Société-Agriculture : écroulement du nombre d’exploitations
Nombre d’exploitations agricoles : 1,5 million en 1970 et moins de 400.000 aujourd’hui. Sur plus longue période la chute est encore plus vertigineuse. Dans les années 1900, l’agriculture occupait 80 % des emplois et de l’activité économique pour aujourd’hui autour de 3 %. En 1950, la moitié des Français habitaient en zone rurale; aujourd’hui, il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans; la production agricole, elle ,a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.
En quelques décennies l’agriculture s’est profondément transformée. Au début du siècle l’activité agricole occupait à peu près la moitié de la population. Aujourd’hui les agriculteurs sont moins de 3% dans l’Hexagone
Moins nombreuses, les exploitations s’agrandissent. En 2020, une exploitation agricole dispose en moyenne de 65 hectares, ( un quart cultivent plus de 100 hectares) ;
En 1950 la moitié des Français habitait en zone rurale aujourd’hui il en reste environ que 25 %. Le nombre d’actifs agricoles a été divisé par cinq en 50 ans la production agricole elle a plus que doublé en volume. Parallèlement le nombre des cotations est passé de 2,3 millions en 1955 à 400 000 aujourd’hui.
Moins d’exploitations n’implique pas forcément moins de cultures ou de têtes de bétail: souvent, les terres sont reprises par les voisins en quête d’économies d’échelle. La surface moyenne par exploitation a mécaniquement augmenté de 50 hectares en cinquante ans. Elle est désormais de 69 hectares
Seulement 20% d’agriculteurs ont moins de 40 ans. L’âge moyen est de 51,4 ans.
La moitié des exploitations françaises sont dirigées par au moins un exploitant âgé de 55 ans ou plus.
Les fermes mêlant cultures et élevage – modèle considéré vertueux sur le plan environnemental, les déjections des animaux fertilisant champs et prairies – deviennent plus rares à mesure que les exploitations et les territoires se spécialisent. Seules 11% des exploitations s’inscrivent dans ce modèle, contre 19% en 1988. Les fermes ne faisant que de la production végétale sont devenues majoritaires (52% en 2020 contre 37% en 1988).
Parmi les agriculteurs récemment installés (après 2010), 74% ont suivi une formation de niveau baccalauréat et 44% une formation supérieure (contre respectivement 48% et 22% pour les chefs d’exploitation des générations précédentes). Ces agriculteurs installés depuis peu sont le plus souvent à la tête de micro ou de petites exploitations et davantage portés sur les productions végétales comme le maraîchage. Ils sont aussi plus fréquemment en bio que les générations précédentes (19% des fermes, contre 10%).
La féminisation du métier est encore faible, voire se réduit, de moins en moins de femmes d’agriculteurs travaillant sur les exploitations. Actuellement, un peu plus du quart des exploitants et coexploitants sont des femmes (26,2%), en léger repli par rapport à 2010.