à une bobo pour le moins évaporée et coupée des réalités sociaux économiques.

L’eurodéputé EELV a cependant précisé qu’il ne souhaitait pas «former (un) gouvernement le 14 décembre» alors que les Français sont «à peine entrés dans la campagne présidentielle». Quoi qu’il en soit, le candidat écologiste a refait part de sa volonté de «travailler avec les socialistes et tous les progressistes»«Venez avec vos idées, avec votre histoire, avec vos propositions. Travaillons à un projet commun, à un contrat de gouvernement, travaillons sur le fond», leur a-t-il proposé. De toute évidence il y aura du travail !

 

Présidentielle- Jadot (EELV)- propose Hidalgo comme première ministre: Au secours !

Présidentielle- Jadot (EELV)- propose Hidalgo comme première ministre: Au secours !

 

Il se pourrait bien que Jadot candidat d’Europe écologie les Verts ait  commis encore une nouvelle bévue en proposant à Anne Hidalgo de devenir éventuellement sa première ministre. Au lieu d’augmenter son capital de voix cela pourrait bien lui retirer plusieurs points. Faut-il rappeler que la première orientation présidentielle Hidalgo a consisté à envisager de doubler le salaire des enseignants ; évidemment sans proposition de financement et sans prise en compte des conséquences sur l’ensemble des grilles de fonctionnaires. Une autre particularité d’  Hidalgo est de considérer que les municipaux travaillent trop et n’ont pas à se plier à la loi des 35 heures. Hidalgo ( ancienne fonctionnaire elle aussi)  entretient visiblement des liens ambigus avec le concept de travail.

 

Alors que pour l’instant le candidat écolo ne parvient guère à dépasser les 7 à 8 % dans les sondages, il en est déjà à distribuer le poste de Premier ministre, en plus à une bobo pour le moins évaporée et coupée des réalités sociaux économiques.

L’eurodéputé EELV a cependant précisé qu’il ne souhaitait pas «former (un) gouvernement le 14 décembre» alors que les Français sont «à peine entrés dans la campagne présidentielle». Quoi qu’il en soit, le candidat écologiste a refait part de sa volonté de «travailler avec les socialistes et tous les progressistes»«Venez avec vos idées, avec votre histoire, avec vos propositions. Travaillons à un projet commun, à un contrat de gouvernement, travaillons sur le fond», leur a-t-il proposé. De toute évidence il y aura du travail !

 

Le porte-parole de Sandrine Rousseau (EELV) muté chez Mélenchon !

Le porte-parole de Sandrine Rousseau (EELV) muté chez Mélenchon !

 

Thomas Portes,  ncien communiste, ex-porte-parole de Sandrine Rousseau ( l’écolo très gauchiste battue par Jadot aux primaires) rejoint Mélenchon.( Interview Le Figaro)

 

INTERVIEW 

 - Ex-porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes, avez-vous choisi votre candidat pour la présidentielle ?

Thomas PORTES. - Au regard de l’urgence, du danger à la fois d’un nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron – avec les conséquences terribles que l’on imagine -, et le risque d’un basculement du pays dans l’extrême droite, je crois qu’il y a besoin de s’engager dans un projet de gauche qui peut être majoritaire et radical sur les questions sociales et écologiques. C’est ce que porte Jean-Luc Mélenchon. C’est pourquoi, j’ai décidé de rejoindre l’union populaire et sa campagne.

Yannick Jadot (EELV) n’incarne-t-il pas cette radicalité ?

J’ai beaucoup de respect pour Yannick Jadot qui mène depuis des années un combat sur les questions écologiques. Simplement, je pense que les réponses qu’il a aujourd’hui ne sont pas celles d’une remise en cause des logiques libérales du système. J’ai fait partie de cette génération qui a vu le mouvement progressiste d’Alexis Tsipras prendre le pouvoir en Grèce avant de se soumettre à l’Union européenne. Pour ma part, je partage ce que dit Jean-Luc Mélenchon : si on arrive au pouvoir, nous appliquerons notre programme et nous désobéirons aux traités européens. C’est une des différences avec Yannick Jadot.

Tendez-vous la main à Sandrine Rousseau ?

Je respecte son engagement aux côtés des écologistes et de Yannick Jadot. Je pense cependant que des passerelles sont à construire avec toutes celles et ceux qui portent aujourd’hui des projets politiques radicaux, de gauche, et qui mettent les questions sociales et écologiques au même niveau. Demain, nous aurons besoin de tous ces gens-là pour prendre le pouvoir et redonner de l’espoir à des millions de gens.

Êtes-vous toujours porte-parole de «Génération.s», mouvement qui soutient la candidature de Yannick Jadot?

Non, j’ai rendu mon mandat mercredi. Je garde beaucoup de respect pour cette organisation.

Vous rejoignez le «Parlement de l’union populaire» de Jean-Luc Mélenchon. Quel va être son rôle ?

C’est une démarche qui permet de tisser des ponts entre le mouvement politique et les mouvements sociaux, syndicaux, associatifs tout en respectant leur autonomie. Cela permet d’inclure des gens qui font de la politique au plus près du terrain, qui peuvent convaincre les citoyens d’aller voter. Nous avons besoin d’eux. C’est important de travailler ensemble et de construire des projets politiques. Nous avons besoin de toute cette effervescence, de ce bouillonnement de ces forces progressistes qui, en réalité, mènent le même combat.

Vous êtes un ancien communiste. Que pensez-vous de la candidature de Fabien Roussel (PCF) ?

Je trouve dommage que Jean-Luc Mélenchon et les communistes ne soient pas rassemblés, comme en 2012 et en 2017. À l’époque, nous avions levé un espoir immense dans la population, notamment chez les jeunes qui aujourd’hui ne votent pas. Je pense, j’espère, qu’on arrivera à se retrouver prochainement pour avoir une dynamique de campagne pour nous permettre de gagner. L’enjeu c’est d’exercer le pouvoir pour changer les choses.

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