Archive pour le Tag 'EDF'

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EDF : les capacités de développement limitées par la situation financière

 

 

 

Une critique presque pudique de la Cour des Comptes à l’égard des capacités de développement d’EDF à l’international avec notamment en point de mire le projet de centrale EPR en Grande-Bretagne de le coup, le délai et la rentabilité des rampes. En réalité la capacité de développement en France est tout aussi limitée car la situation financière de l’électricien et catastrophique. Au point que cela a conduit le directeur financier du groupe, Thomas Piquemal, a démissionné. Témoin De la situation catastrophique d’EDF, la baisse de l’action en bourse. Une action qui lors  de son introduction en bourse en 2005 valait 32 € et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la baisse mondiale du prix de l’électricité et la sous-estimation de nombre de dépenses par l’électricien.-Cette dégringolade s’explique notamment par la défiance des investisseurs vis-à-vis des capacités de l’électricien à résister à un contexte de baisse des prix du marché d’une part et à faire face aux investissements colossaux qui l’attendent d’autre part. « La visibilité est tellement faible sur le montant total des coûts et des investissements à supporter dans les années à venir, dans un contexte de baisse des prix de gros de l’électricité, qu’il est impossible d’avoir une vue précise de la faculté de résistance du bilan de l’électricien », écrit dans une note le courtier Aurel BGC. Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que viendrait de décider, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui « accèderait » à la demande d’EDF visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls ».

EDF : alerte sur la situation financière

EDF : alerte sur la situation financière

 

Témoin De la situation catastrophique d’EDF, la baisse de l’action en bourse. Une action qui lors  de son introduction en bourse en 2005 valait 32 € et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la baisse mondiale du prix de l’électricité et la sous-estimation de nombre de dépenses par l’électricien.-Cette dégringolade s’explique notamment par la défiance des investisseurs vis-à-vis des capacités de l’électricien à résister à un contexte de baisse des prix du marché d’une part et à faire face aux investissements colossaux qui l’attendent d’autre part. « La visibilité est tellement faible sur le montant total des coûts et des investissements à supporter dans les années à venir, dans un contexte de baisse des prix de gros de l’électricité, qu’il est impossible d’avoir une vue précise de la faculté de résistance du bilan de l’électricien », écrit dans une note le courtier Aurel BGC. Face à la crise financière dramatique d’EDF n’a donc pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que viendrait de décider, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui « accèderait » à la demande d’EDF visant à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls »

 

EDF: bénéfice net en baisse

 

EDF: bénéfice net en baisse

EDF a publié mardi un résultat net part du groupe en forte baisse au titre de 2015, pénalisé par des dépréciations d’actifs, et a annoncé une baisse de son dividende. L’électricien public, dont l’Etat français détient 84,9% du capital, a toutefois redit son ambition de générer un flux de trésorerie (cash flow) positif en 2018 après dividendes (hors projet du compteur « intelligent » Linky). Pour 2016, le groupe vise un Ebitda compris entre 16,3 et 16,8 milliards d’euros, un ratio d’endettement financier net sur Ebitda entre 2 et 2,5 fois et un taux de distribution du résultat net courant compris entre 55% et 65%. EDF a enregistré au titre de 2015 un résultat net part du groupe de 1.187 millions d’euros (-67,9%), un résultat net courant de 4.822 millions (-0,6%), un Ebitda de 17.601 millions (+3,9% en organique et hors rattrapage tarifaire) et un chiffre d’affaires de 75.006 millions (+2,2% en variation brute, -1,8% en organique). Le groupe propose un dividende de 1,10 euro par action, contre 1,25 euro au titre de 2014, avec une option de paiement en actions nouvelles que l’Etat s’est engagé à choisir, ce qui évitera à EDF une sortie de cash de 1,8 milliard d’euros. Selon un consensus réalisé par Reuters (médiane), les analystes attendaient un résultat net part du groupe de 1.355 millions d’euros, un résultat net courant de 4.291 millions, un Ebitda de 17.411 millions et un dividende de 1,25 euro. Le PDG, Jean-Bernard Lévy, a dit lors d’une conférence téléphonique que la décision finale d’investissement dans le projet d’EPR britannique d’Hinkley Point approchait mais qu’il restait des points à régler avec les partenaires chinois et qu’EDF devait étudier son « équation » financière pour tenir compte de la baisse des prix de marché.

 

(Avec AFP)

EDF contraint de vendre des actifs

EDF contraint de vendre des actifs

EDF étant  englué dans une situation financière ingérable, son président envisage maintenant de vendre des actifs et de changer les modalités de financement des centrales nucléaires. Le premier désengagement d’EDF pourrait concerner RT le réseau de distribution. Par ailleurs le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirme le patron d’EDF dans une interview du JDD. Le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, n’exclut pas de céder une partie du capital de RTE, la filiale chargée du réseau français de transport d’électricité, mais entend que le groupe reste présent dans les activités de réseau. « Vendre certains actifs non stratégiques pour financer notre développement est une obligation », déclare-t-il dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche. « Nous l’avons fait en Autriche, en Hongrie, au Portugal, aux Etats-Unis. Mais EDF restera un groupe intégré avec des activités de production, de réseau et de vente d’électricité, de gaz et de chaleur, et de services énergétiques », ajoute-t-il.

 

EDF une crise financière grave qui pourrait changer les modalités de financement des centrales nucléaires

EDF une crise financière grave qui pourrait changer les modalités de financement des centrales nucléaires

 

Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirme le patron d’EDF dans une interview du JDD.

 

 

 

L’entreprise est-elle « au bord de la rupture », comme le disent les syndicats?
Absolument pas. EDF est en bonne santé et nous restons le premier investisseur de France. Mais la fin du monopole est bien réelle, et nous devons résister à la concurrence, voulue par les régulateurs européens. En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls. C’est pour cette raison que le moment venu, dans quelques années, nous devrons peut-être trouver des partenaires pour le renouvellement du parc nucléaire en France, comme nous le faisons déjà en Grande-Bretagne.

Pouvez-vous apporter des précisions sur la suppression de 5% des postes chez EDF?
Il y a quarante ans, EDF a beaucoup embauché pour la construction du parc nucléaire français. Aujourd’hui ces salariés partent en retraite et nous avons beaucoup recruté ces cinq dernières années pour anticiper leur départ. Nous allons continuer à embaucher, de 1.000 à 2.000 personnes chaque année, mais en ne remplaçant que quatre départs sur cinq en retraite. En France, dans la maison-mère, d’ici à 2018, la baisse des effectifs représentera environ 5% de nos 67.000 salariés, soit 3.350 postes. Cet effort de maîtrise de la masse salariale sera similaire dans le reste du groupe, en France et à l’étranger.

Est-ce le signal qu’EDF va mal?
EDF est en bonne forme, mais vit une transformation rapide et indispensable pour rester le grand électricien qu’il est. Le marché de l’électricité ne croît pas et la concurrence s’accélère. L’an passé, nous avons perdu 30% de nos parts de marché sur le marché des entreprises. Et nous ne leur vendons plus l’électricité à des tarifs réglementés, mais à des prix de marché nettement inférieurs. C’est un changement radical. Nous devons nous adapter à ce nouveau monde. EDF doit être agile et économe pour assumer ses ambitions. Nous allons baisser tous nos coûts, et cela passe aussi par les dépenses de personnel. En 2018, les effectifs seront revenus au niveau de 2012.

EDF et Areva augmentent : des provisions très aléatoires pour le site de Bure

EDF et Areva augmentent : des provisions très aléatoires pour le site de Bure

 

Ensemble EDF et Areva ont prévu de provisionner 1 milliards en 2015 pour le financement du centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure dans la Moselle. Il s’agit d’amortir le coût de ce centre, un coup évalué à 25 milliards. D’autres avancent un coû de 50 milliards Une évaluation en réalité tout à fait approximative puisque datant de 2011 et surtout devant prendre en compte des conséquences de la charge financière pendant au moins 150 ans voire davantage. Ce qui est certain c’est que la filière du nucléaire va droit dans le mur du point de vue financier en l’état actuel des modalités de son financement. Il faut aussi prendre en compte une cinquantaine de milliards seront aussi nécessaires pour prolonger la vie du parc nucléaire actuel et prévoir 200 milliards pour son remplacement à terme. Bien entendu aucune méthodologie sérieuse ne peut calculer les coûts du site d’enfouissement sur une telle période.. EDF a donc annoncé vendredi qu’il allait passer une charge d’environ 800 millions d’euros dans ses comptes 2015, qui réduira de l’ordre de 500 millions d’euros son bénéfice net annuel, suite à la décision de la ministre de l’Energie Ségolène Royal fixant à 25 milliards d’euros le coût du centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Le groupe a ajouté que son conseil d’administration déterminera les conséquences de cette provision sur le dividende.     »Ce coût est fixé à 25 milliards d’euros aux conditions économiques du 31 décembre 2011, année de démarrage de l’évaluation des coûts », indique un arrêté signé vendredi par Ségolène Royal, et consulté par l’AFP. « Le coût afférent à la mise en œuvre des solutions de gestion à long terme des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue est évalué sur une période de 140 ans à partir de 2016″, précise le texte

EDF : 4000 suppressions d’emplois

EDF : 4000 suppressions d’emplois

Sous la pression d’un endettement colossal sans doute nettement supérieur à 40 milliards EDF commence à dégraisser sérieusement ses effectifs avec la perspective de la suppression de 4000 emplois d’ici 2018. EDF présentera jeudi à ses syndicats un plan de suppression d’emplois portant sur plusieurs milliers de postes en France d’ici 2018, a déclaré à Reuters Vincent Rodet, délégué syndical central CFDT chez l’électricien français. Ce plan, qui passera par le non-remplacement d’un certain nombre de départs en retraite, sera présenté à l’occasion d’un Comité central d’entreprise (CCE) qui se tiendra le 21 janvier, et se fera sans licenciement, a-t-il ajouté. Outre la situation financière actuelle il faudra aussi prendre en compte le coût  du projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse). EDF a annoncé vendredi qu’il allait passer une charge d’environ 800 millions d’euros dans ses comptes 2015, qui réduira de l’ordre de 500 millions d’euros son bénéfice net annuel, suite à la décision de la ministre de l’Energie Ségolène Royal fixant à 25 milliards d’euros le coût du centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Le groupe a ajouté que son conseil d’administration déterminera les conséquences de cette provision sur le dividende.  Un coup cependant nettement sous-estimé d’après certains experts.   »Ce coût est fixé à 25 milliards d’euros aux conditions économiques du 31 décembre 2011, année de démarrage de l’évaluation des coûts », indique un arrêté signé vendredi par Ségolène Royal, et consulté par l’AFP. « Le coût afférent à la mise en oeuvre des solutions de gestion à long terme des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue est évalué sur une période de 140 ans à partir de 2016″, précise le texte. Le projet Cigéo, piloté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra), et contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir les déchets les plus radioactifs (3% du total) à 500 mètres sous terre à Bure, ainsi que ceux ayant la durée de vie la plus longue. L’arrêté « ne constitue pas une autorisation du projet ou une décision relative à son niveau de sûreté », précise cependant l’arrêté. Ce texte entrera en vigueur au lendemain de sa publication au Journal officiel, prévue dans les prochains jours. Mme Royal a tranché sur la base d’une estimation fournie par l’Andra, de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et des observations des opérateurs du futur projet, EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

EDF : alerte financière

EDF : alerte financière

Une alerte financière vient d’être lancée par le comité central d’entreprise en raison de différents dérives en particulier de  l’endettement qui dépasse 40 milliards d’euros. La dégradation de la situation globale d’EDF s’est notamment traduite par un écroulement de la valeur de son action et par un retrait du CAC 40.  EDF devra faire face à des investissements essentiels dans les prochaines années » (maintenance en vue de la prolongation du parc nucléaire, développement des énergies renouvelables, etc.), et dans ce contexte, «  la situation financière est délicate. Pour la régler au moins partiellement EDF va réclamer des hausses significatives du prix de l’électricité pour le consommateur. EDF va demander à l’État l’Etat, qui détient 84,5% du capital et fixe les tarifs réglementés de l’électricité, un « rattrapage tarifaire », qui permette au groupe de « couvrir ses coûts ». Mais dans un contexte de d’inflation quasiment nulle de telles hausses risquent  d’être politiquement difficiles à gérer par le gouvernement. Du coup, les élus du comité central d’entreprise (CCE) de l’électricien ont déclenché « pour la première fois » un droit d’alerte devant la situation « économique et sociale préoccupante », selon un communiqué consulté par l’AFP. « Au regard de nombreux faits récents de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique d’EDF SA », les élus du CCE, qui représentent les syndicats FNME-CGT, CFE-CGC, FCE-CFDT et FO Energie et Mines, ont décidé jeudi de déclencher cette procédure.  Ils « dénoncent unanimement et avec force toutes les manœuvres qui conduisent inéluctablement EDF dans une impasse industrielle, économique et sociale », et mandatent le secrétaire du CCE « pour mettre en œuvre par tous moyens, y compris judiciaires, le présent droit d’alerte économique et le poursuivre », selon le communiqué. Le CCE demande notamment à EDF de lui fournir des « explications circonstanciées » sur la baisse du cours de l’action - qui a chuté d’environ 40% depuis le début de l’année, et conduira EDF à sortir du CAC40 le 21 décembre -, les pertes de parts de marché dans le cadre de la disparition des tarifs réglementés pour les clients professionnels début 2016 et les pertes de clients sur le marché des particuliers (tarif bleu). Le CCE veut aussi des explications sur les conséquences de la mise en demeure de la Commission européenne relative aux concessions hydrauliques détenues par EDF, l’avancement du chantier du réacteur EPR de Flamanville, « les modalités de mise en œuvre du Grand Carénage » (maintenance lourde des centrales nucléaires françaises) ou les « modalités économiques » de la construction de deux EPR en Angleterre.  Les élus du CCE s’inquiètent de la « cohérence de la trajectoire financière d’EDF présentée avec l’ensemble des faits évoqués » mais aussi de leurs conséquences « sur la stratégie d’EDF.

(Avec Reuters)

EDF : 30 à 40 nouveaux réacteurs nucléaires

 

EDF : 30 à 40 nouveaux réacteurs nucléaires

 

 

C’est le résultat du pseudo transition énergétique de Ségolène, EDF envisage de construire 30 à 40 réacteurs EPR pour remplacer à terme tous les réacteurs actuels (dont la durée de vue sera cependant prolongée, ce qui se passera encore à Fessenheim par parenthèse). Le PDG d’EDF a déclaré vendredi, que l’entreprise projetait un renouvellement du parc nucléaire français, qui devrait se traduire par le déploiement à terme de « plusieurs dizaines » de réacteurs EPR NM. « A partir de 2028, 2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle. (…) Et puis en 2050, 2055, on n’aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM: on en aura 30, 35 ou 40. On aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel », a précisé Jean-Bernard Lévy lors d’une rencontre avec des journalistes. EDF travaille actuellement avec le français Areva, dont il prévoit le rachat de l’activité réacteurs (Areva NP), sur un nouveau modèle d’EPR de même capacité (1.650 mégawatts), mais censé être plus compétitif, plus rapide et moins coûteux que son grand frère, dont la construction accumule les déboires à Flamanville (Manche) et en Finlande. « Notre objectif est que cet EPR nouveau modèle, les grandes options de sûreté, les grands choix d’architecture, soient faits dans les années qui viennent pour que nous puissions à peu près à l’horizon 2020 (…) avoir un design détaillé, figé, accepté par l’autorité de sûreté française et pour que nous puissions, si tel est notre souhait, commander un premier EPR NM », a expliqué Jean-Bernard Lévy. « Est-ce qu’EDF a les moyens aujourd’hui de reconstruire pour 60 gigawatts de nucléaire sur son bilan actuel? Je pense que non. Je pense que la question se posera le moment venu de faire entrer des partenaires », a dit le PDG. Avant de commencer à renouveler son parc nucléaire, EDF prévoit d’investir environ 50 milliards d’euros pour prolonger jusqu’à 60 ans la durée de vie de la plupart de ses 58 réacteurs actuels, répartis dans 19 centrales. La loi sur la transition énergétique stipule que la capacité du parc nucléaire français est désormais plafonnée à 63,2 gigawatts.

COP 21-Alstom et EDF : une centrale à charbon à Dubaï !

COP 21-Alstom et EDF : une centrale à charbon à Dubaï !

Une annonce qui faiat désordre à quelques semaines de COP 21. . Mercredi, Ségolène Royal, ministre de l’Énergie, dévoilait ainsi en avant-première sur BFM TV qu’Engie (ex-GDF Suez) ne construirait plus de nouvelles centrales à charbon. La veille, Alstom officialisait par communiqué avoir gagné le contrat de construction d’une centrale à charbon ultra-supercritique à Dubaï. Un méga-deal salué par les autorités locales : « Ces sociétés feront partie de la success story de Dubaï, l’Émirat aux ambitions sans limites. » Et une démarche pleinement assumée par la filiale de production et distribution d’électricité d’Alstom. Vendredi, un porte-parole du groupe précisait au JDD les contours de l’opération : « Nous serons le fournisseur exclusif du consortium qui a gagné l’appel d’offres sur le projet Hassyan. » D’une capacité de 1.200 mégawatts, la centrale devrait être opérationnelle en mars 2021. Un autre fournisseur français qui, lui, n’a pas « souhaité commenter » est dans la boucle : EDF Trading. La filiale de négoce de l’électricien sera chargée d’acheter et d’acheminer le minerai jusqu’à la centrale.  Les annonces des opérateurs français traduisent des stratégies radicalement différentes quand à leur mix énergétique. « Nous sommes leader sur le charbon propre à travers nos technologies de centrales ultra-supercritiques ou dotées de systèmes de captage et stockage de CO2. Nous voulons offrir à nos clients les possibilités les plus larges et les plus performantes, du fossile au renouvelable », indique-t-on chez Alstom, où l’activité charbon représente 5% du chiffre d’affaires et occupe un millier de salariés. Détenu à 33% par l’État, Engie, dont un tiers de l’activité de production d’électricité provient de centrales à charbon, a fait le pari du gaz et des énergies renouvelables pour l’avenir. Une feuille de route dictée par un prix du carbone suffisamment élevé à terme pour dissuader les opérateurs de poursuivre des activités fortement émettrices de CO2, comme les centrales à charbon.

EDF : hausses de tarifs « régulières » et inacceptables »

EDF : hausses de tarifs « régulières » et inacceptables »

La dernière augmentation de l’électricité vient tout juste d’être appliquée (+2.5% a premier aout, soit 700 euros annules par foyer)) que déjà le PDG annonce la couleur, il en faudra d’autres à la fois « régulières et acceptables « ; la commison de régulation avait annoncé la couleur : +30% en  5 ans. Du coup assiste au même manège chaque année, EDF propose une forte gausse et dans sa grande générosité le gouvernement la limite pour donner une vernis social à sa décision. En fait EDF est surendetté ( 34,milliards) , il faut moderniser le parc de centrales dont la durée de vie de beaucoup sera prolonger de 10 ans, aussi prévoir le coùt exorbitant du démantèlement le moment venu des vieilles centrale ( ce qui explique qu’on repousse auusi l’arrêt de Fessenheim !) enfin verser des dividendes aux actionnaires. . EDF demandera chaque année des hausses « acceptables » (en fait c’est inacceptables surtout avec l’inflation actuelle NDLR )) des tarifs de l’électricité en France afin de maintenir et rénover son parc nucléaire, a déclaré dimanche son PDG. Les tarifs réglementés de l’électricité ont augmenté de 2,5% au 1er août alors que la Commission de régulation de l’énergie avait préconisé une hausse comprise entre 3,5% et 8% pour compenser l’insuffisance des hausses ces dernières années. « Des augmentations fortes aujourd’hui, alors que notre pays est sans inflation, sont-elles acceptables? Je ne le crois pas », a justifié Jean-Bernard Lévy au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTélé. Pour autant des hausses régulières et limitées seront nécessaires les années qui viennent, a-t-il plaidé. « Le parc nucléaire est encore jeune, mais avec le temps qui passe, il va falloir un petit peu plus d’argent pour le rénover, pour le maintenir, pour en allonger la durée de vie. Donc il faut augmenter un petit peu les tarifs chaque année », a expliqué le dirigeant de l’électricien public. « Nous allons demander régulièrement des hausses acceptables », a-t-il ajouté.

Copain –coquin : un député PS à la tête d’EDF !!

Copain –coquin : un député PS à la tête d’EDF !!

 

Avant il y avait les hauts fonctionnaires qui se sucraient maintenant ce sont les politiques qui goûtent au pot de confiture du pantouflage.  Le député PS François Brottes va diriger une filiale d’EDF. Ils ont raison de se gaver les socialistes car bientôt ils ne seront plus au pouvoir.  Et compte tenu des débâcles électorales encore  à prévoir nombre de responsables risquent de se recaser comme le député Brottes. Et la déontologie dans tout ça ? Pour les moralistes attardés  qui ne comprennent rien à la logique d’un pouvoir et du fric.  Le député socialiste de l’Isère François Brottes va donc être nommé à la tête de l’entreprise publique Réseau de transport d’électricité (RTE). Une filiale d’EDF qui gère les 100.000 kilomètres de ligne haute tension en France et réalise 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour près de 9.000 salariés. Un conseil de surveillance (équivalent du conseil d’administration) de RTE doit se réunir jeudi pour proposer sa nomination. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, saisira ensuite le régulateur pour qu’il l’entérine. Un dernier conseil se réunira enfin pour annoncer la nomination de François Brottes. L’actuel président du directoire, Dominique Maillard, termine son mandat le 31 août prochain. François Brottes prendra alors ses fonctions le 1er septembre. Il devrait toucher un salaire fixe de 262.000 euros par an, plus un variable plafonné à 132.000 euros, comme c’est le cas aujourd’hui de son prédécesseur. L’information a été confirmée jeudi par RTE dans un communiqué. « Une fois en poste, François Brottes proposera au conseil de surveillance de RTE un nouveau directoire, afin de mener à bien la stratégie industrielle et les objectifs de l’entreprise pour les cinq prochaines années », peut-on y lire.

 

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

D’après les experts, la hausse de l’électricité devrait augmenter de 20 à 30% d’ici une dizaine d’années. En cause , l’endettement de l’entreprise, le coût aussi d’entretien  des vieilles centrales, le coût enfin de leur démantèlement  ; A ajouter à cela le coût de la reprise d’une  partie d’Areva. Bref l’idée de l’électivité la moins chère d’Europe sera bientôt à ranger au placard ; Certes 2.5% par an peut paraître peu important mais c’est à rapporter à l’évolution de l’inflation, actuellement pratiquement nulle et aussi au quasi blocage des salaires et pensions.  Le PDG d’EDF Jean-Bernard Levy demande donc au gouvernement une hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans, rapporte le Journal du Dimanche qui ne cite pas ses sources. Dans l’entourage du groupe, détenu à 84,5% par l’Etat, on précise qu’ »il n’y a pas d’accord ». Mais « comme EDF se montre bonne fille, elle espère que sa mère sera généreuse », ajoute-t-on, toujours dans les colonnes du JDD. Contacté par Reuters, un porte-parole du groupe n’a pas souhaité faire de commentaires. La ministre de l’énergie Ségolène Royal a gelé l’an dernier une hausse prévue de 5% des tarifs réglementés et a demandé à EDF de revoir sa stratégie plutôt que de procéder à « la hausse systématique du prix de l’énergie ». Une nouvelle formule de calcul a été mise en place et prend désormais en compte les prix du marché de gros et plus seulement l’évolution des coûts d’EDF. Les tarifs ont ainsi augmenté de 2,5% pour les particuliers en novembre. La hausse des tarifs évoquée dans le JDD pourrait être, selon le journal, une manière pour le gouvernement de remercier EDF de venir en aide à l’ex-fleuron du nucléaire français Areva. Le géant français de l’électricité a proposé de racheter la division d’Areva dédiée aux réacteurs pour deux milliards d’euros.

EDF pour la reprise des réacteurs nucléaires d’Areva

EDF pour la reprise des réacteurs  nucléaires d’Areva

 

Ce n’est pas encore une  proposition d’  abortion d’Areva par EDF mais ça y ressemble. Le patron d’EDF serait favorable à une prise de contrôle majoritaire de l’activité réacteurs du groupe nucléaire Areva (avec intégration à Edf des ingénieurs licenciés par Areva)  laissant le reste ( souvent non rentable)s à Areva.  En fait le patron d’EDF propose de toute remettre à plat, en clair de rendre le contrôle de toute la filière des recteurs.  « Nous y avons intérêt parce qu’EDF a besoin d’un Areva fort, sur l’ensemble des prestations, et parce que le gouvernement nous en a, logiquement, fait la demande. » « Il y a un domaine d’Areva que nous connaissons très bien, c’est celui des réacteurs: nous sommes le premier exploitant au monde par la capacité installée », poursuit-il, estimant qu’il « y a donc une logique industrielle à ce qu’EDF prenne le contrôle de cette activité réacteurs, qui correspond au périmètre de l’ancien Framatome ». Areva est pris au piège d’une gestion calamiteuse et a  ainsi annoncé pour 2014 des pertes abyssales, près de 5 milliards d’euros, soit un montant supérieur à sa valorisation boursière (environ 3,7 milliards d’euros, divisée par deux en un an), et ce pour un chiffre d’affaires en baisse de 8% à 8,34 milliards d’euros. Après quatre années consécutives dans le rouge, l’entreprise a un besoin vital d’argent frais.  Les causes de la chute sont multiples. En vrac, on peut citer le ralentissement du marché nucléaire depuis Fukushima, les perturbations à la tête de l’entreprise avec, l’éviction d’Anne Lauvergeon en 2011 pour sa gestion controversée, le départ précipité pour cause de maladie de Luc Oursel et l’arrivée aux commandes du tandem Philippe Varin (ex-PSA) et Philippe Knoche. Mais ce sont surtout les retards à répétition sur les chantiers EPR, les réacteurs de troisième génération, qui pénalisent la signature Areva. La décision de regroupement incombe à l’Etat mais ce dernier d’uen certaine manière est coincé et ne pourra que favoriser le rapprochement avec EDF.  Le PDG d’EDF annonce donc que des propositions seront faites « dans quelques jours » à Areva et au gouvernement. « La transaction ne peut se faire qu’à un prix de marché. Et elle doit prévoir des garanties pour qu’EDF ne soit pas exposé aux risques liés au passé d’Areva, notamment en Finlande », juge-t-il. « La proposition ambitieuse d’EDF respecte et préserve les compétences techniques de l’activité réacteurs d’Areva, et ouvre la voie à des alliances avec des tiers, des partenaires industriels, français ou étrangers », précise-t-il encore.  Alors que le groupe Areva, détenu à près de 87% par des capitaux publics, a annoncé le 7 mai la suppression de 5.000 à 6.000 emplois dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France, dans le cadre d’un plan de redressement, Jean-Bernard Lévy formule également « une proposition alternative » : « le rapatriement chez EDF des 1.200 ingénieurs qui sont au quotidien les partenaires des ingénieurs d’EDF concernant la conception et les calculs de sûreté des réacteurs français. » « C’est à l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF, et à Areva de décider », conclut-il. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui doit recevoir les syndicats du groupe nucléaire le 22 mai, a estimé dans une interview à l’Usine nouvelle mise en ligne lundi que « l’organisation la plus efficace » de la filière nucléaire française passe par « de nouveaux liens commerciaux entre EDF et Areva ». Il a également assuré qu’aucun licenciement n’était envisagé en France au sein du groupe nucléaire.

Une taxe discrète pour les retraites d’EDF et GDF

Une  taxe discrète pour  les retraites d’EDF et GDF

Une petit taxe discrète la « contribution tarifaire d’acheminement », un nom,  produit de l’ingénierie sémantique,  pour dissimuler en faiat un financement des retraites. Ce ne sont que quelques lignes au détour du volumineux rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les tarifs de l’électricité qui vient d’être rendu public. Mais elles rappellent l’existence d’une taxe énigmatique qui apparaît en bas de toutes les factures de gaz et d’électricité: la Contribution tarifaire d’acheminement (CTA).  Contrairement à ce pourrait laisser croire son nom, cette CTA ne sert pas à financer les réseaux d’acheminement du gaz et de l’électricité. Elle permet en fait de faire financer par les consommateurs les avantages des régimes de retraites des 145.000 retraités d’EDF, de GDF et de leurs filiales. Comme par exemple l’avantage résultant du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de travail et non les 25 meilleurs années comme pour les salariés du privé.  Créée en 2004 lorsque ces régimes ont été « adossés », c’est à dire intégrés, à la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV) pour assurer leur suivie, la CTA est basée sur la puissance des compteurs et non sur la consommation d’énergie. Elle est prélevée par tous les fournisseurs, historiques ou « alternatifs ». Et comme les autres éléments de la facture d’électricité ou de gaz, la TVA est perçue sur cette CTA.  Selon le rapport de la commission d’enquête parlementaire, une facture annuelle d’un « client résidentiel » d’EDF (c’est à dire au « tarif bleu ») atteignait 787 euros en moyenne en 2014. Sur ce montant, la CTA était de 17 euros contre 291 euros de prix de l’électricité et 119 euros de TVA.  Sur les 4,2 milliards d’euros de prestations versées annuellement aux électriciens et gaziers à la retraite et à leurs ayants droit, la CTA fournit plus d’1,2 milliard d’euros. Les cotisations de retraite patronales et salariales d’EDF et GDF-Suez rapportent donc un peu moins de 3 milliards d’euros par an. En d’autres termes, l’ensemble des abonnés au gaz et à l’électricité payent un tiers des retraites des agents. En 2013, le gouvernement Ayrault avait décidé d’augmenter la CTA. Une hausse modeste représentant entre 1 et 5 euros par an sur une facture d’électricité. Mais cela a quand même permis de récupérer 160 millions d’euros supplémentaires par an. Le problème est qu’en raison du solde démographique défavorable des régimes d’EDF et GDF – il y a actuellement 1 cotisant pour 1,26 retraité, il faudra trouver dans les prochaines années de nouvelles ressources, sauf à remettre à plat l’ensemble des régimes spéciaux. Une nouvelle hausse de la CTA n’est donc pas à exclure!

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