Archive pour le Tag 'EDF'

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Electricité : EDF veut des augmentations de tarifs

Electricité : EDF veut des augmentations de tarifs

 

Pas la peine de sortir de polytechnique pour sortir de sa poche la recette miracle : la hausse des tarifs. Ce que demande le nouveau patron d’EDF. Comme tout grand patron d’entreprise publique, ; Levy commence par faire la manche auprès de l’Etat et des clients. Certes il y a l’endettement, certes il y a la modernisation de centrales vieillissantes mais il y a aussi la crise, l’absence d’inflation , et même la déflation dont il faut tenir compte sauf à tuer un peu plus compétitivité et pouvoir d’achat. De toute évidence, il y a à EDF d’énormes réserves productivité, des économies à réaliser sans que cela traumatise à l’excès les électriciens. Alors qu’EDF affiche, à fin 2014, un bénéfice net en hausse de 5,2 % à 3,7 milliards d’euros, le PDG d’EDF indique, dans un entretien au « Monde » à paraître jeudi 12 février, que la « génération de cash est négative » et que la « dette ne cesse de progresser ». Précisant que l’entreprise « sort plus d’argent » qu’elle « n’en rentre (à hauteur de 4 milliards d’euros en 2014) », il explique que « cette situation [le] préoccupe » et qu’« il faut mettre un terme à cette situation. »  « L’entreprise n’a pas beaucoup investi ces quinze dernières années, ce qui se traduit par un prix de l’électricité bon marché. Or, le parc nucléaire, dont une bonne partie s’approche des 40 ans, nécessite plus de maintenance et nous devons investir dans les énergies renouvelables. Nous ne pourrons pas financer tous ces investissements si nous ne stabilisons pas notre dette », avance-t-il. Pour se ménager des moyens, M. Lévy réclame à l’Etat « des augmentations des tarifs » acquittés par les consommateurs, « régulières » et « dans des proportions acceptables par la collectivité ». « C’est ce que j’ai demandé au gouvernement », précise-t-il. Par ailleurs, le PDG d’EDF estime que le prix de gros auquel le groupe revend son électricité d’origine nucléaire à ses concurrents « doit être relevé ». « Nous vendons notre courant en dessous de son prix de revient », assure-t-il, estimant que ce prix de gros, qui est de 42 euros par MWh, doit monter « rapidement à 50 euros, par paliers. ». M. Lévy dit aussi « être ouvert » à des « cessions d’actifs non essentiels ». « Nous en avons déjà parlé au sein du conseil d’administration. Mais il n’y a pas d’objectifs immédiats, ni d’actualité en la matière », déclare-t-il. EDF n’entend pas jouer uniquement sur de nouvelles recettes. Le groupe poursuivra aussi la réduction de ses coûts. « Les deux sont évidemment nécessaires », relève M. Lévy, rappelant qu’EDF « a déjà engagé des plans d’économies ces dernières années », mais que l’« on peut renforcer ces efforts. » Alors que de possibles projets de prises de participation dans des activités dd’Areva ont été évoquées, M. Lévy écarte l’idée de voler au secours du spécialiste du nucléaire : « Ce n’est pas à l’ordre du jour », dit-il, même s’il dit être « attentif » à la situation financière du groupe nucléaire.

 

Exportation nucléaire : EDF enterre Areva

Exportation nucléaire : EDF enterre Areva

C’est l’échec d’Anne Lauvergeon ( proche du PS), celui de la filière nucléaire qui a contraint à redonner le leadership à EDF à l’export. Ce qui n’a pas empêche Ane Lauvergeon de se sucrer en dépit de ses échecs.  Il aura fallu attendre une crise aiguë chez Areva pour remettre de l’ordre dans « l’équipe de France » du nucléaire. Après dix années de guerre contre EDF pour se disputer le leadership du nucléaire français, Areva rend les armes. Le groupe doit renoncer à proposer seul des projets de centrales sans l’aide d’EDF. Le rêve de l’ancienne patronne, Anne Lauvergeon, s’est brisé. Le seul EPR vendu et construit directement par Areva, en Finlande, est un échec doublé d’un gouffre financier. « La politique d’indépendance vis-à-vis de l’État et d’EDF n’a pas marché », conclut-on à Bercy. Désormais la feuille de route de l’État est claire : « C’est à EDF de vendre les réacteurs. » Dès cette année, une alliance de fond va s’installer, encouragée par leurs patrons, Jean-Bernard Lévy et Philippe Varin. EDF et Areva établiront ensemble la conception et la construction des futurs réacteurs, notamment la deuxième version, moins chère, de l’EPR. Idem pour le nouveau réacteur, moins puissant mais plus facile à exporter. L’idée serait d’élargir une filiale commune déjà existante, Sofinel, dont EDF détient 55% et Areva 45%. C’est au renouvellement du parc nucléaire français que le nouveau tandem devra aussi s’attaquer. La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a déclaré mi-janvier qu’il « fallait programmer la construction de nouvelles générations de réacteurs » en France. La nouvelle alliance sera en réalité l’occasion pour EDF de reprendre la main sur une filière que le groupe n’a jamais voulu partager. Dernier symbole, Areva réfléchit à sortir les seuls 4 % de son capital aujourd’hui cotés en Bourse, renonçant ainsi définitivement à l’ambition d’ »Atomic Anne » de lui donner son indépendance. »Atomic » Anne Lauvergeon qui n’a pas oublié de se sucrer pendant son passage à Areva. En 2002, Les Échos dévoile un rapport de la Cour des comptes qui critique sa rémunération (305 000 euros de salaire fixe et 122 000 euros de part variable) ] jugée supérieure à celle des dirigeants d’autres entreprises publiques, et son « parachute doré » de deux ans de salaire.. En 2010, sa rémunération est de 1 070 036 euros], soit le 79e plus haut salaire de patron français, et une rémunération totale de 1,12 million d’euros selon L’Expansion. À la suite de son départ d’Areva, elle reçoit des indemnités de départ d’un montant de 1,5 million d’euros. En sus de ces indemnités de fin de contrat et de non-concurrence, Anne Lauvergeon perçoit 319 045 € pour couvrir ses dépenses du second semestre 2011 de « secrétaire, garde du corps et agent de sécurité »

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

 

Le nouveau PDG d’EDF annonce la couleur : des hausses plus rapides des tarifs. C’est vrai que la situation financière d’EDF est préoccupante mais le nouveau PDG devrait aussi  s’interroger sur la productivité de son entreprisse plus proche d’une administration que d’une société de production. Si on comprend bien les propos du patron d’EDF, son souhait est d’augmenter les tarifs de 5% par an. Ce qui en période de très faible inflation est considérable. EDF souffre de « retards préoccupants » en matière de hausses de tarifs en France et a besoin d’un « rééquilibrage » dans ce domaine pour assainir sa situation économique, a déclaré mardi Jean-Bernard Lévy, son futur PDG. Jean-Bernard Lévy, qui était auditionné au Sénat et à l’Assemblée nationale, a été désigné ce week-end PDG d’EDF par intérim en remplacement d’Henri Proglio avant sa nomination officielle, prévue mercredi en conseil des ministres. « Le premier enjeu à mes yeux, c’est d’assainir, d’améliorer la situation économique du groupe EDF. Nous constatons aujourd’hui des retards préoccupants sur les trajectoires réelles des tarifs par rapport aux trajectoires qui avaient pourtant été convenues avec l’Etat », a-t-il dit, en évoquant à la fois les tarifs de détail et les tarifs de gros. « Ces écarts conduisent EDF à augmenter sans cesse sa dette (…) A mes yeux, un rééquilibrage tarifaire s’impose », a ajouté Jean-Bernard Lévy, rappelant que le groupe devait chaque année s’endetter pour payer son dividende. Le patron, qui estime « indispensable la remontée du niveau des tarifs », prône également une « stabilisation, ou en tout cas une mise sous contrôle » de la CSPE, la taxe qui sert notamment à financer le développement des renouvelables, « dont la croissance rapide est un souci ». « Je crois que c’est seulement sous cette condition d’un rééquilibrage de son compte d’exploitation en France qu’EDF pourra rester l’un des tout premiers énergéticiens mondiaux. Je reconnais que c’est un objectif difficile, mais il me semble que c’est un objectif primordial », a-t-il ajouté. « Il y a bien sûr de la part de tout gouvernement (…) des réticences à augmenter les tarifs, même si les calculs en montrent la nécessité (…) S’il n’y a pas des augmentations de tarifs qui permettent d’engager les investissements qui sont nécessaires, nous aurons à faire des choix. » Les tarifs réglementés de l’électricité en France ont augmenté de 2,5% pour les particuliers le 1er novembre en vertu d’une nouvelle formule de calcul qui prend en compte les prix du marché de gros, et pas seulement l’évolution des coûts d’EDF, alors que l’Etat avait dans un premier temps prévu une hausse de 5% en août.

 

EDF : Varin et Parisot au conseil d’administration

EDF : Varin et Parisot au conseil d’administration

 

 

Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef et l’ex-président de PSA Peugeot Citroën Philippe Varin seront proposés en tant qu’administrateurs d’EDF lors d’une assemblée générale des actionnaires du groupe qui aura lieu le 21 novembre, a annoncé jeudi l’électricien public. Le groupe, dont l’Etat français détient 84,5% du capital, a également confirmé dans un communiqué que l’actuel PDG de Thales Jean-Bernard Lévy serait lui aussi proposé comme administrateur avant de succéder à Henri Proglio à la tête d’EDF. Parmi les administrateurs qui resteront en poste (quatre seulement ne seront pas reconduits en incluant Henri Proglio) figurent le président de l’IFP Energies Nouvelles Olivier Appert, le président du directoire de Vallourec Philippe Crouzet, le PDG de Lafarge Bruno Lafont et le président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) Bruno Léchevin. Le patron de l’Agence des participations de l’Etat (APE) Régis Turrini continuera pour sa part de représenter l’Etat au conseil d’administration d’EDF. Laurence Parisot avait annoncé début octobre qu’elle était candidate à la présidence d’EDF en cas de non reconduction d’Henri Proglio et Philippe Varin, aujourd’hui chargé de mission en Asie du Sud-Est auprès du ministère des Affaires étrangères, était cité par la presse comme potentiel président du conseil d’administration d’EDF. (Benjamin Mallet, édité par Cyril Altmeyer)

 

EDF : Proglio viré

EDF : Proglio viré

 

 

Proglio paye ses positions en faveur du nucléaire lors de la campagne électorale de 2012.Il sera remplacé par un ancien fonctionnaire, ancien membre de cabinet. Normalement plus docile que Proglio. Pour autant cette nomination ne changera pas grand-chose car il y a peu de chances que les orientations de la loi sur la transition énergétique soit réellement mise en oeuvre. Pas davantage que la question de l’endettemenet colossal d’EDF.   Alors qu’il semblait bien placé pour remplir un deuxième mandat, Henri Proglio paie aussi probablement ses prises de position en faveur du nucléaire lors de la campagne présidentielle de 2012, au cours de laquelle François Hollande s’est engagé à réduire de 75% à 50% la part de l’atome dans la production d’électricité en France à l’horizon 2025. Jean-Bernard Lévy sera de son côté resté moins de deux ans aux commandes de l’équipementier aéronautique Thales, rejoint fin 2012 six mois après avoir quitté avec fracas Vivendi sur fond de divergence stratégique. Chez EDF, il devra avant tout composer avec le poids de l’Etat actionnaire (84,5% du capital). « Il y a une phase nouvelle avec la loi de transition énergétique », a souligné en conseil des ministres François Hollande, cité par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. « Lévy est un grand industriel, qui a présidé Thales, il a les qualités nécessaires. » La ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, a évoqué « une bonne décision » en marge d’une table ronde organisée à Lyon sur la transition énergétique. La ministre, qui a prévu de rencontrer Jean-Bernard Lévy vendredi, a jugé qu’un « nouveau regard sur l’évolution de l’entreprise (EDF) sera(it) une bonne chose », même si elle a salué « le bon travail » d’Henri Proglio. Stéphane Le Foll et Ségolène Royal ont aussi souligné qu’Henri Proglio n’aurait pu être reconduit que jusqu’en 2017, date à laquelle il aurait atteint la limite d’âge prévue par les statuts d’EDF.  Le projet de loi de transition énergétique, voté mardi en première lecture par les députés, instaure un plafonnement de la capacité de production nucléaire de la France à son niveau actuel de 63 gigawatts et implique donc la fermeture de deux réacteurs nucléaires lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville, prévue pour 2016.  

 

 

EDF : Laurence Parisot candidate à la présidence

EDF : Laurence Parisot candidate à la présidence

 

Pas sûr que le gouvernement retienne cette candidature qui pourrait dépoussiérer une vieille maison qui en a bien besoin et qui notamment a un urgente besoin d’ assainir l’état de ses finances et son endettement abyssal (autour de 40 milliards). La décision de reconduire ou non Henri Proglio à la tête de l’entreprise détenue en grande majorité par l’Etat sera prise d’ici une semaine environ, selon une source gouvernementale. Le comité des nominations du groupe français, appelé à examiner la liste des prochains administrateurs, aura lieu le 16 octobre, selon une autre source au fait de la procédure.   »J’ai évoqué avec le Premier ministre la rumeur selon laquelle Henri Proglio ne serait pas renouvelé. Je lui ai dit que, dans cette hypothèse, j’aimerais porter un projet pour EDF et conduire cette magnifique entreprise vers la nouvelle ère qui s’ouvre », dit Laurence Parisot dans Le Figaro à paraître jeudi. « Mon moteur, c’est l’intérêt du pays, et EDF a un grand rôle à jouer », ajoute-t-elle, confirmant une information du Canard enchaîné. L’ex-patronne des patrons ajoute toutefois qu’Henri Proglio « pourrait légitimement être renouvelé, car son bilan est incontestable ». La ministre de l’Energie, Ségolène Royal, a annoncé que le renouvellement de la présidence d’EDF interviendrait après le vote de la loi sur la transition énergétique. Le mandat d’Henri Proglio arrive à échéance le 22 novembre. Le patron, proche de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était président, est donné favori. Un éventuel second mandat s’achèverait 29 juin 2017, date à laquelle il atteindra la limite d’âge de 68 ans prévue par les statuts d’EDF.

 

EDF : Proglio reconduit ?

EDF : Proglio reconduit ?

 

L’actuel président pourrait être reconduit pour ne pas perturber davantage une entreprise en prise à de nombreuses difficultés notamment financières mais aussi environnementales. .  L’Etat pourrait décider dans les prochains jours de reconduire Henri Proglio au poste de PDG d’EDF jusqu’en 2017 afin d’éviter de provoquer une crise à la tête du groupe en plein examen du projet de loi sur la transition énergétique, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. Selon deux de ces sources, un conseil d’EDF doit se réunir lundi 29 septembre pour examiner notamment la liste des administrateurs dont la nomination sera soumise au vote de l’assemblée générale des actionnaires du 14 novembre prochain. Si le nom d’Henri Proglio y figure, le PDG pourrait être ensuite reconduit pour un peu moins de trois ans – après un mandat de cinq ans – car il atteindrait le 29 juin 2017 la limite d’âge de 68 ans prévue par les statuts d’EDF et serait à cette date réputé démissionnaire d’office. « C’est le scénario le plus probable », a observé une source proche du dossier. Même si la décision reviendra in fine au président de la République, qui pourrait d’ailleurs retarder son choix, un tel scénario préserverait la stabilité d’une entreprise au cœur de la loi sur la transition énergétique, dont l’examen en commission à l’Assemblée nationale vient de commencer. Confier un nouveau mandat au PDG donnerait également le temps au gouvernement de mieux préparer sa succession, éventuellement en interne, de ménager Henri Proglio et donc de s’assurer une transition en douceur. « L’Etat peut imaginer un scénario pour faire entrer le successeur de Proglio, sans interrompre son parcours », indique l’une des sources interrogées par Reuters. « Vu les défis et les enjeux auxquels l’entreprise doit faire face, il n’y a pas de nécessité à réaliser un changement de tête, d’autant que Proglio n’a pas démérité en termes de stratégie et de bilan du groupe et qu’il a plutôt assaini la situation », estime la même source, qui n’exclut pas pour autant des « manœuvres de petite politique ».

 

EDF : tarif gelé par le Conseil d’Etat

EDF : tarif gelé par le Conseil d’Etat

 

Bonne nouvelle pour les particulier, les tarifs de l’EDF sont gelés au 1er aout, mauvaise nouvelle pour EFD toujours fortement endetté de l’ordre de 30 milliards  Le Conseil d’Etat a maintenu vendredi le gel des tarifs de l’électricité pour les particuliers au 1er août, contesté par les concurrents d’EDF, au motif que la condition d’urgence de la procédure n’était pas remplie.  La juridiction administrative était saisie en référé par l’Anode, l’association des opérateurs alternatifs (Direct Energie et Eni notamment), qui s’appuie sur la loi pour réclamer des hausses de tarifs permettant de couvrir les coûts d’EDF. L’arrêté attaqué formalise l’annonce faite en juin par la ministre de l’Energie Ségolène Royal d’un gel des tarifs pour les particuliers au 1er août au lieu d’une hausse de 5% décidée en 2013. Le Premier ministre Manuel Valls a par la suite indiqué que le gel serait suivi à l’automne d’une augmentation moins importante que prévu, qui reste à préciser. « Sans se prononcer sur le bien-fondé des critiques formulées contre l’arrêté du 28 juillet 2014, le juge des référés a estimé que la condition d’urgence (…) n’était pas remplie », a fait savoir le Conseil d’Etat dans un communiqué, précisant qu’il se prononcerait « prochainement » sur le fond de cette demande d’annulation de l’arrêté. Ces annonces ont fait reculer le titre EDF en Bourse. Il perdait 2% à un quart d’heure de la clôture du marché. « Nous sommes forcément un peu déçus car nous n’avons pas été efficaces dans la démonstration qu’il y avait vraiment urgence, mais il faudra attendre la décision au fond », a déclaré à Reuters Fabien Choné, le président de l’Anode.  Ségolène Royal a de son côté réagi sur Twitter en estimant que la décision du Conseil d’Etat constituait une « bonne nouvelle pour les consommateurs », tandis qu’EDF n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.  

 

EDF : du gaz de schiste…. mais américain

EDF : du gaz de schiste….  mais américain

 

Pas de gaz de schiste français mais des importations en provenance des Etats-Unis. Normal, la France importe 90% de son gaz et on se préoccupe peu des conditions de ses origines. A peu près la même contradiction quand on veut limiter le nucléaire français mais qu’on exporte des centrales. Pas facile d’être écolo et cohérent économiquement. EDF rattrape son retard. Après Total, Iberdrola et d’autres, il était le dernier des grands énergéticiens européens à ne pas avoir investi sur le gaz de schiste américain. C’est chose faite: le groupe a annoncé jeudi 17 juillet un accord avec une filiale du groupe d’énergie Cheniere, Corpus Christi Liquefaction, pour l’importer en Europe sous forme de gaz naturel liquéfié. Les premières cargaisons américaines n’arriveront qu’en 2016 et la mise en route devrait être progressive. Aucun détail financier n’a filtré, mais le contrat porte sur la fourniture d’environ 770.000 tonnes de GNL par an en provenance du Texas. Au début, le volume livré sera de 380.000 tonnes. A titre de comparaison, la France consomme environ 3,5 milliards de tonnes de gaz par an, qu’elle importe à plus de 90%. Le contrat prévoit un partenariat de 20 ans, avec prolongation de 10 ans en option. Mais les premières livraisons n’interviendront pas avant 2019. En effet, les Etats-Unis, auparavant importateurs de gaz, ont commencé à exploiter cette source non-conventionnelle très récemment. Ils ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires pour l’exporter.  Les projets d’usines se sont multipliés, mais une seule est en chantier à l’heure actuelle, et quatre autres sont à un stade d’autorisation relativement avancé. Le gaz de schiste américain n’arrivera qu’en 2016. Il n’est donc pas une solution immédiate à la pénurie de gaz qui, selon Bruxelles, menace l’Europe en cas de prolongement des tensions entre l’Ukraine et la Russie. Même à long terme, alors que les industriels européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, les Etats-Unis pourraient ne pas être d’un grand renfort, selon Jérôme Ferrier, le président de l’Union internationale du gaz. « Quand ils vendent leur gaz à l’étranger, son prix augmente pour intégrer les coûts de transports et d’infrastructures, ce qui tire à la hausse son prix sur le marché domestique. C’est pourquoi les Américains feront tout pour limiter leurs exportations ».

 

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

 

Ségolène a beau rétropédalé il y aura bien deux augmentations des tarifs du gaz.  Le rattrapage de facture d’électricité des Français rendu nécessaire par une décision du Conseil d’Etat pourrait être étalé sur 18 mois et il représenterait 27 euros au total, déclare la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, dans un entretien publié samedi par Le Parisien. Le quotidien avait évoqué la veille une hausse de 30 à 45 euros des factures après l’invalidation le 11 avril par le Conseil d’Etat d’un arrêté limitant à 2% la hausse des tarifs d’électricité entre août 2012 et août 2013. « Nous demandons que ce rattrapage se fasse non pas en une fois, mais sur dix-huit mois, afin de lisser la dépense pour les ménages », a déclaré Ségolène Royal au Parisien. « Cela leur permettra de ne verser que 1,50 euro supplémentaire par mois sur leur facture sur cette période. Ce qui aboutira à un remboursement de 27 euros au total, en moyenne, étalé sur dix-huit mois et non reconductible », explique-t-elle, ajoutant que son ministère continue de négocier avec EDF pour définir les modalités du rattrapage. A la suite de sa décision du 11 avril, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, avait donné deux mois au gouvernement pour décider d’un nouvel arrêté tarifaire. La décision finale concernera quelque 29 millions de clients EDF abonnés aux tarifs régulés de l’électricité, soit 92% des ménages. Ce rattrapage s’ajoutera à la hausse, inférieure à 5%, annoncée le 20 juin par le Premier ministre Manuel Valls qui interviendra à l’automne ( ).

 

Tarifs EDF: double augmentation en automne

Tarifs EDF: double augmentation en automne

 

Les tarifs vont subir une double augmentation à l’automne, d’abord au mois 30 euros pour rattraper le « retard » ensuite une hausse de l’ordre de 3% pour préparer l’ « avenir ». Conséquence de l’annulation en avril par le Conseil d’Etat des tarifs 2012/2013 décidés par le gouvernement Ayrault, celui de Manuel Valls prépare un nouvel arrêté impliquant un rattrapage pour la période concernée.  30 euros au moins: voilà ce que les abonnés d’EDF aux tarifs régulés (soit 92% d’entre eux) devraient être amenés à payer en une seule fois à la rentrée, selon Le Parisien/Aujourd’hui en France de ce 4 juillet. La note pourrait atteindre 45 euros pour les clients « non résidentiels », en clair les abonnés professionnels. Ce rattrapage devrait intervenir quelque temps avant la hausse normale des tarifs EDF, cet automne.
 La raison: l’annulation, en avril dernier, par le Conseil d’Etat des tarifs réglementés pour la période d’août 2012 à août 2013. Selon la haute juridiction administrative, le gouvernement Ayrault, au nom de la défense du pouvoir d’achat des Français, avait décidé une hausse des tarifs régulés trop faible, ne permettant pas de couvrir les coûts de production d’EDF comme la loi le prévoit.  Le gouvernement Valls doit donc établir un nouvel arrêté rétroactif pour les tarifs de la période en cause. La décision définitive devrait être connue avant la fin juillet.  Ce n’est pas la première fois que la mésaventure se produit, tant pour les tarifs de l’électricité que ceux du gaz. Le gouvernement envisage d’ailleurs une révision du mode de calcul des tarifs EDF. C’est du moins ce que souhaite Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, qui doit faire adopter son projet de loi de transition énergétique fin juillet. Le 19 juin, elle avait même ouvert une polémique en annonçant qu’il n’y aurait pas de hausse de 5% des tarifs réglementés en août comme prévu, obligeant Manuel Valls, le lendemain, à rectifier le tir. Le Premier ministre avait alors affirmé qu’il y aurait bien une hausse mais « plus faible que 5% ».

Tarifs EDF : une hausse en automne (Valls)

Tarifs EDF : une hausse  en automne (Valls)

 

Il y aura bien une hausse de tarifs EDF. Royal avait déclaré que ce ne serait pas en août mais Valls la prévoit pour l’automne : moins que 5M% mais hausse quand même sans doute de l’ordre de 3%. Le Premier ministre a complété ce vendredi les propos de Ségolène Royal qui annonçait jeudi un gel des tarifs de l’électricité en août. Il y aura à l’automne une hausse « d’ampleur plus faible que 5 % ». L’espoir des consommateurs aura vite été douché. Au lendemain de l’annonce de Ségolène Royal – le gel des tarifs de l’électricité en août -, Manuel Valls a annoncé ce vendredi, en déplacement au Creusot, une hausse des tarifs à l’automne. Le Premier ministre prévient cependant : cette hausse sera « d’ampleur plus faible que les 5 % qui étaient initialement prévus« . Pour expliquer cette décision, Manuel Valls est revenu sur la « loi Nome (Nouvelle organisation du marché de l’énergie), qui est une loi de 2010, [qui] prévoit une réforme du mode de calcul des prix de l’électricité« . Car, du coup, cette loi « doit être mise en œuvre avant 2016 et l’objectif, comme cela a été fait pour le gaz, est de tenir compte des marchés de l’électricité« . Donc, si l’on suit ce raisonnement, « une hausse aura bien lieu en 2014, et elle interviendra cet automne« .

 

EDF : pas de hausse des tarifs au 1er août ….mais quelques mois plus tard

EDF : pas de hausse des tarifs au 1er août ….mais quelques mois plus tard

Ce ne sera pas en Aout mais peut être en septembre –octobre ou en janvier. Mais Il n’y aura finalement pas de hausse des tarifs de l’électricité cet été, alors que 5% d’augmentation étaient prévus. L’annonce a été faite ce matin par la ministre de l’Energie Ségolène Royal.  Un gel des tarifs de l’électricité : c’est ce qu’annonce la ministre du secteur, Ségolène Royal. « Il y avait une augmentation des tarifs de l’électricité qui était prévue au 1er août, 5%. Ces factures n’augmenteront pas ». Pourquoi ? Parce que le mode de calcul va changer, tout simplement.   »Je vais procéder à ce calcul avec la Commission de régulation de l’énergie, une autorité indépendante, qui va, à partir de la réforme que j’ai mise en place, calculer cette hausse, ou peut-être une baisse », explique la ministre. Décision à venir, d’ici la fin de l’année. En clair : y aura-t-il une hausse ultérieurement, au 1er janvier 2015 ? On le saura au 1er octobre prochain. En attendant, ce jeudi matin, à la Bourse de Paris, l’action EDF a chuté de 4,54% à 25,44 euros. Le titre de l’exploitant était même lanterne rouge du CAC 40.  L’an dernier, le gouvernement avait annoncé une hausse des tarifs de 5% à l’été 2013, puis 2014, pour mieux refléter les coûts d’EDF.

 

EDF : Proglio se sucre !

EDF : Proglio se sucre !

 

Le PDG d’EDF se sucre, enfin pas lui, son épouse qui ne manque pas ‘d’humour ! ils ont raison les grands patrons, il faut piquer dans la caisse, ce qu’ils font de manière plus au moins habiles. C’est autorisé, voire encouragé depuis qu’Hollande qui faisait de la finance son ennemi a retourné sa veste. Le parquet de Paris a donc ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » à l’encontre du PDG d’EDF, Henri Proglio, a-t-on confirmé dimanche de source judiciaire. L’enquête, révélée par Le Point.fr, a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), créé en octobre 2013 à la suite de l’affaire Cahuzac. Selon l’hebdomadaire, Henri Proglio est soupçonné d’avoir « sponsorisé » son épouse, l’humoriste Rachida Khalil, sur les fonds d’EDF. L’Office central de lutte contre la corruption « cherche à éclaircir des flux financiers qui mènent jusqu’au Liban, avec des détours par le Luxembourg et la Suisse », selon Le Point.fr.Bof, tout cela finira en eau de boudin, au nom de l’indépendance de la justice !

EDF et SNCF : entreprises préférées des cadres

EDF et SNCF : entreprises  préférées des cadres

 

Signe de la crise, les cadres préfèrent les entreprises publiques. Les entreprises publiques ont les faveurs des cadres, pour qui elles demeurent des « valeurs sûres ». EDF reste en 2014, comme en 2013, la société la plus attirante pour eux, selon un baromètre Viavoice pour Le Figaro, France Inter et HEC publié lundi 2 juin. 16% des cadres interrogés déclarent spontanément souhaiter y travailler au cours des années à venir. Juste derrière EDF, détenue à 84% par l’Etat, la SNCF, établissement public, est citée par 10% des sondés. « Le secteur public demeure ainsi une valeur sûre professionnellement, particulièrement en période de perspectives économiques jugées moroses ou incertaines », commentent les auteurs du baromètre. Les deux entreprises devancent des groupes internationaux à fort potentiel, tels que Total (9%), Airbus (7%) ou Google (6%). Le baromètre note également une « amélioration notable » du moral des cadres, notamment avec une baisse des inquiétudes pour l’emploi et leurs finances. Certes, 55% d’entre eux pensent que le chômage augmentera dans les mois à venir, mais le chiffre est en baisse de 10 points en un mois. Néanmoins pour 51% de ces cadres, globalement, le niveau de vie en France « se dégradera » dans l’année à venir.

 

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