Archive pour le Tag 'écrase'
Macron écrase la belle alliance du PS
Près de 15 000 personnes au meeting de Macron et seulement 2000 personnes pour le dernier meeting de la belle Alliance du PS, Emmanuel Macron a fait samedi une démonstration de force en organisant un meeting géant à Paris, où il a déroulé son programme de « candidat du travail ». Macron a aussi marqué sa différence en se présentant en opposition aux candidats du renoncement qui face à la numérisation et à la robotisation proposent un revenu universel pour le chômage qu’il considère comme inévitable. Macro veut redynamiser l’économie, lui redonner davantage de compétitivité et faire de la formation l’outil de requalification des salariés victimes des restructurations et la modernisation. Un meeting qui marque sa différence surtout avec Valls et le parti socialiste. Macro n’a pas épargné non plus Fillon auquel il a surtout reproché sa réforme de la sécurité sociale qui vise à ne rembourser que les pathologies lourdes. Pour autant Macron qui veut préserver le système social veut aussi en modifier les conditions de financement notamment en reportant sur la CSG l’allégement des charges qui pèsent sur les salariés en matière de couverture sociale. L’ancien ministre de François Hollande, qui a refusé de participer à la primaire organisée par le PS, s’est présenté comme le rassembleur d’un vaste courant progressiste avec son mouvement En marche! qui compte selon lui 120.000 adhérents. »Je suis le candidat du travail », a-t-il dit en refusant l’idée selon laquelle la robotisation en sonnerait le glas. Il propose de continuer à réduire le coût du travail pour les entreprises mais le crédit d’impôt compétitivité-emploi (Cice), créé sous le quinquennat en cours pour améliorer la compétitivité des entreprises, sera transformé en allègement pérenne de 6 points pour toutes les entreprises. La durée légale du temps de travail resterait de 35 heures, mais les modalités d’application seraient fixées par des négociations de branches ou d’entreprises. Il a réaffirmé sa proposition de remplacer les cotisations d’assurance chômage et maladie des salariés par une hausse de la contribution sociale généralisée, à l’assiette plus large, pour augmenter leur pouvoir d’achat — un couple de salariés au Smic gagnerait 500 euros nets de plus chaque année. Cette mesure sera financée par une hausse de la CSG limitée à 1,7 point, y compris sur les revenus du capital et pour les retraités les plus aisés. Seuls les 40% de retraités les plus modestes et les chômeurs seront épargnés par cette hausse. Emmanuel Macron, qui propose de transférer la gestion de l’assurance chômage des partenaires sociaux à l’Etat, a également pris le contrepied du candidat de la droite, François Fillon, en matière de protection sociale, en particulier dans le domaine de la santé, où il refuse tout déremboursement. Il a aussi fait l’éloge des fonctionnaires, dont François Fillon veut réduire le nombre de 500.000 : il embaucherait ainsi 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires de 2017 à 2020. L’ancien ministre entend que les entreprises qui licencient plus que les autres ou qui recourent excessivement aux contrats courts se voient imposer un malus tandis que celles qui privilégient l’emploi durable bénéficieraient d’un bonus. La protection de l’assurance chômage sera étendue à tous, notamment aux indépendants, aux artisans, aux petits commerçants, aux autoentrepreneurs qui n’en bénéficient pas. Les salariés qui démissionnent auront le droit de bénéficier de la protection de l’assurance chômage dans la limite d’une fois tous les cinq ans pour éviter les abus. »Vous avez vu le monde qui est ici ? Qui aujourd’hui est capable de rassembler une force aussi grande ? a conclu Macron.
2017 : Sarkozy écrasé par Juppé dans les sondages
Selon les sondages réalisés en mars Juppé devance Sarkozy de 10 à 20 points pour les primaires seront organisées en novembre. Pour résumer, en moyenne Alain Juppé obtient autour de 40 % et Sarkozy autour de 25 %. Tous les autres candidats sont marginalisés autour de 1 à 2 % saufs Fillon et Lemaire qui tournent chacun autour de 10 %. Pas forcément le signe d’une réaction enthousiaste vis-à-vis de Juppé mais surtout la conséquence du ras-le-bol qu’éprouve l’opinion publique à l’égard de Sarkozy qui ne cesse par ailleurs de s’enfoncer dans les affaires sulfureuses. Selon un sondage Elabe Alain Juppé (41%) creuse l’écart avec Nicolas Sarkozy (23%) dans les intentions de vote pour le premier tour de la primaire présidentielle de la droite et du centre. Dans l’hypothèse, aujourd’hui la plus vraisemblable, d’un second tour entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, le maire de Bordeaux l’emporterait aux primaires avec 64% contre 36% à l’ancien président. Pour le premier tour, Bruno Le Maire se classe en troisième position avec 13% des intentions de vote devant François Fillon (11%). Viennent ensuite Nathalie Kosciusko-Morizet (4%), Nadine Morano (3%), Jean-François Copé (3%), Hervé Mariton (1%), Frédéric Lefebvre (0,5%) et Jean-Frédéric Poisson (0,5%). L’enquête a été réalisée par internet du 16 février au 16 mars auprès d’un échantillon de 5.001 personnes âgées de 18 ans et plus, à partir duquel a été extrait un sous-échantillon de 513 personnes inscrites sur les listes électorales et se disant certaines d’aller voter au premier tour de la primaire. Elabe estime à environ 4,4 millions d’électeurs le potentiel de participation au premier tour de la primaire, qui aura lieu le 20 novembre. Selon un sondage Ifop-Fiducial pour iTELE Alain Juppé surclasse toujours ses rivaux dans les intentions de vote pour la primaire de la droite, avec 38% contre 27% à Nicolas Sarkozy, tandis que Bruno Le Maire progresse de cinq points à 16%, selon un sondage Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publié mercredi. Le maire de Bordeaux perd un point par rapport à une précédente mesure début février, et le président des Républicains en cède cinq. François Fillon est désormais relégué à la quatrième place, derrière Bruno Le Maire, avec huit pour cent d’intentions de vote (-3). Viennent ensuite Nathalie Kosciusko-Morizet (3%), Nadine Morano (3%), Jean-François Copé (2%), Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton et Frédéric Lefebvre tous trois crédités de 1%.
2017-Sondage sincérité : Juppé (78 %) écrase Sarkozy (17%)
Un sondage Odoxa pour Paris Match et iTélé, montre que Juppé écrase Sarkozy en particulier sur un aspect essentiel de l’image des candidats à savoir la sincérité (78 % pour Juppé) et (17 %) pour Sarkozy. Dans un seul domaine, les personnes interrogées placent l’ex-Président en tête sur une seule qualité : l’autorité. Nicolas Sarkozy y devance Alain Juppé, avec 53% d’avis favorables contre 43%. Encore s’agit-il peut-être sans doute d’une confusion entre autorités et autoritarisme ; en effet si sur la forme Sarkozy semble démontrer une détermination sans faille, sur le fond il entretient souvent un certain flou comme il l’a démontré pendant son quinquennat et comme il le démontre encore actuellement dans le cas de sa campagne pour 2017. les sondés sont 78% à juger l’ancien Premier ministre plus « sincère » (contre 17%) et 68% plus « compétent » (contre 28%). De même, Alain Juppé serait plus « rassembleur », pour 64% d’entre eux (contre 32%), et aussi plus « charismatique », pour 50% (contre 46%). Alain Juppé n’est pas uniquement porté par les sympathisants de gauche : les seuls sympathisants de droite sont 66% à la juger « plus sincère » (contre 29%), 53% « plus compétent » (contre 43%) et plus « rassembleur » (contre 42%) que Nicolas Sarkozy. Ils choisissent en revanche l’ancien chef de l’Etat pour le charisme (59% contre 36% pour Alain Juppé) et également l’autorité (67% contre 30%). Mais encore une fois le sentiment d’autorité et de charisme qu’on attribue à Sarkozy est largement hypothéqué par son manque de sincérité. L’enquête indique également que pour près de trois Français sur quatre (73%), Alain Juppé n’est « ni trop ni pas assez à droite », contre 15% qui ne le trouvent « pas assez à droite » et 10% « trop à droite ». Un positionnement politique encouragé également pour deux sympathisants sur trois (66%). Enfin, les premières propositions du maire de Bordeaux reçoivent un accueil favorable puisque 84% des Français (contre 14%) sont pour la création « une police pénitentiaire » pour « assurer le renseignement contre le trafic et la radicalisation des détenus ». Ils plébiscitent à 79% (contre 19%) le rétablissement de la suspension des allocations familiales aux parents d’enfants absentéistes à l’école. Les trois-quarts (75%, contre 23%) sont favorables à « conditionner le regroupement familial à l’exercice d’un emploi » et 68% (contre 30%) à « faire voter chaque année un plafond d’immigration légale ».
Sondage 2017 : Bayrou écrase Sarkozy
Décidemment ce n’est pas gagné pour Sarkozy, non seulement les Français à près de 70% ne veulent pas d’un duel Hollande-Sarkozy, non seulement Juppé devance Sarkozy mais même Bayrou est préféré à l’ancien président de la république et de très loin. Pas étonnant que Sarkozy ait déclaré en privé « je vais le crever le bègue » !. Les Français sont en effet 56% à préférer François Bayrou à Nicolas Sarkozy, contre 38% qui expriment un sentiment contraire, selon un sondage Odoxa pour iTELE et Le Parisien-Aujourd’hui en France diffusé vendredi. Le président des Républicains voue au président du MoDem une inimitié féroce depuis qu’il a choisi de voter pour François Hollande au second tour de l’élection présidentielle de 2012. L’ancien chef de l’Etat, qui prône le rassemblement avec les centristes de l’UDI, exclut d’ouvrir la primaire de 2016 à droite au maire de Pau, trois fois candidat à l’Elysée. Les sympathisants de l’UDI et du MoDem sont 78% à préférer François Bayrou à Sarkozy, contre 20% qui expriment le contraire. Deux pour cent ne se prononcent pas. A contrario les sympathisants de l’ex-UMP, rebaptisée les Républicains, préfèrent Nicolas Sarkozy à 90%. Dix pour cent disent leur préférence pour le centriste. Quarante trois pour cent des personnes interrogées souhaitent que François Bayrou se présente à la présidentielle de 2017, contre 54% qui ne le souhaitent pas. Trois pour cent ne se prononcent pas. Les sympathisants centristes souhaitent sa candidature à 61%, les sympathisants de LR à 22%.
Loi Macron :49-3 un marteau piqueur pour écraser une mouche
« Je ne reculerai pas », la phase fétiche de Valls ; conclusion faute de majorité sur la loi Macron, ce sera l’artillerie lourde : l’article 49-3 de la constitution. Donc pas de vote. En fait un marteau piqueur pour tuer un moucheron. En effet cette loi anecdotique , partielle sorte d’ auberge espagnole ne présente aucun enjeu économique réel. Le seul enjeu c’est de permettre à Valls d’assurer son autorité, en fait de manifester son autoritarisme. « Le chef , c’est moi ! je ne recule jamais » ‘ sous entendu et en creux : pas comme Hollande. Car ce qu’il se joue là ce n’ est malheureusement pas l’avenir économique du pays mais le leader cheap sur la gauche. Normalement l’autorité ne se déclame pas e n toutes circonstances, elle se reconnait tout simplement. Mais Valls ,lu a besoin en permanence de dire qu’il est bien le chef de meute. En matière d’économie, de terrorisme, de politique en général il lui faut dire, crier, proclamer avec le ton qui sied au général de la guerre en dentelle qu’il mène » le chef ,c’est moi, je ne recule pas ! » une formule répétitive qui permet de douter de la réalité de l’épaisseur du personnage. En fait un pur produit de l’oligarchie , pro de la politique qui a commencé comme conseiller de parlementaire, puis a suivi la filière des conseillers ministériels, des apparatchiks du PS avant d’être élu. En bref ,il n’a jamais travaillé et n’a sans doute comme la plupart des oligarques qui vivent de la politique ( comme Hollande comme d’autres) comme objectif que sa propre carrière politique. D’où aussi ses limites culturelles et ses approximations sémantiques car on ne s’enrichît guère dans le vase clos de la politique professionnelle. Sur le plan strictement politique, il serait bien difficile de le définir, socialiste, social-libéral, libéral tout court, le sait-il seulement ? opportuniste, certainement. Il n’a aucune connaissance en économie mais ce n’est pas un handicap pour l’accès aux plus hautes fonctions . La preuve, cette loi Macron insipide, sans véritable structure où on trouve à boire et à manger mais surtout des amuse- gueules plus ou moins cohérents. Ce qui peut permettre de sourire chez Valls , c’est cette recherche effrénée de posture martiale. Pas sûr qu’il gagne des points dans l’opération , il commence sérieusement à glisser dans les sondages set derrière l’autorité de façade se cache surtout un laxisme condamnable autant en matière d’économie que de lutte antiterroriste.