Archive pour le Tag 'écolos'

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Valls : Vote de confiance compromis par les écolos ?

Valls : Vote de confiance compromis par les écolos ?

 

Rien ne dit que Valls obtiendra le vote de confiance qu’il demande d’ici 10  jours ; Il y a les communistes qui voteront contre mais aussi les écolos et des députés socialistes.  Pour nombre d’écolos  écolos   »Ce gouvernement a choisi de déchirer le compromis historique de la majorité de 2012 au profit d’une convergence idéologique avec un libéralisme effréné. Cette convergence, c’est le sursaut du productivisme, du monde d’hier qui s’accroche au pouvoir », poursuit ce texte sans concession.. Le texte se termine sur une injonction claire à voter contre : « Notre responsabilité n’est pas de nous compromettre. (…) Nous appelons donc tous les parlementaires n’ayant pas abdiqué à changer le réel au profit de la solidarité, de la démocratie, de la justice et de l’écologie, à refuser d’accorder leur confiance à ce gouvernement en votant contre le 16 septembre. ». Mais les écolos comme les fondeurs du PS pourraient bien manifester un reflexe existentiel car s’il devait y avoir un vote négatif et une dissolution de l’assemblée la plupart seraient à peu près certains de ne pas être réélus. Ou la grandeur de la démocratie face à la faiblesse des convictions.

Ecolos : la guerre du pouvoir

Ecolos : la guerre du pouvoir

En fait le nouveau clivage à l’intérieur des écolos politisés s’organise autour de ceux qui ont encore le pouvoir politique et qui peut-être en souhaitent davantage et ceux qui l’ont perdu. Les perdants eux sont plus à gauche, les autres plus à droite. Finement le clivage classique ! , avec le départ des écologistes du gouvernement, le parti est désormais divisé entre ceux qui s’en félicitent et ceux qui le regrettent. La fracture n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est que ces forces s’organisent et se comptent. Quelques mois après le Congrès de Caen, les alliances internes se défont et se refont. Depuis jeudi, un texte « Rebondir »,  circule largement en interne. Les signataires de « Rebondir » ont prévu de se retrouver samedi soir, en marge du Conseil fédéral puis en « séminaire » dans un gîte près de Nantes les 5 et 6 juillet prochain. Initié par David Cormand, le n°2 du parti et par Marine Tondelier (membre de la direction du parti), le texte est signé par des proches de Cécile Duflot dont Stéphane Sitbon-Gomez, par l’ancien ministre Pascal Canfin, par l’ex-chef des écolos Pascal Durand ou encore par des parlementaires comme Esther Benbassa, Danielle Auroi ou Yannick Jadot. On peut y lire une forme de réponse aux patrons des sénateurs et députés écolos (Placé et De Rugy) qui ont récemment signé une tribune commune avec le leader de « l’aile droite » du parti, Jean Desessard. « Les électeurs écologistes n’ont pas été convaincus par la sortie du gouvernement survenue après les municipales », écrivait le trio dans Libération après les résultats des Européennes. « S’il peut y avoir des regroupements d’idées, il faut les favoriser. L’accord avec une partie de l’aile gauche que voulait faire Cécile Duflot lors du Congrès à Caen, elle le fait une fois sortie du gouvernement. La majorité a éclaté. Placé et Duflot ne sont plus sur la même ligne », explique aujourd’hui Desessard. Un membre du courant d’Eva Joly et de Julien Bayou se dit intéressé par la démarche de « Rebondir » mais tempère : « Il n’y a pas de souci à ce que la majorité se recompose. Mais si c’est pour entériner juste une petite pause entre Duflot et Placé, nous n’avons pas besoin de ça. Les parlementaires font les choses dans leur coin et le parti aussi. Cosse se retrouve un peu coincée. » « Les équilibres du dernier Congrès sont déjà obsolètes mais on ne remet en cause Emma Cosse », souligne Marine Tondelier, cheville ouvrière de « Rebondir ». Les signataires de « Rebondir » justifie la sortie du gouvernement. « Nous avons assisté à l’abandon des enjeux écologistes », y lit-on. Ils poursuivent: « Après le choc des municipales et le profond rejet des politiques menées que ce scrutin a révélé, nous avons déploré le choix du maintien du cap précédent par François Hollande. Dès lors, nous avons considéré que la participation gouvernementale n’était plus possible pour les écologistes car elle aurait été en contradiction avec nos principes et nos valeurs. » « Depuis trop longtemps, la différence entre la Droite et la Gauche traditionnelle réside dans la manière d’utiliser les marges de manœuvre budgétaires octroyées par les quelques points de croissance de l’économie. Avec la fin de la croissance, on constate que les différences entre les deux principales forces politiques disparaissent aux yeux des Français-es », pointe ce texte. Refusant aussi bien une nouvelle « gauche plurielle » qu’un repli identitaire, les signataires sont à la recherche de « convergences » sans faire du PS l’allié privilégié. « Nous proposons donc de rechercher des convergences, avec toutes celles et ceux qui veulent encore croire qu’un changement est possible, quelle que soit leur appartenance partisane et leur engagement militant, et sans chercher à revendiquer a priori la conduite d’une alternative. » Parmi les axes qui doivent guider une convergence possible, on trouve « l’abandon de la monarchie républicaine au profit d’un régime parlementaire » avec « l’exigence de la proportionnelle ». Autre axe : passer « d’une société de ‘l’avoir’ à une société de ‘l’être’ ». « Le modèle de croissance du 20e siècle n’est pas la solution, mais il est le problème. » Deux thèmes qui peuvent les rapprocher du PG même si une telle alliance n’est jamais clairement énoncée.

 

Valls : les écolos ne lui voteront pas la confiance

Valls : les écolos ne lui  voteront pas la confiance

Mardi dernier, les écologistes ont officiellement refusé de participer au gouvernement de Manuel Valls. « J’ai passionnément aimé être ministre« , a déclaré Cécile Duflot samedi, ajoutant « si j’avais [eu] la sensation qu’il était possible d’agir avec la même utilité dans ce gouvernement [Valls], j’aurais continué« , qualifiant l’appel du nouveau Premier ministre d’ »appât alléchant« . Cette décision de ne pas participer au gouvernement Valls divise le parti, mais les responsables écologistes rassemblés à Paris samedi y étaient en majorité favorables. « Le choix de Cécile c’est un peu le choix des Français, ce n’est pas évident de refuser d’être numéro deux d’un gouvernement« , a notamment déclaré Jean-Vincent Placé, président des sénateurs écologistes.  Les députés eux n’ont toujours pas digéré cette décision. « A l’Assemblée on va gueuler ou va hurler, on ne va plus travailler ça sert à rien, sauf que là on les menace de quoi si on n’obtient rien ? Ben rien on est déjà sorti« , a expliqué par exemple la co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale Barbara Pompili. Les chefs de groupes parlementaires écologistes ont rendez-vous à Matignon lundi à 16h, « à l’initiative du Premier ministre ». Ils indiquent qu’ils prendront ensuite leur décision concernant le vote de confiance au gouvernement prévu mardi. « Il est certain qu’on ne votera pas contre« , a déjà assuré samedi Jean-Vincent Placé. Une responsable EELV confie hors micro que sauf si Manuel Valls annonce la fermeture de 24 réacteurs nucléaires, la mise en place de la proportionnelle et l’abandon de Notre-Dame-des-Landes, les écologistes ne voteront pas la confiance. Ce qui paraît clairement impossible. Mais comme ils se considèrent toujours dans la majorité, les parlementaires d’EELV devraient en fait s’abstenir.

 

Pourquoi les écolos lâchent Hollande

Pourquoi les écolos lâchent Hollande

 

Il y a bien sûr des raisons de fond comme l’insignifiante reconversion écologique jusque là. Aussi le fait que Valls est peu sensible aux questions environnementales. Des motifs politiques aussi, Valls étant considéré comme trop à droite et ne répondant pas aux interrogations suite aux résultats des municipales. Enfin des questions de stratégies politiques. Les écolos ne croient au redressement du pays avec Hollande et misent  finalement sur sa défaite. Du coup d’une certaine manière ils se placent  dans une opposition pour réaliser un bon score aux européennes confirmant ainsi les municipales. Duflot pense auusi aux présidentielles de 2017. En se mettant à l’écart  de la politique gouvernementale, elle entend se refaire une vertu d’opposante et faire une score très honorable aux présidentielles. Evidemment certains députés écolos qui ne doivent leur élection qu’à l’accord avec le PS se sentent menacés si cet accord n’est pas reconduit. Pourtant Valls avait fait des efforts pour séduire les écolos en leur proposant un très grand ministère de l’écologie. Les écolos savent toutefois que ce ministère relève souvent du gadget et que les vraies décisions sont prises à Matignon, à Bercy et à l’Elysée, exemple sur le nucléaire. En fait c’était le bon moment pour les écolos de se reverdir et d’éviter de sombrer avec Hollande d’autant qu’en réalité il ne pesait guère sur la politique gouvernementale et avec valls l’avenir était encore plus sombre.

Sondage- départ des écolos du gouvernement : 58% pour

Sondage-  départ des écolos du gouvernement : 58%pour

Les écolos sont largement discrédités, d’une part parce qu’en réalité ils ne pèsent rien au gouvernement, d’autre part par leurs incohérences ; sans parler de leurs luttes politiciennes internes qui a fait partir les plus fortes personnalités. Sur le terrain l’écologie existe mais politisée , elle devient un syndicat d’élus comme les autres partis. Une majorité de Français (56%) estime que les écologistes devraient quitter le gouvernement et 9 sur 10 considèrent qu’ils ont tort d’apporter leur soutien au mouvement lycéen pour le retour de Leonarda en France, selon un sondage BVA Opinion pour CQFD i>TELE. Dans cette étude, 56% des personnes interrogées (+11 points par rapport à l’enquête du mois de septembre) estiment que les écologistes « devraient quitter le gouvernement puisqu’ils ont des désaccords importants« . 42% (-8) considèrent au contraire qu’ils « peuvent très bien rester dans le gouvernement sans être d’accord sur tout ». 2% ne se prononcent pas. 66% des sympathisants de gauche sont favorables à leur maintien au gouvernement, quand 71% des sympathisants de droite pensent le contraire. A la question « pensez-vous que Europe Ecologie-Les Verts a raison ou tort de soutenir le mouvement lycéen en faveur du retour de Leonarda et sa famille en France », 90% des sondés répondent qu’ils ont tort, 8% qu’ils ont raison et 2% sont sans opinion. 79% des sympathisants de gauche pensent qu’ils ont tort (91% chez les sympathisants du PS, 67% chez les sympathisants de EELV). 98% des sympathisants de droite pensent qu’ils ont tort.

 

Notre-Dame-des-Landes: la chasse aux lapins écolos continue

Notre-Dame-des-Landes: la chasse aux lapins écolos continue

Une situation surréaliste, 500 gendarmes qui chassent les écolos dans les bois de Notre Dame des Landes où les travaux n’ont pas  commencé. En fait ces travaux ne commenceront pas avant 2014, sils se font car ce projet, comme beaucoup d’autres du même type, est inutile et couteux (voir articles). Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est resté ferme dimanche tout en jouant « l’apaisement » face aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui ont appelé à une nouvelle mobilisation sur place lundi dès 05H00 matin.   »Il ne s’agit aucunement de revenir sur le projet d’aéroport », a martelé sur Radio J, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem alors que le Premier ministre a annoncé samedi soir la création d’une « commission du dialogue ». En revanche, Mme Vallaud-Belkacem a ajouté qu’il est « pris acte qu’il y a des divergences d’interprétation sur l’impact de ce projet sur l’environnement ».  Dans un communiqué dimanche soir, l’Acipa – la principale association d’opposants au projet d’aéroport – a appelé les opposants à occuper les lieux « dès 5H00 du matin (…) les cabanes réoccupées et les 40 tracteurs arrivés sur les lieux et enchaînés autour ».  Les opposants se sont montrés déterminés dimanche à obtenir le « retrait » des forces de l’ordre avant toutes négociations.  Plusieurs élus du CeDpa (Comité des élus opposés à l’aéroport) sont allés jusqu’à s’enchaîner aux grilles de la préfecture à Nantes dimanche après-midi pour demander le retrait des gendarmes mobiles du site.  Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Laverné, a reçu une délégation de ces élus. « Nous lui avons demandé de faire remonter au ministre de l’Intérieur qu’il était absolument impossible de parler de dialogue tant que les forces de l’ordre ne seraient pas retirées de la zone », a dit à l’AFP après la rencontre Françoise Verchère porte-parole du CeDpa . « Quand il n’y en avait pas il n’y avait pas de guerre! », a-t-elle ajouté.  Plus tôt dans la journée, Dominique Fresneau, coprésident de l’Acipa –visiblement excédé face à la poursuite des affrontements entre manifestants et gendarmes mobiles dans la nuit de samedi à dimanche– a exprimé la même exigence au sujet des forces de l’ordre. « Il va falloir que l’apaisement soit réel », a-t-il dit lors d’un point presse dimanche à Notre-Dame-des-Landes.

 

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