Archive pour le Tag 'EDF'

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Des consommateurs quittent EDF et GDF

Des consommateurs quittent EDF et  GDF

 

. Selon des chiffres publiés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la concurrence s’est accentuée à la fin de l’année 2013. Ainsi au 4e trimestre, 133.000 clients sont passés chez des opérateurs alternatifs pour leur électricité. C’est deux fois plus qu’au 3e trimestre. Au total, sur les 31,2 millions d’abonnés à l’électricité, 2,46 millions sont passés chez un fournisseur alternatif.   »Sur le marché de l’électricité, il y a eu une forte progression au moins d’août quand EDF a annoncé une augmentation de 5% sur ses tarifs. Et là on a vu s’engouffrer différent fournisseurs alternatifs qui n’ont pas augmenté leurs prix et qui proposaient donc des offres attractives par rapport à EDF. On a eu beaucoup de consommateurs qui sont partis vers les fournisseurs alternatifs », explique Nicolas Mouchnino, chargé de mission énergie et environnement à l’UFC-Que Choisir. Mais la tendance pourrait ralentir car l’écart entre tarifs règlementés et ceux proposés par la concurrence se sont limités : ils s’élèvent entre 5 à 6%, ce qui se traduit sur la facture par une économie de « seulement » 40 à 60 euros sur l’année.  La situation est différente du côté du gaz. La demande a été soutenue toute l’année, avec 238.000 clients qui se sont affranchis de GDF au dernier trimestre, soit presque autant que le trimestre précédent. La flambée des prix du gaz, qui ont grimpé de 80% depuis 2005, a, en effet, poussé les foyers à faire davantage jouer la concurrence. Et la tendance semble durable au vu des économies réalisées. « Sur le gaz, on voit qu’il y a toujours des écarts importants depuis déjà une année. Et on se rend compte que par rapport aux tarifs réglementés proposés par GDF Suez on peut avoir en moyenne jusqu’à 122 euros par an pour un foyer qui se chauffe au gaz. Donc là il y a un vrai intérêt beaucoup plus important « , commente Nicolas Mouchnino. L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs activement participé à faire sortir les consommateurs de leur immobilisme, en lançant une action collective « Gaz moins cher ensemble » en octobre dernier. 140 000 foyers ont désormais accès à des tarifs 15,5% moins cher que ceux de GDF

 

EDF : les centrales prolongées jusqu’à 60 ans au lieu de 30

EDF : les centrales prolongées jusqu’à 60 ans au lieu de 30

 

Au départ c’était prévu pour 30 ans mais on s’oriente doucement vers 60. « L’amortissement sur 50 ans en moyenne des centrales nucléaires est une demande d’EDF. L’Etat ne s’est pas prononcé sur ce sujet », a déclaré à l’AFP une porte-parole du ministère de l’Ecologie et de l’Energie, à la suite d’informations de presse faisant état d’un tel projet. Matignon a confirmé cette demande, tandis qu’EDF n’a pas fait de commentaires.  Un allongement de la durée d’amortissement des 58 réacteurs hexagonaux permettrait à EDF d’améliorer ses profits et donc, par ricochet, d’augmenter les dividendes déjà importants que l’électricien verse à l’Etat, son actionnaire à 84%.  L’amortissement consiste pour une entreprise à inscrire chaque année des pertes dans ses comptes correspondant à l’usure progressive de ses actifs.  EDF avait déjà réalisé une opération similaire en 2003, en portant l’amortissement de ses réacteurs de 30 à 40 ans. Cette mesure associée à d’autres changements comptables avait gonflé les bénéfices du groupe de près de 700 millions d’euros cette année-là.  Or, le gouvernement a dit récemment vouloir mettre à contribution financièrement le parc nucléaire national pour financer la transition énergétique, et une telle opération comptable pourrait servir cet objectif.  Mais certains opposants au nucléaire, comme le sénateur écologiste Ronan Dantec, ont critiqué à l’avance tout « deal » qui verrait le gouvernement accepter de prolonger la durée de vie des centrales d’EDF au prétexte de dégager des ressources supplémentaires pour la transition énergétique.  Motif de brouille  Un rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en juin avait déjà évoqué l’hypothèse d’une extension de la durée d’amortissement des centrales à 50 ans, faisant bondir le député EELV Denis Baupin, qui avait dénoncé « une tentative de passage en force d’EDF ».  Outre créer un nouveau motif de brouille avec les écologistes, une telle manoeuvre pourrait aussi paraître contradictoire avec la volonté du gouvernement de réduire la part du nucléaire dans le système électrique de 75% à 50% à l’horizon 2025.  Cet objectif a été réaffirmé solennellement le 20 septembre par le président de la République, François Hollande, lors de la conférence environnementale.  Se pose aussi la question de la répartition des rôles entre l’Etat et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a pour l’instant la haute main sur la durée de fonctionnement des centrales, alors que le gouvernement veut désormais reprendre la main sur l’évolution du bouquet électrique national.   »Aujourd’hui, seuls l’ASN et EDF décident de la prolongation des centrales », a rappelé à ce propos le ministère de l’Ecologie et de l’Energie.  Cependant, « le président de la République a souhaité que l’Etat puisse être le garant de la mise en ?uvre de la stratégie énergétique de notre pays et maîtriser la diversification de notre production d’électricité », et « le rôle de l’Etat sera précisé dans la loi de programme pour la transition énergétique », attendue l’an prochain, a-t-on souligné de même source.  EDF peaufine déjà un plan d’investissement de 55 milliards d’euros d’ici 2025, visant à prolonger de 40 à 60 ans la durée de vie de ses centrales et à améliorer leur sûreté après la catastrophe de Fukushima.  L’ASN ne s’est pas encore prononcée sur une telle extension, et ce n’est qu’en 2009 qu’elle avait validé le principe d’une exploitation jusqu’à 40 ans des réacteurs. Sous réserve bien sûr que chacun réponde à ses exigences de sûreté, et du résultat des visites décennales, ces contrôles approfondis au termes desquels l’ASN peut autoriser ou non un réacteur à fonctionner dix ans de plus, et éventuellement imposer des travaux de rajeunissement plus ou moins lourds.

EDF : la Cour des comptes critique le temps de travail des agents

EDF : la Cour des comptes critique le temps de travail des agents

La Cour des Comptes critique le manque de productivité des quelque 105.000 salariés du groupe. En 2011, les agents de EDF ont effectué 1.548 heures dans l’année, ceux de RTE 1.500 heures alors que le temps de référence dans les industries électriques et gazières s’élève à 1.570, et que celui inscrit dans le droit du travail est de 1.607 heures. C’est notamment l’une des conséquences de « la mosaïque complexe d’accord locaux » conclus sur l’aménagement du temps de travail, conduisant à la création de cycles horaires très différents, avec des compensations de natures variées, le tout sans unité au sein des entités ni même des métiers, commente la Cour. Aujourd’hui, « les principes fondateurs de ces accords,  ne sont plus complètement adaptés aux enjeux industriels des entreprise », juge-t-elle. D’autant que ce système conduit à une aberration : le paiement d’un nombre d’heures supplémentaires « exorbitant ». En 2010, un agent EDF effectuait 72 heures supplémentaires, un agent ERDF 53 heures et enfin un agent RTE 27 heures. Car leur décompte ne se base pas sur le durée du travail hebdomadaire ou même celui d’un cycle, ce « qui serait du droit commun » explique la Cour, mais au-delà de l’horaire programmé pour la journée. De plus, les agents bénéficient d’un système avantageux de majoration en cas d’heures effectuées à certaines périodes de la semaine ou encore la nuit. Les Sages estiment donc qu’une réflexion doit être menée sur le calcul, l’origine et le montant des heures supplémentaires ainsi qu’un meilleur encadrement des activités d’astreintes. Enfin, la Cour des comptes fait la promotion du bon vieux système de pointage. Elle s’étonne qu’aucun outil de décompte du temps de travail ne soit en place  » alors que les accords internes prévoient que le temps de travail est décompté et payé à l’heure ». Une tâche de contrôle qui est pour l’heure dévolue au chef d’équipe.

 

EDF : envolée des tarifs et des actions !

EDF : envolée des tarifs et des actions !

Augmentation des tarifs de 5% au premier août 2013, sans doute encore la même chose en 2014 voire en 2015. De quoi rassurer la bourse.  Le titre du groupe français qui augmente ses tarifs d’électricité jeudi a pris 58 % depuis le 1er janvier, la plus forte hausse du CAC 40.  La performance boursière d’EDF depuis le début de l’année est la plus spectaculaire de toutes les compagnies électriques et gazières d’Europe. Le rapport en Bourse avec GDF Suez s’est inversé mardi après l’annonce des résultats du groupe d’Henri Proglio, faisant perdre à GDF Suez, qui avait jusqu’ici la plus grosse capitalisation boursière du secteur depuis plus de trois ans, sa première place. Les résultats d’EDF ont été meilleurs que prévu : l’électricien français a dégagé au premier semestre de l’année une hausse de 3,5 % de son bénéfice net à 2,9 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires a quant à lui augmenté de 10,7 % pour atteindre un montant total de 39,75 milliards d’euros. Les analystes ont eu tort, eux qui tablaient sur un bénéfice en repli à 2,62 milliards et un chiffre d’affaires de 39,65 milliards. Dopé par la confiance des investisseurs, déjà élevée grâce à l’augmentation programmée des tarifs de 5 %, le titre EDF s’est envolé mardi à 21,73 euros mardi, un record depuis l’automne 2011.  Au niveau de son parc nucléaire français, EDF semble bien parti pour augmenter la durée de vie de ses réacteurs de 20 ans, passant ainsi de 40 à 60 ans. Pour ces travaux, Henri Proglio a confirmé une enveloppe de 55 milliards d’euros. Dans Le Monde publié lundi, le patron d’EDF a confirmé que le groupe avait « commencé à travailler » avec le médiateur en charge de la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim. Même si le sort de la centrale est incertain, les investisseurs y voient plus clair sur l’action EDF. À la question : est-ce que l’État est prêt à accepter une forte hausse des tarifs, ils ont une réponse. Pour les particuliers, les tarifs augmentent de 5 % au 1er août, pour les PME, de 2,7 %, ils restent les mêmes pour les grands industriels. De nouvelles augmentations sont au programme pour 2014 et 2015.

EDF : petits arrangements entre amis ?

EDF : petits arrangements entre amis ?

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire au sujet notamment d’une convention passée en 2010 entre le PDG d’EDF et une société de conseil, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. L’enquête pour « abus de bien social, complicité et recel de ce délit » a été confiée à la brigade financière, a-t-on précisé, confirmant une information du Monde. Elle vise à vérifier des faits signalés par la Cour des comptes. La justice s’interroge notamment sur une convention passée en 2010 entre le PDG d’EDF, Henri Proglio, et la société de conseil Tixmer, créée en 2008 par André Merlin, alors également président du conseil de surveillance d’ERDF (Electricité réseau distribution France), filiale d’EDF, explique le quotidien. Les magistrats « se demandent si la rémunération – dont on ignore pour l’instant le montant – touchée par M. Merlin dans le cadre de la prestation de service rendu par sa société de conseil n’est pas en contradiction avec les règles d’indépendance d’EDF », écrit Le Monde. André Merlin, actuel président du conseil de surveillance de Réseau de transport d’électricité (RTE), autre filiale d’EDF, a dit au quotidien qu’il s’agissait « d’un contrat signé entre Henri Proglio et (lui-même) pour du conseil en stratégie ».Il a indiqué avoir exercé ses fonctions au conseil de surveillance à « titre bénévole ».On se demande alors pourquoi il y a eu contrat !

 

EDF : ouverture du capital de RTE ?

EDF :  ouverture du  capital de RTE ?

« L’ouverture du capital de RTE n’est pas à l’ordre du jour et n’est de notre point de vue pas envisageable », a dit à l’AFP un porte-parole du ministère, sans plus de commentaires. Le Journal du dimanche avait rapporté le jour même qu’EDF et le gouvernement envisageaient d’ouvrir le capital de RTE, autrement dit d’en céder une partie, afin d’aider l’électricien historique à réduire son importante dette (39,2 milliards d’euros à fin décembre).  Outre des motivations financières, l’hebdomadaire dominical, qui citait une source gouvernementale anonyme, avait souligné que cela permettrait à RTE de nouer des « alliances avec des partenaires européens », le gestionnaire de réseau rêvant de constituer un jour un « EADS des réseaux électriques ».  Par ailleurs, la réglementation européenne, qui vise à empêcher les conflits d’intérêts entre les réseaux d’énergie et leurs utilisateurs, pousse leurs propriétaires traditionnels, les producteurs d’énergie, à s’en séparer.  De leur côté, interrogés par l’AFP dimanche matin, EDF et RTE n’ont fait aucun commentaire.  RTE exploite le réseau public de transport d’électricité en France, soit 100.000 km de lignes électriques à haute tension. Conformément à la réglementation européenne, l’entreprise bénéficie déjà d’une autonomie de gouvernance, de financement et de fonctionnement, bien qu’elle reste une filiale à 100% d’EDF.  Le scénario d’une ouverture du capital, voire d’une cession de RTE, refait régulièrement surface. Mais, au-delà du démenti ministériel, rien ne semble presser EDF (détenu à 84% par l’Etat) de mener une telle opération.  L’électricien est certes fortement endetté et souffre d’une conjoncture dégradée, mais dégage d’importants bénéfices et a conforté ses finances grâce à l’accord avec le gouvernement sur le financement des énergies renouvelables et à un méga-emprunt obligataire.  Reste que dans le secteur énergétique, de telles opérations sont à la mode. GDF Suez a cédé en 2011 25% du capital de sa filiale de transport de gaz, GRTgaz, à un consortium public (Caisse des dépôts, CDC Infrastructure et CNP Assurances) pour 1,1 milliard d’euros.  Le géant pétrolier Total est lui-même en train de vendre pour 2,4 milliards d’euros sa filiale de gazoducs TIGF à un consortium incluant… EDF.

 

EDF – Proglio : bureau perquisitionné

EDF – Proglio : bureau  perquisitionné

Le bureau du PDG d’EDF Henri Proglio a été perquisitionné par la police française dans le cadre d’une instruction menée en Allemagne sur le rachat en 2010 d’une participation d’EDF dans EnBW par le Land du Bade-Wurtemberg, a confirmé à Reuters une source proche du dossier. Citant des sources proches de l’enquête, l’Agence France Presse (AFP) a rapporté jeudi que des enquêteurs de la police judiciaire française, sous le contrôle d’un juge du pôle financier de Paris, avaient effectué une perquisition au siège du groupe français la semaine dernière et auraient également procédé à des auditions. « Dans le cadre d’une instruction menée par le parquet de Stuttgart suite aux mises en examen de Dirk Notheis et Stefan Mappus en Allemagne (…) il y a eu des perquisitions mais qui ne visaient pas que le bureau d’Henri Proglio.

 

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Accord EDF-Véolia pour leur filiale Dalkia

Accord EDF-Véolia pour leur filiale Dalkia

Trêve entre EDF et Veolia. Les deux groupes, qui sont à couteaux tirés depuis des mois, ont mis provisoirement de côté leurs divergences en signant un accord pour émettre une émission obligataire à hauteur de 600 millions d’euros leur filiale Dalkia International, spécialisée dans les services à l’énergie. Cette émission sera souscrite par les actionnaires à hauteur de leurs participations directes respectives, selon un communiqué publié par Veolia Environnement ce vendredi 15 février. Delkia International est détenu à 25% par EDF et à 75% par Delkia Holding, elle-même contrôlée à 66% par Veolia Environnement et à 34% par EDF. EDF apportera donc 144 millions d’euros et Dalkia Holding 456 millions d’euros financés par un prêt à long terme de Veolia, a précisé le groupe.

 

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EDF : meilleurs résultats

EDF : meilleurs résultats

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Le bénéfice net (part du groupe) d’EDF a augmenté de 5,3% à 3,3 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires en hausse de 11,4% à 72,7 milliards, selon un communiqué.  Le bénéfice courant, indicateur de performance préféré du groupe, a grimpé de 16,9% à 4,2 milliards, grâce à un gain de 629 millions lié à l’accord conclu avec l’Etat pour effacer les charges d’EDF liées à la CSPE (ndlr, Contribution au service public de l’électricité, une taxe qui finance notamment les énergies renouvelables).  C’est mieux qu’attendu par les analystes qui prévoyaient une hausse de 12% à 4 milliards, selon un consensus diffusé par le groupe.  Le gouvernement s’était engagé mi-janvier à résorber sur cinq ans une ardoise de 4,9 milliards d’euros liée à la CSPE, qu’il devait à EDF et qui avait gonflé dangereusement avec l’essor de la production d’électricité solaire.  C’est le consommateur qui paiera la note, via des hausses à venir de la CSPE, une taxe prélevée sur les factures d’électricité.  EDF précise qu’il a décidé -avec l’accord du gouvernement- de consacrer les sommes qu’il recevra à son fonds d’actifs visant à financer le futur démantèlement de ses installations nucléaires. Cette opération comptable va lui permettre de remplir dès 2013 ses engagements en la matière.  Outre cet accord, qui a retiré une énorme fardeau des comptes de l’électricien, les résultats d’EDF ont été portés par un climat hexagonal globalement plus froid qu’en 2011, ce qui a dopé ses ventes d’énergie.  Par ailleurs, l’électricien français avait déjà fait état en janvier d’un recul de 3,8% de sa production d’électricité nucléaire hexagonale 2012, tombée en dessous de ses propres objectifs. Mais, au Royaume-Uni, elle a atteint le plafond de ses prévisions. Et la production hydroélectrique française a été soutenue par une meilleure pluviométrie.  Malgré ce cru 2012 financièrement positif, EDF va resserrer sa ceinture d’un cran de plus, à cause d’une conjoncture durablement dégradée.  Il a lancé un nouveau plan d’économies baptisé « Spark » visant à dégager un milliard d’euros dès 2013, en plus des 2,5 milliards de gains annuels qu’il visait déjà à l’horizon 2015. Le groupe avait déjà indiqué que ce plan porterait essentiellement sur ses achats et ne remettrait pas en cause son programme ambitieux de recrutement.  Ce tour de vis était en préparation depuis l’abaissement des perspectives du groupe en novembre, précipité par un assombrissement de ses perspectives financières.  EDF ne table plus désormais que sur une hausse de 0 à 3% de son Ebitda (excédent brut d’exploitation) en 2013, a-t-il précisé ce jeudi, alors qu’il prévoyait jusqu’à l’automne dernier une hausse de 4 à 6% par an en moyenne de 2011 à 2015.  Le groupe dirigé par Henri Proglio est loin d’être un cas isolé. Bien que la fourniture d’énergie soit beaucoup plus résistante que d’autres activités aux soubresauts de l’économie, plusieurs de ses rivaux comme son compatriote GDF Suez ou les allemands EON et RWE ont eux aussi raboté leurs prévisions fin 2012, rattrapés par la crise qui persiste sur le Vieux continent.  Malgré ce contexte plus difficile, le fournisseur d’électricité historique, toujours détenu à 84% par l’Etat, ménage ses actionnaires. Il paiera un dividende de 1,25 euro au titre de 2012, contre 1,15 un an plus tôt, et il promet qu’il distribuera entre 55 et 65% du résultat net courant qu’il réalisera cette année.

 

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L’État donnera 4,9 mds € à EDF

L’État donnera 4,9 mds € à EDF

EDF a annoncé lundi qu’il serait compensé des déficits accumulés au titre de la contribution au service public de l’electricité (CSPE), soit une créance d’environ 4,9 milliards d’euros qui sera soldée d’ici 2018, à la suite d’un accord passé avec l’État. Le produit de cette taxe est en effet insuffisant pour financer l’électricité «verte», qu’EDF est obligée d’acheter à un prix supérieur à celui auquel il revend lui-même cette électricité. C’est cette différence qu’il se verra rembourser par l’État. Dans le détail, l’électricien précise qu’il enregistrera un produit financier d’environ 0,6 milliard d’euros correspondant à la rémunération de cette dette de l’État envers lui.  L’accord prévoit en outre le remboursement d’environ 4,3 milliards d’euros, un montant correspondant de la créance constituée au 31 décembre 2012 du déficit de la CSPE, une taxe qui permet notamment de financer le développement des énergies renouvelables. EDF dit poursuivre les discussions avec l’État afin d’alléger le niveau d’endettement du groupe, sur lequel le déficit de la CSPE pèse.

Pépy, SNCF : «candidat à rien», donc à tout y compris EDF

Pépy, SNCF : «candidat à rien», donc à tout y compris EDF

Il faut bien comprendre la dialectique de la com. Si Pépy affirme qu’il n’est candidat à rien, notamment à EDF, c’est qu’il est bien entendu prêt à prendre le poste. Pourquoi ? d’abord parce que la SNCF va devra subir une sérieuse cure d’austérité du fait de l’état des finances de l’Etat qui ne peut plus porter l’entreprise à bout de bras, en tout cas dans ces conditions ( on va sérieusement amputer les investissements mais il faudra aussi s’attaquer aux dépenses de fonctionnement comme l’ont démontré les assises du ferroviaire) ; une tâche pas facile à assumer quand on s’est contenté jusque-là de ne pas trop mécontenter les syndicats ; une tâche finalement bien gérée, surtout grâce à la com. , mais qui n’a pas permis à la SNCF de se moderniser. Deuxième élément, la couleur politique de Proglio et ses démêlés récurrents avec AREVA. Le président de la SNCF Guillaume Pepy assure donc n’être « candidat à rien » et « pressenti pour rien », réagissant aux rumeurs qui circulent autour de son arrivée possible à la tête de EDF en remplacement de Henri Proglio. « Je ne suis candidat à rien, je ne suis pressenti pour rien », a affirmé Guillaume Pepy sur France 2 réaffirmant au passage la priorité de son mandat qui est d’améliorer la qualité des trains du quotidien (TER, RER, Transiliens). Le nom du patron de la SNCF est cité depuis l’été dernier pour succéder à Henri Proglio à la tête de EDF, dont le mandat court jusqu’à fin 2014. Mais les difficultés de ce dernier, éclaboussé par des fuites embarrassantes sur la coopération nucléaire avec la Chine, pourraient pousser le gouvernement à avancer son départ à « fin février ou début mars », selon une source proche du gouvernement. Une date qui coïncide également avec la fin du mandat du patron de la SNCF, en février prochain. L’été dernier, des informations de la presse qualifiées de « pures rumeurs » par l’Elysée avaient déjà évoqué le nom de Guillaume Pepy pour remplacer M. Proglio, jugé trop proche de l’ancien pouvoir.

Nucléaire: EDF préfère les chinois à Areva !

Nucléaire: EDF préfère les chinois à Areva !

Proglio pourraat bien payer son dernier croche pied à Areva car la a guerre continue entre EDF (qui veut le monopole du nucléaire) et Areva. Témoin un accord de dernière minute avec les chinois qui écarte Areva. Bercy cherche à « élucider les conditions dans lesquelles Proglio a signé en novembre 2011 un drôle de partenariat nucléaire entre l’électricien français et son homologue chinois China Guangdong Nuclear Power Company (CGNPC) », poursuit le journal.  L’hebdomadaire satirique ajoute que « de leur côté, les services de renseignement s’efforcent d’établir la nature des liens entre certains dirigeants d’EDF et leurs partenaires chinois ».  Interrogés par l’AFP, ni Bercy ni l’entreprise n’étaient en mesure de commenter l’information dans l’immédiat.  Le journal indique que le patron d’EDF a présenté « quelques semaines avant la présidentielle, le 11 avril » à ses administrateurs « un accord de coopération avec Pékin » pour la construction de centrales nucléaires équipées d’un nouveau réacteur, concurrent de l’EPR.  Selon Le Canard Enchaîné, cet accord a été critiqué par l’Agence des participations de l’Etat, mis en question dans une note classée « confidentiel-défense » le 16 avril, puis bloqué le « 19 avril, à trois jours du premier tour de la présidentielle » par le ministre de l’Economie de l’époque, François Baroin.  Après une réunion du Conseil de politique nucléaire en septembre sous l’autorité du président de la République François Hollande, l’électricien français a fini par signer le 19 octobre avec Areva et CGNPC « un accord confidentiel tripartite », relève le Canard Enchaîné.  EDF et Areva avaient démenti en octobre des articles du Nouvel Observateur et du Canard Enchaîné selon lesquels EDF avait cherché à négocier un accord sur le nucléaire avec CGNPC dans le dos du gouvernement français et d’Areva, et qui aurait été très défavorable à ce dernier. Les deux groupes avaient assuré travailler en étroite collaboration sur ce projet de réacteur commun.

EDF : résultats affectés par la crise

EDF : résultats affectés par la crise

 

 EDF a prévenu mardi que son résultat brut L’électricien, détenu à 84,4% par l’Etat, avait indiqué à l’été 2011 qu’il visait pour cette période une croissance annuelle moyenne de son Ebitda comprise entre 4% et 6%, à périmètre et change constants, et de 5% à 10% pour son résultat net courant. « Compte tenu de la dégradation de la conjoncture, le groupe EDF travaille actuellement sur une hypothèse de stabilité de l’Ebitda en 2013 suivie d’un retour à la croissance à partir de 2014 avec un objectif de dividende au moins stable », a-t-il précisé dans un communiqué. EDF a cependant indiqué que ses objectifs 2011-2015 restaient valables pour 2012 et que son dividende au titre de l’année en cours serait au moins stable par rapport à celui versé au titre de 2011. Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient jusqu’ici en moyenne un Ebitda de 16 milliards d’euros en 2012 et de 16,6 milliards en 2013 contre 14,8 milliards en 2011. EDF a également annoncé des ventes de 52 milliards d’euros au titre des neuf premiers mois de 2012, en hausse de 10,2% (+6,6% en organique). La croissance organique atteint 23,7% en Italie, 4,5% en France et 4,1% au Royaume-Uni.  La société a cependant dû revoir à la baisse pour la deuxième fois son objectif de production nucléaire en France pour 2012 à environ 410 térawatts/heure, contre 415 TWh visés précédemment. La baisse de la production nucléaire, de 19,6 TWh à fin septembre, est essentiellement due à des prolongations d’arrêts programmés plus importantes qu’en 2011, du fait d’aléas techniques et de contrôles et travaux complémentaires réalisés lors de ces arrêts, a-t-il expliqué.  

 

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