Archive pour le Tag 'économique'

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Une crise économique systémique

Une crise économique systémique

Les astres s’alignent. Le potentiel de fortes turbulences qui affecteront à la fois le système financier et la stabilité budgétaire de bien des Etats n’a jamais été aussi élevé. Par Michel Santi, économiste (*) dans la Tribune.

Il y a bien trop d’indicateurs qui alertent par rapport à une fragilité extrême car l’addition des dettes des entreprises, des ménages et des gouvernements ne cesse de s’aggraver. Tandis que l’ensemble de ces acteurs cumulaient une dette de 250% du PIB mondial en 2008, ce ratio atteint désormais 360%, selon l’Institute of International Finance. Il faut être conscient que de tels niveaux n’ont jamais été atteints en temps de paix.

Mais la quantité de dettes n’est pas seulement en cause, car le côté qualitatif a aussi de quoi inquiéter au plus haut point du fait de la concentration inédite de la richesse dont l’évolution dépasse très largement celle des PIB nationaux. Autrefois, les différents indices de mesure de la richesse suivaient à la trace la progression de l’activité économique.
Divergence fondamentale : la production, aujourd’hui, reste stagnante dans un contexte où certaines mesures de richesse s’affolent, permettant ainsi de conclure qu’il ne s’agit pas là de l’édification d’une vraie richesse, qui ne profite en tout cas pas à la collectivité ni aux Etats. C’est une étude de McKinsey qui en déduit la détérioration de la qualité des débiteurs, et donc de leur capacité à venir de remboursement. C’est probablement la raison pour laquelle les banques centrales ont éprouvé bien des scrupules à remonter leurs taux d’intérêt lors du démarrage des pressions inflationnistes : car elles étaient bien alertées par ces mesures de la richesse qui n’étaient en fait qu’un gigantesque écran de fumée cachant une armée d’endettés qui se débattent.

Comme notre avenir sera inflationniste et inflationné, les taux nominaux poursuivront hélas leur ascension et génèreront une instabilité d’autant plus forte que le système financier de l’ombre non régulé, non surveillé, non-transparent, divulguant fort peu d’informations, est lui aussi fortement concerné et menacé par cette charge d’endettements.

Le risque systémique s’approche donc à grand pas. Dans un avenir proche, il sera doublé du risque étatique, car les marchés ne manqueront pas de se poser de sérieuses questions sur la manière dont certains pays – extraordinairement endettés – peuvent continuer leur train de vie. S’inquiétant des déficits britanniques, l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, avait eu cette répartie significative affirmant que son pays «vivait sur la générosité des étrangers». Il pensait à ce temps où les Etats avaient pour règle de s’attacher à résorber les déficits publics lors des embellies économiques. Cette époque est bel et bien révolue : d’une part, car nous nous sommes habitués à dépenser sans compter, mais aussi, car nous n’avons eu que de très rares périodes de grâce ces 20 dernières années.

La doctrine contre cyclique de Keynes a rendu l’âme dès lors que les Etats se sont tous, sans exception, rués sur l’option de refinancer éternellement leur dette publique, échéance après échéance. Reconnaissons-le : nous savons toutes et tous et depuis longtemps que certains pays sont techniquement en état de faillite. En somme, bien des nations de ce monde – puissantes et respectables – vivent aujourd’hui de la générosité d’autrui… Le moment de vérité s’approche pour bien de ces dettes souveraines qui doivent en outre subir une escalade de leurs coûts de financement. Or, il faut bien se rendre compte que les véritables crises inflationnistes ont toujours été provoquées par des déficits publics incontrôlables. L’inflation subie jusque-là n’est peut-être qu’une mise en bouche si les marchés décrètent que certains endettements publics ne sont tout simplement plus supportables pour certains pays en banqueroute virtuelle.

Comment, en effet, les banques centrales peuvent-elles poursuivre leurs hausses de taux sans nuire aux capacités de remboursement des dettes publiques ? D’un autre côté, comment espèrent-elles combattre l’inflation sans remontrer énergiquement leurs taux ? En fait, c’est l’ensemble de la chaîne qui est contaminée, car les banques centrales elles-mêmes ont un genou à terre, ou même les deux s’agissant de la vénérable Banque Nationale Suisse qui vient d’annoncer une perte sur 2022 de plus de 130 milliards de francs suisses, soit près de 20% du PIB de la Confédération ! Personne n’est plus à l’abri, pas même les banques centrales, dont on a attendu le salut pendant les crises successives et qui ont activement participé au sauvetage du système – dont elles font partie intégrante. Le ver est vraiment dans le fruit, et le système commence à pourrir si des banques centrales d’une telle envergure annoncent de si massives contre-performances.

L’économie, les marchés financiers, les dettes souveraines, les dettes privées, sont autant de chaînons fondamentaux qui constituent un système fort complexe qui peut rester stable longtemps, puis littéralement basculer de manière très soudaine et brutale. Comment croire encore en un tel système si une nouvelle crise majeure devait surgir ?

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».

Le niveau des connaissances des Français en matière économique

Le niveau des connaissances des Français en matière économique

Un sondage Ifop-Fiducial pour la Fondation Concorde montre que les Français, bien qu’intéressés, ne sont pas complétement à l’aise dans ce domaine. Si l’intérêt pour l’économie est majoritaire (66%), moins d’un Français sur deux déclare ne pas se sentir à l’aise avec les sujets relatifs à l’économie en général (PIB, dette, SMIC, taux de chômage, activité des entreprises, etc.) (46%).

Ces résultats sont confirmés par les réponses à la série de 9 questions relatives aux connaissances effectives des personnes interrogées. Seules 6% d’entre elles ont alors obtenu entre 7 et 9 bonnes réponses, tandis que 25% n’ont pas réussi à répondre correctement à plus de 2 questions. La microéconomie apparaît alors comme le domaine dans lequel les connaissances sont les plus partielles. 27% des Français évaluent correctement le coût mensuel d’un salarié au SMIC pour son entreprise , tandis que le dimensionnement d’une PME n’est connu que de 7% des personnes interrogées, contre 84% le sous-estimant.

Echantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socio-professionnelle) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing) Du 6 au 10 octobre 2017.

Co-dévelppement et Afrique : Macron pour un réveil économique de la France

Co-dévelppement et Afrique : Macron pour un réveil économique de la France

Macon découvre sans doute mais peut-être un peu tard l’endormissement économique de la France vis-à-vis de l’Afrique. De ce point de vue, il souhaite maintenant un« réveil collectif ». Il serait temps en effet dans le domaine du business ce sont surtout les Chinois qui très discrètement ont pris la place notamment pour s’approprier les richesses minières et agricoles. Sur le plan politique, c’est en particulier la Russie qui pousse ses pions partout où la démocratie est en position de faiblesse. Grâce à l’intermédiation criminelle de Wagner, il est facile de faire monter la tension de quelques centaines de manifestants au service d’une mafia locale qui peut ensuite amplifier la corruption à son profit tout en bénéficiant du bouclier militaire antidémocratique de la Russie.

Cependant les responsabilités de la France sont également grandes car le codéveloppement n’a jamais connu un niveau à la hauteur de l’enjeu. Certes quelques entreprises, en générale très grandes interviennent en Afrique mais ce continent a surtout besoin de la constitution d’un tissu de PME pratiquement absent. C’est donc le grand vide entre très grandes entreprises surtout étrangères et le secteur informel.

La problématique n’est pas seulement militaire, elle est aussi sociale et économique dans un continent où la plupart des habitants ont des revenus en dessous du seuil de pauvreté. Certes l’Afrique a besoin d’investissements, d’aides techniques et technologiques mais aussi tout autant d’une régulation des marchés pour assurer la stabilité. Enfin d’un transfert de compétences techniques mais aussi en matière de gestion. Trop de petites entreprises meurent rapidement faute de rigueur dans ce domaine. On voit donc qu’un changement de posture de la France ( en lien avec l’Europe ) implique un changement de paradigme prenant en compte les dimensions militaires mais surtout économiques, technologiques et organisationnelles.

Moins de présence militaire, plus de coopération économique. Ainsi pourrait-on résumer à grands traits la stratégie africaine de la France esquissée ce lundi par Emmanuel Macron. Très attendu sur la question du déploiement des soldats français en Afrique, le chef des Armées a confirmé qu’aucune des grandes bases françaises à Libreville, Dakar, Djibouti ou Abidjan ne serait fermée.

Néanmoins, les effectifs militaires français doivent y être réduits et les installations pourraient être reconverties en académies militaires, directement gérées par les pays hôtes. En rupture affichée avec la « Françafrique », dont il dit n’avoir aucune « nostalgie », le Président désire que les relations franco-africaines ne soient plus régies par les seuls enjeux de sécurité.

selon Emmanuel Macron : « la logique de rente » qui prévaut dans la tête des dirigeants économiques français vis-à-vis du continent et « les travaux de moindre qualité » qu’ils livrent sur place. A l’écouter, les entreprises tricolores ne sont pas suffisamment « prêtes à se battre » pour décrocher des contrats, lors de ces déplacements, a-t-il affirmé, déplorant que certains groupes français envoient lors de rencontres officielles leur « N-10 face à des chefs d’Etat africains » aux côtés des délégations élyséennes.

Son message fait écho à celui délivré à Yaoundé lors d’une tournée au Cameroun en juillet dernier. Dans ce pays où les entreprises françaises ne représentent par exemple plus que 10% de l’économie camerounaise contre 40% dans les années 1990, il y avait admis que les groupes français étaient « bousculés, et parfois peut-être (…) endormis. En nous disant, c’est notre pré carré, c’est « chez nous ». Beaucoup d’entreprises raisonnaient comme ça. La concurrence est arrivée et a bousculé les positions acquises ».
« Il faut un réveil collectif »

« Je ne défendrai plus ces entreprises. Il faut un réveil collectif. On doit y aller et se battre », a-t-il clamé ce lundi, insistant sur les atouts dont jouit la France sur le marché africain. « La France est forte des ses diasporas, de ses réseaux d’entrepreneurs. Notre intérêt, c’est de positionner l’Europe comme partenaire de référence », a insisté Emmanuel Macron dans son propos, exhortant les patrons français à contribuer à la co-industrialisation du continent.

Plus concrètement, l’Agence française de développement (AFD) compte lancer une deuxième édition de son programme de financement de l’entrepreneuriat africain « Choose Africa », déclinaison africaine dotée de trois milliards d’euros de financement du projet « Choose France ». Un premier pas pour concurrencer les prêts massifs de la Chine aux gouvernements africains en difficulté, désignés par Emmanuel Macron comme de la « prédation financière ». Pour le chef de l’Etat, il faut passer d’une logique « d’aide » à une logique « d’investissement. »

Afrique : Macron enfin pour un réveil économique de la France !


Afrique : Macron enfin pour un réveil économique de la France

Macon découvre sans doute mais peut-être un peu tard l’endormissement économique de la France vis-à-vis de l’Afrique. De ce point de vue, il souhaite maintenant un« réveil collectif ». Il serait temps en effet dans le domaine du business ce sont surtout les Chinois qui très discrètement ont pris la place notamment pour s’approprier les richesses minières et agricoles. Sur le plan politique, c’est en particulier la Russie qui pousse ses pions partout où la démocratie est en position de faiblesse. Grâce à l’intermédiation criminelle de Wagner, il est facile de faire monter la tension de quelques centaines de manifestants au service d’une mafia locale qui peut ensuite amplifier la corruption à son profit tout en bénéficiant du bouclier militaire antidémocratique de la Russie.

Cependant les responsabilités de la France sont également grandes car le codéveloppement n’a jamais connu un niveau à la hauteur de l’enjeu. Certes quelques entreprises, en générale très grandes interviennent en Afrique mais ce continent a surtout besoin de la constitution d’un tissu de PME pratiquement absent. C’est donc le grand vide entre très grandes entreprises surtout étrangères et le secteur informel.

La problématique n’est pas seulement militaire, elle est aussi sociale et économique dans un continent où la plupart des habitants ont des revenus en dessous du seuil de pauvreté. Certes l’Afrique a besoin d’investissements, d’aides techniques et technologiques mais aussi tout autant d’une régulation des marchés pour assurer la stabilité. Enfin d’un transfert de compétences techniques mais aussi en matière de gestion. Trop de petites entreprises meurent rapidement faute de rigueur dans ce domaine. On voit donc qu’un changement de posture de la France ( en lien avec l’Europe ) implique un changement de paradigme prenant en compte les dimensions militaires mais surtout économiques, technologiques et organisationnelles.

Moins de présence militaire, plus de coopération économique. Ainsi pourrait-on résumer à grands traits la stratégie africaine de la France esquissée ce lundi par Emmanuel Macron. Très attendu sur la question du déploiement des soldats français en Afrique, le chef des Armées a confirmé qu’aucune des grandes bases françaises à Libreville, Dakar, Djibouti ou Abidjan ne serait fermée.

Néanmoins, les effectifs militaires français doivent y être réduits et les installations pourraient être reconverties en académies militaires, directement gérées par les pays hôtes. En rupture affichée avec la « Françafrique », dont il dit n’avoir aucune « nostalgie », le Président désire que les relations franco-africaines ne soient plus régies par les seuls enjeux de sécurité.

selon Emmanuel Macron : « la logique de rente » qui prévaut dans la tête des dirigeants économiques français vis-à-vis du continent et « les travaux de moindre qualité » qu’ils livrent sur place. A l’écouter, les entreprises tricolores ne sont pas suffisamment « prêtes à se battre » pour décrocher des contrats, lors de ces déplacements, a-t-il affirmé, déplorant que certains groupes français envoient lors de rencontres officielles leur « N-10 face à des chefs d’Etat africains » aux côtés des délégations élyséennes.

Son message fait écho à celui délivré à Yaoundé lors d’une tournée au Cameroun en juillet dernier. Dans ce pays où les entreprises françaises ne représentent par exemple plus que 10% de l’économie camerounaise contre 40% dans les années 1990, il y avait admis que les groupes français étaient « bousculés, et parfois peut-être (…) endormis. En nous disant, c’est notre pré carré, c’est « chez nous ». Beaucoup d’entreprises raisonnaient comme ça. La concurrence est arrivée et a bousculé les positions acquises ».
« Il faut un réveil collectif »

« Je ne défendrai plus ces entreprises. Il faut un réveil collectif. On doit y aller et se battre », a-t-il clamé ce lundi, insistant sur les atouts dont jouit la France sur le marché africain. « La France est forte des ses diasporas, de ses réseaux d’entrepreneurs. Notre intérêt, c’est de positionner l’Europe comme partenaire de référence », a insisté Emmanuel Macron dans son propos, exhortant les patrons français à contribuer à la co-industrialisation du continent.

Plus concrètement, l’Agence française de développement (AFD) compte lancer une deuxième édition de son programme de financement de l’entrepreneuriat africain « Choose Africa », déclinaison africaine dotée de trois milliards d’euros de financement du projet « Choose France ». Un premier pas pour concurrencer les prêts massifs de la Chine aux gouvernements africains en difficulté, désignés par Emmanuel Macron comme de la « prédation financière ». Pour le chef de l’Etat, il faut passer d’une logique « d’aide » à une logique « d’investissement. »

Chine : croissance économique en nette baisse

Chine : croissance économique en nette baisse

 

La Chine a enregistré une croissance de 3% en 2022, l’une des plus faibles performances depuis quarante ans, a dévoilé Pékin, ce mardi matin. Ce chiffre est bien en dessous de l’objectif de 5,5% fixé par le régime communiste, signalant l’ampleur de l’impact des draconiennes mesures sanitaires, tout juste levées.

Il s’agit de la première fois que le géant manque son objectif officiel avec une telle ampleur. La seconde économie mondiale a connu sa plus faible croissance annuelle depuis la récession de 1976, hormis l’année 2020 marquée par le blocus de Wuhan, à l’orée de la pandémie (2,3%).

Durant les trois derniers mois de l’année, la croissance s’est établie à 2,9%, ne montrant aucune amélioration par rapport à l’exercice précédent, sous la chape du zéro Covid, dont la levée abrupte n’a été annoncée que début décembre, aux lendemains de manifestations à travers les principales métropoles du pays.

La faiblesse de la consommation demeure, et les ventes de détails ont reculé d’1,8% en décembre, pour le troisième mois consécutif. Sur l’ensemble de l’année, elles affichent une baisse de 0,2%, alors que la production industrielle s’est tassée en décembre à 1,3%, pour progresser de 3,6% sur 2022.

Stratégie économique: L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

Stratégie économique: L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

 Incroyable mais vrai, Christian Bruyen, le président du Conseil départemental de la Marne a annoncé que la collectivité comptait vendre l’aéroport de Vatry aux Chinois. Après avoir développé des infrastructures aériennes inutiles maintenant on envisage de le solder au chinois. Notons évidemment qu’il est interdit aux capitaux étrangers d’investir dans de telles infrastructures en Chine. Ou la démonstration de l’incompétence de ces structures politiques intermédiaires que constituent  notamment les départements. 

« La Chine veut investir pour maîtriser toute la chaîne logistique, un aéroport les intéresse donc », a-t-il exposé. Reste à voir si Vatry échappera à la polémique qui avait eu lieu à Toulouse quand l’aéroport était passé aux mains d’investisseurs chinois de 2015 à 2019.

L’aéroport de Vatry n’a rien à voir avec son homologue du sud-ouest de l’Hexagone, mais une infrastructure aéroportuaire reste toujours un actif stratégique pour les territoires.

Mis en service en 2000 avec l’ambition de transporter quelque 125.000 tonnes de fret par an, l’aéroport de Vatry, implanté à 30 kilomètres de Châlons-en-Champagne, n’a jamais atteint cet objectif et connaît depuis des difficultés financières, malgré le développement du transport de passagers.

Si le potentiel du parc Euro Disney est réel pour une « clientèle import » à Vatry, ce dernier sera toujours en concurrence avec l’aéroport parisien d’Orly (mais aussi de Roissy) plus proche du parc d’attractions que Vatry (à 136 kilomètres d’Euro Disney), sur lequel est implanté un grand nombre de low-cost. De même, à l’export, il est difficile d’attirer à Vatry la clientèle parisienne (150 kilomètres les séparent) qui dispose déjà d’une offre low-cost consistante à Orly, Roissy mais aussi à Beauvais.

 

Macron conduit le pays vers la catastrophe économique, sociale et politique

Macron conduit le pays vers la catastrophe

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites


Le pouvoir prend enfin conscience du drame qui se joue dans certaines entreprises et chez certains artisans vis-à-vis de l’explosion des prix de l’énergie.Des pouvoirs publics pourtant complices, Macron y compris, quand en 2016 sur recommandation allemande et de la commission, on a jeté le secteur de l’électricité brutalement dans les mains d’un spéculatif marché.

Auparavant la France avait en quelque sorte des tarifs réglementés et prévisibles. Depuis, nombre de sociétés plus ou moins bidon se sont mises elle aussi au même rang que EDF. Avec une différence de taille, ces entreprises ne transportent rien, ne distribuent rien et elles ne fournissent aucune valeur ajoutée.

Elles se sont implantées grâce à des tarifs mirobolants qui n’ont pas duré et qui ont explosé avec la crise mondiale de l’énergie. Grâce à des clauses léonines, ces entreprises dites énergéticiennes ont réalisé des profits considérables. Et maintenant nombre d’acteurs économiques se trouvent pris dans les mailles du filet de la tarification de ces entreprises.

Le gouvernement et le président de la république incitent seulement ces énergéticiens à renégocier leur contrat. Or l’urgence et le caractère dramatique de la situation contraindrait plutôt à interdire ces entreprises parasites pour ne laisser sur le marché que les entreprises qui produisent et qui distribuent

Le président de la République prend les fournisseurs d’énergie et leurs «profits excessifs » à partie leur mettant la pression pour qu’ils acceptent la renégociation des « contrats excessifs » pour toutes les petites entreprises, et vite, dès janvier.

Bousculé dans les sondages, Emmanuel Macron fait une annonce surprise ce jeudi : il a annoncé que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».
Cette déclaration du président de la République intervient alors que les représentants des restaurateurs, qui réclament donc le même traitement que les boulangers pour payer leurs factures d’énergie, seront reçus ce jeudi à 17 heures par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy mercredi.

Le chef de l’État a pris le problème à l’envers pourrait-on dire, orientant la solution du problème non pas vers de nouvelles aides de l’État, mais en mettant la pression aux fournisseurs d’énergie : après avoir dit en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs », le président de la République leur intimait d’accepter les demandes de renégociation des « contrats excessifs » des petites entreprises.

« J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs », a-t-il lancé .

La revente des cadeaux de Noël : un non-sens économique et culturel

La revente des cadeaux de Noël : un non-sens économique et culturel

La revente des cadeaux de Noël représenterait un marché de presque un demi milliard d’euros. Environ un Français sur deux envisagerait de revendre le traditionnel cadeau qui a perdu tout sens culturel et même économique.

Il est loin le temps les enfants d’après guerre par exemple devaient se satisfaire d’une orange. Un éventuel cadeau pour certains avait alors un sens social. Désormais avec la société de consommation, la plupart des enfants bénéficie de cadeaux permanents avec évidemment ou de dispersion quant à leur valeur. Mais Noël ne constitue plus une date symbolique. Noël a été laïcité et transforme en journée commerciale par les marchands du temple. Une sorte de grande braderie païenne.

Presque la moitié des Français vont donc revendre le traditionnel cadeau placé jadis sur les sabots rangés au pied du sapin.

Selon une étude Kantar pour eBay, près de sept millions de Français vont franchir le cap, soit 500.000 personnes en plus par rapport à l’an passé. Pour une autre étude, réalisée par Ipsos pour Rakuten, ce chiffre grimpe même à un Français sur deux, en hausse de 8 points par rapport à 2021.

«Tout comme l’achat d’objets de seconde ou troisième main pour Noël, revendre ses cadeaux est une manière de protéger le pouvoir d’achat des Français mais également de participer à une économie responsable encourageant la circularité», souligne Sarah Tayeb, directrice générale adjointe d’eBay France.

Une curieuse manière de justifier économiquement et socialement ce phénomène de Noël devenu transformé en fête marchande. Un véritable exemple de ce que sont les gaspillages dans une société de consommation.

On se demande bien pourquoi il faut passer par la médiation d’un cadeau de Noël pour améliorer le pouvoir d’achat.

Le Covid provoque Une crise économique grave en Chine

Le Covid provoque Une crise économique grave en Chine

La politique zéro covid du parti communiste chinois se révèle être un véritable drame sanitaire mais aussi économique. Une crise qui aura aussi des conséquences néfastes sur la conjoncture économique mondiale.Actuellement les contaminations au virus doubleraient tous les jours, La Chine pourrait enregistrer des centaines et des centaines de milliers de contaminés. Quant à la croissance elle devrait être divisée par deux en 2022 et 2023.

.
La Banque mondiale a revu fortement à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la Chine cette année et en 2023, dans un contexte de ralentissement lié au Covid-19 et de crise de l’immobilier. La deuxième économie mondiale devrait voir son PIB progresser cette année de 2,7% puis de 4,3% l’an prochain, selon la Banque mondiale. Ses précédentes prévisions en juin tablaient sur respectivement 4,3 et 8,1%.

«Les perspectives de croissance de la Chine sont soumises à des risques importants», souligne la Banque mondiale, évoquant notamment «la trajectoire incertaine de la pandémie» et «le comportement des ménages et des entreprises». Par peur d’attraper le Covid, de nombreux Chinois restent à la maison, ce qui pénalise lourdement la consommation tandis que de nombreux commerces sont fermés.
Parallèlement, le pays traverse une crise sans précédent dans l’immobilier, historiquement un moteur de la croissance en Chine. Ce secteur, qui représente avec la construction plus du quart du PIB du pays, est en souffrance depuis des mesures adoptées par Pékin en 2020 pour réduire l’endettement des entreprises. Après des années de hausses vertigineuses, les ventes immobilières s’affichent désormais en repli dans de nombreuses villes. Et nombre de promoteurs luttent pour leur survie, ce qui fragilise tout le secteur de la construction et ses milliers d’entreprises. «Les tensions persistantes dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir des répercussions macroéconomiques et financières plus larges», avertit la Banque mondiale.

Le Covid provoque une crise économique grave en Chine

Le Covid provoque Une crise économique grave en Chine

La politique zéro covid du parti communiste chinois se révèle être un véritable drame sanitaire mais aussi économique. Une crise qui aura aussi des conséquences néfastes sur la conjoncture économique mondiale.Actuellement les contaminations au virus doubleraient tous les jours, La Chine pourrait enregistrer des centaines et des centaines de milliers de contaminés. Quant à la croissance elle devrait être divisée par deux en 2022 et 2023.

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La Banque mondiale a revu fortement à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la Chine cette année et en 2023, dans un contexte de ralentissement lié au Covid-19 et de crise de l’immobilier. La deuxième économie mondiale devrait voir son PIB progresser cette année de 2,7% puis de 4,3% l’an prochain, selon la Banque mondiale. Ses précédentes prévisions en juin tablaient sur respectivement 4,3 et 8,1%.

«Les perspectives de croissance de la Chine sont soumises à des risques importants», souligne la Banque mondiale, évoquant notamment «la trajectoire incertaine de la pandémie» et «le comportement des ménages et des entreprises». Par peur d’attraper le Covid, de nombreux Chinois restent à la maison, ce qui pénalise lourdement la consommation tandis que de nombreux commerces sont fermés.
Parallèlement, le pays traverse une crise sans précédent dans l’immobilier, historiquement un moteur de la croissance en Chine. Ce secteur, qui représente avec la construction plus du quart du PIB du pays, est en souffrance depuis des mesures adoptées par Pékin en 2020 pour réduire l’endettement des entreprises. Après des années de hausses vertigineuses, les ventes immobilières s’affichent désormais en repli dans de nombreuses villes. Et nombre de promoteurs luttent pour leur survie, ce qui fragilise tout le secteur de la construction et ses milliers d’entreprises. «Les tensions persistantes dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir des répercussions macroéconomiques et financières plus larges», avertit la Banque mondiale.

L’hypothèse d’une crise économique grave en Chine

L’hypothèse d’une crise économique grave en Chine

La politique zéro covid du parti communiste chinois se révèle être un véritable drame sanitaire mais aussi économique. Actuellement les contaminations au virus doubleraient tous les jours, La Chine pourrait enregistrer des centaines et des centaines de milliers de contaminés. Quant à la croissance elle devrait être divisée par deux en 2022 et 2023.

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La Banque mondiale a revu fortement à la baisse mardi ses prévisions de croissance pour la Chine cette année et en 2023, dans un contexte de ralentissement lié au Covid-19 et de crise de l’immobilier. La deuxième économie mondiale devrait voir son PIB progresser cette année de 2,7% puis de 4,3% l’an prochain, selon la Banque mondiale. Ses précédentes prévisions en juin tablaient sur respectivement 4,3 et 8,1%.

«Les perspectives de croissance de la Chine sont soumises à des risques importants», souligne la Banque mondiale, évoquant notamment «la trajectoire incertaine de la pandémie» et «le comportement des ménages et des entreprises». Par peur d’attraper le Covid, de nombreux Chinois restent à la maison, ce qui pénalise lourdement la consommation tandis que de nombreux commerces sont fermés.
Parallèlement, le pays traverse une crise sans précédent dans l’immobilier, historiquement un moteur de la croissance en Chine. Ce secteur, qui représente avec la construction plus du quart du PIB du pays, est en souffrance depuis des mesures adoptées par Pékin en 2020 pour réduire l’endettement des entreprises. Après des années de hausses vertigineuses, les ventes immobilières s’affichent désormais en repli dans de nombreuses villes. Et nombre de promoteurs luttent pour leur survie, ce qui fragilise tout le secteur de la construction et ses milliers d’entreprises. «Les tensions persistantes dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir des répercussions macroéconomiques et financières plus larges», avertit la Banque mondiale.

Activité économique France: la stagnation au quatrième trimestre

Activité économique: la stagnation au quatrième trimestre ?

Pour ne pas désespérer Billancourt et surtout plaire au pouvoir, la Banque de France fait le pari d’une croissance insignifiante de 0,1 % au quatrième trimestre. Autant dire en vérité qu’on va tutoyer la stagnation ( que prévoit l’Insee) voire la récession. En effet, tout va dépendre de l’attitude des ménages qui encaissent mal les conséquences de l’inflation sur la baisse drastique du pouvoir d’achat. Pour preuve la consommation est régulièrement en recul en France.

D’après la Banque de France, l’activité mesurée par l’évolution du PIB devrait croître très légèrement, de 0,1%, au quatrième trimestre dans un contexte de grande incertitude liée notamment à la crise énergétique, a indiqué jeudi 8 décembre la Banque de France. Cette «bonne nouvelle» selon l’institution, mais Qui pourrait rapidement être contredite par les faits , s’appuie sur la résilience des entreprises alors que la France subit de plein fouet la flambée des prix de l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine et une inflation soutenue qui entame le pouvoir d’achat.

L’activité économique devrait continuer à progresser sensiblement dans les services en décembre, tandis qu’elle se stabiliserait dans l’industrie et se replierait légèrement dans le bâtiment, selon cette enquête menée auprès d’environ 8500 entreprises entre fin novembre et début décembre.
«Globalement, il n’y a pas du tout de chute de l’activité en fin d’année», a souligné Olivier Garnier: le PIB devrait croître de 0,1% au quatrième trimestre, confirmant la prévision précédente d’une «très légère hausse». «Bien sûr, c’est encore entaché d’incertitude», a-t-il ajouté, mais «on a une activité qui résiste bien, et même plutôt un tout petit mieux que prévu».

Pour l’ensemble de l’année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d’une croissance de 2,6%, identique à celle de l’Insee qui s’attend pour sa part à une stagnation du PIB au dernier trimestre.

Dans un contexte de hausse des prix se poursuivant à un «rythme soutenu», la Banque de France a dit cependant rester attentive à la situation de trésorerie, qui se stabilise à un niveau «très bas» dans l’industrie, ainsi qu’à l’évolution des stocks. Ces derniers ont grimpé à un niveau jugé «élevé» du fait d’une baisse de la demande ou de difficultés d’approvisionnement notamment, voire de craintes d’éventuelles pénuries d’énergie dans les prochains mois.

Quant à l’impact de la crise énergétique sur leur activité, les entreprises n’ont pas fait état de changement significatif par rapport à octobre, quand la Banque de France a commencé à les interroger sur ce sujet. Ainsi, 24% d’entre elles disent avoir été affectées en novembre, dont 6% fortement. Elles sont toutefois 35% à s’attendre à un impact sur les trois prochains mois, et elles sont encore plus nombreuses à craindre pour leurs marges (52%).

Selon le gouverneur de la Banque de France, tout ira mieux en 2025. Le même pronostic que Macron !

Crise économique, le fret maritime chute

Crise économique, le fret maritime chute


Prélude à la récession qui s’annonce au plan international, le fret maritime se tasse sérieusement après s’être enflammé suite au Covid.

« Après deux ans de hausse régulière des taux de fret, nous entrons aujourd’hui dans une période de normalisation avec une chute assez drastique des prix de transport en raison de la baisse de la consommation elle-même liée à l’inflation. En raison de la dégradation de l’économie mondiale, il ne devrait pas y avoir de grands changements sur le front des volumes d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023 », indiquait fin octobre Stéphane Defives, directeur de la logistique maritime France chez Kuehne+Nagel, groupe d’entreprises spécialisé dans la logistique, dans une interview accordée à La Tribune.

Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, a tenu les mêmes propos dans un communiqué sur les résultats du troisième trimestre de son groupe. « Nous observons actuellement une baisse de la demande qui conduit à une normalisation des échanges économiques internationaux et une baisse significative des taux de fret », commentait-il.

C’est le phénomène inverse de l’après Covid qui se produit. À la sortie de la crise sanitaire, la consommation a brutalement repris mais a été fortement handicapée par l’insuffisance ou l’absence de stocks. Aujourd’hui comme la demande s’inscrit dans une tendance nettement baissière les stocks des entreprises sont devenus surabondants et logiquement le trafic maritime se tasse. Les entreprises se retrouvent avec beaucoup de stock alors que la demande en biens de consommation devrait chuter de 6% en 2023. Maersk a ainsi vu son tonnage transporté au 3e trimestre 2022 baisser de 7,6% par rapport au trimestre précédent.

Dans le même temps, les compagnies maritimes, qui ont lancé des commandes de navires au plus fort de la crise sanitaire, « vont voir la capacité de leurs flottes grimper de 4% », analyse-t-il. Plus de bateaux pour moins de marchandises à transporter : telle va être l’équation à résoudre pour les transporteurs, également confrontés à la flambée des prix de l’énergie. CMA CGM a dépensé en énergie 822 millions de dollars supplémentaires sur le 3e trimestre, par rapport à l’année dernière.

Signe du retournement économique, le fret maritime chute

Signe du retournement économique, le fret maritime chute

Conséquence du retournement économique, la demande de fret maritime diminue et les prix de transport avec.
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« Après deux ans de hausse régulière des taux de fret, nous entrons aujourd’hui dans une période de normalisation avec une chute assez drastique des prix de transport en raison de la baisse de la consommation elle-même liée à l’inflation. En raison de la dégradation de l’économie mondiale, il ne devrait pas y avoir de grands changements sur le front des volumes d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023 », indiquait fin octobre Stéphane Defives, directeur de la logistique maritime France chez Kuehne+Nagel, groupe d’entreprises spécialisé dans la logistique, dans une interview accordée à La Tribune.

Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, a tenu les mêmes propos dans un communiqué sur les résultats du troisième trimestre de son groupe. « Nous observons actuellement une baisse de la demande qui conduit à une normalisation des échanges économiques internationaux et une baisse significative des taux de fret », commentait-il.

C’est le phénomène inverse de l’après Covid qui se produit. À la sortie de la crise sanitaire, la consommation a brutalement repris mais a été fortement handicapée par l’insuffisance ou l’absence de stocks. Aujourd’hui comme la demande s’inscrit dans une tendance nettement baissière les stocks des entreprises sont devenus surabondants et logiquement le trafic maritime se tasse. Les entreprises se retrouvent avec beaucoup de stock alors que la demande en biens de consommation devrait chuter de 6% en 2023. Maersk a ainsi vu son tonnage transporté au 3e trimestre 2022 baisser de 7,6% par rapport au trimestre précédent.

Dans le même temps, les compagnies maritimes, qui ont lancé des commandes de navires au plus fort de la crise sanitaire, « vont voir la capacité de leurs flottes grimper de 4% », analyse-t-il. Plus de bateaux pour moins de marchandises à transporter : telle va être l’équation à résoudre pour les transporteurs, également confrontés à la flambée des prix de l’énergie. CMA CGM a dépensé en énergie 822 millions de dollars supplémentaires sur le 3e trimestre, par rapport à l’année dernière.

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