Les pays pauvres pour écouler les voitures thermiques !
Conséquences non appréhendées des décisions prématurées de supprimer le thermique en 2035, les industriels envisagent d’écouler la production nones électrique vers les pays pauvres. Curieuse façon de gérer la problématique au plan mondial.
On sait cependant que la réglementation qui devait confirmer la fin des voitures thermiques en 2035 a pour l’instant été suspendue en raison notamment de l’inadaptation dramatique de l’industrie automobile à respecter les échéances des mutations même si des préoccupations écologiques semblent expliquer le revirement européen.
Les constructeurs automobiles veulent faire durer leur savoir-faire dans le thermique et misent sur des pays en développement.
Ainsi Stellentis d’ici à 2030, le groupe va s’appuyer sur le Moyen-Orient et l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Inde, l’Asie-Pacifique et même la Chine. Des régions du monde aux marchés automobiles très différents: dans les pays du Golfe, les clients raffolent des pick-up haut de gamme. En Inde tout comme en Indonésie, ils recherchent des véhicules bon marché.
Finalement le même phénomène que la course précipitée vers des normes environnementales trop brutales qui se traduisent par des transferts industriels et en même temps des transferts d’émissions polluantes.
Même chose en matière d’agriculture où la France rajoute des normes sur les normes. Résultat la moitié des fruits et légumes sont importés en France en provenance de pays qui ne les respectent pas .