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Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Royaume-Uni : première puissance économique d’Europe en 2030 ?

Selon une étude du Centre pour la recherche économique et commerciale (CEBR) publiée ce jeudi 26 décembre par le Daily Telegraph, le Royaume-Uni deviendra la première puissance économique en Europe d’ici à 2030. Selon ce cercle de réflexion (Think Tank), le Royaume-Uni passera devant la France en 2018 avant de doubler l’Allemagne vers 2030, mais, au niveau mondial, il sera lui-même dépassé par l’Inde et le Brésil au même moment. « Il est prévu que l’Allemagne perde sa place en tant que première économie d’Europe de l’ouest au profit du Royaume-Uni aux alentours de 2030 en raison du développement plus important de sa population et de sa dépendance moindre vis-à-vis des autres économies européennes », indique l’étude. « Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures », affirme-t-elle. « Une Allemagne basée sur le Deutsche Mark ne serait certainement pas rattrapée par le Royaume-Uni avant des années », toujours selon l’étude. Si l’Euro venait à chuter, les perspectives de l’Allemagne deviendraient nettement meilleures.  Le président du CEBR Douglas McWilliams, affirme que l’économie du Royaume-Uni pourrait même encore se développer plus vite si le pays venait à quitter l’Union européenne. « A court terme, l’impact (d’une sortie de l’UE) serait sans aucun doute négative » dans un premier temps, « mais mon sentiment est que passé une quinzaine d’années, il deviendrait probablement positif », a déclaré M. McWilliams au Daily Telegraph.

 

Ecotaxe : erreur écologique et économique

Ecotaxe : erreur écologique et économique

 

L’écotaxe non seulement est une erreur écologique mais va lourdement pénaliser l’économie ; L’intention paraissait bonne à savoir tenter d’ influencer le volume des flux de marchandises en les diminuant voire de permettre des transferts modaux ; En réalité compte tenu de la structure du système de production, de plus en plus éclatée,  l’écotaxe ne sera qu’une fiscalité supplémentaire qui va plomber une peu plus la compétitivité ; Aucun produit n’est désormais entièrement produit et consommé sur place, il subit des transformations dans des champs spatiaux éloignés des uns des autres. Le transport est un maillon indispensable du processus de production. Une partie de l’écotaxe sera répercutée sur les prix et va donc peser sur la consommation (donc aussi sur la croissance et l’emploi), une taxe qui v aussi alourdir les couts de production en France. L’idée de l’écotaxe pourrait s’admettre si la France vivait en monde clos. Or plus de la moitié de notre économie est internationalisée. Par contre cette écotaxe ne s’appliquera pas sur les processus de production de la concurrence étrangère qui ne la subira qu’une fois lors des importations. Le handicap va concerner des secteurs fragilisés comme l’agriculture, l’industrie agroalimentaire mais bien à d’autres secteurs. Pour chaque produit, il faut des matières premières, des produits semi finis qui tous vont être taxés comme le produit final. Une  surfiscalité qui va encore coûter très cher à l’économie surtout pour des produits à faible valeur ajoutée et/ou très concurrencés  sur le plan international. De bonnes intentions sans doute mais  donc mais l’enfer n’en manque pas. . Une intention d’écolo qui ne comprend rien à l’économie et même à l’environnement. La fiscalité ne saurait être l’outil privilégié pour préserver les équilibres naturels, (l’harmonisation des normes et des règles de concurrence est autrement plus efficace). En effet mettre en difficulté supplémentaire des secteurs fragilisés, c’est favoriser la concurrence internationale où précisément les normes environnementales sont le plus souvent plus laxistes (quand elles ne sont pas inexistantes)  qu’en France. Pour schématiser sur un seul exemple, moins de carbone en France mais davantage à l’étranger ; une sorte d’externalisation des nuisances à l’étranger.  Le monde agricole a réagi le premier vis-à-vis des incohérences de cette taxe, on peut s’étonner que le secteur des transports (et d’autres) demeure aussi passif.

Sondage -politique économique du gouvernement : 71% contre

Sondage : politique économique du gouvernement : 71% contre

Un sondage réalisé par l’institut CSA pour RTL met en lumière le pessimisme des Français concernant l’économie de leur pays. 64% des personnes interrogées affirment qu’ils ne perçoivent pas de « redémarrage » visible de l’activité économique. Les femmes et les jeunes sont les plus pessimistes. Elles sont 69% à ne pas détecter d’amélioration (contre 60% chez les hommes), tandis que chez les 18-24 ans, seulement 1 % estiment que la France est sur le chemin de la reprise. Ce n’est pas une surprise, les sondés proches du parti socialiste sont 81% à trouver que l’économie redémarre, contre 22% des électeurs de droite (18% à l’UMP, 46% à l’UDI) et 15 % chez les sympathisants du Front national. A gauche de la majorité, 40% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon estiment que la France est en voie de redémarrage économique. Autre enseignement de ce sondage : la majorité socialiste, dont la cote de popularité est au plus bas, ne reçoit pas la confiance des Français pour améliorer la situation économique du pays. 71% des sondés ne font pas confiance au gouvernement pour rétablir l’équilibre des finances publiques, soit deux points de plus qu’en décembre 2012. Pire encore, ils sont 75 % à penser que la courbe du chômage ne va pas s’inverser dans les prochains mois. Seulement 4% des personnes interrogées pensent que la politique de François Hollande et Jean-Marc Ayrault est à même de relancer la croissance économique du pays. Les employés et les ouvriers sont particulièrement défiants à l’égard de l’exécutif, puisque 76 % d’entre eux ne lui font pas confiance. Enfin, une écrasante majorité de Français ressentent un ras-le-bol fiscal. Régulièrement évoquée par l’opposition de droite, l’augmentation des taxes et impôts depuis l’accession au pouvoir de la gauche est ressentie par 84% des sondés. En commentaire du sondage, l’institut CSA note que ce sentiment est « réparti de façon homogène au sein de la population française ». Les plus nombreux à ressentir négativement les hausses d’impôts sont les ouvriers (89%), suivis par les employés (87%). Les hauts revenus « sont les moins critiques ». Les Français dont le revenu mensuel net est supérieur à 4.500€ sont 76% à vivre cette situation de « ras-le-bol » en matière de fiscalité.

 

Crise économique : aggravation pour 70% des français

Crise économique : aggravation pour 70% des français

 

La reprise est là pour Hollande mais pas pour 70% des français qui pensent que la situation s’aggrave. Ce que confirme  un sondage de CSA réalisé pour l’institut Montaigne et « Les Echos ». 70 % des Français ont « personnellement le sentiment que la situation économique en France est plutôt en train de s’aggraver ».  Un état de l’opinion qui tranche avec l’optimisme de François Hollande lors de son interview du 14 juillet : « La reprise, elle est là », avait-il déclaré, s’appuyant sur des indicateurs un peu meilleurs que par le passé – petit rebond du climat des affaires et reprise de la production manufacturière en France, sortie de récession de la zone euro. Le chef de l’Etat avait aussi fait le choix de forcer la tendance économique pour redonner de la « confiance », et vice versa tant les deux sont liés. « Pour qu’il y ait de la croissance, le premier principe c’est la confiance », avait-il même explicité. Mais le  sondage donne la mesure du scepticisme des Français et du travail de conviction qui reste à accomplir pour faire percevoir et pérenniser le « frémissement » mis en avant par l’exécutif. « Il y a toujours un décalage entre la macroéconomie et les perceptions personnelles mais ici il est fort », note Bernard Sananès, le président de CSA.  Le sentiment que la situation s’aggrave est ultramajoritaire dans toutes les classes d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles avec des pics chez les ouvriers et les employés (76 %).

Hollande : le déni de réalité économique

Hollande : le déni de réalité économique

 

 

La reprise est là a déclaré Hollande lors de sa conférence de presse ; là mais où ?. On la cherche vainement ; Les carnets de commandes sont dégarnis, la consommation ne se redresse pas, le chômage augmente et la fiscalité va lourdement peser à la rentrée. Pour l’instant la France est en récession ; au mieux on peut espérer une reprise de 0.1% en 2013 pour les experts ; la Banque de France prévoit 0.2% ; En fait la reprise, si elle a lieu pourrait n’intervenir qu’au milieu de 2014. Du coup Hollande fustige le pessimisme des français ; Un discours de confiance donc fondé surtout sur la méthode Coué. Volontarisme, audace, imprudence? Alors que la France a traversé une période de récession en début d’année, qu’elle vient tout juste de perdre son dernier AAA et que le chômage continue d’effrayer les Français, la question se pose… «Ce n’est pas uniquement de la méthode Coué, répond un influent ministre. « Il n’y a de reprise que dès lors que l’investissement et l’emploi sont à la hausse. Or, on n’y sera pas encore au second semestre» Denis Ferrand, économiste chez Coe-Rexecode  Une lueur d’espoir que les économistes ne perçoivent pas. «On ne voit aucune amélioration de la situation dans les bilans des entreprises», relève Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur crédit Euler Hermès. Lequel voit «une déconnexion entre les chiffres macroéconomiques et microéconomiques. Avec des chiffres d’affaires en baisse, on voit mal comment l’investissement pourrait repartir avant la fin de l’année». Même constat pour Denis Ferrand, économiste chez Coe-Rexecode: «Il n’y a de reprise que dès lors que l’investissement et l’emploi sont à la hausse. Or, on n’y sera pas encore au second semestre. Sans compter que les hausses d’impôts seront fortes en septembre» et pèseront sur le potentiel redressement. «La reprise va arriver tout doucement, résume pour sa part Laurence Boone, chef économiste Europe chez Bank of America Merrill Lynch. Et le fait qu’il n’y ait pas de demande interne en France rend cette potentielle reprise d’autant plus fragile: nous nous prendrions de plein fouet une croissance qui ralentirait un peu trop en Asie ou aux États-Unis, un euro qui frémirait ou encore un regain de tension chez certains de nos voisins, en Espagne notamment.»

 

Guerre économique : droit chinois de douanes anti-dumping sur un produit européen

Guerre économique : droit chinois de douanes anti-dumping sur un produit européen

La Chine imposera à compter de vendredi des droits de douane anti-dumping allant jusqu’à 37% sur un produit chimique importé de l’Union européenne, a fait savoir jeudi le ministère du Commerce. La substance en question, la toluidine, sert à produire de la teinture, des médicaments et des pesticides, entre autres usages. Les droits s’échelonneront de 19,6% à 36,9% et entreront en vigueur le 28 juin pour une durée de cinq ans, indique le ministère sur son site internet. La taxe de 19,6% visera les exportations provenant de la société Lanxess Deutschland. Les autres verront leurs produits taxés à 36,9%. Les relations commerciales entre la Chine et l’Union européenne sont tendues depuis quelque temps, notamment en raison des exportations de panneaux solaires chinois, sur lesquels Bruxelles a imposé des droits de douane en accusant Pékin de pratiquer là du dumping.

 

Guerre économique Chine-Europe : Hollande lâche Bruxelles

Guerre économique Chine-Europe : Hollande lâche Bruxelles

Nouveau changement de position de Hollande qui avait réclamé au cours de sa campagne la taxation des produits chinois. Alors que Bruxelles vient de décider de taxer les panneaux solaires, Hollande lâche Bruxelles à cause des mesures de rétorsion chinoises sur le vin.  Le président français François Hollande a demandé samedi le règlement « dans la discussion » de la querelle commerciale entre l’Europe et la Chine, qui sera évoquée lors du prochain Conseil européen fin juin. Pékin a répliqué cette semaine à la décision de la Commission européenne de taxer les panneaux solaires importés de Chine en ouvrant une enquête sur les importations de vin de l’UE. « Nous devons travailler avec la Chine et c’est ce que l’Europe fait, nous devons le faire en cohésion, c’est-à-dire avec la volonté de développer nos économies mais aussi de poser des règles, des principes, d’ouvrir aussi de nouveaux domaines de coopération », a dit le président devant un parterre d’hommes d’affaires à Tokyo. « Nous avons des problèmes commerciaux avec la Chine que nous devons régler dans la discussion, sans qu’un pays s’octroie un avantage par rapport à un autre », a-t-il ajouté. « Ce que je veux, c’est que les Chinois achètent davantage de produits français », a-t-il poursuivi. « A nous d’être plus compétitifs et à nous de convaincre les Chinois qu’il peut y avoir réciprocité. » Le chef de l’Etat a précisé que la question serait forcément au menu du prochain Conseil européen. « Nous devons avoir une position commune, c’est la Commission européenne qui nous représente pour la politique commerciale, nous débattrons aussi avec elle », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’Institut français de Tokyo, jugeant important que « tous les pays européens défendent les mêmes thèses ». Durant sa visite dans la capitale nippone, le président français a ménagé les susceptibilités des Japonais à l’égard de la Chine voisine. « Ne me demandez pas de choisir » entre les deux pays, a-t-il déclaré, affirmant la volonté de la France « de travailler avec l’Asie et de ne pas opposer tel ou tel pays ». « Je suis ici heureux d’être au Japon, fier d’être au Japon, fier de ce que nous pouvons faire ensemble », a-t-il ajouté devant les chefs d’entreprise.

 

Guerre économique entre la Chine et l’Europe contre l’avis de l’Allemagne

 

Guerre économique entre la Chine et l’Europe contre l’avis de l’Allemagne

Les exportations de vins et spiritueux du Vieux continent vers l’Empire du milieu représentent plus d’un milliard d’euros, et la France pourrait être une des premières victimes en cas de guerre commerciale. Comment en est-on arrivé là et que risque l’Europe?  A cause du prix des panneaux photovoltaïques. Bruxelles accuse Pékin d’exercer une concurrence déloyale en subventionnant ses entreprises dans le secteur du solaire, afin de vendre ses panneaux à des prix imbattables. La Commission européenne a diligenté une enquête sur ces pratiques de « dumping », après la plainte de Solar World, une entreprise allemande, à l’été 2012. Le contentieux est de taille: l’UE veut se mettre au vert et représente le premier marché mondial pour le solaire. Mais au lieu de produire eux-mêmes leurs panneaux solaires, les Européens les importent depuis la Chine. Pékin écoule ainsi 80% de sa production en Europe. Résultat, l’industrie photovoltaïque européenne est à la peine: 25.000 emplois seraient menacés au sein de l’UE, selon Bruxelles.  La Commission européenne a décidé de taxer temporairement les panneaux solaires chinois qui entrent dans l’UE. Jeudi 6 juin, des droits de douanes de 11,8% entrent en vigueur. Pékin dispose de deux mois pour revoir le prix de ses panneaux à la hausse. Si la Chine ignore cet avertissement, la taxe passera à 47% dès le 6 août prochain. Cité par Le Figaro, le commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé la couleur: « l’offre est à prendre ou à laisser, elle ne se répétera pas. »  Par peur d’une guerre commerciale. Depuis le début de ce bras de fer, Angela Merkel soutient une négociation sans sanction. La chancelière défend d’abord ses intérêts nationaux: l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la Chine. L’Empire du milieu représente un énorme marché d’exportation que les entrepreneurs d’outre-Rhin ne veulent pas perdre. Lors de sa dernière visite, le Premier ministre chinois Li Keqiang a d’ailleurs promis un accès privilégié au marché chinois pour les entreprises allemandes.

Sondage BVA-BFM: 71% pessimistes sur l’avenir économique

Sondage  BVA-BFM: 71% pessimistes

Certes, le pessimisme est toujours bien présent en France, avec 71% des personnes interrogées se déclarant « plutôt moins confiantes » dans l’avenir de la situation économique. Mais ces chats noirs sont moins nombreux qu’au mois précédent, tandis que le nombre d’optimistes augmente un peu. Sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus optimistes, à 53%, tandis que, seuls 4% des sensibilités de droite ont confiance dans l’avenir économique de la France.  Parmi les mesures jugées les plus efficaces pour l’emploi, les Français plaident pour un allègement des charges patronales sur les salaires, à 54%, et un « Small Business Act » pour favoriser les PME, à 52%. Cette dernière mesure est évoquée par les sympathisants de gauche, tandis que ceux de droite plébiscitent plutôt la baisse des charges patronales sur les salaires. Globalement, les personnes interrogées rejettent des réformes sociales à la Schröder, pourtant louées par François Hollande voici quelques jours, et une réforme du contrat de travail. Seul 7% des sondés sont en faveur de la baisse du Smic. En résumé, les Français préfèreraient des mesures favorisant les entreprises à celles pénalisant les salariés.  Une personne sur trois estime que François Hollande a une attitude plus favorable à l’encontre des entreprises ces derniers temps. Les classes supérieures « CSP+ » et les inactifs sont les plus convaincus de cela, tandis que la catégorie « CSP- », ouvriers et employés, adhèrent moins aux propos du Président. Mais un peu plus de la moitié des Français ne voit toujours pas de changement. Encore une fois, sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus convaincus, à 50%. A droite, en revanche, la cote du Président a baissé de 10 points concernant son attitude vis-à-vis des entreprises.  Près de sept sondés sur dix étaient favorables au versement des allocations familiales sous condition de ressources, une mesure que le gouvernement a pourtant rejeté dans sa réforme de la politique familiale au profit du plafonnement du quotient familial. Dans le détail, 85% des sympathisants de gauche étaient favorables à la mesure, contre seulement 52% à droite. Mais plus surprenant, plus de deux tiers des ménages aisés, pourtant les plus concernés par cette réforme, y étaient favorables.

Japon: reprise économique grâce à la politique monétaire ultra-accommodante

Japon: reprise économique grâce à la  politique monétaire ultra-accommodante

Après deux jours de réunion, le comité de politique monétaire de la banque centrale (BoJ) a déclaré qu’elle allait poursuivre sa politique consistant à élever la base monétaire de 60 à 70.000 milliards de yens chaque année (455 à 530 milliards d’euros).  Son objectif: doubler en deux ans la base monétaire, essentiellement la masse d’argent liquide en circulation et les réserves obligatoires des banques, en procédant à des achats massifs d’actifs (notamment des obligations d’Etat), afin de parvenir à une inflation annuelle de 2% d’ici deux ans et sortir l’archipel de la déflation qui plombe son dynamisme depuis une quinzaine d’années.   »L’économie japonaise a commencé à rebondir », s’est félicitée la BoJ dans un communiqué, quelques jours après la publication de chiffres encourageants pour la croissance du Japon, dont le produit intérieur brut a grimpé de 0,9% au premier trimestre par rapport au précédent.  Exportations, investissements privés et publics, consommation des ménages, production industrielle, conditions financières, la BoJ dirigée depuis deux mois par Haruhiko Kuroda a jugé que tous les voyants s’approchaient du vert, en partie grâce à ses propres mesures d’assouplissement monétaire.  Et si elle a concédé que les prix à la consommation « devraient continuer de baisser pour le moment », après un nouveau repli de 0,9% en mars sur un an (tous produits confondus) elle a assuré qu’ils « devraient ensuite peu à peu augmenter ».  Lors de sa réunion précédente, la BoJ avait élevé ses prévisions d’inflation, attendue désormais à 0,7% pendant l’année budgétaire d’avril 2013 à mars 2014, à 3,4% en 2014/2015 (grâce aussi à un coup de pouce de deux points de pourcentage dû à l’augmentation prévue en avril 2014 de la taxe sur la consommation) et à 1,9% en 2015/2016.  Mercredi, l’institut a prévenu qu’il continuerait « sa politique d’assouplissement quantitatif et qualitatif autant que nécessaire » pour atteindre son objectif de 2% d’inflation par an.  Un des neuf membres du comité, Takahide Kiuchi, a toutefois proposé que la BoJ ne vise ces 2% qu’à moyen ou long terme (et non d’ici deux ans), et considère les mesures actuelles comme des dispositions intensives pour une période limitée d’environ deux ans.  Dans son communiqué, la BoJ n’a pas fait mention de la hausse du taux des obligations d’Etat du Japon, qui sont montés ces derniers jours au-dessus de 0,9% pour l’échéance dix ans, au plus haut depuis plus d’un an, ces titres étant jugés moins lucratifs que les actions à la Bourse de Tokyo.  En augmentant considérablement la base monétaire, la BoJ veut faciliter la baisse des taux d’intérêt et créer un contexte monétaire qui facilite les prêts aux particuliers et entreprises afin de les inciter à investir pour dynamiser l’activité.  La BoJ avait pris sa décision marquante d’assouplissement le 4 avril, lors de la première réunion de politique monétaire dirigée par Haruhiko Kuroda, fraîchement choisi par le Premier ministre conservateur Shinzo Abe.  Arrivé au pouvoir en décembre, M. Abe a fait de la relance de la troisième puissance économique mondiale sa priorité.  L’assouplissement de la politique monétaire de la BoJ, statutairement indépendante, constitue l’un des trois moyens mis en oeuvre pour y parvenir, aux côtés de dépenses budgétaires étatiques (notamment des grands travaux) et d’une « dérégulation » censée favoriser les investissements, dont M. Abe doit encore préciser les contours.  Le niveau du yen, qui avait chuté après les décisions du 4 avril, n’a pas été fortement affecté par les déclarations de mercredi.

 

Sondage avenir économique : 73% pas confiants

Sondage avenir économique :73%   pas confiants   

C’est un anniversaire au goût amer pour François Hollande. Ce lundi 6 mai, soit un an après son élection à la tête de l’Etat, le baromètre BVA Axys consultants pour BFMBusiness, BFMTV et Challenges démontre qu’une large majorité de Français ne croit pas à l’action économique du président de la République.73% des sondés n’ont ainsi pas confiance dans l’avenir de la situation économique de la France. Un chiffre en légère augmentation, de 3 points. Selon BVA, François Hollande et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ne vont pas assez loin dans les réformes pour 54% des Français. Même dans le camp des sympathisants de gauche, ce constat prédomine (48%). Seuls 22% des Français estiment, a contrario, que les deux dirigeants vont « trop loin dans le domaine des réformes ».  La même question avait été posée pour Nicolas Sarkozy moins de six mois après son arrivée à l’Elysée. A l’époque, 40% des Français estimaient que l’équipe précédente menait les réformes à un bon rythme, contre 31% qui jugeaient qu’elle n’allait pas assez loin. Seulement 1 Français sur 5 (19%), soit pas plus que pour François Hollande aujourd’hui, reprochait à l’hyper-Président d’aller « trop loin dans le domaine des réformes ». L’audace réformatrice est donc la clé d’un éventuel rebond de popularité pour François Hollande, en attendant un éventuel retournement de tendance économique.  Ce baromètre montre aussi que les Français estiment que plusieurs grandes réformes auraient un impact plutôt important pour aider le pays de la crise, même celles qui semblent « impopulaire ». La fusion des régions et des départements récolte ainsi 62% de réponses positives, tout comme l’exonération de la totalité des charges sociales sur les salaires jusqu’au niveau du SMIC. L’augmentation progressive de la durée de cotisations des retraites à 44 ans d’ici à 2030 recueille, elle 61% d’avis favorables. La réduction du champ d’intervention de l’Etat dans l’économie, qui à réduit le nombre de fonctionnaires, reçoit également un bon score (59% d’opinions favorables). En revanche, les Français doutent de l’efficacité d’un chèque formation aux chômeurs, qui serait plus important pour les chômeurs de longue durée (54% de réponses négatives).

 

Politique économique Hollande : condamnée par 90% des français

Politique économique Hollande : condamnée par 90% des français  

Seuls 10% des Français estiment que la politique menée par le gouvernement améliore la situation économique de la France, un sur deux (49%) jugeant au contraire qu’elle l’aggrave, selon un sondage BVA pour I>TELE diffusé vendredi. Quarante pour cent des personnes interrogées jugent quant à elles que cette politique ne change rien à la situation. Les sympathisants de gauche sont plus favorables au gouvernement, 22% estimant que cette politique améliore la situation, 65% qu’elle ne change rien et 13% qu’elle l’aggrave. Les sympathisants de droite jugent à 81% qu’elle aggrave la situation, à 18% qu’elle ne change rien et à 1% qu’elle l’améliore. Alors que François Hollande et son gouvernement conservent l’objectif de faire baisser le chômage d’ici la fin de l’année, seuls 5% des Français pensent que cette baisse se produira effectivement, et seulement 10% des sympathisants de gauche. Pour 19% des sondés, cette baisse se produira l’an prochain, pour 20% dans deux ans, pour 11% dans trois ans, pour 34% dans plus de trois ans et pour 10% « jamais ». Ce sondage est publié au lendemain de l’annonce d’une 23e hausse mensuelle consécutive du nombre de demandeurs d’emploi, qui a battu un record le mois dernier. L’indicateur de confiance des ménages publié vendredi montre par ailleurs une stagnation en avril, à un niveau inférieur à sa moyenne, les perspectives d’évolution du niveau de vie touchant un plus bas historique. La proposition de loi communiste d’amnistie des syndicalistes auteurs de délits depuis 2007, à laquelle le gouvernement s’est dit opposé, est quant à elle rejetée par 75% des sondés.

 

France : une lente agonie économique, sociale et politique

France : une lente agonie économique, sociale et politique

 

La  glissade vers le déclin est irréversible ;  d’abord sur le plan économique, toutes les prévisions macro économiques sont remises en question par la réalité. Hollande qui voulait être jugé en 2017 renonce même à son objectif d’équilibre budgétaire de 2017. Ne parlons pas du chômage et de sa perspective de renversement de la courbe des chômeurs en 2013. Il n’y a aura pas de croissance en 2013, la France connaîtra même une récession autour de 0.4% Les déficits publics vont s’aggraver (budget général, sécurité sociale, retraites, Unedic etc.) et pour boucher certains trous la fiscalité va encore augmenter en 2013 comme en 2014. Bref un vrai cercle vicieux ;  plus les prélèvements obligatoires augmentent et plus en la compétitivité, la croissance, l’emploi et aussi les recettes fiscales  s’écroulent .  ; Du coup plus d’autres solutions que d’inventer encore et encore des impôts nouveaux. Les usines vont continuer de fermer au même rythme, il  ya aura au moins 1000 chômeurs de plus par jour. Le mécontentement va encore monter, la chienlit est proche car il faut s’attendre maintenant à des mouvements de révolte sociale. Politiquement la situation est bloquée. La majorité actuelle ne disposer plus d’aucune crédibilité, ce sera donc le ni-ni, ou plutôt le « un peu, un peu »; un peu d’impôt, un peu d’austérité, et très peu de résultats. Hollande est élu jusqu’en 2017, aura-t- le courage de dissoudre l’assemblée ? Pas sûr , encore moins de démissionner ! Encore moins  ; Coté Europe, rien ne bougera cette années, i faudra attendre les résultats des élections allemandes de septembre. Si des décsion de relance sont prose ce ne sera pas avant 2014 avec effet pas avant 2015-2016. La gauche va s’accrocher au pouvoir car elle n’est pas prête de revenir aux affaires. La France va s’enfoncer dans une agonie économique, sociale et politique. D’autant qu’aucune perspective politique ou économique crédible n’émarge pour l’instant de la part des décideurs potentiels.

La France vers le chaos économique, social et politique

La France vers le chaos économique, social et politique

 

Rien ne pourra plus arrêter l’irréversible processus de dégradation de la vie économique politique ou sociale. Au plan  socio économique les chiffres sont incontournables, on va compter 300 000 chômeurs en plus en 2013, la croissance va demeurer au niveau zéro, les déficits vont se maintenir et même s’amplifier sous le poids des dépenses sociales (4.8% du PIB en 2012) au moins 4% en 2013 (sans doute davantage car Hollande ne pourra réaliser les économies annoncées) ; la dette va croitre à près de 100% du PIB ( en dépit d’une fiscalité record) . Il ya en France au moins 7 millions de personnes qui n’ont pas un véritable emploi (chômeurs indemnisés, chômeurs non indemnisés et souvent non inscrits, allocataires sociaux divers). La  France compte environ 5 millions de pauvres. Les revenus des plus riches (0.01%) de la population  ont en  moyenne augmenté de 100 000 euros par an (en 5 ans). Les 10 % les plus pauvres gagnent en moyenne autour de 750 euros mensuels  et les 10% les plus riches en moyenne 5 000 euros. Evidemment il s’agit de chiffres officiels qui ne peuvent prendre en compte les fortunes et patrimoines « délocalisés » à l’étranger et notamment dans les paradis fiscaux. Notons aussi la moyenne des salaires des grands patrons plus de 4 millions par an. (Sans parler des retraites chapeaux exemple le trésorier de la campagne de Hollande qui a perçu 10 millions !) . Économiquement et socialement la France se dirige vers le chaos type Espagne voire Grèce. Au plan politique, c’est la décomposition du système oligarchique où la politique est dirigé par les syndicats des élus qui gèrent l’intérêt général au profit d’une carrière professionnelle ; avec toutes les dérives que cela entraine. Les extrêmes qui ont adopté une posture de protestation seront politiquement les bénéficiaires de cette décomposition. Revers de la médaille, le pays sera ingouvernable et à un certain degré de crise financière, il faudra mettre en place un gouvernement d’experts. Cela demandera du temps, un temps suffisant pour plonger la France dans le chaos.

Taxation diesel : l’absence de stratégie économique

Taxation diesel : l’absence de stratégie économique

De toute évidence l’idée de taxer le gasoil comme l’essence montre l’absence de stratégie économique  et la manque d’articulation entre économie et environnement ;  En réalité c’st surtout l’Etat du budget qui a conduit la Cour des comptes à proposer l’alignement de la fiscalité. Un raisonnement pour le moins simpliste si on l’applique avec brutalité. L’argument de la pollution est fondé mais il ‘est spécieux quand on veut viser de vieux véhicules qui en fait roulent très peu.  La France a fait depuis longtemps un choix en privilégiant le diesel ; du coup c’est 80¨% de la consommation de carburant. L’argument sanitaire de la ministre de l’écologie qui prône la hausse du diesel ne tient compte ni de la problématique de l’automobiliste et encore moins de celle de l’industrie automobile française. Ne parlons pas de la compétitivité du pavillon routier français, complètement oubliée. Un  tel alignement est possible mais il fauta l’étaler sur au moins une dizaine d’années. D’abord pour permettre à l’industrie automobile de s’adapter, ensuite pour ne pas pénaliser la valeur des véhicules diesel anciens. La plupart des acheteurs de véhicules neufs intègrent en effet la valeur résiduelle de leur véhicule ancien pour en acheter un nouveau. Encore une fois la stratégie économique dans un domaine aussi stratégique pour la croissance demande vision et durée ; or elle ne n’émerge aujourd’hui que pour des raisons de rentrées fiscales. Il faudra aussi tenir compte d’une augmentation du carburant sur la consommation des autres produits, donc sur la croissance, donc sur l’emploi. Cette proposition a du sens mais à condition de l’étaler dans le temps. Sinon précipitée (en 2014 comme l’envisage Matignon, elle profitera surtout aux constructeurs étrangers. On peut s’étonner que Matignon ou le ministère de l’économie n’aient pas d’abord cadré la question en laissant des ministres franc-tireurs partir dans tous les sens.  Invité dimanche du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i-télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du Redressement productif a balayé l’idée d’une fiscalité spécifique sur le gazole car « utiliser le diesel comme source de financement de l’Etat n’est vraiment pas la bonne politique », selon lui. Ce qui inquiète le ministre, c’est le retour d’une prime à la casse nouvelle version, car cette taxe « a été une drogue qui a précipité nos constructeurs » français au profit des marques étrangères : « attaquer le diesel, c’est attaquer le made in France », a-t-il conclu. Autre source d’inquiétude pour Arnaud Montebourg : cette fiscalité ne doit pas être « pénalisante pour le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires ».Plutôt qu’une prime à la casse, le gouvernement français réfléchit donc à l’instauration d’ »une prime à la conversion » afin d’inciter les automobilistes à abandonner les voitures diesel pour des véhicules moins polluants, a annoncé Arnaud Montebourg, dimanche. Dans une lettre adressée à la Cour des comptes, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a elle aussi émis l’idée d’une « aide au remplacement des véhicules les plus émetteurs de particules par des véhicules peu polluants bénéficiant du bonus écologique ». Un point d’accord avec son collègue du Redressement productif : « plutôt que pénaliser les automobilistes, les constructeurs (…), je préfère que nous incitions à la conversion ». Mais « rien n’est décidé », a ajouté le ministre, soulignant la nécessité d’un « consensus » sur la question.  André Vallini, proche de François Hollande invité lundi matin d’Europe 1, a reconnu que sur ce sujet « le gouvernement cherche encore un peu ce qu’il doit faire. J’attends de Jean-Marc Ayrault qu’il recadre tel ou tel ministre. » Et de fait, Matignon n’a pas mis longtemps à intervenir, affirmant qu’une hausse de la taxation du diesel était effectivement « une piste de travail ». Mais « en tout état de cause, aucune mesure de fiscalité écologique ne saurait être mise en œuvre avant la prochaine loi de finances 2014″, a assuré un conseiller. 2014, la date est lâchée !

 

 

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