Archive pour le Tag 'économique'

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« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

« Hollande et Valls conduisent la France à l’abîme économique » » (Montebourg)

 

Sur RMC Montebourg a déclaré que Hollande et Valls conduisaient la France dans le mur.   »J’ai demandé dès juin, puis en juillet et en août une remise à plat de notre politique économique dans la collégialité des débats du Conseil des ministres. La tension sur l’austérité a commencé à ce moment là, a rappelé Arnaud Montebourg pour expliquer son limogeage. Aujourd’hui, l’économie française fait fausse route. (…) Nous ne menons pas la bonne politique. » L’ancien ministre réfute que sa sortie « sur la cuvée du redressement » a signé sa perte. »J’ai demandé une inflexion de notre politique, je n’ai pas été entendu (…) C’est un divorce à l’amiable avec Manuel Valls. La « spirale de l’austérité » ne permet pas de sortir de la crise, juge Arnaud Montebourg. « Bruxelles est en train de couler l’Europe et nous ne devons pas nous laisser faire. (…) L’économie est à l’arrêt et le chômage persiste (…) Oui je pense que François Hollande et Manuel Valls conduisent la France à l’abîme économique ». Voteriez-vous pour François Hollande aujourd’hui? « Ecoutez, je n’en suis pas là, je ne peux pas vous répondre », se contente de dire Arnaud Montebourg à qui l’on prête l’ambition de viser une primaire à gauche en 2016, voire la présidentielle de 2022.   »On en reparle en 2016″, élude-t-il. Et la présidentielle? « Oui, j’envisage de me présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle. Quand? Comment? Laquelle? C’est prématuré », évacue Arnaud Montebourg.

 

Rebsamen : de la ligue communiste révolutionnaire au libéralisme économique !

Rebsamen : de la ligue communiste révolutionnaire au libéralisme économique !

Nombre de responsables politiques du PS n’ont en fait aucune ossature idéologique, beaucoup sont passés sans difficulté du gauchisme  (le Premier secrétaire du parti y compris) au socialisme mou du PS, puis à la social démocratie avant de se rallier finalement au libéralisme. Ce que prouve une intreview de Rebsamen dont il a contredit la diffusion mais qui résumait bien sa pensée. Une pensée d’apparatchik (qui a fait toute sa carrière dans les cabinets avant d’accéder à se fonctions actuelles) qui en fait suit la direction du vent. C’est le véritable drame du PS qui n’a jamais été capable de définir une ligne politique un peu claire et qui du coup slalome entre la bureaucratie étatique et le social libéralisme. Le magazine bourguignon Le Miroir a dépublié une interview du ministre du Travail, François Rebsamen, à la demande du ministère. François Rebsamen y défend « une vision libérale de l’économie », propos qu’il dit ne pas avoir tenu. Mais durant les quelques heures de publication, l’interview s’est diffusée sur les réseaux sociaux.  Qui a dit qu’il se battait « depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie » ? Qui estime qu’il faut adapter le système social français « en renforçant les contrôles, en assouplissant les seuils la législation sur les 35 heures, en autorisant le travail le dimanche » ? Qui regrette que le secrétariat national du PS refuse « toutes ces avancées » ? Pas François Rebsamen. Du moins selon… François Rebsamen.

Hollande – Conférence de presse : volontariste à l’international, défensif et flou sur la situation économique et sociale intérieure

Hollande - Conférence de presse : volontariste à l’international, défensif et flou sur la situation économique et sociale interieure

 

Commencée  avec près de 10 minutes de retard (rituel de Mitterrand), la conférence  de Hollande a accordé une très large place aux affaires internationales ; à peu près la moitié du temps. Sans doute pour prendre un peu de « distance »  avec la situation interne où il s’est montré très défensif. Le propos de Hollande a débuté en dramatisant la situation infranationale. «  La sécurité du monde est menacée »  a-t-il déclaré en évoquant les menaces en Lybie, au Nigéria, en Somalie, en Irak ou en Syrie ; Hollande s’est félicité de la tenue de la conférence internationale à Paris contre le terrorisme. «  J’ai pris la décsion ce matin d’apporter un appui aérien en Irak » mais en Irak seulement (sous  entendu pas en Syrie). Le président de la république a souligné sa volonté de lutter à l’intérieur du territoire contre les filières terroristes ; Pour Hollande le second péril mondial  est  le virus Ebola. Un hôpital militaire français sera implanté en Guinée.  Hollande a aussi parlé de Gaza, de la Lybie, du Nigéria, de la Centre Afrique et de l’Ukraine. Il a tenu à souligner que la France était souvent engagée dans de nombreux conflits soutenue  politiquement par l’Europe  mais observant que cette dernière  est plus chiche pour en partager les coûts. Il a donc souhaité une politique de défense commune  Une Europe aujourd’hui contestée par certains car elle n’apparait pas comme une protection, le risque étant celui de l’enlisement dans la stagnation. « C’est à dire inflation, zéro, croissance zéro, horizon zéro ». Hollande a donc justifié les dérives des déficits compte tenu de l’environnement. Il a repris à  cet effet « la possibilité d’utiliser toute les flexibilité des traités européens »  (en clair abandonner l’objectif des 3%). Il a déclaré  que la France ne pouvait faire en deux ans et demi ce que l’Allemagne a réussi en dix (et dans un environnement économique plus favorable).  Pour autant,  il n’a pas été très précis sur  ce qu’il demande à l’Europe se limitant à espérer des politiques plus intégrées en matière d’énergie, de numérique et d’infrastructures.  Une nouveauté toutefois la proposition d’une Europe à plusieurs vitesses (La théorie des cercles). Après ce très long développement sur l’international, Hollande a traité des questions internes soulignant que la situation française était catastrophique à son arrivée mais  observant que  « les français attendent parfois (euphémisme) des résultats quine viennent pas ». Hollande a rappelé ses choix pour la compétitivité avec le pacte de responsabilité. Curieusement il a rappelé son discours  du Bourget «  deux et demi efforts et deux ans et demi de distribution ». Une  seule proposition très nouvelle : l’élargissement du service civique pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes (peut- être aussi pour diminuer le chômage). Le président a reconnu que la société était devenue défiante  les résultats tardant à venir. Il a terminé en évoquant (comme le Premier ministre devant l’assemblée nationale) les valeurs républicaines et les avancées  déjà réalisées. En conclusion, Hollande très bavard et volontariste sur les tensions internationales, s’est montré défensif sur la politique intérieure n’ayant  pas un seul instant parlé par exemple du  chômage et notamment la fameuse inversion visiblement disparue des radars du gouvernement.  En conclusion rien de très nouveau sinon l’engagement en Irak.

« Il faut une inflexion de la politique économique » (Aubry)

« Il faut une inflexion de la politique économique » (Aubry)

De remarques finalement de bons sens de Aubry (qui cependant ne font pas forcèment un programme !), pourquoi donner de l’argent aux entreprises qui le redonnent aux actionnaires, pourquoi en donner auusi aux entreprises non soumise à la concurrence ?  ; derrière ces remarques ( quand même penétrées d’ euphémisme) sans doute la volonté de Martine Aubry de prendre ses distance avec un gouvernement inefficace et impopulaire. Aubry prend sans doute en compte le fait  FN risque de devenir, d’après les sondages,  un futur bastion du FN dans la nouvelle région du nord. La maire socialiste de Lille Martine Aubry a déclaré dimanche qu’elle allait faire des propositions pour infléchir la politique économique « dans les semaines qui viennent ». « Notamment sur la politique économique, je ferai des propositions dans les semaines qui viennent », a promis l’ancienne ministre du Travail au micro d’Europe 1, en direct de la braderie de Lille.   »Il y a des inflexions à faire dans la politique économique pour que la croissance revienne, réduire les déficits il faut le faire (…) sans casser la croissance », a professé Martine Aubry. La maire de Lille a ainsi évoqué l’aide aux entreprises « qui en ont besoin: les artisans, les commerçants, les PME, les entreprises qui sont soumises à la concurrence internationale sans casser la demande ». A l’inverse, « on n’a pas besoin d’aider les banques, par exemple, qui, elles, ne sont pas dans la concurrence internationale. On n’a pas besoin non plus d’aider les entreprises qui préfèrent verser l’argent que leur a donné l’Etat pour donner des dividendes plus importants (..) au lieu d’investir dans l’avenir, l’emploi et la formation », a argumenté Martine Aubry.   »Ce qui m’intéresse c’est que nous réussissions, que le président réussisse et son gouvernement », a-t-elle dit, regrettant que sa déclaration du 18 juillet sur le fait qu’il était « encore temps de réussir le quinquennat » ait été « compris(e) comme une critique ». « Je préfère parler du fond, et c’est ce que je ferai plus abondamment », a-t-elle promis.  Martine Aubry, qui observait une réserve depuis deux ans sur la politique menée par les gouvernements successifs de François Hollande, en est sortie progressivement depuis la rentrée en demandant notamment à expérimenter l’encadrement des loyers que le gouvernement voulait limiter à Paris.

Une autre politique économique : ou le conformisme des élites face à la résignation des français

Une autre politique économique : ou le conformisme des élites face à la résignation des français

 

Aujourd’hui avec la le départ de Montebourg, il est de bon ton d’enfoncer le ministre et d’affirmer qu’il n’y a pas d’autre politique possible que l’austérité, que la relance par la demande est utopique. En fait experts médiatisé et journalistes des grands médias rejoignent le conformisme des élites sans chercher une voie qui équilibrait la nécessaire recherche d’une plus grande compétitivité pour les entreprises et un desserrement des contraintes de pouvoir d’achat qui pèsent sur les ménages. Certes Montebourg aura davantage brillé par sa verve que par sa compétence mais en la circonstance précisément il n’a pas complètement tort, la politique d’austérité de l’Europe mène au suicide. Ce que dit clairement Lagarde du FMI et même maintenant Draghi (une nouveauté) et bien d’autres observateurs  internationaux. Montebourg est viré au moment où sans doute il avait raison sur ce point. Bien sûr la gestion budgétaire grâce au déficit n’este pas tenable mais il est irresponsable de penser qu’on peut régler une situation d’endettement qui dure depuis trente ans en quelques années. Il faudra nécessairement détendre le calendrier de réduction de la dette. On peut par exemple réduite de 0.5% du PIB la dette par an, sur 8 ans au lieu de 2015 (ce qui sera impossible pour la France qui sera encore près de 4% compte tenu de la croissance et du niveau de rentrée fiscale). En France, les élites sont peu imaginatives et elles suivent la direction du vent. Hier très silencieuse sur ce déficit chronique aujourd’hui étendard au venet pour défendre l’austérité. A cet égard si la crise est économique, sociale et politique, elle est auusi culturelle avec d’un coté des élites d’un conformisme affligeant et de l’autre des français complètement résignés qui ne les  croient plus. Bref le pacte de confiance est totalement détruit entre ceux qui dirigent, orientent et commentent  et ceux qui subissent. En fait une sorte de crise de civilisation, avec d’un coté ses castes, son oligarchie, de l’autre les acteurs du terrain qui ne veulent plus entendre ces discours scientistes. A propos,  ces élites, ils ont déjà mis les pieds dans une entreprise ? Ils ont déjà été au chômage ?   Ils ont déjà dirigé une boite (la leur, pas celle dont on hérite ou qu’on obtient après être passé dans les cabinets ministériels)?

Montebourg contredit Valls et veut une autre politique économique

Montebourg contredit Valls et veut une autre politique économique

Montebourg contre-attaque et se place pour l’avenir. Il sent bien que ce gouvernement est discrédité et ne veut pas partager cette solidarité de l’échec. Constatant  une impopularité historique du gouvernement et des résultats économiques et sociaux catastrophiques, Montebourg saisit l’occasion d se démarquer nettement de Hollande et de Valls et réclament tout bonnement une autre politique économique.  Une déclaration qui ne passera pas inaperçue et risque de créer une chaude ambiance tant au sein du gouvernement qu’au sein du PS. Après l’annonce de François Hollande de donner un coup de pouce fiscal aux salariés modestes, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg appelle en effet « à faire évoluer nos choix politiques ». « Nous devons apporter des solutions alternatives, affirme-t-il dans une interview au Monde. « Il faut donner la priorité à la sortie de crise et faire passer au second plan la réduction dogmatique des déficits, qui nous conduit à l’austérité et au chômage », alerte-t-il. Un discours qui tranche sévèrement avec celui prononcé, il y a un peu moins de dix jours, par le premier ministre Manuel Valls qui refusait de changer de cap politique. Valls a sans doute eu tort de suivre aveuglément les orientations floues et contradictoires de Hollande, il risque de se brûler les ailes dans cet exercice de bon élève. Dans cette affaire se joue déjà auusi la crédibilité aux primaires pour la désignation du candidat socialiste et Montebourg qui plafonne à 10% de popularité comme candidat potentiel sort donc du bois d’autant que la côte de Valls est condamnée à suivre celle de Hollande sur la durée. Les prochain sondages devraient lui être très défavorables dans la mesure où hors se coups de mentons, Valls ne se distingue guère de Hollande dans son inefficacité.

 

La politique économique de l’Europe marche sur la tête (New York Time)

La politique économique de l’Europe marche sur la tête (New York Time)

 

Au centre des critiques du quotidien américain: l’Allemagne qui, en sa qualité de première puissance du continent, se trouverait à l’origine de presque toutes les mauvaises décisions prises au niveau européen. La croissance n’est pas au rendez-vous: nulle en France, elle est en recul de 0,2% en Allemagne et en Italie. «Personne ne devrait être surpris que l’économie de l’Eurozone marche encore à l’envers» selon le New York Times, qui pointe du doigt l’entêtement des leaders européens à poursuivre leurs politiques alors «qu’elles sont exactement le mauvais traitement». Ce «mauvais traitement» dont parlent les éditorialistes du journal new-yorkais, c’est l’austérité: «l’insistance de l’Union Européenne, menée par l’Allemagne, à pousser les gouvernements à réduire leurs déficits en coupant les dépenses et en augmentant les impôts a fait obstacle à la reprise». La Banque centrale européenne (BCE) n’est pas non plus épargnée: «la BCE a mis trop de temps et pas assez volonté à baisser les taux d’intérêt et à racheter les obligations des États, alors que ces deux mesures sont efficaces». Résultat de cette série de mauvais choix, selon le journal new-yorkais: en plus d’une croissance atone, la déflation guette l’Europe et la production industrielle poursuit sa chute.  Et le New York Times de proposer des solutions pour relancer la croissance de l’Eurozone. «De grands changements sont indispensables. Comme d’autres banques centrales ailleurs dans le monde l’ont fait, la BCE devrait racheter les obligations des États ainsi que d’autres emprunts, pour faire baisser les taux d’intérêt et encourager les banques à prêter plus aux entreprises et aux particuliers» analyse le quotidien, expliquant que les risques qu’une telle politique provoque une inflation galopante sont proches de zéro.  En plus de ces nouvelles actions de la BCE, le New York Times prône une autre politique fiscale. Les requêtes simultanées de l’UE (portées une nouvelle fois par l’Allemagne, critique le quotidien) de baisse des déficits et de hausse de la flexibilité du travail sont contre-productives et irréalisables en période de chômage de masse.  Enfin, le journal «conseille» aux décideurs européens de profiter des taux d’emprunts actuellement très bas pour relancer l’économie de la zone. Mais pour que ces mesures portent leurs fruits, le New York Times préconise un changement d’attitude radical des autorités européennes en général, et de l’Allemagne en particulier.

 

Valls : aveu d’impuissance économique

Valls : aveu d’impuissance économique

La France va dans le mur mais on continue, en substance ce qu’a annoncé Valls.  Manuel Valls a tenté de préparer  vendredi l’opinion publique française et ses partenaires européens à de mauvaises nouvelles sur le front économique, une situation « difficile » qui devrait empêcher la France de respecter ses objectifs de réduction des déficits. « Nous devons réformer, réformer, réformer inlassablement », a déclaré le Premier ministre lors d’une conférence de presse marquée par la promesse de dire « la vérité aux Français » sur l’état de l’économie que seule la consommation semble nourrir. « Au niveau européen, la croissance et l’inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre », a constaté le chef du gouvernement à l’issue du dernier séminaire gouvernemental avant 15 jours de repos pour son équipe. « Le risque de déflation est réel », a poursuivi Manuel Valls, selon qui les politiques européennes face à ce danger ne sont « pas efficaces », regrettant notamment le manque d’initiative sur le niveau de l’euro jugé trop élevé par rapport au dollar.  Selon un participant, François Hollande a annoncé pendant la réunion que « la volonté de la France serait de promouvoir un niveau d’euro réaliste » auprès de ses partenaires européens. Première conséquence de la croissance obstinément atone, la France ne peut pas se permettre de réduire ses déficits à marche forcée, au risque « d’éteindre la croissance ».   »C’est la raison pour laquelle nous allons continuer à réduire notre déficit à un rythme équilibré, compatible avec notre situation économique », a dit Manuel Valls qui a néanmoins refusé dans l’immédiat de revoir à la baisse les prévisions du gouvernement qui table sur 3,8% de déficit et 3.0% en 2015, conformément à ses engagements européens.  Le ministre des Finances, Michel Sapin, fera le point à la mi-août sur la situation de l’économie et des comptes publics sans « rien cacher », a promis Manuel Valls aux journalistes

 

Croissance économique mondiale : ça se tasse

Croissance économique mondiale : ça se tasse  

 

Résultats moins bien que prévus aux Etats-Unis, croissance atone en Europe, pays émergents qui peinent à redémarrer. Du coup le FMI a revu à la baisse ses prévisions pour l’activité mondiale. La croissance économique mondiale sera un peu moins vigoureuse cette année que ne le prévoyait le Fonds monétaire international (FMI) en avril dernier. L’organisation internationale publie ce jeudi ses dernières prévisions. La progression du PIB planétaire envisagée en 2014 revient ainsi de 3,7 % à 3,4 %. Principale explication avancée: le coup de froid subi l’hiver dernier par l’économie américaine, qui a eu plus d’impact que prévu. Le FMI a amputé son estimation pour les États-Unis de 1,1 point. Le PIB américain ne progressera que de 1,7 % cette année, contre 2,8 % encore estimés en avril. Le froid polaire a littéralement paralysé les transports, le commerce et la consommation aux États-Unis. L’économie des États-Unis pesant encore environ 16,5 % de la richesse mondiale, ce coup de froid, mécaniquement, pèse sur l’ensemble de la planète. Si cet accident climatique a ralenti la marche du PIB américain, le dynamisme de son économie n’est pas en cause. Aussi le FMI prévoit-il en 2015, une croissance de 3 % (révisée à la hausse de 0,1 % par rapport à avril).  Dans la zone euro en revanche, «la reprise reste faible et l’inflation demeure trop basse», commente Olivier Blanchard, le conseiller économique du FMI. La prévision demeure inchangée pour 2014, à 1,1 %, et à 1,5 % pour l’an prochain, à peine revue à la hausse. L’organisation de Washington avait déjà communiqué ses statistiques pour la France et l’Allemagne: respectivement 0,7 % et 1,9 %. Les dernières révisions, négative pour la France et positive pour son voisin, ont creusé l’écart entre les deux premières puissances de la zone euro. Pour les pays émergents, le FMI a aussi révisé à la baisse (de 0,2 %) sa prévision pour l’année en cours, à 4,6 %. Pour 2015, la croissance de ces pays devrait afficher 5,2 %, légèrement en-deçà de l’estimation d’avril. Le ralentissement de la croissance chinoise (7,4 % puis 7,1 % en 2014 et 2015 respectivement) explique en partie cette décélération. Pékin tente de rééquilibrer sa croissance au profit de la consommation, en ralentissant l’investissement.  «En résumé, conclut Olivier Blanchard, la reprise continue. Mais elle reste faible et a toujours besoin de soutien politique, afin de stimuler aussi bien la demande que l’offre». Le FMI met enfin en garde contre «les aléas géopolitiques» (guerres en Irak, à Gaza et en Ukraine) «qui se sont aggravés depuis avril». Il ne les a pas pris en compte dans ses prévisions chiffrées mais les cite parmi les «risques baissiers» susceptibles de peser sur la croissance d’un monde toujours plus interdépendant.

 

Budget 2015: haut risque économique et politique

Budget 2015: haut risque économique et politique

Un budget très périlleux car la croissance ne sera pas au rendez-vous et les recettes fiscales prévues en baisse. D’où la nécessité soit augmenter la fiscalité (nationale mais auusi locale par contrecoup), soit de ne pas tenir les objectifs de réduction de déficit ( ce qui est auusi vraisemblable). Sas doute un cocktail des deux qui fera des mécontents mais sans résultats tangibles sur l’activité et le chômage ;  Ce budget sera  le plus périlleux à mettre en place depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée. D’abord parce que l’objectif est démesurément ambitieux. Le rythme de réduction des déficits publics, c’est 0,7 point de PIB en 2013, 0,5 point en 2014. Là, selon les prévisions de Bercy, ce sera 0,8% point de PIB en 2015, voire 1 point de PIB si l’on en croit la Cour des Comptes. D’autant plus ambitieux que les vents économiques sont défavorables. Aucune reprise ne se dessine pour l’instant. Il est donc très peu probable que la croissance atteigne les 1,5% attendus par Bercy l’an prochain.  Budget périlleux aussi car le climat politique sera sans doute électrique. Comme il n’y a pas de croissance, il faudra faire plus d’efforts que les 21 milliards de réduction des dépenses prévu en 2015. Et Il faudra donc encore faire des choix qui risquent fort de déplaire aux frondeurs du PS, à moins que la France préfère se mettre Bruxelles à dos. Et surtout, il faudra craindre aussi la colère des Français. Parce que les effets de réformes favorables aux entreprises lancées par le gouvernement ne produiront pas d’effets avant deux à trois ans au mieux, parce que le chômage va rester élevé, et parce que la pression fiscale risque de continuer à augmenter pour certaines catégories déjà bien mises à contribution, notamment pour les classes moyennes, malgré la promesse du gouvernement de faire porter l’effort de baisse des déficits sur la réduction des dépenses. Un seul exemple : 4 milliards de baisses des dotations aux collectivités locales va entraîner autant de hausse des impôts locaux. Donc encore une fois, les Français auront l’impression que les dirigeants politiques ne tiennent pas leurs promesses…

 

Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

 

Signe  de temps de crise la pub se tasse y compris chez Publicis numéro 3 mondial.  Publicis a prévenu mardi qu’il lui serait « très difficile » d’atteindre sa prévision de croissance du chiffre d’affaires pour 2014 après un coup de frein brutal au deuxième trimestre, conséquence notamment de la crise et du projet de fusion avorté avec Omnicom qui a accaparé ses équipes pendant plusieurs mois.  Sur la période d’avril à juin, le troisième groupe publicitaire mondial a enregistré des revenus de 1,76 milliard d’euros, en croissance organique de 0,5% contre une hausse de 3,3% au premier trimestre. Le marché tablait en moyenne sur un chiffre d’affaires de 1,875 milliard, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. « Nous pensions qu’il y aurait une petite baisse. Le ralentissement a été plus marqué », a déclaré à des journalistes le président du directoire, Maurice Lévy, qui a évoqué l’impact des changes, le retournement de l’activité en Europe mais aussi le temps perdu par ses équipes sur le projet de mariage avorté. « En ce qui concerne l’état-major (…), nous avons énormément travaillé et ceci a été au détriment de ce que nous pouvions faire par ailleurs ». Contraint désormais au cavalier seul, Publicis prépare pour la mi-septembre une révision de son plan stratégique à horizon 2018 afin d’accélérer sa transition vers le numérique, a-t-il dit.

 

Economie : situation économique catastrophique (Gattaz)

Economie : situation économique catastrophique (Gattaz)

 

Il n’a pas tort sur le constat, la situation économique de la France est catastrophique notamment en matière de croissance et d’emploi. Reste à savoir su les mesures qu’il évoque seraient susceptibles de réellement relancer l’activité. La principale inquiétude vient du  gel des investissements (qui fonde la croissance à venir) or ces investissements sont complètement hypothéqués par l’absence de confiance vis-à-vis d’un gouvernement agonisant. Aucune visibilité ne permet de redonner cette confiance. Le président du Medef, dans un entretien paru ce lundi 21 juillet au Figaro, a donc décrit la situation économique de la France comme étant « catastrophique ». Pour le patron des patrons « la croissance n’est pas là ! Il n’y a plus d’investissement et plus d’embauche. » Evoquant le pacte de responsabilité qui vient d’être voté, il annonce attendre la phase 2. « Le noyé a été ramené sur la plage, il faut le réanimer ». Pour y parvenir, Pierre Gattaz attend que « nos gouvernants obtiennent auprès des employeurs et des investisseurs français et étrangers leur confiance. »  Et pour cela, Pierre Gattaz propose une solution: dire « clairement que l’on va abandonner dès maintenant la taxe à 75% sur les très hauts revenus. » Mais ce n’est pas tout estimant que « le pacte seul ne suffira pas à redresser la France« , il annonce qu’une « douzaine »  de mesures turbo « pour générer de l’emploi rapidement » seront présentées à l’université d’été du Medef (27 et 28 août 2014). « Il faut regarder le sujet des seuils sociaux, parler de l’interdiction du travail le dimanche et après 21 heures. Le niveau du Smic doit pouvoir être discuté avec les partenaires sociaux, pour que les populations très éloignées de l’emploi – 1 million de chômeurs n’ont pas vu une entreprise depuis deux ans au moins – puissent retrouver un travail ».

 

Mondial foot : bilan économique mitigé pour le Brésil

Mondial foot : bilan économique mitigé pour le  Brésil

Trois questions se posent après le Mondial pour le Brésil, le retour économique sera-t-il à la hauteur des énormes dépenses engagées, la  croissance vat-elle en profiter  assez, enfin cela ne s’est il pas fait en accroissant les inégalités sociales ? Visiblement le Brésil aura du mal à rentrer dans ses frais  et du coup les dépenses pour le foot n’iront pas à la réduction d’inégalités sociales déjà dramatiques. L’édition 2014 du Mondial aura été la plus chère de tous les temps. Et la facture sera réglée par les Brésiliens, puisque 90% des dépenses seront essuyées avec de l’argent public. A titre de comparaison, la construction du CERN, l’accélérateur de particules n’a coûté (que) 4,9 milliards d’euros et la Coupe du Monde en Afrique du Sud 3,5 milliards d’euros. Alors qu’ils étaient plus de 79% à soutenir la compétition en 2009, moins de la moitié des Brésiliens y étaient favorables début 2014. Même avec la promesse d’une croissance de 0,4% pour les 5 prochaines années directement liée à l’événement et la création de 600.000 emplois, les Brésiliens ne seront pas les premiers bénéficiaires du Mondial.  La FIFA sort grande gagnante de la compétition. Avec plus de 3,3 milliards d’euros de chiffres d’affaires, principalement grâce à la vente des droits de retransmission des matchs à la télé, la fédération se place en tête des bénéficiaires du Mondial. Les grands chantiers de la Coupe du Monde et le manque d’infrastructures ont également permis à des multinationales telles que Siemens de profiter de l’ « effet Mondial »». D’après une enquête menée par Mastercard, les ventes d’articles sportifs au Brésil auraient également explosé depuis juin (+600%), faisant le bonheur de l’équipementier Adidas, sponsor officiel de l’événement, et des géants brésiliens du e-commerce Netshoes et Dafiti. Ce dernier aurait vendu sur la période 10 fois plus de tee-shirts de la Seleção et 5 fois plus de ballons qu’un mois normal. Le pays, qui accueille près de 300 congrès et salons internationaux par an et à peine 6 millions de touristes étrangers, présente un réel potentiel. Avec une image redorée, le Brésil devrait également voir les investissements étrangers augmenter. Seulement, le jeu en valait-il la chandelle par rapport notamment à la tension sociale mise entre parenthèses pendant la compétition ? Peut-on mettre un prix sur la disparition des enfants des rues en prévention de l’arrivée des touristes ? Des déplacements des populations des favelas pour la construction de stades ? Ou encore de l’abandon de projets sociaux ?

 

TTPL à la place de l’écotaxe : ou la sémantique au secours de la nullité économique

TTPL à la place de l’écotaxe : ou la sémantique au secours de la nullité économique

 

Ce n’est donc plus l’écotaxe mais la taxe transit poids lourds (TTPL)° ; un bel enfumage sémantique. Pourquoi taxe transit, il ne s’agit pas de transit. Le transit c’est lorsqu’un  flux traverse un pays. A l’intérieur d’un pays, l  s’agit de trafic local. En fait un joli enfumage sémantique dont la gauche a le secret avec des appellations à la fois fumeuses,  fantaisistes et approximatives. La vérité c’est que ce gouvernement est nul en matière d’économie. L’enjeu de cette taxe d’après les écolos politisés c’était d’opérer des transferts modaux en renchérissant le coût du transport. Une belle idée mais qui ne tient pas debout ,  car il n’y a et il n’y aura malheureusement aucun transfert modal (à noter que les syndicats corpos réacs viennent de donner sans doute le dernier coup fatale au transport ferroviaire). La concurrence n’est pas actuellement entre les modes mais à l’intérieur même du mode routier entre les camions français et les camions étrangers dont la plupart opèrent en toute illégalité sur le territoire. Il suffit de voir les flottes de camions qui attendent le week-  end sur les parkings notamment des grandes entreprises. Il  ne s’agit donc pas d’une taxe écolo mais d’une taxe pour remplir des caisses de l’Etat et en particulier pour financer les infrastructures.( y compris routières).  Une sorte de détournement d’objet. Les ressources existaient mais elles ont été taries quand on a vendu les juteuses autoroutes. Par ailleurs qui va payer au final cette taxe. D’abord les transporteurs mais normalement elle doit être répercutée sur le chargeur (celui qui commande le transport) puis forcément sur le consommateur donc autant de pouvoir d’achat en mois, autant de croissance et d’emploi en mois. Quitte à mettre une taxe autant mettre un taxe de quelques centimes sur tous les carburants ; ce qui éviterait les cathédrales administratives et les équipements techniques qui vont aussi couté chers aux transporteurs, sans parler du coût des fonctionnaires et assimilés  pour contrôler tout cela. Une autre politique est sans doute possible mais elle implique de p rendre en compte la  problématique générale du transport tous modes confondus. Bref  un Grenelle du transport mais pas avec des poètes mais des acteurs et des experts qui connaissent la question.

Immobilier : des variations de prix fonction du dynamisme économique local

Immobilier : des variations de prix fonction du dynamisme économique local

Une étude du réseau Orpi et d’autres études  confirment  les disparités de plus en plus grandes des prix selon le dynamisme économie des régions. Avec des prix fous en région parisienne et des prix complètement bradé dans des zones en déclin ou désertifiés. Des variations de prix qui peuvent aller  de 1 à 10 : 1 million en région parisienne, 100 000 euros dans certaines  zones rurales pour un bien équivalent. – Des  écarts de prix reflètent là aussi une «France à plusieurs vitesses».  «Ils sont l’illustration d’un marché paradoxal, fragmenté et corrélé à l’activité économique», estime Bernard Cadeau, président du réseau. Quelques grandes tendances.  L’attrait des métropoles dynamiques. Avec des hausses de prix supérieures à 10 % par rapport aux quatre premiers mois de 2013, les capitales régionales comme Lyon (Rhône) et Toulouse (Haute-Garonne) continuent d’attirer les acheteurs. Cette dernière, souligne Bernard Cadeau, portée par son activité industrielle, est en pleine expansion.» Le grand nombre de maisons et appartements à vendre dans la «ville rose» ? Il serait dû aux très nombreux programmes immobiliers accompagnant ce dynamisme au cours de ces dernières années.   La mer fait toujours rêver. Notamment sur la Côte-d’Azur avec des records de prix au m2 dans les Alpes-Maritimes et le Var (Cannes, Six-Fours). Même attirance pour la Côte atlantique avec Le Croisic et Pornichet, deux villes balnéaires où maisons et appartements sont vendus très cher. A l’opposé, des communes comme Calais (Pas-de-Calais) ou Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), voire Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), connaissant les prix les plus bas ou ayant le plus baissé, pâtissent de leur manque d’attractivité. La valeur du mètre carré y est six à huit fois moins élevée qu’à Paris. L’Ile-de-France, région de tous les extrêmes. La proximité de Paris joue là un rôle primordial dans la fixation des prix  : les plus hauts à Vincennes, Issy-les-Moulineaux ou Clamart. Les plus bas à Cergy, Corbeil-Essonnes, Sevran ou Clichy-sous-Bois !

 

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