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Crise économique en Russie

Crise économique en Russie

 

La croissance cale en Russie (seulement 1.5% en 2013), guère plus en 2014, ce qui est peu pour un pays en développement. Le gouvernement russe a admis pour la première fois lundi que son économie était en crise, contredisant des déclarations antérieures assurant qu’une croissance même ralentie pourrait absorber le choc de sanctions consécutives au référendum en Crimée. A Moscou, les marchés, qui ont vu ces dernières semaines s’évaporer des milliards de dollars, attendent de connaître l’ampleur exacte des sanctions occidentales après le référendum de dimanche plébiscitant le retour de la Crimée dans le giron russe. Sans évoquer directement de l’impact de la crise en Ukraine, le ministre adjoint de l’Economie, Sergueï Beliakov, a reconnu lundi que l’économie russe était en difficulté. « La situation économique montre clairement des signes de crise », a-t-il dit lors d’un séminaire d’entreprises.  Les ministres européens des Affaires étrangères réunis à Bruxelles se sont entendus lundi sur la deuxième phase de la « riposte graduée » aux actions russes en Ukraine en sanctionnant une vingtaine de personnalités impliquées dans le rattachement de la Crimée à la Russie. L’administration américaine a imposé pour sa part un gel des avoirs et une interdiction de voyage à onze responsables ukrainiens et russes impliqués dans la crise en Crimée, dont deux sont de proches collaborateurs de Vladimir Poutine. Les Etats-Unis se tiennent prêts a imposer de nouvelles sanctions contre la Russie mais la diplomatie peut encore permettre de résoudre la crise, a dit lundi Barack Obama lors d’une brève déclaration. En attendant d’en savoir plus, les acteurs de l’économie russe sont nerveux.

 

Russie : beaucoup à perdre en cas de guerre économique

Russie : beaucoup à perdre en cas de guerre économique

 

 

« Il n’y aura que des perdants » si la Russie et les Occidentaux prennent des mesures de rétorsion économique, ce qu’il « ne croit pas », assure à l’AFP Arnaud Dubien, président de l’Observatoire franco-russe, centre de recherche dépendant de la Chambre de commerce franco-russe.  Vendredi, l’association des entrepreneurs européens actifs en Russie, l’AEB, s’est fendue d’un communiqué pour demander « un dialogue constructif » et rappeler « la forte interdépendance » économique.  Christian Schulz, de la banque Berenberg, juge que des sanctions « feraient un peu de mal à l’Europe » mais que c’est surtout « la Russie (qui) se nuirait à elle-même », dans un contexte de croissance poussive (1,3% en 2013) et de fuite déjà conséquente de capitaux privés (17 milliards de dollars depuis le début de l’année).  L’institut de recherches Oxford Economics a simulé les conséquences d’une escalade du conflit en Ukraine, avec « de nouvelles intrusions militaires russes » débouchant sur une interruption des livraisons de gaz russe via l’Ukraine, et « quelques représailles financières « contre la Russie.  Selon ses conclusions, le prix du gaz sur le marché en Europe augmenterait de 15% et celui du pétrole de 10%, la zone euro subirait un recul de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) d’ici 2015 par rapport au « scénario de base » (hors escalade militaire), s’aggravant à -3% pour certains pays de l’Est. Etats-Unis et Asie connaîtraient un impact « plus limité ».  Mais, assure Oxford Economics, « le plus grand perdant serait la Russie »: le rouble déclinerait fortement, l’inflation flamberait et le PIB russe baisserait de 2% en 2014 puis 4,5% en 2015 par rapport au scénario de base. L’Ukraine serait elle en faillite.  Lundi déjà, en un seul jour, la banque centrale russe a dû dépenser 11 milliards de dollars pour défendre sa devise. C’est cinq fois plus qu’elle n’avait jamais dépensé pour une intervention sur les marchés.  En cas de sanctions commerciales majeures, par exemple d’embargo sur 80% des ventes russes de gaz et de pétrole, les prévisions d’Oxford Economics sont encore plus sombres, avec un PIB russe en recul de 10% d’ici fin 2015 par rapport au scénario de base.  Christian Schulz rappelle que le gaz russe pèse environ un tiers de l’approvisionnement européen. Mais selon lui, « dans un contexte de reprise européenne et avec la venue du printemps, la Russie a besoin de ses revenus énergétiques plus que l’Europe n’a besoin » de son gaz.  Les exportations russes l’an dernier hors CEI (ex-URSS sans les pays baltes et la Géorgie) étaient composées à 74,5% d’hydrocarbures, et représentaient l’équivalent d’entre 15 et 20% du Produit intérieur brut.  M. Schulz rappelle aussi que la relation commerciale est très déséquilibrée: « les exportations européennes vers la Russie pesaient 1% du PIB européen en 2012, mais les exportations russes vers l’Union européenne pesaient elles 15% du PIB russe. »  Pour lui, la Russie risque de faire fuir les investissements « dont elle a besoin pour se moderniser » et de décrocher pour de bon des autres grands émergents, le Brésil, l’Inde et la Chine qui eux « réforment leurs économies ».  Un constat que M. Dubien tient à nuancer, affirmant que les Européens et en particulier les Français laisseraient aussi des plumes en cas de guerre économique.   »37 des entreprises du CAC 40, l’indice boursier vedette en France, sont présentes en Russie et y enregistrent des succès, dont elles ne se vantent pas trop en raison de l’ambiance de +Russian bashing+ », assure ce promoteur du développement des relations économiques avec la Russie.  Il indique que la Russie est pour la France le troisième marché à l’exportation hors Europe, et ce dans un contexte « où chaque million de notre balance commerciale (très déficitaire) compte ».  Par ailleurs, la Russie n’est pas désarmée notamment face à des attaques contre sa monnaie. Elle possède de gigantesques réserves de devises, qui se montaient à 493,4 milliards de dollars le 21 février dernier.

 

 

Hollande : encore un nouveau machin, le conseil de l’attractivité économique

Hollande : encore un nouveau machin, le conseil de l’attractivité économique

 

Le printemps est précoce car les conseils ne cessent de fleurir, après le conseil supérieur de la dépense publique et des dizaines d’autres c’est maintenant l’annonce d’un conseil de attractivité économique. Pourquoi ? Parce que  tout simplement attractivité économique de la France s’écroule du fait notamment de lisibilité fiscale et autres lourdeurs. On répond donc à cette situation par un comité Théodule comme si les structures actuelles  n’existaient pas, à Bercy notamment. Cela démontre à l’évidence l’impréparation totale de Hollande ( et de son gouvernement(  qui n’avait avant élection que le discours démagogique du Bourget «  L’ ennemi c’est la finance » ou l’anaphore ‘ « Moi, Présidente, moi, Président…. » C’est évidemment dramatique pour la France dont le déclin toutefois ne date pas d’hier ; En fait aucune réflexion préalable n’existe au sein des partis politiques en matière économique, l’énergie étant consacrée aux campagnes électorales au contenu illusoire. Mais ce qui caractérise la gestion de Hollande, c’est le recours systématique à des conseils, des observatoires, des rapports, des hauts comités, des experts ; La majorité actuelle justifie cela par son souci de concertation.la réalité c’est que les programmes du PS sont vides. C’est aussi une manière de reculer les décisions alors qu’il y a urgence à annoncer dans les semaines qui viennent des décisions pour réorienter la politique et redonner confiance., il  n’y a jamais eu au PS la moindre réflexion approfondie en matière économique. ‘( Ailleurs non plus). Après il ne faut pas s’étonner du discrédit total de la classe politique qui démontre ainsi son incompétence et son incohérence dès qu’elle accède au pouvoir. .

L’attractivité économique de la France s’écroule

L’attractivité économique de la France s’écroule

 

 

En quelques mois l’attractivité de la France s’st écroulée. En cause évidemment ‘instabilité fiscale et le niveau des prélèvements obligatoires. Alors que l’Europe n’enregistre, dans un contexte économique et financier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement des implantations internationales, la France accuse un net recul, non seulement en termes d’implantations (471 projets d’implantation en 2012, en diminution de 13%), mais aussi, et surtout, en termes d’emplois créés (-20%) d’après le baromètre international Young.   Les facteurs susceptibles d’expliquer cette perte de vitesse sont connus : faible compétitivité, inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance ou à l’instabilité fiscale, posture attentiste doublée d’un effet retard de la crise…  Même si la France conserve sa 3ème place sur le podium des pays européens les plus attractifs, et le premier rang en matière d’implantations industrielles, elle se voit distancée par un duo de tête composé du Royaume-Uni et de l’Allemagne, qui ont accueilli respectivement 697 et 624 projets en 2012, soit plus du tiers des projets d’implantation internationale sur le continent européen.  Le Baromètre de l’attractivité de la France 2013 donne à voir une désynchronisation de la destination France par rapport à ses deux principaux concurrents européens, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Mieux ancrés dans la mondialisation, jugée plus flexibles et plus compétitifs, ces deux pays s’inscrivent dans une compétition mondiale que notre territoire a du mal à suivre. Ce duo a su attirer les pays émergents, les entrepreneurs innovants et tous ceux qui font bouger l’économie quand nous émettons des signaux défensifs voire répulsifs qui préoccupent entrepreneurs et décideurs.

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

Reprise économique mondiale mais sans emploi (OIT)

 

Reprise économique mondiale mais sans véritablement d’emploi d’après l’organisation internationale du travail (OIT°). En fait l’institution regrette qu’on n’investisse pas assez dans les entreprises qui créent réellement des emplois nouveaux. Le rapport de l’Organisation Internationale du Travail sur les Tendances mondiales de l’emploi 2014 relève que la croissance de l’emploi reste faible, que le chômage continue d’augmenter, surtout parmi les jeunes, et que beaucoup de travailleurs découragés (23 millions) restent en dehors du marché du travail.  Au rythme actuel, 200 millions d’emplois supplémentaires seront créés d’ici à 2018, selon le rapport. C’est inférieur au niveau requis pour absorber le nombre grandissant de nouveaux arrivants sur le marché du travail.  Le nombre de demandeurs d’emploi devrait grimper de plus de 13 millions d’ici à 2018.   »Ce dont nous avons immédiatement besoin, c’est de repenser nos politiques. Nous devons accroître nos efforts pour accélérer la création d’emplois et soutenir les entreprises qui créent des emplois», souligne dans le rapport le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.  Près de 74,5 millions de personnes de la tranche d’âge des 15-24 ans sont sans emploi, le taux de chômage des jeunes atteignait 13,1 pour cent en 2013, plus de deux fois supérieur au taux de chômage mondial tous âges confondus.  La reprise mondiale des marchés du travail est freinée par un déficit de la demande globale. Dans de nombreuses économies développées, les réductions drastiques des dépenses publiques et les hausses des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation pèsent lourdement sur les entreprises privées et les ménages, estime l’OIT.  Le rapport met aussi l’accent sur le nombre de travailleurs pauvres vivant avec moins de 2 dollars par jour: 839 millions de travailleurs (soit 26,7% de l’emploi total).   »La leçon consiste à ne pas accepter une sorte de fatalité et de penser que nous sommes condamnés à une croissance du chômage », a affirmé lundi dans une conférence de presse à Genève M. Ryder. « Il est absolument nécessaire d’intervenir pour stimuler l’emploi comme voie de sortie de crise. Par définition la sortie de crise c’est quand les gens sont de retour au travail », a-t-il dit.  Le rapport appelle les gouvernements à dépenser davantage dans des politiques actives du marché du travail (PAMT), pour lesquelles 0,6% du PIB ont été dépensés en 2011. Si ce chiffre passait à 1,2% ce sont 3,9 millions d’emplois supplémentaires qui pourraient être créés dans les économies développées dont l’Union européenne, affirme l’étude.

 

Hollande : un tournant économique et idéologique. ? Mais il tourne en rond

Hollande : un tournant économique et idéologique. ?  Mais il tourne en rond

 

Comme d’habitude les éditorialistes se sont immédiatement enflammés après la conférence de Hollande quitte à dire le contraire dans deux ou trois mois. Hollande aurait opéré un véritable tournant économique et idéologique. Tournant économique d’abord en décidant des allégements des charges qui en faia=t seront une opération blanche puisqu’on inclut le CICE dans la suppression des cotisations familiales. En apparence il y aura 10 milliards de charges en moins mais à peu près autant d’impôt en plus sur les bénéfices. En plus c’est étalé sur 3 ans, donc en fait c’est 3 milliards de fiscalité (encore une fois compensés par l’impôt sur les sociétés)°. Quant aux économies des dépenses publiques elles restent encore très virtuelles. Le mille feuilles administratif n’a pas été réellement mis en question. Juste une allusion timide au nombre de régions, les départements qui décideront de leur avenir et le souhait d’un rapprochement des collectivités locales. Pas de vraies réformes structurelles décidées. Des effets d’annonce surtout. Sur la sécu, il faudra dépenser moins de médicaments (les générique),  sur l’Unedic ,  c’est aux partenaires de décider), sur le dimensionnement de l’Etat rien concernant le recentrage des véritables missions régaliennes. Bref du flou à la Hollande. Quant au recentrage idéologique, c’est tout autant virtuel. Hollande d’après l es grands médias complaisants  serait devenu social démocrate voire social libéral. En fait là aussi il tourne en rond par absence véritable de doctrine, de vision et de stratégie. En 2012, c’était le discours contre les fermetures d’usine, il menaçait alors notamment PSA pour Aulnay ou Mittal pour Florange., bien d’autres encore même la finance. En 2013 c’est le temps du matraquage fiscal et pour 2014 ce serait le contraire, l’allégement de la fiscalité. Sur le plan idéologique il tourne aussi en rond. Hollande abandonne aussi vite ses convictions qu’il les a formulées, exemple la fameuse inversion du chômage, disparue des écrans. Ni socialiste (pas plus que Mitterrand) ni social démocrate, ni social libéral, Hollande est avant tout un opportuniste qui fait du pouvoir sa seul objectif. Ensuite il navigue à vue en surfant sur l’évolution de l’opinion, de celle des experts, des courants. L’enthousiasme des éditorialistes va vite retomber avec la réalité économique de 2014 car la France va rater le train de la timide reprise européenne. D’ici la fin de l’année (après la fessée aux élections ?) ou début 2015, il faut s’attendre à un autre virage, plus interventionniste celui là car d’un part le chômage sera devenu encore plus dramatique comme sa cote de popularité. En tout état de cause selon uu sondage s’il convaincu les éditorialistes, Hollande n’a pas convaincu les français (30% seulement).

Hollande un virage économique virtuel ?

Hollande un virage économique  virtuel ?

 

Si l’on se fie aux mots prononcés par Hollande, c’est une évolution complète de sa politique. D’abord, il reconnait  l’ampleur des impôts et la nécessité de réduire les dépenses publiques. Il reconnait aussi ses échecs et les difficultés. Par exemple exit le changement et l’inversion du chômage. « Il faudra du temps ». L’Etat doit d’après lui faire mieux avec moins, se repositionner sur les grandes tâches régaliennes, envisager même de réformes des collectivités. Donner aussi la priorité à la réduction des charges des entreprises contre l’emploi. Bref le contraire de ce qu’il adit et fait jusqu’à maintenant. En fait il reprend tout simplement ce que disent les experts et même l’opinion depuis des mois et des années ; Trop d’Etat, trop de fiscalité, trop de contraintes et finalemenet des impôts qui tuent  la compétitivité et l’emploi. Reste à savoir si le virage est réel ou virtuel. Faire des réformes structurelles n’est pas simple quand on ne bénéficie plus de la légitimité populaire (mais seulement de la légitimité institutionnelle), Hollande risque de se heurter à  l’opposition de son propres camp. II n’est pas certain non plus qu’i l perçoive bien la stratégie à mettre en œuvre si l’on s’en tient aux exemples d’économies très marginales évoquées par son gouvernement (Cazeneuve par exemple parlant dimanches des dépenses de santé et citant la chirurgie ambulatoire). Hollande veut gouverner par ordonnance et décrets mais cela se limitera à des questions accessoires tant que le parlement n’en a pas décidé autrement, sur les finances par exemple. Le laxisme de 2012 n’a pas été récompensé ni par de résultats, ni par l’opinion, l’austérité de 2013 (et 2014) non plus alors pourquoi pas finalement se rabattre sur l‘évidence, celle qu’il niait et qu’il avoue «  nous avons sous-estimé la crise ». Il faudra des mois voire des années pour réaliser des reformes structurelles significatives, pas sûr que Hollande les réalisent mais au moins s’il n’y a pas inversion sur le chômage, il y a bien inversion du discours.

Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Selon une étude du Centre pour la recherche économique et commerciale (CEBR) publiée ce jeudi 26 décembre par le Daily Telegraph, le Royaume-Uni deviendra la première puissance économique en Europe d’ici à 2030. Selon ce cercle de réflexion (Think Tank), le Royaume-Uni passera devant la France en 2018 avant de doubler l’Allemagne vers 2030, mais, au niveau mondial, il sera lui-même dépassé par l’Inde et le Brésil au même moment. « Il est prévu que l’Allemagne perde sa place en tant que première économie d’Europe de l’ouest au profit du Royaume-Uni aux alentours de 2030 en raison du développement plus important de sa population et de sa dépendance moindre vis-à-vis des autres économies européennes », indique l’étude. « Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures », affirme-t-elle. « Une Allemagne basée sur le Deutsche Mark ne serait certainement pas rattrapée par le Royaume-Uni avant des années », toujours selon l’étude. Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures.  Le président du CEBR Douglas McWilliams, affirme que l’économie du Royaume-Uni pourrait même encore se développer plus vite si le pays venait à quitter l’Union européenne. « A court terme, l’impact (d’une sortie de l’UE) serait sans aucun doute négative » dans un premier temps, « mais mon sentiment est que passé une quinzaine d’années, il deviendrait probablement positif », a déclaré M. McWilliams au Daily Telegraph.

 

Ecotaxe : erreur écologique et économique

Ecotaxe : erreur écologique et économique

 

L’écotaxe non seulement est une erreur écologique mais va lourdement pénaliser l’économie ; L’intention paraissait bonne à savoir tenter d’ influencer le volume des flux de marchandises en les diminuant voire de permettre des transferts modaux ; En réalité compte tenu de la structure du système de production, de plus en plus éclatée,  l’écotaxe ne sera qu’une fiscalité supplémentaire qui va plomber une peu plus la compétitivité ; Aucun produit n’est désormais entièrement produit et consommé sur place, il subit des transformations dans des champs spatiaux éloignés des uns des autres. Le transport est un maillon indispensable du processus de production. Une partie de l’écotaxe sera répercutée sur les prix et va donc peser sur la consommation (donc aussi sur la croissance et l’emploi), une taxe qui v aussi alourdir les couts de production en France. L’idée de l’écotaxe pourrait s’admettre si la France vivait en monde clos. Or plus de la moitié de notre économie est internationalisée. Par contre cette écotaxe ne s’appliquera pas sur les processus de production de la concurrence étrangère qui ne la subira qu’une fois lors des importations. Le handicap va concerner des secteurs fragilisés comme l’agriculture, l’industrie agroalimentaire mais bien à d’autres secteurs. Pour chaque produit, il faut des matières premières, des produits semi finis qui tous vont être taxés comme le produit final. Une  surfiscalité qui va encore coûter très cher à l’économie surtout pour des produits à faible valeur ajoutée et/ou très concurrencés  sur le plan international. De bonnes intentions sans doute mais  donc mais l’enfer n’en manque pas. . Une intention d’écolo qui ne comprend rien à l’économie et même à l’environnement. La fiscalité ne saurait être l’outil privilégié pour préserver les équilibres naturels, (l’harmonisation des normes et des règles de concurrence est autrement plus efficace). En effet mettre en difficulté supplémentaire des secteurs fragilisés, c’est favoriser la concurrence internationale où précisément les normes environnementales sont le plus souvent plus laxistes (quand elles ne sont pas inexistantes)  qu’en France. Pour schématiser sur un seul exemple, moins de carbone en France mais davantage à l’étranger ; une sorte d’externalisation des nuisances à l’étranger.  Le monde agricole a réagi le premier vis-à-vis des incohérences de cette taxe, on peut s’étonner que le secteur des transports (et d’autres) demeure aussi passif.

Sondage -politique économique du gouvernement : 71% contre

Sondage : politique économique du gouvernement : 71% contre

Un sondage réalisé par l’institut CSA pour RTL met en lumière le pessimisme des Français concernant l’économie de leur pays. 64% des personnes interrogées affirment qu’ils ne perçoivent pas de « redémarrage » visible de l’activité économique. Les femmes et les jeunes sont les plus pessimistes. Elles sont 69% à ne pas détecter d’amélioration (contre 60% chez les hommes), tandis que chez les 18-24 ans, seulement 1 % estiment que la France est sur le chemin de la reprise. Ce n’est pas une surprise, les sondés proches du parti socialiste sont 81% à trouver que l’économie redémarre, contre 22% des électeurs de droite (18% à l’UMP, 46% à l’UDI) et 15 % chez les sympathisants du Front national. A gauche de la majorité, 40% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon estiment que la France est en voie de redémarrage économique. Autre enseignement de ce sondage : la majorité socialiste, dont la cote de popularité est au plus bas, ne reçoit pas la confiance des Français pour améliorer la situation économique du pays. 71% des sondés ne font pas confiance au gouvernement pour rétablir l’équilibre des finances publiques, soit deux points de plus qu’en décembre 2012. Pire encore, ils sont 75 % à penser que la courbe du chômage ne va pas s’inverser dans les prochains mois. Seulement 4% des personnes interrogées pensent que la politique de François Hollande et Jean-Marc Ayrault est à même de relancer la croissance économique du pays. Les employés et les ouvriers sont particulièrement défiants à l’égard de l’exécutif, puisque 76 % d’entre eux ne lui font pas confiance. Enfin, une écrasante majorité de Français ressentent un ras-le-bol fiscal. Régulièrement évoquée par l’opposition de droite, l’augmentation des taxes et impôts depuis l’accession au pouvoir de la gauche est ressentie par 84% des sondés. En commentaire du sondage, l’institut CSA note que ce sentiment est « réparti de façon homogène au sein de la population française ». Les plus nombreux à ressentir négativement les hausses d’impôts sont les ouvriers (89%), suivis par les employés (87%). Les hauts revenus « sont les moins critiques ». Les Français dont le revenu mensuel net est supérieur à 4.500€ sont 76% à vivre cette situation de « ras-le-bol » en matière de fiscalité.

 

Crise économique : aggravation pour 70% des français

Crise économique : aggravation pour 70% des français

 

La reprise est là pour Hollande mais pas pour 70% des français qui pensent que la situation s’aggrave. Ce que confirme  un sondage de CSA réalisé pour l’institut Montaigne et « Les Echos ». 70 % des Français ont « personnellement le sentiment que la situation économique en France est plutôt en train de s’aggraver ».  Un état de l’opinion qui tranche avec l’optimisme de François Hollande lors de son interview du 14 juillet : « La reprise, elle est là », avait-il déclaré, s’appuyant sur des indicateurs un peu meilleurs que par le passé – petit rebond du climat des affaires et reprise de la production manufacturière en France, sortie de récession de la zone euro. Le chef de l’Etat avait aussi fait le choix de forcer la tendance économique pour redonner de la « confiance », et vice versa tant les deux sont liés. « Pour qu’il y ait de la croissance, le premier principe c’est la confiance », avait-il même explicité. Mais le  sondage donne la mesure du scepticisme des Français et du travail de conviction qui reste à accomplir pour faire percevoir et pérenniser le « frémissement » mis en avant par l’exécutif. « Il y a toujours un décalage entre la macroéconomie et les perceptions personnelles mais ici il est fort », note Bernard Sananès, le président de CSA.  Le sentiment que la situation s’aggrave est ultramajoritaire dans toutes les classes d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles avec des pics chez les ouvriers et les employés (76 %).

Hollande : le déni de réalité économique

Hollande : le déni de réalité économique

 

 

La reprise est là a déclaré Hollande lors de sa conférence de presse ; là mais où ?. On la cherche vainement ; Les carnets de commandes sont dégarnis, la consommation ne se redresse pas, le chômage augmente et la fiscalité va lourdement peser à la rentrée. Pour l’instant la France est en récession ; au mieux on peut espérer une reprise de 0.1% en 2013 pour les experts ; la Banque de France prévoit 0.2% ; En fait la reprise, si elle a lieu pourrait n’intervenir qu’au milieu de 2014. Du coup Hollande fustige le pessimisme des français ; Un discours de confiance donc fondé surtout sur la méthode Coué. Volontarisme, audace, imprudence? Alors que la France a traversé une période de récession en début d’année, qu’elle vient tout juste de perdre son dernier AAA et que le chômage continue d’effrayer les Français, la question se pose… «Ce n’est pas uniquement de la méthode Coué, répond un influent ministre. « Il n’y a de reprise que dès lors que l’investissement et l’emploi sont à la hausse. Or, on n’y sera pas encore au second semestre» Denis Ferrand, économiste chez Coe-Rexecode  Une lueur d’espoir que les économistes ne perçoivent pas. «On ne voit aucune amélioration de la situation dans les bilans des entreprises», relève Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur crédit Euler Hermès. Lequel voit «une déconnexion entre les chiffres macroéconomiques et microéconomiques. Avec des chiffres d’affaires en baisse, on voit mal comment l’investissement pourrait repartir avant la fin de l’année». Même constat pour Denis Ferrand, économiste chez Coe-Rexecode: «Il n’y a de reprise que dès lors que l’investissement et l’emploi sont à la hausse. Or, on n’y sera pas encore au second semestre. Sans compter que les hausses d’impôts seront fortes en septembre» et pèseront sur le potentiel redressement. «La reprise va arriver tout doucement, résume pour sa part Laurence Boone, chef économiste Europe chez Bank of America Merrill Lynch. Et le fait qu’il n’y ait pas de demande interne en France rend cette potentielle reprise d’autant plus fragile: nous nous prendrions de plein fouet une croissance qui ralentirait un peu trop en Asie ou aux États-Unis, un euro qui frémirait ou encore un regain de tension chez certains de nos voisins, en Espagne notamment.»

 

Guerre économique : droit chinois de douanes anti-dumping sur un produit européen

Guerre économique : droit chinois de douanes anti-dumping sur un produit européen

La Chine imposera à compter de vendredi des droits de douane anti-dumping allant jusqu’à 37% sur un produit chimique importé de l’Union européenne, a fait savoir jeudi le ministère du Commerce. La substance en question, la toluidine, sert à produire de la teinture, des médicaments et des pesticides, entre autres usages. Les droits s’échelonneront de 19,6% à 36,9% et entreront en vigueur le 28 juin pour une durée de cinq ans, indique le ministère sur son site internet. La taxe de 19,6% visera les exportations provenant de la société Lanxess Deutschland. Les autres verront leurs produits taxés à 36,9%. Les relations commerciales entre la Chine et l’Union européenne sont tendues depuis quelque temps, notamment en raison des exportations de panneaux solaires chinois, sur lesquels Bruxelles a imposé des droits de douane en accusant Pékin de pratiquer là du dumping.

 

Guerre économique Chine-Europe : Hollande lâche Bruxelles

Guerre économique Chine-Europe : Hollande lâche Bruxelles

Nouveau changement de position de Hollande qui avait réclamé au cours de sa campagne la taxation des produits chinois. Alors que Bruxelles vient de décider de taxer les panneaux solaires, Hollande lâche Bruxelles à cause des mesures de rétorsion chinoises sur le vin.  Le président français François Hollande a demandé samedi le règlement « dans la discussion » de la querelle commerciale entre l’Europe et la Chine, qui sera évoquée lors du prochain Conseil européen fin juin. Pékin a répliqué cette semaine à la décision de la Commission européenne de taxer les panneaux solaires importés de Chine en ouvrant une enquête sur les importations de vin de l’UE. « Nous devons travailler avec la Chine et c’est ce que l’Europe fait, nous devons le faire en cohésion, c’est-à-dire avec la volonté de développer nos économies mais aussi de poser des règles, des principes, d’ouvrir aussi de nouveaux domaines de coopération », a dit le président devant un parterre d’hommes d’affaires à Tokyo. « Nous avons des problèmes commerciaux avec la Chine que nous devons régler dans la discussion, sans qu’un pays s’octroie un avantage par rapport à un autre », a-t-il ajouté. « Ce que je veux, c’est que les Chinois achètent davantage de produits français », a-t-il poursuivi. « A nous d’être plus compétitifs et à nous de convaincre les Chinois qu’il peut y avoir réciprocité. » Le chef de l’Etat a précisé que la question serait forcément au menu du prochain Conseil européen. « Nous devons avoir une position commune, c’est la Commission européenne qui nous représente pour la politique commerciale, nous débattrons aussi avec elle », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’Institut français de Tokyo, jugeant important que « tous les pays européens défendent les mêmes thèses ». Durant sa visite dans la capitale nippone, le président français a ménagé les susceptibilités des Japonais à l’égard de la Chine voisine. « Ne me demandez pas de choisir » entre les deux pays, a-t-il déclaré, affirmant la volonté de la France « de travailler avec l’Asie et de ne pas opposer tel ou tel pays ». « Je suis ici heureux d’être au Japon, fier d’être au Japon, fier de ce que nous pouvons faire ensemble », a-t-il ajouté devant les chefs d’entreprise.

 

Guerre économique entre la Chine et l’Europe contre l’avis de l’Allemagne

 

Guerre économique entre la Chine et l’Europe contre l’avis de l’Allemagne

Les exportations de vins et spiritueux du Vieux continent vers l’Empire du milieu représentent plus d’un milliard d’euros, et la France pourrait être une des premières victimes en cas de guerre commerciale. Comment en est-on arrivé là et que risque l’Europe?  A cause du prix des panneaux photovoltaïques. Bruxelles accuse Pékin d’exercer une concurrence déloyale en subventionnant ses entreprises dans le secteur du solaire, afin de vendre ses panneaux à des prix imbattables. La Commission européenne a diligenté une enquête sur ces pratiques de « dumping », après la plainte de Solar World, une entreprise allemande, à l’été 2012. Le contentieux est de taille: l’UE veut se mettre au vert et représente le premier marché mondial pour le solaire. Mais au lieu de produire eux-mêmes leurs panneaux solaires, les Européens les importent depuis la Chine. Pékin écoule ainsi 80% de sa production en Europe. Résultat, l’industrie photovoltaïque européenne est à la peine: 25.000 emplois seraient menacés au sein de l’UE, selon Bruxelles.  La Commission européenne a décidé de taxer temporairement les panneaux solaires chinois qui entrent dans l’UE. Jeudi 6 juin, des droits de douanes de 11,8% entrent en vigueur. Pékin dispose de deux mois pour revoir le prix de ses panneaux à la hausse. Si la Chine ignore cet avertissement, la taxe passera à 47% dès le 6 août prochain. Cité par Le Figaro, le commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé la couleur: « l’offre est à prendre ou à laisser, elle ne se répétera pas. »  Par peur d’une guerre commerciale. Depuis le début de ce bras de fer, Angela Merkel soutient une négociation sans sanction. La chancelière défend d’abord ses intérêts nationaux: l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la Chine. L’Empire du milieu représente un énorme marché d’exportation que les entrepreneurs d’outre-Rhin ne veulent pas perdre. Lors de sa dernière visite, le Premier ministre chinois Li Keqiang a d’ailleurs promis un accès privilégié au marché chinois pour les entreprises allemandes.

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