Archive pour le Tag 'ecul'

Guerre en Ukraine : recul des Russes

Guerre en Ukraine : recul des Russes

 

Deux éléments assez fondamentaux permettent de s’interroger sur l’hypothèse d’un futur recul des Russes. L’armée russe a d’abord reconnu qu’elle avait atteint ses objectifs en Ukraine, ensuite qu’elle entendait se redéployer essentiellement sur le Donbass. Une forme de reconnaissance que l’occupation complète de l’Ukraine constitue en faite un échec. L’armée russe a d’ailleurs reconnu de nombreuses pertes y compris si les chiffres sont à relativiser.

On ne peut cependant écarter une autre hypothèse celle qui consisterait pour les Russes à obtenir une certaine pause sur le front guerrier afin de renforcer les troupes assez désorganisées, sans moral et manquant de matériel. La plupart des observateurs constatent  cependant que l’objectif d’une occupation totale et permanente de l’Ukraine s’est heurtée à une très vigoureuse résistance ukrainienne. Le Kremlin et Poutine en particulier ont sous-estimé cette résistance et doivent sans doute se rabattre sur des objectifs plus réduits pour transformer la  défaite en victoire.

Cette guerre a aussi mis en lumière la faiblesse de l’armée russe théoriquement puissante mais en réalité qui ressemble un peu à une armée mexicaine mal équipée. D’où l’utilisation de bombardements à l’aveugle de n’importe quelle cible de la part des Russes pour entretenir l’illusion de la puissance.

Il n’est pas impossible aussi qu’on plan interne la situation économique et sociale russe soit plus dégradée qu’on ne le pensait et que certains entourages de Poutine aient pesé pour  stopper cette aventure irresponsable.

Globalement si ce recul des Russes confirme le bilan aura été catastrophique. Pour l’Ukraine bien sûr mais aussi pour la Russie qui se sera aliénée évidemment les pays de l’OTAN, coupée du commerce international et  qui aura fortement porté atteinte à l’image et à la situation  même de la Russie.

Retraites : baisse des pensions et recul de l’âge (CSR)

Retraites : baisse des pensions et recul de l’âge (CSR)

Dans son avis annuel, publié ce lundi, le comité de suivi des retraites (CSR) invite le gouvernement à définir un « calendrier » et « une méthode de sortie » post-crise, pour après 2021.

A court terme, il évoque la sous-indexation des pensions, sur laquelle le gouvernement Philippe avait dû reculer pendant la crise des « gilets jaunes ». Avec un niveau de vie des retraités supérieur à celui des actifs, cela pourrait se justifier, à condition d’étaler le gel sur plusieurs années et de protéger les petites pensions.

A moyen terme, il faudra actionner « en priorité » l’âge du départ à la retraite, car « une marge d’ajustement subsiste sans réduction de la durée espérée de la retraite », souligne le CSR. Si nous vivons plus longtemps, nous pourrons aussi travailler un peu plus. Attention cependant à ne pas inventer un mécanisme trop compliqué pour le taux plein.

Le CSR rappelle que le système émietté a besoin de transparence et d’équité.( Allusion aux régimes spéciaux).

« Cet avis a plutôt cherché à baliser les principes qui pourraient guider la stratégie de retour à l’équilibre des prochaines années, dans une démarche qui intégrerait aussi la problématique de l’harmonisation des droits et des outils de pilotage entre régimes », écrit-il.  le comité écarte l’augmentation du taux de cotisation, car il est déjà très proche de la limite légale de 28 % chez les salariés.

Consommation des ménages français : recul en juin

 Consommation des ménages français : recul en juin

Dans la plupart des pays, la croissance est plombée par le ralentissement du commerce international. En France, cet élément négatif pèse moins du fait de la faiblesse de nos exportations. Ici, on compte donc encore davantage qu’ailleurs sur le dynamisme de la consommation des ménages pour soutenir la croissance. Mais  consommation des ménages est à peu près à plat depuis trois mois. Des questions de pouvoir d’achat se posent évidemment mais les incertitudes concernant l’avenir pèsent encore davantage. Ainsi les ménages préfèrent encore laisser leur épargne sur les comptes courants ou sur les livrets ad hoc vitaux que de consommer. Il faut dire que les incertitudes concernent nombre de secteurs : le chauffage par exemple, mais aussi l’automobile où s’accumulent des contradictions entre les développements technologiques, la fiscalité et les contraintes environnementales. Du coup,  les consommateurs choisissent plutôt une position d’attente. Sans parler évidemment des interrogations qui découlent de l’évolution du système des retraites. La  consommation des ménages a m^me  reculé de 0,1% en juin, après avoir augmenté de 0,3% en mai, en raison principalement d’une forte baisse des achats alimentaires, a annoncé mardi l’Insee dans un communiqué. Sur l’ensemble du deuxième trimestre, la consommation de biens est restée atone (0%), selon des chiffres publiés un peu plus tôt par l’institut de statistiques. En incluant les achats de service, la consommation a augmenté de 0,2%, contre +0,4% au premier trimestre.

Selon l’Insee, le recul de la consommation en juin est dû principalement à la baisse des achats alimentaires : ces derniers ont chuté de 1,1%, alors qu’ils avaient augmenté de 0,2% entre janvier et mars. « Cette baisse porte sur la consommation de biens directement issus de l’agriculture (fruits et légumes frais) mais aussi sur les achats d’aliments transformés de l’industrie agroalimentaire », détaille l’Insee. Les achats de biens fabriqués ont quant à eux de nouveau augmenté (+0,7% après +0,5% en mai), soutenus notamment par les achats de biens durables (+0,8% après +0,4%). D’après l’organisme public, les ventes de matériels de transport ont ainsi progressé de 2,5% et les achats d’habillement-textile de 0,7%. La consommation en biens d’équipement du logement, à l’inverse, a reculé de 1,6%.

 

Croissance France: recul de la production industrielle après celle de l’Allemagne

Croissance France: recul de la production industrielle après celle de l’Allemagne

Comme en Allemagne, la production industrielle de la France s’est contractée de 1,6% en décembre sous l’impact d’une nouvelle baisse de la production d’énergie mais aussi de reculs importants dans l’automobile ou les équipements électriques et électroniques, selon les données publiées ce mercredi par l’Insee. La seule production manufacturière accuse dans le même temps une baisse de 0,8%. L’Insee a révisé l’évolution de la production manufacturière de novembre, à +0,6% contre +0,4% en première estimation, mais confirmé la baisse de 0,9% de la production industrielle pour ce mois. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,2% pour la production industrielle de novembre, leurs prévisions s’échelonnant entre -1,0% et +0,6%. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, la production manufacturière parvient à afficher une hausse de 0,4% et la production industrielle une autre, plus limitée, de 0,2%. Sur un an, la marque de la production manufacturière du dernier trimestre est en hausse de 1,7% et celle de la production industrielle dans son ensemble de 2,0%, toutes les branches enregistrant une progression. Mais sur le seul mois de décembre, la production d’énergie a accentué sa baisse (-6,4% après -9,0% en novembre) du fait des températures douces. Elle a reculé de 2,6% dans les matériels de transport, le repli atteignant 3,7% dans l’automobile qui restait sur trois mois consécutifs de hausse. Pour les équipements informatiques et électroniques, le recul a été de 5,1% sur le mois et la production des industries agroalimentaires s’est contractée de 1,4%. Parmi les quelques hausses figurent les machines et équipements (+1,5%) et la pharmacie (+0,8%). L’industrie allemande a elle aussi mal terminé l’année 2015 avec un recul de 1,2% sur un mois de la production en décembre, une nouvelle déconvenue, selon des chiffres publiés mardi 9 février. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, la production accuse une baisse de 0,8%, selon ces chiffres provisoires et corrigés des variations saisonnières. Pour décembre, les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset attendaient une hausse de 0,4% de cet indicateur très suivi. En novembre, déjà, la production, secteur clé de l’économie du pays, avait déçu, mais la baisse de ce mois n’est finalement pas ressortie aussi marquée qu’annoncé initialement, a précisé l’Office fédéral des statistiques (-0,1% contre -0,3% annoncé le mois dernier). Il n’en reste pas moins que « la production industrielle a connu en fin d’année une traversée du désert », a reconnu dans un communiqué le ministère de l’Economie.  »Mais au regard de l’amélioration des commandes, la production devrait être repartie quelque peu en début d’année », se rassure le ministère. La première économie européenne commence à ressentir les effets du ralentissement de plusieurs marchés émergents, en particulier de la Chine.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol