Archive pour le Tag 'écotaxe'

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Ecotaxe: nouvelle manifestation des Bonnets rouges

Ecotaxe: nouvelle manifestation des Bonnets rouges

 

 

Plusieurs centaines de Bonnets rouges – 250, selon la gendarmerie, jusqu’à un millier, selon les organisateurs – se sont heurtés aux forces de l’ordre samedi près d’un portique écotaxe dans le Morbihan, faisant quatre blessés légers, tandis que trois personnes ont été interpellées.  Un membre des forces de l’ordre a été atteint par un boulon à une jambe, selon la gendarmerie, qui a précisé que trois manifestants avaient également été blessés, dont un souffre d’un bras cassé. Un autre manifestant a été victime d’un tir de flashball, selon un responsable des Bonnets rouges.  Trois manifestants ont été interpellés, dont un placé en garde à vue, selon la gendarmerie. Quant aux deux autres, l’un est hospitalisé et l’autre en cellule de dégrisement, selon la même source.  Au cours d’un après-midi tendu, les manifestants, qui se sont dispersés peu avant 19H00, ont lancé des fusées de détresse et des œufs sur les forces de l’ordre empêchant l’accès au portique et ces dernières ont riposté par des grenades lacrymogènes.  Les forces de l’ordre avaient bouclé le secteur, empêchant les journalistes d’accéder au site en cours d’après-midi, ont constaté un photographe et un vidéaste de l’AFP qui se sont fait refouler.  La RN 165 avait été fermée préventivement à la circulation par les forces de l’ordre et des déviations mises en place. Selon la gendarmerie, la circulation devait être normalement rétablie sur cette route « après travaux, en deuxième partie de nuit ».  Les Bonnets rouges avaient annoncé depuis quelque temps cette manifestation qu’ils voulaient « avant tout pacifique », selon l’appel posté sur leur page Facebook. Ils avaient prévu de se rendre à partir de midi à proximité du portique, où devaient se dérouler un pique-nique et des prises de parole. Mais les forces de l’ordre ont pris les devants en interrompant la circulation sur la 2X2 voies dès 10H00, bousculant l’organisation prévue.   »On voulait que ce soit pacifique, mais comme les forces de l’ordre empêchaient les gens d’approcher, ça a énervé tout le monde », a commenté auprès de l’AFP Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère et l’un des principaux animateurs du collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne », à l’origine du mouvement des Bonnets rouges.   »On espère que le gouvernement a compris que le mouvement des Bonnets rouges est loin de s’essouffler. On a encore entendu les propos de (Jean-Marc) Ayrault (Premier ministre) et de (Frédéric) Cuvillier (ministre des Transports) sur l’écotaxe, et on n’en veut pas. Maintenant, on attend le 8 mars et on espère que le gouvernement va adopter une autre position », a poursuivi M. Merret, selon lequel l’un des blessés a été atteint « au front par un tir de flashball à tir tendu ».  Le 8 mars, le collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne » organise à Morlaix – ville dont a été l’élue la ministre de la Décentralisation, Marilyse Lebranchu – les « Etats généraux de Bretagne » qui doivent permettre de définir des orientations pour le devenir de la région à partir des observations et propositions faites à travers les « cahiers de doléances » coordonnés ces dernières semaines par la cinquantaine de comités locaux des Bonnets rouges.  Les Bonnets rouges se sont fait connaître fin octobre lors d’une manifestation sous un portique écotaxe dans le Finistère qui avait donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre.  Le gouvernement a depuis ordonné la suspension de l’écotaxe poids lourds, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier.  Au début du mois, Frédéric Cuvillier a jugé « souhaitable » que le dispositif de l’écotaxe entre en vigueur en 2014, tout en précisant attendre les conclusions en avril d’un rapport parlementaire sur la question.  Depuis la mi-2013, une dizaine de portiques écotaxe ont été soit détruits soit rendus inopérants dans l’Ouest de la France, dont deux au début du mois en Eure-et-Loir et dans la Manche.

« Ecotaxe suspendue et pas supprimée »(Moscovici)

« Ecotaxe  suspendue et pas supprimée »(Moscovici)

Décidemment la gauche et le gouvernement en particulier ont  vraiment décidé de perdre les élections en soutenant l’insoutenable écotaxe. Après Duflot qui veut la mettre en application en 2014, c’est Moscovici  qui rappelle que la disposition n’est que suspendue, par supprimée ; Une manière de remuer le coureau dans la plaie de l’électorat. Il aurait été tellement facile de relever simplement de quelques centimes la taxes sur les produits pétrolier (TICPE), l’assiette augurait été plus large, le rendement plus important et surtout la cathédrale administrative de l’écotaxe inutile. C’était d’autant plus facile que le prix du pétrole est particulièrement sage en 2013 et qu’il le demeurera  sans doute en 2014. Le ministre de l’Économie et des Finances a cependant rappelé ce mardi 7 janvier que le dispositif de l’écotaxe n’était pas supprimé mais bien suspendu.   »Il faut créer par le dialogue les conditions d’un consensus » a déclaré Pierre Moscovici sur RTL lundi 7 janvier au micro de Jean-Michel Aphatie, rappelant dans le même temps que l’écotaxe était « suspendue et pas supprimée ». Sur RTL, vendredi dernier, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a déclaré souhaiter l’application de cette taxe en 2014 l’estimant « indispensable » pour « limiter » le trafic routier « qui ne sert à rien ». Cette mesure devait normalement entrer en vigueur le 1er janvier. Elle cristallise la colère de nombreux agriculteurs.

 

Ecotaxe-TVA : nouvelles manifs lundi

Ecotaxe-TVA : nouvelles manifs lundi

 

Plusieurs axes routiers seront « fortement perturbés » ce lundi matin, en raison d’un nouveau mouvement des routiers contre l’écotaxe et d’opérations escargot des centres équestres contre la hausse de la TVA. Des perturbations sont également annoncées en province. C’est déjà le cas dans le Nord. « Différer leurs déplacements et privilégier les transports en commun, et, pour les poids lourds, contourner les autoroutes » concernées. C’est ce que la préfecture de police conseille vivement aux automobilistes en évoquant de « fortes perturbations ».  Ainsi l’A13, l’A10, l’A6 a et b, l’A4, l’A1 et l’A170 ainsi que le périphérique parisien devraient être touchés jusqu’à 15h par les  opérations escargot des responsables des centres équestres, contre la hausse de la TVA de 7% à 20%. Sur l’A 4, à hauteur de Noisy-le-Grand, une trentaine de camions venus de la région parisienne doivent prendre la route peu après 8h. Mais le problème, ce lundi matin, c’est qu’il n’y a pas un mouvement de mobilisation mais deux. Ainsi les secteurs nord-ouest et est francilien seront aussi « fortement » touchés et l’A15 et l’A4 « fortement ralenties » par un nouveau mouvement des transporteurs routiers contre l’écotaxe.  Des perturbations également en province. Ainsi un barrage filtrant est en place ce lundi matin sur l’A25 entre Dunkerque et Lille.

Écotaxe : encore des actions des routiers du collectif Spinelli

Écotaxe : encore des actions des routiers  du collectif Spinelli

Un collectif indépendant de chauffeurs routiers, qui a participé à la journée de blocage contre l’écotaxe samedi, a prévu de mener d’autres actions de protestations lundi. L’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), qui avait officiellement appelé à la journée d’action a recensé 4.500 camions mobilisés par ses adhérents, mais a indiqué qu’entre 2.000 et 3.000 poids lourds avaient également participé aux actions à l’appel d’un collectif indépendant. Ce collectif « Alain Spinelli » avait dès la fin de semaine indiqué qu’il mènerait le 2 décembre des actions de blocage, notamment dans les régions de Lille et Marseille.

 

Ecotaxe: mobilisation réussie des routiers

Ecotaxe: mobilisation reussie  des routiers

Barrages filtrants et opérations escargots: les routiers et leurs poids lourds ont fortement perturbé le trafic sur plusieurs autoroutes et nationales tout au long de la journée, à l’appel de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) qui demande l’annulation pure et simple de l’écotaxe, et pas son seul report.  L’organisation patronale a recensé 26 « cortèges » de camions, avec un total de 4.500 véhicules mobilisés. Elle affirme en outre que d’autres collectifs de routiers ont également mené de leur côté 21 actions, qui auraient rassemblé entre 2.000 et 3.000 camions.  De son côté, le ministère de l’Intérieur a également recensé un total de « 47 points d’action » des chauffeurs routiers, mais fait état de 2.200 camions impliqués.   »Nous sommes très satisfaits de cette mobilisation, c’est plus qu’il y a quinze jours », journée précédente de mobilisation où 4.000 poids lourds avaient été recensés selon les organisateurs, 2.000 selon la police, a résumé à l’AFP Gilles Mathelié-Guinlet, délégué général de l’OTRE.   »Notre mouvement a fait des petits, des collectifs spontanés, c’est désormais toute la profession qui manifeste, l’ensemble des PME et pas juste l’OTRE. Et cela, le gouvernement doit l’entendre. Nous allons voir comment il réagit, nous attendons son retour pour voir s’il a compris le message », a-t-il ajouté, sans se prononcer sur la suite du mouvement à ce stade.  Et le retour du gouvernement n’a pas tardé: pour le ministre des Transports, « manifester aujourd’hui signifie que l’on souhaiterait interdire le Parlement de se saisir d’une question », en allusion à la création mi-novembre d’une mission d’information sur l’écotaxe confiée à l’Assemblée nationale.  Selon lui, « le coeur du problème n’est pas l’écotaxe, la question est celle de l’état du pavillon français du transport routier et celle de la concurrence déloyale. Jeudi 5 décembre, je défendrai cette question au conseil des ministres européens, et je souhaite réunir dans les prochaines semaines à Paris une conférence avec mes homologues européens sur ces questions d’harmonisation », a-t-il indiqué.  Le calendrier de la mise en place de l’écotaxe « n’est pas arrêté », a rappelé Matignon vendredi.  La taxe, applicable sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km du réseau routier hors autoroutes, devait, avant sa suspension cet automne, entrer en vigueur début 2014 après plusieurs reports.  Autre mobilisation réussie samedi contre l’écotaxe et pour l’emploi en Bretagne, celle des Bonnets rouges qui ont rassemblé entre 17.000 et 40.000 personnes à Carhaix (Finistère).

 

Ecotaxe: manif de routiers

 

Ecotaxe: manif de routiers

Nouvelle manifestation de routiers samedi contre l’écotaxe. Une manifestation appelée par le syndicat minoritaire OTRE qui aura du mal à mobiliser la  majorité de la profession dont la représentation est de plus en plus éclatée et affaiblie. Un secteur en pleine crise qui connaît des records de défaillances d’entreprises du faiat notamment de la concurrence étrangère des ex pays de l’Est.  Plusieurs milliers de camions, 2.100 selon le ministère de l’Intérieur, 4.000 selon la fédération, avaient déjà défilé il y a quinze jours à l’appel de l’OTRE, créant des ralentissements autour des grandes villes. Les cortèges s’étaient rassemblés autour de portiques écotaxe.  Pour l’OTRE, le gouvernement doit purement et simplement renoncer au dispositif. Le calendrier de la mise en place de l’écotaxe « n’est pas arrêté », a indiqué Matignon vendredi, après que le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que la taxe ne pourrait être mise en place avant 2015.  Le ministre de l’Écologie Philippe Martin avait, lui, évoqué une suspension de l’écotaxe dans l’attente de la remise à plat de la fiscalité, au moment de l’annonce de cette vaste réforme par le Premier ministre.  La taxe, applicable sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km du réseau routier hors autoroutes, devait avant sa suspension cet automne entrer en vigueur début 2014 après plusieurs reports.  Les autres fédérations du secteur, en revanche, n’appellent pas leurs adhérents à manifester. Toutefois, affirme l’OTRE, des adhérents ou des unions régionales d’autres organisations participeront au mouvement.  La Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), l’Union des Entreprises de transport et de logistique (TLF), l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (Unostra) et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) acceptent le principe de l’écotaxe tant qu’elle est compensée par une majoration forfaitaire de leurs prix. Votée par l’Assemblée nationale, cette disposition doit leur permettre de répercuter l’écotaxe sur leurs clients.   »Samedi ce n’est pas le combat de la profession mais le combat d’une organisation », a dénoncé dans un communiqué l’UNOSTRA Aquitaine.  Pour Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, il est plus urgent de mener à bien les négociations entamées avec le ministère des Transports pour moderniser la filière.  Abandonner l’écotaxe serait lourd de conséquences pour l’État. En vertu du contrat signé avec Ecomouv’ dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), il devra payer près d’un milliard d’euros à l’entreprise en remboursement des investissements réalisés.  Le report ne sera pas neutre financièrement non plus. L’État doit payer à la société un loyer mensuel de 18 millions d’euros à partir du moment où le système de collecte est homologué, même si la taxe n’est pas appliquée. La décision concernant cette homologation technique est attendue début décembre. Ecomouv’ en revanche, qui devait livrer le dispositif en juillet dernier, doit verser à l’État huit millions d’euros mensuels d’indemnités de retard.

 

Ecotaxe reportée à 2015, voire plus

Ecotaxe reportée à 2015, voire plus

 

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a expliqué vendredi que l’écotaxe serait modifiée dans le cadre de la loi de finances 2014, pour une mise en oeuvre logiquement pas avant janvier 2015. « Si on doit changer les règles de ce qui était l’écotaxe votée, eh bien ça passe par une loi de finances. Donc, on est à l’automne 2014″, a dit le ministre au micro de RMC/BFMTV.

Ecotaxe : suspendue jusqu’à la remise à plat de la fiscalité

Ecotaxe :  suspendue jusqu’à la remise à plat de la fiscalité

L’écotaxe restera suspendue tant que la fiscalité n’aura pas été remise à plat de la fiscalité, un processus que le gouvernement souhaite engager avec les partenaires sociaux, a déclaré mardi le ministre de l’Ecologie et de l’énergie, Philippe Martin. La suspension de l’écotaxe « n’avait pas été donnée avec un délai », a indiqué Philippe Martin. « Le délai correspondra à la remise à plat de la fiscalité globale », a-t-il ajouté.

 

Pour un report de l’écotaxe (S. Royal)

Pour un report de l’écotaxe (S. Royal)

 

Ségolène Royal pour un report de l’écotaxe et pas seulement une suspension. Une suspension signifie en effet qu’elle pourrait être appliquée dès 2014. Son report serait politiquement davantage présentable.  Invitée de France 3 ce dimanche, Ségolène Royal s’est prononcée en faveur d’un « report » jusqu’à nouvel ordre de l’écotaxe, rapporte Le Lab d’Europe 1. « Pour l’instant, elle est suspendue. Il faut reporter l’application de l’écotaxe », a expliqué la présidente de la région Poitou-Charentes tout en expliquant qu’elle n’était pas non plus pour une suppression pure et simple.  »Le principe a été voté par le Parlement donc pour la supprimer il faut de nouveau un vote du Parlement et je ne pense pas que ce soit une bonne chose de recommencer les polémiques sur ce sujet. En revanche, le pouvoir exécutif a la capacité de dire : voilà, quelque chose a été voté, l’application se passe mal, une mise au plat est aussi à faire et une enquête parlementaire sur les flux financiers qui sont liés à l’écotaxe, donc le gouvernement pourrait annoncer le report de l’écotaxe, sans date. »Ségolène Royal avait déjà manifesté sa sympathie à l’égard du mouvement des Bonnets rouges en Bretagne. « La levée des Bretons, il y a quelque chose qui est assez réconfortant », avait-elle estimé sur Canal Plus. « Mais entendons-nous bien: ça veut dire que derrière il y a beaucoup de souffrances ».

Ecotaxe : révolte des petits patrons routiers

Ecotaxe : révolte des petits patrons routiers

 

Après les bonnets rouges, les routiers ont manifesté contre l’écotaxe. Une taxe qui veut renchérir le coût du transport et peser sur le volume des flux. Une bonne intention mais pour le moins inopportune en cette période crise et des modalités de perception en forme da cathédrale administrative. ; Si elle est entièrement répercutée, ce sont les consommateurs qui régleront la note, si elle ne lest pas ce sont les transporteurs qui en feront en partie les frais alors que le secteur connait déjà un record historique de défaillances. Mais samedi, plus de 2000 camions – 4.000 selon les organisateurs – ont défilé samedi au pas contre l’écotaxe dont ils réclament l’abandon après la suspension, créant de sérieux ralentissements autour des grandes villes : Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et en Ile-de-France autour du marché de gros de Rungis, s’arrêtant sous les portiques d’Ecomouv’, la société chargée de récolter l’écotaxe, mais en prenant soin de les épargner. Sur les banderoles déployées sur le pont à l’entrée de Marseille, on pouvait lire : « Ecotaxe + dumping social = mort des PME du transport routier » et « Ecotaxe = racket, faillite, chômage ». Mais pas question de brouiller le message. « On est complètement étranglés. Nous demandons la suppression pure et simple de l’écotaxe », a déclaré à l’AFP sur l’A63 à proximité de Bordeaux le représentant de la société de transport TLA, Eric Richard. La mesure a été suspendue sine die fin octobre par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, déterminé a-t-il dit vendredi, à « prendre le temps nécessaire » avant toute nouvelle initiative. C’est l’OTRE, la fédération des petites entreprises du secteur routier, qui mobilisait ces quelque 3.000 adhérents samedi.  »Tout se passe bien, on est bien conscient de l’impact que pourraient avoir des destructions et c’est pas dans notre état d’esprit », a assuré à l’AFP la présidente de l’OTRE, Aline Mesplès dans le cortège d’Aquitaine sous le portique sur l’A63. Selon elle, les poids-lourds veillaient à laisser une voie de circulation libre pour les véhicules légers. En revanche pas question de laisser passer les « camions étrangers », immatriculés en Espagne ou dans les pays de l’Est : « On ne veut pas que nos concurrents continuent à rouler pendant qu’on est arrêté. » L’OTRE était toutefois la seule fédération de transporteurs à mobiliser. Les autres fédérations de transporteurs (Unostra, FNTR, CSD et TLF) ont marqué leur différence dans un communiqué commun : rappelant que le ministre des Transports Frédéric Cuvillier les avait reçues mercredi, elles y réaffirment qu’elles s’abstiendront de « toute manifestation type pique-nique sous les portiques » tant que le gouvernement maintiendra ses promesses de majoration forfaitaire et d’un plan de soutien au transport routier. Sur RTL samedi matin,

 

Écotaxe : manifestation sur l’A1 samedi

 

Écotaxe : manifestation sur l’A1 samedi

Une centaine de poids lourds devraient mener une opération escargot sur l’autoroute A1 vers le portique écotaxe de Seclin (Nord). L’A1 vers Paris sera sans doute fermée à la circulation. Le 9 novembre, des routiers avaient déjà causé 30 kilomètres d’embouteillages dans le Nord, sur l’A1 entre Paris et Lille et sur l’A25 entre Dunkerque et Lille, lors d’opérations escargot contre l’écotaxe poids lourds. Ils promettent de recommencer ce samedi 16 novembre.  Une centaine de camionneurs doivent répondre à l’appel du collectif Alain Spinelli et du syndicat du transport routier l’OTRE, et bloquer la circulation sur l’A1 à hauteur du portique écotaxe de Seclin, dans le Nord, rapporte La Voix du Nord. L’autoroute entre Lille et Paris pourrait être fermée entre 11h et 15h, pendant le pique-nique des routiers, prévient le quotidien régional. Le président de l’OTRE Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Pascal Debruyne, explique à La Voix du Nord que « la manifestation est pacifique » et que le portique ne devrait pas être dégradé. Mais si le gouvernement n’apporte pas de réponse satisfaisante, « ça pourrait devenir méchant le 2 décembre », menace-t-il. Le syndicaliste entend protester contre l’écotaxe, mais aussi contre « la concurrence des gros transporteurs étrangers ou français qui embauchent des chauffeurs de l’Est à 500 euros », effectuant là du « dumping social », selon lui.

 

Ecotaxe : l’imposture écologique et fiscale

Ecotaxe : l’imposture écologique et fiscale

 

A l’origine l’ écotaxe était destinée à réduire les flux de marchandises en renchérissant le coût du transport. Une belle intention mais malheureusement contredite par la réalité de la politique des transports et la complexité des processus de production. On oublie un peu vite que l’ augmentation fiscale pèsera essentiellement sur les produits français (chaque élément du processus de production sera taxé tandis que les importations ne subiront qu’une fois cette fiscalité). Par ailleurs et surtout le renchérissement du coût du transport va constituer une aubaine supplémentaire pour les transporteurs étrangers qui déjà pillent le marché national grâce au cabotage (le droit pour des camions étrangers de faire du transport interne en France). Or ce sont les camions des ex pays de l’Est  qui pullulent en France car ils pratiquent des prix de dumping et contournent la législation française. Surtout des pavillons bulgares, roumains, polonais. Or ces pays ont des niveaux de coûts très inférieurs aux coûts français et les prix qu’ils offrent peuvent être de 30 à 50 inférieurs aux tarifs des entreprises françaises. Du coup avec l’écotaxe c’est la mort du pavillon routier français qui a déjà disparu à international et est attaqué de toutes parts en France. Ces pavillons étrangers ne modifieront qu’à la marge leur prix et seront encore plus compétitifs que les pavillons français. Par ailleurs dans une période de crise comme actuellement les chargeurs (clients du transport) vont exiger de revoir les tarifs routiers pour annuler l’effet de l’écotaxe. Du coup l’écotaxe n’aura plus aucun sens environnemental. Pour le transport pour compte propre (transport privé) c’est un handicap supplémentaire pour la compétitivité surtout pour des zones éloignées come la Bretagne (mais il y en a d’autres). Cette taxe est une imposture écologique car elle devait entre utilisée pour développer le rail, en faiat (comme en Allemagne) elle est essentiellement destinée à entretenir les routes. Quand bien même elle serait justifiée pourquoi mettre en place une telle cathédrale administrative quand il aurait été tellement simple augmenter la fiscalité sur le carburant  (dont le rendement actuel est de 13,7 milliards en 2013). Ce qui accessoirement aurait évité les coûts de recouvrement (par) Ecomov’  de 250 millions par an ; Une broutille !

Ecotaxe : la mort de l’écologie politique

Ecotaxe : la mort de l’écologie politique

L’affaire de l’écotaxe va coûter très cher à écologie politique d’EELV. Les plus ardents défenseurs de cette taxe ne cessent de s’enfoncer auprès de l’opinion. Si cette taxe n’est jamais mise en œuvre ce sera une défaite en rase campagne, si elle devait s’appliquer ils seront rendus les principaux responsables d’une surfiscalité dont personne ne veut plus. Avec cette affaire, c’est la mort annoncée du mouvement politique écologique d’EELV ; certes nombre de mouvements écolos non politisés sont utiles au débat sur la croissance, le productivisme, la qualité de vie, l’environnement mais pas EELV rassemblement hétéroclite de verts, d’anciens gauchistes et surtout d’arrivistes type Duflot (prête à avaler tous les chapeaux pour demeurer au pouvoir). La  Bretagne aura sans doute apprécié que les verts qui ne sont jamais gênés pour piétiner la loi réclament l’intervention de la police pour remettre de l’ordre dans cette région. Comme quoi le pouvoir peut opérer des changements dé. culture surprenants. Le ministre délégué au Développement Pascal Canfin s’enferre en affirmant que  l’écotaxe serait bien appliquée, alors que les spéculations vont bon train sur une éventuelle suppression après le report par le gouvernement de sa mise en œuvre. « Je le dis en tant qu’écologiste et en tant que membre du gouvernement: l’écotaxe sera appliquée », a déclaré sur RTL celui qui est avec Cécile Duflot l’un des deux ministres EELV de l’exécutif. « Le gouvernement s’est engagé – et il a bien fait – à reconstituer les conditions du dialogue (…) mais en mettant clairement sur la table le fait que ce n’était pas le principe de l’écotaxe qui était à discuter mais les modalités d’application », a-t-il insisté. Jean-Marc Ayrault a décidé la semaine dernière, sous la pression des manifestants bretons, de reporter sur tout le territoire la mise en œuvre de cette taxe, initialement prévue au 1er janvier 2014.

 

Ecotaxe : les manifestations se développent en France

Ecotaxe : les manifestations se développent en France

 

En Bretagne, environ 250 personnes dont certains arborant des « Bonnets rouges » ont manifesté samedi matin au pied d’un portique écotaxe à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Des agriculteurs ont amené des bottes de paille et les ont enflammé sur le bord de la route. Un peu plus tard, dans l’après-midi, une autre manifestation à rassemblé 700 manifestants autour du portique de Jugon-les-Lacs (Côtes d’Armor). Les manifestant étaient rassemblés de chaque côté de la RN Deux tracteurs avec des drapeaux bretons se sont garés devant les grilles disposées par les forces de l’ordre en travers de la route à quatre voies. Mais la manifestation se déroulait dans le calme peu après 16H00. Le portique « c’est de la provocation, le gouvernement ferait mieux de les démonter. S’il l’avait fait la tension serait retombée », a dit un salarié de PSA souhaitant garder l’anonymat samedi à Montauban de Bretagne. Les manifestants sont arrivés vers 10H00 près du portique installé sur la RN12, à une trentaine de kilomètres de Rennes. Selon la gendarmerie, les manifestants ont fait savoir aux forces de l’ordre présentes sur place que la manifestation avait un caractère « symbolique ».  Des barrières antiémeutes étaient installées en travers de la route, à deux fois deux voies, entièrement coupée à la circulation, et des gendarmes mobiles et CRS étaient présents en nombre, a constaté l’AFP. Dans les Bouches-du-Rhône, des chauffeurs des routiers ont manifesté samedi matin sur l’autoroute A55 près d’un portique écotaxe près de Martigues, protégé par un important dispositif policier.  Une vingtaine de poids lourds ont d’abord mené une opération escargot avant d’installer un barrage filtrant sur l’autoroute à Châteauneuf-les-Martigues à proximité d’un portique écotaxe et de déployer des banderoles: « Stop au racket », « non à l’écotaxe ».  Par ailleurs, deux bornes écotaxes ont été endommagées dans la nuit de vendredi à samedi dans le Gard, sur la commune de Saint-Gilles.  Les dégradations étaient assorties d’une revendication du CRAV, le Comité régional d’action viticole, qui a par le passé revendiqué plusieurs actions violentes dans la région, notamment des attentats à l’explosif.  En Charente, deux bornes écotaxe distantes d’une centaine de kilomètres ont été incendiées et mises hors d’usage dans la nuit de vendredi à samedi.  En outre, une borne écotaxe été brûlée dans la nuit de vendredi à samedi sur la RN7 dans l’Isère.  Du côté de Lyon, une trentaine de poids lourds ont mené samedi matin une opération escargot contre l’écotaxe sur les autoroutes A46 puis A43, occasionnant d’importantes perturbations routières, selon Bison Futé. Deux opérations escargots menées par des transporteurs routiers ont encore eu lieu samedi matin, entre 09H00 et 11H00, sur l’A1 entre Paris et Lille et sur l’A25 entre Dunkerque et Lille, provoquant d’importants bouchons. Ce mouvement a eu lieu à l’appel du « Collectif national +Alain Spinelli+ pour la préservation du transport routier français, branche Nord », a-t-on appris auprès de la préfecture du Nord. Le collectif Alain Spinelli précise sur sa page Facebook être « contre l’éécotaxe, le cabotage illégal et la concurrence déloyale ». En outre, à Paris, trois militants du Printemps français ont été interpellés samedi matin après avoir mené une action sur un portique écotaxe enjambant le périphérique parisien, près de la porte Maillot dans le XVIe arrondissement. Ces deux hommes de 25 et 51 ans et cette femme de 49 ans faisaient partie d’une dizaine de personnes, munies d’essence et de fumigènes, ayant pris part vers 10H30 à cette action contre un des cinq portiques de ce type sur le périphérique. Ces manifestations interviennent en pleine fronde bretonne contre l’écotaxe poids lourds, malgré la décision du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de suspendre la mesure la semaine dernière.

Ecotaxe : pas de nouvelle date d’application

Ecotaxe : pas de nouvelle date d’application

 

 

 

L’Elysée a assuré samedi qu’aucune date n’avait été décidée pour appliquer l’écotaxe – dont la mise en œuvre au 1er janvier 2014 a été reportée sous la pression de la rue – infirmant une information du site lemonde.fr qui évoque l’été prochain. Selon le site du quotidien, « l’écotaxe sera bien mise en place mais sans doute pas avant l’été 2014″, le gouvernement souhaitant « laisser le temps aux esprits de s’apaiser – et aux échéances électorales de passer ». « La date du 1er juillet 2014 serait désormais évoquée », ajoute le site. Interrogée par l’AFP sur ces informations, la présidence de la République répond que « non, rien n’est décidé à ce stade ».  Jean-Marc Ayrault a choisi la semaine dernière de reporter la mise en oeuvre de l’écotaxe sur l’ensemble du territoire pour une durée indéterminée, reculant sous la pression du mouvement d’hostilité en Bretagne.  Des manifestations anti-écotaxe se sont déroulées en Ille-et-Vilaine, près de Lyon, Marseille et dans le Nord, des bornes ont été dégradées dans le Gard et un portique visé à Paris.

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