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PME : pas de réchauffement « climatique » concernant l’environnement économique

PME : pas de réchauffement « climatique »  concernant l’environnement économique

D’une manière générale les  PME se montrent relativement attentistes voir pessimistes quant aux perspectives d’évolution de l’économie. En outre leurs difficultés financières ne s’améliorent pas notamment pour gérer leur trésorerie (attitude  des banques, délais de paiements etc). Ce que confirme l’étude réalisée par l’IFOP pour KPMG et la CGPME.  De ce point de vue cette étude va à l’encontre de l’amélioration qui aurait été constatée par l’INSEE en janvier 2016, qui constate le climat des affaires en France s’améliore légèrement :  « En janvier 2016, le climat des affaires en France s’améliore légèrement. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, gagne un point et retrouve son niveau de novembre. Il se situe à 102, un peu au-dessus de sa moyenne de long terme (100) atteinte à l’été. Le climat gagne deux points dans les services et un point dans le bâtiment et le commerce de détail. Il est stable dans l’industrie et le commerce de gros ».  A l’inverse dans l’étude IFOP, Ce qui caractérise le sentiment des PME c’est l’impression d’immobilisme de la politique économique en dépit de toutes les mesures qui ont été prises depuis la crise de 2008. Pourtant des évolutions sont intervenues dans le domaine fiscal en particulier,  malheureusement ces mesures sont souvent mal adaptées aux petites et moyennes entreprises. Surtout il apparaît que face au durcissement de l’environnement concurrentiel international l’adaptation de la politique économique n’est pas dans le rythme des mutations. Cette enquête de l’IFOP vient d’une certaine manière en contradiction avec nombre de prévisions économiques qui indiquaient  une nette reprise en 2016. Pour près de la moitié des PME interrogées on constate plutôt une réduction du volume d’affaires. À cela s’ajoute aussi une hausse des coûts des fournisseurs. Ce qui confirmerait que l’inflation nulle constatée par l’INSEE demeure très virtuelle pour les petites entreprises (comme pour les ménages d’ailleurs). Les P ME sont 45% à subir actuellement une baisse de leur chiffre d’affaires, 44% à constater une hausse des coûts des prix des fournisseurs – ce qui permet de relativiser l’impact de la baisse des prix des matières premières – et 23 % à rencontrer des problèmes de trésorerie ou de financements.  » L’inquiétude est particulièrement élevée dans les entreprises de 20 à 49 salariés et dans le secteur de la construction « , observe Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’IFOP.   » Les réponses au financement à court terme des PME n’ont pas été apportées. Le vrai sujet demeure celui de l’octroi de facilités de trésorerie pour couvrir les besoins de financement sur une très courte période, explique-t-il. (En raison notamment des délais de paiement excessif NT elle erre) Selon l’enquête publiée le 21 janvier par l’association CroissancePlus et la Médiation des entreprises, cette négligence/malveillance plomberait la trésorerie des PME d’environ 15 milliards d’euros

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

 

Le recul de la production d’acier constitue un bon indicateur du tassement de l’activité internationale. Après une baisse en 2015 de 2,8% à 1,623 milliard de tonnes, il faut sans doute s’attendre à une diminution de 5 à 6 % pour 2016. En Chine, premier producteur et premier consommateur mondial d’acier, la production de cet alliage a reculé de 2,3% à 803,8 millions de tonnes, soit la première baisse en plus de trois décennies. L’annonce de la Chine de réduire de manière assez drastique sa production d’acier brut en 2016 (et de charbon)  confirme le net tassement de la croissance. La consommation d’acier (aussi  de charbon de ciment) ; une production chinoise  de l’ordre de 50 % de la consommation mondiale. De 32 millions de tonnes en 1978, les volumes d’acier sont passés en Chine à 823 millions de tonnes en 2014.or  La Chine va réduire en 2016 de 100 à 150 millions de tonnes ses capacités de production d’acier brut , soit de 12 à 15%, a annoncé le gouvernement chinois dimanche.  La deuxième économie au monde fait face à un ralentissement et le gouvernement chinois cherche à éradiquer les surcapacités de la sidérurgie afin de faire remonter les prix. « De nombreuses fonderies, y compris en Chine, sont en train de réduire leur production afin de soutenir les cours et cela marche », a déclaré Chris Houlden, directeur d’études du cabinet de conseil CRU. L’Union européenne de son côté a enregistré un repli de 1,8% de sa production, à 166,2 millions de tonnes, et l’Amérique du Nord une baisse de 8,6% à 110,7 millions de tonnes.

(Avec Reuters) 

Le ministre de l’économie écarté de la loi de modernisation économique !

Le ministre de l’économie écarté de la loi de modernisation économique !

Il n’y a sans doute qu’en France qu’on peut rencontrer cette situation la loi de modernisation économique ne sera pas portée par le ministre dont c’est la responsabilité mais par d’autres. En clair Macron a été écarté et jouera sur le banc de touche pendant la discussion parlementaire relative à la loi de modernisation économique. Pour le remplacer,  on a choisi la ministre du travail encore moins compétente en matière économique qu’en matière sociale. Ce qu’on appelle la gestion prudentielle des compétences et des personnalités. Il n’y aura donc pas de loi Macron 2 et le texte sur les nouvelles opportunités économiques (#noe) dont le ministre de l’Economie avait esquissé les grandes lignes fin 2015 se déclinera sous forme d’amendements à des projets portés par d’autres membres du gouvernement. Du coup pour manifester son mécontentement Macron  continue de faire injure à la langue de bois en dénonçant l’insuffisance des mesures structurelles prévues dans le projet de loi  « Je pense que ce sont des mesures très importantes, le président de la République a lui-même ouvert des voies (…), il faut s’y engouffrer, pousser, c’est aussi mon rôle dans le gouvernement, pour aller encore plus loin. »

Crise économique et financière comme en 2008 ?

Crise économique et financière comme en 2008 ?

 

De toute évidence,  les experts sont dans le potage y compris à Davos où se rassemblent le Gotha économique, financier et politique. Pour les uns,  la crise actuelle ne constitue qu’un accident conjoncturel qui pourrait être surmonté dès 2017. La volatilité des marchés financiers de ce début d’année comme le tassement économique enregistré au plan mondial ne remette pas en cause la croissance à moyen long terme. Pour d’autres au contraire, c’est le signe d’une prochaine crise durable. Une crise alimentée surtout par la situation chinoise dont les exportations et les importations en baisse depuis plusieurs mois ont provoqué un écroulement des matières premières notamment du pétrole. Du coup en même temps les ressources des pays producteurs se sont asséchées. Faute de ressources, les pays producteurs à leu r tour ne passent plus commandes aux pays développés dont  les économies se tassent de manière dangereuse. Ce qui pourrait être en cause, c’est la baisse durable des échanges internationaux. Pour résumer ont pensait  être définitivement sorti de la crise de 2008 mais il faudra sans doute s’habituer pendant plusieurs années à un net affaiblissement de la croissance mondiale voir affronter un nouveau krach financier. La forte baisse de l’ensemble des marchés financiers a dominé mercredi les discussions entre dirigeants d’entreprise et responsables politiques réunis à Davos, même si la plupart excluent pour l’instant l’éventualité de la voir dégénérer en crise mondiale.   »Je ne pense qu’il s’agisse d’une répétition de 2008 (…) Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risques importants qui pèsent sur les marchés, dont le ralentissement de la croissance chinoise n’est pas le moindre », a dit John Veihmeyer, le président du groupe d’audit KPMG, lors d’un débat organisé par Reuters. Certains participants au Forum de Davos se sont toutefois dits moins optimistes pour cette année.   »Les turbulences sur les marchés peuvent être un signe avant-coureur montrant que quelque chose ne fonctionne pas et même si elles sont irrationnelles, elles peuvent avoir des conséquences bien réelles. Ce qui se passe en ce moment montre que l’optimisme excessif qui s’était répandu était injustifié », a ainsi dit à Reuters l’économiste américain Joseph Stiglitz.  Du côté des dirigeants d’entreprises, Roger Carr, le président du groupe britannique de défense BAE Systems, a lui aussi estimé que l’horizon économique semblait sombre. « A la même date l’an dernier à Davos, le contexte était très différent, il était assez calme. Le débat portait sur les pauvres et les riches, et non sur la question de savoir si nous allons tous devenir plus pauvres », a-t-il dit à Reuters. « Le climat est très pessimiste en ce moment », a-t-il ajouté.

Chine : un modèle économique qui va exploser ( Isabelle Attané)

Chine : un modèle économique qui va exploser ( Isabelle Attané)

 

Les inégalités sociales flagrantes et la politique démographique pourraient faire exploser le modèle économique d’après  Isabelle Attané directrice de recherche à l’Ined, qui  dresse un bilan sans concession de l’état de l’Empire du Milieu.( Il faudrait évidemment ajouter un facteur explicatif supplémentaire à savoir la perfusion financière qui risque de déboucher sur un crack et qui n’est pas traitée par Isabelle Attané. ( intreview le Figaro)

Dégringolade boursière, révision de la croissance économique à la baisse: le miracle chinois aurait-il, selon votre analyse, atteint ses limites?

La baisse actuelle des marchés financiers est l’un des signes visibles du vacillement d’une économie à bout de souffle. Après trois décennies de croissance explosive, le modèle économique bâti sur les exportations qui lui a permis de se hisser au premier rang des grandes puissances mondiales, montre ses limites. Sa compétitivité s’érode depuis 2010, avec la hausse des salaires. Ceux-ci ont, en effet, progressé de 50% dans les grandes villes. Du coup, le salarié chinois est aujourd’hui plus cher que celui du Bangladesh par exemple. Mais si son poids économique et son influence n’ont cessé de croître depuis trente ans, le pays ne figure qu’au 77ème rang  mondial en termes de richesse par habitant, ce qui en fait l’un des plus inégalitaires de la planète. Confrontés à cette crise de modèle, les  dirigeants chinois veulent jouer la carte d’une croissance tirée par la consommation intérieure.

Au delà de ce changement de modèle, vous expliquez dans votre ouvrage que le plus gros défi de la Chine est d’ordre démographique. Pourquoi?

Sa population va plafonner avant d’amorcer une lente décroissance. D’ici à 2020, la Chine va gagner un peu plus de cinq millions d’habitants par an, soit environ trois fois moins qu’à ses heures les plus fastes. A partir de 2030, elle commencera à se dépeupler. En Chine, faire des enfants n’est plus une priorité. La majorité des jeunes se soucient d’abord de leur réussite et de leur épanouissement professionnels.  Entre 2000 et 2010, l’âge moyen des chinoises à leur première maternité est passé de 25 ans et demi à près de 27,9 ans dans les villes, ce qui réduit la probabilité d’avoir un second enfant. A cela s’ajoute le fait qu’éduquer un enfant coûte cher puisqu’il n’existe aucun aide de l’Etat. Pour une ville comme Shanghai cela représente un tiers du salaire annuel moyen.

Quelles seront les conséquences économiques de cette décroissance démographique ? 

Avec près des deux tiers de sa population en âge de travailler, la Chine était dans une situation exceptionnelle au début des années 2000. Il n’existe pas d’exemple comparable et à une telle échelle dans l’histoire. Or cette main d’œuvre, peu qualifiée, abondante donc pas chère a été au cœur même de l’émergence de la Chine sur la scène mondiale. Mais avec le retournement démographique, la donne va changer, et de façon radicale. D’ici 2050 son réservoir de main d’œuvre va perdre 250 millions d’individus. Autrement dit, les personnes en âge de travailler ne représenteraient plus que 50% de la population totale contre 70% cinquante ans auparavant. Mais ce n’est pas tout. En 2050, par le seul jeu de la démographie, chaque chinois adulte devra assumer individuellement ou collectivement près d’une personne économiquement dépendante. Si aucune mesure n’est adoptée d’ici là, la population chinoise va, en effet, vieillir sans protection sociale ni système de retraite digne de ce nom. Le risque est donc que le pays se retrouve avec 500 millions de Chinois, soit un tiers de la population, qui à 60 ans passés se retrouvera dans la précarité. Ce qui n’est pas de nature à soutenir un modèle censé être fondé sur la consommation!

Votre scénario est-il inéluctable?  

Les dirigeants chinois ont brûlé la chandelle par les deux bouts. D’un côté en exploitant sans vergogne une main d’œuvre abondante et malléable, l’Etat chinois  a créé des richesses considérables. De l’autre, en limitant les naissances et en délaissant le volet social, il a serré les dépenses budgétaires. Au lieu de profiter de cette croissance exceptionnelle pour construire un vrai système de protection sociale. La Chine doit faire preuve d’une grande créativité et dans un temps record pour résoudre une équation démographique -à priori- insoluble.

Programme économique du FN : la ruine du pays

Programme économique du  FN : la ruine du pays

 

Pour l’essentiel le programme du FN se résume à l’abandon de l’euro et au retour au franc. Une orientation qui fait complètement abstraction de la complexité des processus de production, de leur nature et des champs géographiques d’échanges. Inévitablement, le retour au franc se traduira par une inflation immédiate de l’ordre de 20 à 25 % qui entamera d’autant les revenus. Il est en effet illusoire de penser que la France sera en  capacité d’atteindre la compétitivité nécessaire pour maintenir des productions relocalisées à leur prix actuel. Cela en raison du niveau et de la structure des coûts. À moins de réduire de manière drastique salaire et fiscalité. Aujourd’hui notre économie est internationalisée à plus de 50 % (import plus export sur PIB). A qui vendra-t-on par exemple nos matériels de transport notamment dans l’aéronautique ou dans la  construction automobile. En outre, nombre de productions françaises reposent  sur des processus de production largement internationalisés. C’est le cas par exemple pour Airbus dont les éléments sont fabriqués dans une dizaine de pays au moins. L’abandon de l’euro et la fermeture des frontières va donc renchérir les importations et tuer nos exportations. Une brutale dévaluation de la monnaie, avec son corollaire qu’est l’inflation,  se traduirait par un chômage d’un million de chômeurs en plus sur un an si l’on tient compte des effets des pertes de marché à l’exportation et des pertes de consommation de produits élaborés en France mais devenus trop chers. Le programme du FN comporte par ailleurs bien d’autres contradictions et approximations. Il faut notamment noter la promesse illusoire d’augmentation de pouvoir d’achat de plusieurs catégories qu’on ne pourrait financer que par l’emprunt c’est-à-dire en augmentant encore la dette donc en dépendant encore davantage de l’étranger qui précisément détient majoritairement cette dette. Du coup les taux d’intérêt s’envoleraient et viendraient peser encore davantage à la fois sur la compétitivité des entreprises et sur la consommation. Pour résumer le programme économique du FN conduirait à la ruine du pays et cela rapidement d’autant il ne faudrait guère compter sur la complaisance des agences de notation, des prêteurs et des investisseurs. Ou bien ce programme économique constitue une imposture ou bien il révèle une méconnaissance totale de l’évolution structurelle des processus de production notamment de l’internationalisation des économies. 

FN : un programme économique qui mènera à la ruine

 

 

Pour l’essentiel le programme du FN se résume à l’abandon de l’euro et au retour au franc. Une orientation qui fait complètement abstraction de la complexité des processus de production, de leur nature et des champs géographiques d’échanges. Inévitablement, le retour au franc se traduira par une inflation de l’ordre de 20 à 25 % qui entamera d’autant les revenus. Il est en effet illusoire de penser que la France sera en  capacité d’atteindre la compétitivité nécessaire pour maintenir des productions relocalisées à leur prix actuel. Cela en raison du niveau et de la structure des coûts. À moins de réduire de manière drastique salaire et fiscalité. Aujourd’hui notre économie est internationalisée à plus de 50 % (import plus export sur PIB). A qui vendra-t-on par exemple nos matériels de transport notamment dans l’aéronautique ou dans la  construction automobile. En outre, nombre de productions françaises reposent  sur des processus de production largement internationalisés. C’est le cas par exemple pour Airbus dont les éléments sont fabriqués dans une dizaine de pays au moins. L’abandon de l’euro et la fermeture des frontières va donc renchérir les importations et tuer nos exportations. Une brutale dévaluation de la monnaie, avec son corollaire qu’est l’inflation,  se traduirait par un chômage d’un million de chômeurs en plus sur un an si l’on tient compte des effets des pertes de marché à l’exportation et des pertes de consommation de produits élaborés en France mais devenus trop chers. Le programme du FN comporte par ailleurs bien d’autres contradictions et approximations. Il faut notamment noter la promesse illusoire d’augmentation de pouvoir d’achat de plusieurs catégories qu’on ne pourrait financer que par l’emprunt c’est-à-dire en augmentant encore la dette donc en dépendant encore davantage de l’étranger qui précisément détient majoritairement cette dette. Du coup les taux d’intérêt s’envoleraient et viendraient peser encore davantage à la fois sur la compétitivité des entreprises et sur la consommation. Pour résumer le programme économique du FN conduirait à la ruine du pays et cela rapidement d’autant il ne faudrait guère compter sur la complaisance des agences de notation, des prêteurs et des investisseurs. Ou bien ce programme économique constitue une imposture ou bien il révèle une méconnaissance totale de l’évolution structurelle des processus de production notamment de l’internationalisation des économies. 

Attentats : un impact économique limité ? (Banque de France)

Attentats : un impact économique limité ? (Banque de France)

C’est sans doute au doigt mouillé que la Banque de France considère que l’impact des attentats sera limité sur le plan économique. La vérité c’est que personne sans doute n’en sait rien. Il faudra prendre en compte la forte diminution de la fréquentation dans les hôtels et les restaurants, la baisse aussi du tourisme en général. Sans parler de l’attentisme probable des ménages comme des investisseurs. Dans ses prévisions pluriannuelles publiées vendredi, l’institution monétaire française a maintenu inchangée sa prévision globale de croissance pour 2015 à 1,2%. Dans une note interne réalisée une semaine après les attentats, la direction du Trésor avait déjà évalué l’impact potentiel des attaques du 13 novembre à 0,1 point de croissance au quatrième trimestre, soit l’équivalent de 500 millions d’euros. Selon l’enquête mensuelle de conjoncture réalisée par la BdF, en novembre « l’activité dans les services augmente à un rythme plus modéré que les mois précédents ». La production industrielle de son côté « progresse plus lentement que le mois précédent ». « Les livraisons croissent légèrement » et « les carnets de commandes sont assez bien garnis » mais « les prix s’érodent légèrement », note la BdF. En décembre, la production industrielle est attendue « en faible hausse ». L’activité du bâtiment quant à elle « progresse très légèrement, notamment le second œuvre » en novembre. Elle « devrait être à nouveau en faible progression en décembre ».

L’Allemagne confirme ses prévisions de croissance économique

L’Allemagne  confirme ses prévisions de croissance économique

Alors qu’on révise à la baisse les prévisions pour 2016 en France, l’Allemagne, elle, confirme ses taux de croissance. Pour 2015 la croissance devrait être de 1.7% en Allemagne à comparer à La Bundesbank a maintenu vendredi ses prévisions de % vraisemblable en 1 % en France. Dès lors on comprend mieux pourquoi l’Allemagne s’oppose avec fermeté à toute nouvelle accélération de la politique accommodante de la BCE ou à toute relance budgétaire !  La  première économie européenne peut  s’appuyer en particulier sur une forte demande intérieure.  Dans ses perspectives semestrielles, la banque centrale allemande projette une croissance de 1,7% en 2015 et de 1,8% en 2016. Elle a revu en hausse sa prévision de 2017, à 1,7% contre 1,5%. Quant à l’inflation, elle n’atteindrait pas l’objectif défini par la Banque centrale européenne (BCE), soit un petit peu moins de 2%, avant 2017. L’institut d’émission allemand estimait en juin que ce serait chose faite en 2016. La Bundesbank anticipe une inflation mesurée par les prix de détail de 0,2% cette année, de 1,1% en 2016 et de 2,0% en 2017 contre 0,5%, 1,8% et 2,2% projetés en juin.

Front national : un programme économique incohérent (Gattaz)

Front national : un  programme économique incohérent (Gattaz)

Dans un entretien au journal le Parisien le président du Medef considère que le programme économique Front National est incohérent. Et de détailler : « retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du Smic de 200 EUR, retour au franc, augmentation des taxes d’importation… » avant de prévenir : « c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays. L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »Ce n’est pas un programme économique responsable, poursuit le numéro un du Medef. « Il n’est tourné ni vers l’avenir, ni vers la compétitivité. » Pour ce dernier : « on ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n’est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver. Il s’agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques. » Un programme du FN qui « ressemble à celui de l’extrême gauche » et « je ne suis pas d’accord », assène encore Pierre Gattaz pour qui « extrême droite, extrême gauche, c’est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat. Concernant le niveau du chômage en France - qui a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42.000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité -, le patron du Medef lance : « il faut une multimédication. » « Il faut arrêter de prendre de l’aspirine et passer aux antibiotiques et à la cortisone. Il existe des mesures simples à prendre tout de suite : plafonnement des indemnités prud’homales, CDI sécurisé, simplification du travail le dimanche et en soirée », assure Pierre Gattaz. Le Front national est en mesure de remporter au moins deux régions lors du scrutin des élections régionales des 6 et 13 décembre selon une vague de sondages.

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Nouvelle confirmation du tassement économique en Chine avec une très faible inflation. C’est la conséquence logique de l’atonie de la demande tant intérieure qu’extérieure comme en témoigne le recul des importations mais aussi des exportations. L’inflation en Chine a fortement reculé en octobre, pour le deuxième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis mai, selon des chiffres officiels publiés mercredi et confirmant l’essoufflement de la demande dans la deuxième économie mondiale.   La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l’inflation, s’est établie le mois dernier à 1,3% sur un an, contre 1,6% en septembre et 2% en août, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). L’économie chinoise a ralenti à son rythme le plus bas depuis la crise financière globale. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est tombé à 6,9% au troisième trimestre, sa pire performance depuis 2009, accentuant ainsi les inquiétudes pour les perspectives de l’économie mondiale. Les importations chinoises ont reculé en octobre de 16% sur un an, à 833,14 milliards de yuans, selon des données officielles publiées dimanche qui confirment le ralentissement de la demande au sein de la deuxième économie mondiale. Comme c’est le cas depuis juillet, les exportations ont chuté elles de 3,6% au mois d’octobre, à 1.230 milliards de yuans dans un contexte de morosité de la demande internationale, ont annoncé les douanes chinoises. La balance commerciale s’est appréciée de 40,2%, à 393,22 milliards de yuans.

Politique économique : Hollande va devoir encore pédaler dans la choucroute

Politique économique : Hollande va devoir encore pédaler dans la choucroute

Il faut s’attendre un numéro d’équilibriste de Hollande concernant une économie toujours très chancelante. Contrairement à ce qu’a affirmé le président de la république la croissance n’est pas nettement repartie et elle demeure même relativement faiblarde en France avec une perspective d’augmentation du PIB  de l’ordre  de 1 %. Il y a des facteurs explicatifs externes à ce manque de dynamisme ; d’abord la zone euro toujours engluée dans la croissance molle et qui est hésite toujours entre relance et austérité. Aussi un contexte international qui se dégrade avec en particulier le tassement de l’activité chinoise qui se répercute sur la demande mondiale ;  par ailleurs la baisse des prix des matières premières profitables à l’amélioration de la compétitivité des pays développés comme la France affecte  nombre de pays dans leur  capacité de financement,  ce qui pèse aussi sur la demande mondiale. Il y a aussi des questions plus conjoncturelles comme l’embargo à l’égard de la Russie qui influencent de manière négative la demande de produits, notamment français.  Pour tout dire les résultats ne sont pas à la hauteur et  la confiance n’est pas réellement revenue en France ni auprès des investisseurs qui doutent encore de l’efficacité de la politique économique française, ni du côté des consommateurs qui adaptent plutôt une position attentiste. Comme d’habitude Hollande va tenter de se montrer optimiste sur les perspectives économiques mais il aura du mal à convaincre. D’autant plus que sa politique est assez contradictoire puisqu’il prévoit de répartir les fruits d’une croissance qui n’existe pratiquement pas en réduisant notamment les impôts en 2016. Ce qui mécaniquement devrait empêcher la France d’atteindre les objectifs budgétaires prévus. Hollande va sans doute aussi aborder la question centrale qui découle de toutes les  autres à savoir : le problème de l’emploi. Sur ce terrain malheureusement pas d’amélioration  constatée ; seulement une petite stabilisation qui n’est dûe  qu’à une modification méthodologique de Pôle emploi pour recenser les chômeurs. Conclusion Hollande risque de se montrer beaucoup plus bavard sur les questions internationales que sur l’économie où  sa politique  peine vraiment à convaincre.

Croissance : pourquoi la dépression économique française est inquiétante ?

Croissance : pourquoi la dépression économique française est inquiétante ?

En dépit de l’optimisme de façade du ministre des finances Michel Sapin et de quelques experts l’absence de croissance au second trimestre et inquiétante. La  croissance a été de zéro au second trimestre. Les experts patentés s’attendaient pourtant à une augmentation de leur de 03 % et non à une stagnation. Il faut d’abord constater la dépression de la consommation, plus 0,1 % après plus 0,9 % pour le premier trimestre mais cette de croissance de la consommation au premier trimestre doit être relativisée. Elle provenait en effet essentiellement de l’augmentation de la consommation d’énergie liée au climat. Deuxième élément d’explication, l’évolution décevante des stocks. Les entreprises devant les inquiétudes relatives à leur carnet de commandes ont préféré puiser dans leurs réserves plutôt que d’augmenter les stocks. Du coup la production industrielle baisse de 07 %. Seule petite satisfaction une très légère augmentation des investissements + 0,2 %. Également l’amélioration du commerce extérieur, une amélioration qui provient surtout de la baisse des prix des matières premières et surtout du pétrole. Les  optimistes font observer qu’il y a cependant une amélioration de l’emploi salarié dans le privé. Mais il s’agit essentiellement  des emplois précaires surtout de  l’intérim. La preuve évidente d’un manque de confiance quant à l’avenir. On voit bien que le contexte financier favorable au développement a des limites : taux faible,  euros bas, prix du pétrole en recul. En effet cet environnement bénéficie aussi à la plupart des pays concurrents en Europe. Aux difficultés internes toujours caractérisées par le manque  de compétitivité s’ajoute un environnement international qui se dégrade. Ainsi les grands pays exportateurs notamment la Chine, le Japon aussi l’Allemagne voient leurs commandes extérieures diminuées. La preuve du ralentissement mondial de la croissance. Il faudra donc surtout compter sur une éventuelle reprise de la consommation. Mais cette consommation va être hypothéquée dans les prochains mois par les dépenses contraintes incontournables notamment la fiscalité locale, la rentrée des classes, les charges de chauffage.  D’ores et déjà, le ministre de l’Economie Michel Sapin s’est défendu en soulignant que cette stagnation du PIB « conforte » l’objectif de croissance objectif de 1% pour l’année 2015. Disons plutôt que pour l’instant elle ne le remet pas en cause, puisque d’ores et déjà, mécaniquement, la croissance française déjà acquise au mitan de l’année atteint 0,8%. Mais le discours de Michel sapin a du mal à convaincre de la réalité de la reprise promise par Hollande cela d’autant plus qu’il faut s’attendre à la rentrée a quelques mouvements sociaux et professionnels dans plusieurs professions.

Zone euro : détérioration du climat économique

Zone euro : détérioration du climat économique

 

Le sentiment économique s’est détérioré en juin dans la zone euro, alors que les analystes avaient anticipé un niveau de confiance inchangé, selon des données publiées lundi par la Commission européenne qui peuvent attester des premières inquiétudes concernant l’éventualité d’un défaut grec. L’indice mesurant ce sentiment est ainsi revenu à 103,5 contre 103,8 en mai. L’indice du climat des affaires est de son côté tombé à 0,14, contre 0,28 en mai et un consensus de 0,27. La Commission européenne a calculé ces indices sur la base d’enquêtes menées avant que les discussions entre la Grèce et ses créanciers ne se retrouvent dans l’impasse, mettant ainsi Athènes d’être en danger de défaut de paiement vis à vis du Fonds monétaire international (FMI) dès mardi.

Le pays va vers le désastre économique et démocratique ( Montebourg)

Le pays va vers le désastre économique et démocratique ( Montebourg)

 

La belle unanimité des militants PS  tétanisés par les récentes défaite aura duré peu de temps ; Montebourg et le banquier Pigasse lancent  un cri d’alarme :  le pays va vers un désastre économique et politique. Dans cette déclaration au  JDD , Montebourg et Pigasse mettent les pieds dans le plat considérant que le pouvoir se payent surtout de mots pour lutter à la fois contre le chômage et le FN. Certes Montebourg n’a pas beaucoup brillé comme ministre du « redressement économique » ( pas étonnant avec une telle sémantique) mais il a au moins le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent. Le désastre est économique, l’échec  c’est  le chômage , c’est ce qui permet au front national de progresser. Or le PS pour contourner la problématique se situe sur le terrain sociétal car complètement incompétent et impuissant dans le domaine économique et social. Notons que l’avis du banquier Pigasse n’est pas tout à fait le même que celui du banquier Macron !   Au moment où, au congrès à Poitiers, les socialistes se réjouissent de leur unité, à l’heure où Manuel Valls et François Hollande croient en avoir fini avec les débats dans leur camp sur la politique qu’ils mènent, Arnaud Montebourg et Mathieu Pigasse frappent un grand coup. L’un est un banquier rock and roll (directeur de la banque Lazard), qui était politiquement proche de DSK du temps où ce dernier faisait de la politique. L’autre a été candidat à la primaire de 2011. Ministre du Redressement productif, viré un matin d’août 2014, il a quitté la politique pour se lancer dans le monde de l’entreprise. Montebourg et Pigasse lancent donc un pavé dans la mare contre l’austérité qui, écrivent-ils, fait le lit du FN et prépare « le désastre », contre le « conformisme politique » qui mène dans le mur. « Est-il encore possible de sauver ce quinquennat? » demandent les deux hommes de gauche, inclassables et « hébétés » par ce qu’ils voient. Comment est née cette alliance? « Nous nous sommes rencontrés il y a peu de temps. Je suis allé le voir pour évoquer la Grèce et l’Espagne. Nous avons discuté de l’austérité. Il a écrit un très bon livre intitulé Eloge de l’anormalité. Moi, je pourfends le conformisme, nous ne pouvions que nous entendre. Nous avons écrit à quatre mains ce papier pour éveiller les consciences de gauche » raconte Arnaud Montebourg au JDD.

Extrait de  ce long texte d’Arnaud Montebourg et Mathieu Pigasse, à retrouver dimanche dans le JDD.

« Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C’est la démocratie qui est cette fois menacée, car les progrès du Front national dans le pays sont aussi graves que spectaculaires et son accession possible au pouvoir est désormais dans toutes les têtes. Prenant la mesure de la gravité de la situation, peut-être serait-il nécessaire que nos dirigeants cessent de commenter ce que fait ou dit le FN ou que cesse encore cette culpabilisation inutile des électeurs dans cette ‘lutte’ purement verbale et artificielle ‘contre’ le Front national. Faire semblant de combattre le FN pour se donner bonne conscience n’a aucun effet. On serait, au contraire, bien avisé d’agir sur les causes réelles et profondes qui jettent des millions de Français dans ses bras : l’explosion du chômage, la hausse de la pauvreté et la montée du sentiment de vulnérabilité dans presque toutes les couches de la société française. »

 

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