Archive pour le Tag 'économique'

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Front national : un programme économique incohérent (Gattaz)

Front national : un  programme économique incohérent (Gattaz)

Dans un entretien au journal le Parisien le président du Medef considère que le programme économique Front National est incohérent. Et de détailler : « retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du Smic de 200 EUR, retour au franc, augmentation des taxes d’importation… » avant de prévenir : « c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays. L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »Ce n’est pas un programme économique responsable, poursuit le numéro un du Medef. « Il n’est tourné ni vers l’avenir, ni vers la compétitivité. » Pour ce dernier : « on ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n’est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver. Il s’agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques. » Un programme du FN qui « ressemble à celui de l’extrême gauche » et « je ne suis pas d’accord », assène encore Pierre Gattaz pour qui « extrême droite, extrême gauche, c’est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat. Concernant le niveau du chômage en France - qui a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42.000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité -, le patron du Medef lance : « il faut une multimédication. » « Il faut arrêter de prendre de l’aspirine et passer aux antibiotiques et à la cortisone. Il existe des mesures simples à prendre tout de suite : plafonnement des indemnités prud’homales, CDI sécurisé, simplification du travail le dimanche et en soirée », assure Pierre Gattaz. Le Front national est en mesure de remporter au moins deux régions lors du scrutin des élections régionales des 6 et 13 décembre selon une vague de sondages.

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Nouvelle confirmation du tassement économique en Chine avec une très faible inflation. C’est la conséquence logique de l’atonie de la demande tant intérieure qu’extérieure comme en témoigne le recul des importations mais aussi des exportations. L’inflation en Chine a fortement reculé en octobre, pour le deuxième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis mai, selon des chiffres officiels publiés mercredi et confirmant l’essoufflement de la demande dans la deuxième économie mondiale.   La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l’inflation, s’est établie le mois dernier à 1,3% sur un an, contre 1,6% en septembre et 2% en août, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). L’économie chinoise a ralenti à son rythme le plus bas depuis la crise financière globale. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est tombé à 6,9% au troisième trimestre, sa pire performance depuis 2009, accentuant ainsi les inquiétudes pour les perspectives de l’économie mondiale. Les importations chinoises ont reculé en octobre de 16% sur un an, à 833,14 milliards de yuans, selon des données officielles publiées dimanche qui confirment le ralentissement de la demande au sein de la deuxième économie mondiale. Comme c’est le cas depuis juillet, les exportations ont chuté elles de 3,6% au mois d’octobre, à 1.230 milliards de yuans dans un contexte de morosité de la demande internationale, ont annoncé les douanes chinoises. La balance commerciale s’est appréciée de 40,2%, à 393,22 milliards de yuans.

Politique économique : Hollande va devoir encore pédaler dans la choucroute

Politique économique : Hollande va devoir encore pédaler dans la choucroute

Il faut s’attendre un numéro d’équilibriste de Hollande concernant une économie toujours très chancelante. Contrairement à ce qu’a affirmé le président de la république la croissance n’est pas nettement repartie et elle demeure même relativement faiblarde en France avec une perspective d’augmentation du PIB  de l’ordre  de 1 %. Il y a des facteurs explicatifs externes à ce manque de dynamisme ; d’abord la zone euro toujours engluée dans la croissance molle et qui est hésite toujours entre relance et austérité. Aussi un contexte international qui se dégrade avec en particulier le tassement de l’activité chinoise qui se répercute sur la demande mondiale ;  par ailleurs la baisse des prix des matières premières profitables à l’amélioration de la compétitivité des pays développés comme la France affecte  nombre de pays dans leur  capacité de financement,  ce qui pèse aussi sur la demande mondiale. Il y a aussi des questions plus conjoncturelles comme l’embargo à l’égard de la Russie qui influencent de manière négative la demande de produits, notamment français.  Pour tout dire les résultats ne sont pas à la hauteur et  la confiance n’est pas réellement revenue en France ni auprès des investisseurs qui doutent encore de l’efficacité de la politique économique française, ni du côté des consommateurs qui adaptent plutôt une position attentiste. Comme d’habitude Hollande va tenter de se montrer optimiste sur les perspectives économiques mais il aura du mal à convaincre. D’autant plus que sa politique est assez contradictoire puisqu’il prévoit de répartir les fruits d’une croissance qui n’existe pratiquement pas en réduisant notamment les impôts en 2016. Ce qui mécaniquement devrait empêcher la France d’atteindre les objectifs budgétaires prévus. Hollande va sans doute aussi aborder la question centrale qui découle de toutes les  autres à savoir : le problème de l’emploi. Sur ce terrain malheureusement pas d’amélioration  constatée ; seulement une petite stabilisation qui n’est dûe  qu’à une modification méthodologique de Pôle emploi pour recenser les chômeurs. Conclusion Hollande risque de se montrer beaucoup plus bavard sur les questions internationales que sur l’économie où  sa politique  peine vraiment à convaincre.

Croissance : pourquoi la dépression économique française est inquiétante ?

Croissance : pourquoi la dépression économique française est inquiétante ?

En dépit de l’optimisme de façade du ministre des finances Michel Sapin et de quelques experts l’absence de croissance au second trimestre et inquiétante. La  croissance a été de zéro au second trimestre. Les experts patentés s’attendaient pourtant à une augmentation de leur de 03 % et non à une stagnation. Il faut d’abord constater la dépression de la consommation, plus 0,1 % après plus 0,9 % pour le premier trimestre mais cette de croissance de la consommation au premier trimestre doit être relativisée. Elle provenait en effet essentiellement de l’augmentation de la consommation d’énergie liée au climat. Deuxième élément d’explication, l’évolution décevante des stocks. Les entreprises devant les inquiétudes relatives à leur carnet de commandes ont préféré puiser dans leurs réserves plutôt que d’augmenter les stocks. Du coup la production industrielle baisse de 07 %. Seule petite satisfaction une très légère augmentation des investissements + 0,2 %. Également l’amélioration du commerce extérieur, une amélioration qui provient surtout de la baisse des prix des matières premières et surtout du pétrole. Les  optimistes font observer qu’il y a cependant une amélioration de l’emploi salarié dans le privé. Mais il s’agit essentiellement  des emplois précaires surtout de  l’intérim. La preuve évidente d’un manque de confiance quant à l’avenir. On voit bien que le contexte financier favorable au développement a des limites : taux faible,  euros bas, prix du pétrole en recul. En effet cet environnement bénéficie aussi à la plupart des pays concurrents en Europe. Aux difficultés internes toujours caractérisées par le manque  de compétitivité s’ajoute un environnement international qui se dégrade. Ainsi les grands pays exportateurs notamment la Chine, le Japon aussi l’Allemagne voient leurs commandes extérieures diminuées. La preuve du ralentissement mondial de la croissance. Il faudra donc surtout compter sur une éventuelle reprise de la consommation. Mais cette consommation va être hypothéquée dans les prochains mois par les dépenses contraintes incontournables notamment la fiscalité locale, la rentrée des classes, les charges de chauffage.  D’ores et déjà, le ministre de l’Economie Michel Sapin s’est défendu en soulignant que cette stagnation du PIB « conforte » l’objectif de croissance objectif de 1% pour l’année 2015. Disons plutôt que pour l’instant elle ne le remet pas en cause, puisque d’ores et déjà, mécaniquement, la croissance française déjà acquise au mitan de l’année atteint 0,8%. Mais le discours de Michel sapin a du mal à convaincre de la réalité de la reprise promise par Hollande cela d’autant plus qu’il faut s’attendre à la rentrée a quelques mouvements sociaux et professionnels dans plusieurs professions.

Zone euro : détérioration du climat économique

Zone euro : détérioration du climat économique

 

Le sentiment économique s’est détérioré en juin dans la zone euro, alors que les analystes avaient anticipé un niveau de confiance inchangé, selon des données publiées lundi par la Commission européenne qui peuvent attester des premières inquiétudes concernant l’éventualité d’un défaut grec. L’indice mesurant ce sentiment est ainsi revenu à 103,5 contre 103,8 en mai. L’indice du climat des affaires est de son côté tombé à 0,14, contre 0,28 en mai et un consensus de 0,27. La Commission européenne a calculé ces indices sur la base d’enquêtes menées avant que les discussions entre la Grèce et ses créanciers ne se retrouvent dans l’impasse, mettant ainsi Athènes d’être en danger de défaut de paiement vis à vis du Fonds monétaire international (FMI) dès mardi.

Le pays va vers le désastre économique et démocratique ( Montebourg)

Le pays va vers le désastre économique et démocratique ( Montebourg)

 

La belle unanimité des militants PS  tétanisés par les récentes défaite aura duré peu de temps ; Montebourg et le banquier Pigasse lancent  un cri d’alarme :  le pays va vers un désastre économique et politique. Dans cette déclaration au  JDD , Montebourg et Pigasse mettent les pieds dans le plat considérant que le pouvoir se payent surtout de mots pour lutter à la fois contre le chômage et le FN. Certes Montebourg n’a pas beaucoup brillé comme ministre du « redressement économique » ( pas étonnant avec une telle sémantique) mais il a au moins le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent. Le désastre est économique, l’échec  c’est  le chômage , c’est ce qui permet au front national de progresser. Or le PS pour contourner la problématique se situe sur le terrain sociétal car complètement incompétent et impuissant dans le domaine économique et social. Notons que l’avis du banquier Pigasse n’est pas tout à fait le même que celui du banquier Macron !   Au moment où, au congrès à Poitiers, les socialistes se réjouissent de leur unité, à l’heure où Manuel Valls et François Hollande croient en avoir fini avec les débats dans leur camp sur la politique qu’ils mènent, Arnaud Montebourg et Mathieu Pigasse frappent un grand coup. L’un est un banquier rock and roll (directeur de la banque Lazard), qui était politiquement proche de DSK du temps où ce dernier faisait de la politique. L’autre a été candidat à la primaire de 2011. Ministre du Redressement productif, viré un matin d’août 2014, il a quitté la politique pour se lancer dans le monde de l’entreprise. Montebourg et Pigasse lancent donc un pavé dans la mare contre l’austérité qui, écrivent-ils, fait le lit du FN et prépare « le désastre », contre le « conformisme politique » qui mène dans le mur. « Est-il encore possible de sauver ce quinquennat? » demandent les deux hommes de gauche, inclassables et « hébétés » par ce qu’ils voient. Comment est née cette alliance? « Nous nous sommes rencontrés il y a peu de temps. Je suis allé le voir pour évoquer la Grèce et l’Espagne. Nous avons discuté de l’austérité. Il a écrit un très bon livre intitulé Eloge de l’anormalité. Moi, je pourfends le conformisme, nous ne pouvions que nous entendre. Nous avons écrit à quatre mains ce papier pour éveiller les consciences de gauche » raconte Arnaud Montebourg au JDD.

Extrait de  ce long texte d’Arnaud Montebourg et Mathieu Pigasse, à retrouver dimanche dans le JDD.

« Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C’est la démocratie qui est cette fois menacée, car les progrès du Front national dans le pays sont aussi graves que spectaculaires et son accession possible au pouvoir est désormais dans toutes les têtes. Prenant la mesure de la gravité de la situation, peut-être serait-il nécessaire que nos dirigeants cessent de commenter ce que fait ou dit le FN ou que cesse encore cette culpabilisation inutile des électeurs dans cette ‘lutte’ purement verbale et artificielle ‘contre’ le Front national. Faire semblant de combattre le FN pour se donner bonne conscience n’a aucun effet. On serait, au contraire, bien avisé d’agir sur les causes réelles et profondes qui jettent des millions de Français dans ses bras : l’explosion du chômage, la hausse de la pauvreté et la montée du sentiment de vulnérabilité dans presque toutes les couches de la société française. »

 

Lundi de pentecôte : l’incohérence économique et sociale

Lundi de pentecôte : l’incohérence économique et sociale

 

Normalement le lundi de pentecôte n’est plus chômé, normalement c’est pour les veiux ( comme l’ancienne vignette auto !) . cette pseudo solidarité est un leurre car si la recette escomptée est de l’ordre de 3 milliards , en réalité on va perdre environ 6 milliards de production, autant de richesse nationale qui ne pourra être répartie. Tous les salariés sont concernés par la journée de solidarité, à l’exception des stagiaires. Ils doivent travailler l’équivalent d’une journée dans l’année (7 heures) sans être rémunérés. En contrepartie des salaires non payés cette journée-là, l’employeur doit verser une contribution, la CSA (contribution solidarité autonomie) représentant 0,3 % de la masse salariale à la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), organisme qui gère ce prélèvement. En outre, depuis le 1er avril 2013, la CSA est étendue aux retraités, avec l’entrée en vigueur de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA).  La réalité c’est que cette pseudo solidarité ne sert à rien, qu’elle nuit à la croissance donc à la richesse nationale et à sa répartition. En fait en mai,  ce sera un demi mois de vacances. . Au total en moyenne les Français auront travaillé de l’ordre de 14 jours en mai. En fait , il va manquer uen bonne semaine de travail en mai. Certains considèrent que ce mois  de semi vacances et cependant bon pour l’économie en raison de retombée touristiques. Sauf que ce qui est dépensé dans ce domaine ne le sera pas pour autre chose. Sauf  que c’est une  semaine de production en moins, dont de croissance donc d’emplois. Ces jours chômés successifs vont couter 0.2 à 0.3% de croissance au second trimestre. Justement ce qu’il faudrait pour commencer à inverser la tendance du chômage. Evidemment ce thème n’est guère traité par les grands médias pour la bonne raison que la plupart des journalistes sont aussi en vacances. Il faut vraiment fouiller pour trouver des informations économiques intéressantes pour le mois en cours. Personne ne veut réellement remettre en cause cette culture des loisirs que les 35 heures d’une  certaine manière ont institutionnalisée. On ne touche pas au veau d’or car il serait susceptible de faire perdre nombre d’électeurs. Or le drame du pays c’est non seulement le coût de sa production mai aussi le manque de productivité, surtout le manque le manque de producteurs qui créent la richesse, c’est à dire la valeur ajoutée, le Pib, la croissance et les emplois qui en découlent. Trop d’improductifs , pas assez de production chez les autres, dès lors il ne faut pas s’étonner que les grands équilibres s’écoulent ( les caisses de retraite, la sécu, le budget de l’Etat, celui des collectivités locales, l’ASSEDIC etc.). Le travail en mai est significatif du mal français : trop peu de travail et surtout une culture des loisirs qui tue la richesse nationale.

 

La reprise économique en France : pas durable ?

La reprise économique en France : pas durable ?

Trois experts s’interrogent sur le caractère durable ou non de la reprise ( Interview Le Figaro). Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sosnt dubitatifs concernant la France. ( et pas très clair sur la reprise mondiale).  Pour résumer uen croissance peut-être mais sans beaucoup d’emplois

La France a enregistré un rebond de sa croissance au premier trimestre 2015. Même si certains points de la santé économique française sont encore fragiles (construction, investissements etc.), d’autres sont encourageants (consommation, taux de marge des entreprises etc.). La question qui émerge désormais est de savoir si cette situation va durer. Pour les internautes du Figaro, la réponse est claire: c’est non. À 88%. Prudent, le ministre de l’Économie Michel Sapin continue d’estimer la croissance pour l’année 2015 «à plus de 1%». Il a en outre déclaré «travailler sur une hypothèse de croissance de 1,5% de croissance en 2016». 1,5%? C’est exactement le taux dont parlent les ministres respectifs de l’Économie, du Budget, et de l’Emploi depuis plusieurs semaines: ils assurent que c’est avec 1,5% de croissance que la France peut relancer l’emploi. Or l’emploi est sans aucun doute une question prioritaire pour la France: le chômage continue inexorablement de monter alors que François Hollande a mis en jeu sa candidature pour 2017 s’il échouait à inverser la fameuse «courbe du chômage» d’ici la fin de son quinquennat.

 

• Lefigaro.fr -. Le premier trimestre a été plutôt bon pour la croissance en France. Cette bonne tendance va-t-elle se poursuivre?

 

Denis Jacquet, fondateur de l’association Parrainer la croissance. Qui le sait? Nous pourrions répondre si la croissance était le fait du gouvernement français. Ce qui n’est pas le cas. Rien n’a été fait pour la favoriser. Fiscalité, normalisation, droit du travail. Aucune réforme fondamentale. Donc ne venant pas de la France, la question revient à connaître la vigueur de la croissance mondiale.

 

 

Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque. Nous sommes très certainement entrés dans une phase de tendance haussière de la croissance sur les prochaines années. Mais, malheureusement, je ne pense pas que la France pourra maintenir le rythme du premier trimestre. Car ce sont surtout des effets extérieurs au pays qui ont permis ce rebond de croissance: l’euro faible a permis aux sociétés françaises de mieux exporter, le pétrole bas a réduit les coûts pour les entreprises et les dépenses en carburant des ménages, tandis que les taux d’emprunt faibles ont permis à l’État de se financer quasiment gratuitement.  Or tous ces voyants verts ont, depuis, commencé à se retourner: l’euro est remonté; le pétrole a grimpé de 40% ces toutes dernières semaines; et les taux longs, s’il restent très faibles, ont augmenté tout récemment.

 

Xavier Timbeau, directeur principal de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). C’est tout le mal que l’on peut souhaiter. Le retard de production accumulé depuis la crise est considérable et le rythme de croissance observé au premier trimestre est de nature à le refermer. Cependant, cette croissance a bénéficié de facteurs comme la baisse du prix du pétrole ou la baisse du taux de change euro dollar qui peuvent s’atténuer (si le pétrole remonte) ou même s’inverser. Cela dit, à l’horizon de la fin de l’année ces facteurs devraient rester porteurs. La baisse de l’euro et la diminution des taux d’intérêt sont liées à la politique monétaire de la BCE qui ne va pas s’inverser avant que la reprise ne soit complètement confirmée. La fin des politiques d’austérité en Europe sont également des éléments sur lesquels on peut compter pour quelques trimestres encore.

• En maintenant un objectif de croissance de seulement 1% en 2015, Michel Sapin ne joue-t-il pas la prudence?

Denis Jacquet. Bien sûr. Michel Sapin s’est pris quelques douches froides dans le passé et ne souhaite pas en reprendre de sitôt. Il a manifesté régulièrement depuis quelques mois l’envie de rester très pessimiste afin de ne pas être pris en défaut. Un «Sapin» échaudé craint l’eau froide, et ne nous servira que de l’eau tiède.

Christopher Dembik. Politiquement, il joue la prudence, certainement. Car ce gouvernement ne peut plus se permettre de faire moins bien que prévu. Il y a une volonté, même, de minimiser les bonnes nouvelles. Économiquement, à 1%, il minimise un peu. Mais de toutes façons, il ne peut pas y avoir de croissance beaucoup plus forte pour la France en 2015. Au mieux peut-être 1,2%? À deux ans des présidentielles, il ne faut pas s’attendre à ce que le gouvernement mette en place des réformes structurelles. L’heure est à l’annonce de mesures de soutien pour les plus démunis. Mais pour la croissance française, pour vraiment la relancer, il faut aussi redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes.

Xavier Timbeau. Oui, c’est vrai. Les prévisions du gouvernement ne sont pas révisées à chaque nouvelle annonce de l’Insee. La présentation du budget au cours du débat d’orientation budgétaire, fin juin, nous permettra vraiment de savoir comment le gouvernement anticipe l’avenir et bâtit son hypothèse de croissance. La configuration actuelle, à savoir la scrutation par le Haut Conseil des Finances Publiques et la surveillance par la Commission oblige le gouvernement à la prudence. Et il a par le passé annoncé trop vite l’inversion de la courbe du chômage. Je pense qu’aujourd’hui l’obsession du gouvernement va être, outre d’avoir une confirmation de la reprise, en faire le meilleur usage possible dans la perspective de la présidentielle.

• Le ministre vise 1,5% en 2016. Qu’en penser? Est-ce un simple effet d’annonce?

Denis Jacquet. C’est sûrement ce qui va se passer. Néanmoins la remontée de l’euro, la politique des taux d’intérêt, un accident mondial imprévu et la machine, qui à nouveau ne dépend pas que de nous, peut se détraquer. Sur les tendances actuelles, on peut donc le croire. A partir de 1,3% on commence déjà à créer de l’emploi. Le problème reste de savoir si ce sera une croissance génératrice d’emplois. C’est l’enjeu. On peut avoir une croissance et malgré cela un faible taux d’emploi, faute de confiance. Et l’approche de 2017, est, on le sait dans une année d’élection, souvent une année figée.

Christopher Dembik. C’est possible que la France fasse 1,5% de croissance en 2015. Peut-être un peu plus. Sapin s’accroche à ce chiffre de 1,5% car, dit-il, c’est celui qui permet de faire repartir l’emploi. Or quelque soit le taux de croissance, l’important, c’est qu’elle soit dopée par des secteurs qui créent de l’emploi. Or, la France tient encore à sauver son industrie traditionnelle, qui va mal, au détriment du développement et du soutien aux secteurs qui créent de l’emploi comme le Big Data ou la domotique.

Xavier Timbeau. Non, ce n’est pas un effet d’annonce. Le rythme de croissance nécessaire pour faire 1% cette année, s’il est prolongé l’année prochaine conduit à 1,5%. En effet, la croissance annuelle de l’année 2015 est marquée par l’acquis de croissance (mauvaise fin d’année 2014). Cet effet s’estompe en 2016. 1,5% est sans doute très prudent mais 2016 n’est pas pour tout de suite. Il est vrai que 1,5% en 2016 ne permet pas une forte baisse du chômage, ce qui serait pourtant bienvenu pour le bilan du quinquennat de François Hollande. Il espère sans doute plus, mais a choisi de s’en tenir à des chiffres prudents. Encore une fois, le débat d’orientation budgétaire et le scénario économique de la rentrée 2015 nous en diront plus sur l’analyse de Bercy et du gouvernement sur la situation économique.

La semaine de François de Tulle, Roy de France (7 mars 2015)

 

La semaine économique de François de Tulle, Roy de France (7 mars 2015)

 

 

Une semaine qui commence mal et se termine de la même manière, comme souvent. D’abord cette affaire de centrale de Fessenheim qui tombe en panne et s’arrête totalement. François de Tulle, Normal 1er aurait dû être satisfait puisque c’était sa promesse de 2012. Enfin une promesse tenue. Mais non maintenant il veut la maintenir ! Un caprice d’enfant sûrement. Ça mériterait bien une fessée. Malheureusement l’Europe vient de condamner la France : la fessée est aussi  interdite.  Un petit motif de satisfaction,  le Duc de Sarko se plante dans son interview au Figaro en inventant un truc bizarre le FN-PS.  D’abord c’est du plagiat ensuite le bas peuple n’y comprend rien. Pas en forme en ce moment le Duc. La mayonnaise ne prend pas. A la cour, une rumeur agaçante a propos des parlementaires en Syrie, le Roy savait ou ne savait pas ? Fabius avoue que tout le monde savait. Le traitre ! sans doute une petite vengeance vis-à-vis de la royale personne de François de Tulle ; cela parce que ce dernier a nommé  Jospin à la  place de Fabius au conseil constitutionnel. Poli, pédant même Fabius mais velléitaire  quand même. «  Personne ne comprend rien à ma politique »  déclare François de Tulle.  Il décide donc de parler directement aux lecteurs du Parisien. Et là : stupeur , rien,  que des banalités royales. Extraits « Pour le chômage il n’y a pas de solution magique ». Lui aussi,  il plagie, c’est du Mitterrand «  pour le chômage on a tout essayé. «  deuxième banalité ‘ c’est dans les PME qu’il faut créer de emploi ». Un proche de l’Elysée avoue que cette découverte a été faite par François en lisant « Modes et travaux » . troisième découverte pour le Roy François «  Total devrait payer des impôts », toujours dans la rubrique économique de « modes et travaux » on apprend en effet que Total n’a pas payé d’impôts sur les sociétés pendant des années. Dernière annonce importante:  les énarques qui vont gérer le service civique peut –être  même le service militaire facultatif réinventé. Le théâtre d’opération pourraiat être le désert après de Gao ( Mali) ou se trouve déjà Le Groupement tactique interarmes (GTIA désert) ; la crainte avec les compétences de gestion des énarques c’est qu’ils ne réclament avant un an ‘d’importer du sable. Intimité enfin , la président a présenté la chienne de l’Elysée Philae à ses interlocuteurs du parisien. La presse pour uen fois pas docile fusille cette interview sans intérêt. Aussitôt pour se rattraper le Roy annonce qu’il n’y aura pas d’impôts d’ici 2017. Pas de chance encore:  c’est déjà fait ( 80 milliards depuis le début du septennat). Le Roy oublie de parler de la fiscalité locale ( 2000 euros en moyenne par foyer), qui, elle, va crîitre de façon considérable sous le triple effet de la réduction de la dotation, de l’endettement local et de la dérives des dépenses ‘(surtout de personnel). Et c’est pas prêt de s’arrêter puisque 50%des candidats aux départementales sont des fonctionnaires. Coté dépenses des champions, coté fiscalité aussi ! l le bas peuple n’est pas dupe , la cote de François de Tulle et Valls de Vienne plonge. Aussitôt Valls de Vienne refait le coup du Clemenceau d’opérette. «  je ne céderai pas, de l’autorité, de l’autorité » déclame-t-il pour la centième fois. » Au fait à propos de quoi ? On ne sait plus;  normal à force, on n’écoute plus les paroles de la chanson. Pas content Valls de Vienne.  Et  il en remet ne n couche sur l’apartheid dans les banlieues :un milliard pour repeindre les cages d’escalier. De quoi combattre en même temps la violence, le terrorisme et la ghettoïsation. Il y a longtemps qu’il ne doit plus habiter dans un HLM le sieur Vals de Vienne pour être aussi certain de l’efficacité d’une telle  politique. Et comme annoncé la semaine se termine mal avec les sondages des départementales ;  élections par ailleurs illégales puisqu’on ne connait pas le rôle des départements que justement Hollande voulait supprimer en 2020. Faut suivre la pensée du Roy, pas évident. A la cour on chuchote que les partisans serviles(PS) ne conserveraient que 10 départements. 90 % des autres à l’opposition. «  Sire , c’est une révolution » s’est écrié le petit  prince de Macron qui ne mâche pas ses mots. A  la cour il se murmure que le soir du dépouillement, le Roy pourrait s’enfuir à Varenne, Baden-Baden,  Monaco ou Tulle. Mais Valls de Vienne lui tiendra bon face à la jacquerie, il restera : ‘ je ne tolérerai ….. » la suite,  on connaît.  Quelle autorité !  En plus quand il parle il rougit de plus en plus, comme un coq ; normal il  veut régner à la pace du calife sur la basse cour.

Attentats : impact économique négatif

Attentats : impact économique négatif

 

 

Les attentats ne sont pas conséquences économiques. Il y a la baisse peut-être conjoncturelle des soldes mais plus inquiétant encore le tassement touristique.  Les attentats des 7, 8 et 9 janvier ont eu un impact important sur la fréquentation touristique de la capitale. Alors que le début janvier, mois traditionnellement le plus calme, avait démarré sous de bons auspices avec une progression de la fréquentation hôtelière de 5 à 10 points, la chute s’est amorcée dès le vendredi 9 janvier, jour du massacre contre l’épicerie cacher de la porte de Vincennes, indique une étude de MKG Hospitality, cabinet d’analyse touristique.  La clientèle française a, elle aussi, évité de venir à Paris dans la foulée des attentats. Mais elle semble y revenir plus facilement, indépendamment de la contestation anti-Charlie à travers le monde. Selon Weekendesk, leader de la réservation en ligne de week-ends dont la clientèle est très majoritairement hexagonale, les séjours à Paris pour le prochain week-end (celui du 24 et 25 janvier) sont revenus à un niveau de réservation habituelle.  Du coté des soldes, c’est la morosité, avec une fréquentation et des chiffres d’affaires en repli chez une majorité de commerçants, les Français ayant eu moins d’entrain à consommer à la suite des attentats de janvier.  A l’issue des 5 premières semaines de soldes, la fréquentation est en baisse de 5 points au niveau national et de 6 en Ile de France, selon Toluna. Au total, 78,6% des Français ont cette année fait les soldes, contre 83,7% en 2014, note Philippe Guilbert, directeur général de l’institut de sondages. Et pour ceux qui ont tout de même participé à l’évènement, l’envie de consommer n’était pas franchement là : le budget moyen s’est inscrit en forte baisse (-11%), à 204,39 euros. Résultat : la perte de revenus pour les commerçants, tous secteurs confondus, est globalement d’environ 16%, estime Toluna. Dans les jours qui ont suivi, les baisses de chiffre d’affaires ont été de l’ordre de -50% pour tout le monde. Pendant une semaine, le commerce s’est littéralement arrêté », a noté Bernard Morvan, président de la FNH. Un rattrapage partiel a été observé ensuite, à la faveur d’une deuxième démarque anticipée et d’une météo plus fraîche, incitant à acheter manteaux et pulls. Mais cela n’aura pas suffit, notent la majorité des commerçants textile.  » Mais outre l’effet des attentats, les soldes ne suscitent de toute façon plus le même engouement qu’il y a quelques années, les Français étant désormais habitués à profiter de promotions toute l’année. Dans le textile, un achat sur quatre se fait désormais à prix réduits à la faveur de périodes de promotions ou de ventes privées. Enfin le sentiment d’insécurité renforce le climat général d’attentisme chez les consommateurs.

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Il n’est pas sûr que la Grèce soit la grande gagnante avec la victoire de Syriza car les marges de manœuvre pour renégocier sa dette sont relativement étroites. On voit mal comment les créanciers qui sont principalement les États pourraient renoncer au remboursement des prêts. Plus vraisemblablement la dette risque d’être réétalée sur 50 ans. Par contre cette victoire de Syriza marquera sans doute le début d’un débat historique sur les orientations européennes.  Des orientations qui n’ont conduit qu’à l’échec notamment sur le terrain fondamental de la croissance et du chômage. Certes la BCE s’est enfin décidée  à adopter une politique très accommodante mais on peut se demander s’il n’est pas trop tard. Car c’est la confiance qui manque tant dans les entreprise que chez les ménages. Pour La dette grecque il n’y aura vraisemblablement pas de grands bouleversements, au mieux il faut s’attendre à un rééchelonnement sur 50 ans avec un taux d’intérêt très bas., La réalité des chiffres est assez douloureuse pour les gouvernements de la zone euro. Non seulement ils risquent gros si la Grèce refusait unilatéralement de rembourser une partie de ses dettes – il en coûterait plus de 40 milliards d’euros à la France et quelque 56 milliards d’euros à l’Allemagne -, mais un geste financier librement consenti en faveur du gouvernement d’Alexis Tsipras s’annonce très compliqué, car les prêts ont été octroyés à la Grèce à des conditions très généreuses. Le casse-tête est d’autant plus délicat pour les gouvernements européens qu’en cas de renégociation de la dette, deux créanciers importants resteront hors de la pièce: le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne. Ces deux institutions ont un statut de «créanciers préférentiels», qui leur permet d’être remboursés en priorité. Le FMI, qui a prêté 32 milliards d’euros à la Grèce, récupérera sa mise à l’euro prêt. Il sera d’ailleurs le premier à réclamer la monnaie de sa pièce au gouvernement Tsipras mi-mars, avec un remboursement attendu de 4,5 milliards d’euros. «Le FMI a toujours été remboursé! Il le sera toujours. Ni les taux d’intérêt (de l’ordre de 4 %, NDLR) ni les maturités ne sont négociables. C’est un créancier super préférentiel», affirme Gilles Moec, économiste auprès de Bank of America Merrill-Lynch. Ce qui n’empêche pas le FMI de demander aux Européens de faire un petit effort pour alléger le fardeau grec… La BCE sera également épargnée. Elle a prêté 27 milliards d’euros en 2010, et accepté, depuis, de reverser au gouvernement grec les intérêts qu’elle avait perçus sur ses titres. Selon les traités européens, elle ne peut théoriquement  pas aller au-delà. «La BCE ne peut pas participer à une restructuration sauf à faire du financement monétaire d’un État, ce qui lui est strictement interdit», explique l’économiste de Bank of America. La BCE ne peut pas allonger la maturité de ses prêts, car c’est une forme de restructuration. «Si la Grèce passait en force auprès de la BCE, la sanction serait terrible: ses banques ne pourraient plus se refinancer auprès de la banque centrale, ce qui conduirait à une explosion de son système bancaire», ajoute Gilles Moec. Le secteur privé (banques, fonds, assureurs), qui détient encore 53 milliards d’euros de dette grecque, a déjà consenti, en 2012, un sacrifice de 70 % sur la valeur des titres, en faisant cadeau à la Grèce de 107 milliards d’euros. Les plus exposés à une négociation de la dette sont donc aujourd’hui les gouvernements européens, créanciers d’Athènes à hauteur de 195 milliards d’euros. La majorité des prêts ont été octroyés via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), le reste sous forme de prêts bilatéraux. Les 141,8 milliards d’euros versés à la Grèce via le FESF ont été prêtés à des taux très bas, de 1,5 % en moyenne. Sauf à faire des pertes, qui seraient comblées par les gouvernements de la zone euro, ce Fonds ne peut pas prêter moins cher, car c’est le taux auquel il se finance lui-même sur les marchés. Les gouvernements européens ont également offert, en 2012, 10 ans de prêts sans intérêts à la Grèce sur la majorité de leurs créances. Difficile de faire mieux… Il reste la possibilité de jouer sur la maturité des prêts, consentis pour 30 ans en moyenne. Il pourrait ainsi être décidé de les allonger à 50 ans ou 99 ans! La marge de manœuvre est plus grande sur les 52,9 milliards d’euros de prêts bilatéraux. La France en détient 11 milliards, l’Allemagne 15 milliards. C’est sur ces sommes, qui ne représentent que 16,7 % de la dette grecque, que pourront vraiment porter les négociations avec Athènes. Rien qui ne change fondamentalement le sort financier ni économique de la Grèce. «On va arriver à des prêts de 0,5 % sur 50 ans, mais cela va prendre trois mois pour les négocier…», pronostique un expert.

Terrorisme, crise économique : deux raisons pour l’union nationale

Terrorisme, crise économique : deux raisons pour l’union nationale

 

La cohésion est doublement menacée par la crise économique d’abord qui fragilise de plus en plus la cohésion sociale, d’autre part maintenant par le développement d’acte terrorisme qui risque de renforcer les risques d’éclatement de la société. Plusieurs responsables face à la situation économique ont déjà appelé à cette union nationale afin de concentrer  tous les efforts sur le redressement de la croissance et l’amélioration du chômage. La France ne peut en effet sans doute plus se permettre le luxe de divergences obsolètes et de discours irresponsables et démagogiques. Une exigence qui vient d’être renforcée par les attentats qui constituent  une véritable déclaration de  guerre de la part   de la mouvance islamique radicale. Toute exploitation politique des attentats donneraient raisons à ceux qui en sont les auteurs ou les instigateurs. Aux risques d’explosion sociale viendraient alors s’ajouter les risques d’éclatements de la société. Sans doute en l’état des rapports entre les forces républicaines, ce rassemblement peut paraître aujourd’hui utopique d’autant que les candidats potentiels pour 2017 sont pour la plupart prisonniers de logiques d’appareil. Pour autant le sursaut national devrait s’imposer face au double défi  évoqué. Les responsables politiques se grandiraient s’ils parvenaient à prendre une position à la hauteur des enjeux évoqués. On ne gagne pas une guerre économique et maintenant une guerre contre le terrorisme avec des troupes non seulement dispersées et opposées.

Chine : première puissance économique mondiale en 2014

Chine : première puissance économique mondiale en 2014

 

En 2014, le produit intérieur brut (PIB) chinois va atteindre 17.632 milliards de dollars, contre « seulement » 17.416 milliards de dollars pour le PIB américain. En d’autres termes, le géant asiatique représente désormais 16,5% de l’économie, contre 16,3% pour les Etats-Unis. Un « tremblement de terre économique » pour Market Watch, qui rappelle qu’encore en 2000, le PIB américain représentait trois fois celui de la Chine.  Cette situation va se pérenniser, et l’ex-puissance communiste va prendre de plus en plus d’avance sur son ex-rivale capitaliste dans les cinq années à venir. L’institution prévoit ainsi qu’en 2019, la Chine atteigne 27 milliards de dollars de PIB, quand les Etats-Unis ne seront qu’à 22 milliards. Ces chiffres sont exprimés en parité de pouvoir d’achat (PPA). C’est-à-dire que le FMI n’a pas utilisé les taux de change officiels pour convertir les monnaies entre elles. Ses économistes ont considéré qu’une somme en yuan équivaut une autre en dollar à partir du moment où elles permettent d’acheter autant de produits dans les pays où ces changes ont cours.  A taux de change officiels en revanche, l’économie américaine demeure plus importante que l’économie chinoise. Mais cette méthode de calcul ne vaut pas grand-chose aux yeux du média économique américain. Car « est-ce que l’économie américaine va vraiment ralentir si le dollar baisse? Est-ce que la récente chute du yen signifie la disparition de l’économie japonaise? » demande le site. Cet évènement économique va, à plus ou moins long terme, avoir de vastes répercussions géopolitiques, estime l’éditorialiste de Market Watch. Parce que « le pouvoir politique et militaire a toujours été fonction de la puissance économique ». Le site liste ainsi le déclin de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Espagne sur la scène internationale à mesure que leur richesse s’amenuisait par rapport à leurs voisins.

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

 

 

 

Il n’y a guère que les pro-Hollande qui approuvent la politique économique soit à peu 15% autrement dit la cote de popularité du Président de la république. Pour les autres c’est une condamnation. Seul Macron échappe à la critique, sans doute la prime à la nouveauté, il faudra attendre encore quelques mois pour que l’avis des Français soit plus réellement fondé. Près de 9 Français sur 10 jugent mauvaise la politique économique du gouvernement, mais sont une majorité à estimer qu’Emmanuel Macron fait un bon ministre de l’Economie, selon un sondage Odoxa pour Les Echos à paraître lundi.  Les Français sont 86% à estimer que la politique économique actuelle du gouvernement est mauvaise. Ils ne sont que 14% à la voir sous un jour favorable. Le rejet provient tant de la droite (95% de mauvaises opinions) que de la gauche (71%).  En revanche, cela n’empêche pas le ministre de l’Economie Emmanuel Macron d’être populaire, 62% des Français jugeant qu’il est un bon ministre.  Les Français sont même une majorité (58%) à se dire prêts à voter, s’ils étaient députés, la loi Macron sur l’activité et la croissance qui sera présentée mercredi prochain en Conseil des ministres.  Enfin, 70% des Français sont favorables à l’autorisation de l’ouverture des magasins le dimanche et 64% à l’ouverture à la concurrence de certaines professions réglementées.  Ce sondage Odoxa a été réalisé pour Les Echos et Radio Classique sur Internet les 4 et 5 décembre auprès d’un échantillon de 999 personnes « représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus » et selon la méthode des quotas.

 

UMP-Sarkozy : une campagne sans programme économique

UMP-Sarkozy : une campagne sans programme économique

 

Finalement on aura parlé de tout et de rien lors de cette campagne pour la présidence de l’UMP sauf d’économie. Curieux quand même pour un parti qui vraisemblablement sera conduit à diriger le pays lors des prochaines élections législatives. Non par conviction sans doute des lecteurs mais par un mouvement de rejet définitif d’un Hollande et du PS  complètement discrédités. On aurait pu penser que les deux grandes préoccupations pour ce grand parti seraient de traiter de la croissance et de l’emploi. Rien ou presque sinon de critiques-justifiées- à l’égard de Hollande. De propositions, point ! C’est sans doute une particularité française, les futurs candidats sont choisis sur leur prestance, leur bagout, leur posture. i faut dire que la culture économique n’est pas le point fort des français ; rien sur les 35 heures qui ont fini de tuer une compétitivité chancelante, rien de précis sur la reforme de l’Etat qui  avec ses 57% de prélèvement sur la richesse nationale  asphyxie complètement compétitivité et consommation ; rien non plus sur la remise en ordre des aides sociales dont certaines sont évidemment indispensables mais dont d’autres sont dispensées sans vrai évaluation. Une distribution largement encouragée par des armées d’assistantes sociales qui rabattent les cas sociaux pour justifier leurs métiers. (Et qui par parenthèse ont largement contribué à plomber les finances de collectivités locales). Il est vrai qu’en 2007 Sarkozy avait formulé  un certain nombre de promesses non tenues (comme Hollande). Finalement c’est le cirque médiatique et la posture théâtrale qui fera la différence, bref l’apparence  sur les convictions et le sérieux. La France n’est pas sortie de l’auberge, il faudra bien encore 5 ou 10 ans pour quelle comprenne que le changement doit aussi venir den bas et notamment sur nos critère d’évaluation des compétences.

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