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- La fin des chaudières à fioul en 2022 décidées par les écolos bobos
- Une décision typique des écolos bobos : l’arrêt brutal des chaudières à fioul en 2022. On ne pourra plus en installer mais surtout on ne pourra plus réparé les chaudières existantes. Or ces chaudières nécessitent des réparations en tout cas des entretiens réguliers annuels. il s’agit d’une mesure très radicale du gouvernement puisque à partir de 2022 les chaudières à fioul sont condamnées. Une mesure qui va sans doute dans le sens des préoccupations environnementales mais qui va soulever des réactions car le calendrier brutal et mal adapté.
- Il faut noter en effet que beaucoup d’utilisateurs de ce mode de chauffage ont renouvelé encore récemment leurs chaudières parfois avec l’aide du gouvernement et qu’il faudra pourtant arrêter de les utiliser en 2022 ! Il aurait sûrement fallu lisser dans le temps la suppression de ces chaudières en tenant compte de leur âge et de leurs caractéristiques environnementales.
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« Nous mettrons en œuvre les propositions de la convention citoyenne sur le climat »( collectif des maires écolos et PS )
finalement ça ne mange guère de pain d’affirmer qu’on appliquera les propositions de la convention citoyenne sur le climat. Des propos propositions tellement irréalisables pour certaines, utopiques pour d’autres es truffées de banalités qu’on ne prend pas beaucoup de risques en sachant que de toute façon avant un an ou deux il ne reste rapport grand-chose de cette auberge espagnole .
Un collectif d’élus locaux de divers bords politiques, dont Anne Hidalgo, Eric Piolle ou François Grosdidier, déclare cependant vouloir mettre en application les propositions de la convention citoyenne sur le climat dans leur commune. Tout cela sent nettement la perspective de 2022 !
« La première convention citoyenne française a travaillé pendant neuf mois sur le climat et la justice sociale. Elle vient de nous proposer une feuille de route afin que nous tenions nos engagements internationaux. Une grande partie des solutions à la crise climatique se trouve dans nos communes, et les maires seront donc en première ligne pour s’engager avec leurs habitants dans cette grande transformation que nous devons opérer.
Chacun doit prendre sa part. En France, nous devons faire baisser de plus de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 [par rapport à 1990]. Nous avons dix ans, un mandat et demi de maire.
C’est un bouleversement de nos modèles d’organisation qui n’a pas d’équivalent. Car il ne s’agit pas simplement de reconstruire comme après les conflits mondiaux que la France a connus, il s’agit de réinventer notre modèle. En tant que maires nouvellement élus ou réélus, nous sommes prêts à relever le défi que nous adressent les citoyens.
Une partie des 149 propositions sont de notre compétence. Nos leviers d’action sont nombreux. Nous nous engageons donc à appliquer les mesures que les 150 Français tirés au sort ont proposées pour changer de modèle et faire de la France un pays en avance dans la transition environnementale.
Nous sommes nombreux à nous être déjà engagés dans les actions proposées par la convention. Tant mieux ! Nous pourrons nous épauler les uns les autres et nous faire partager les bonnes pratiques. Mais aucun d’entre nous n’est au bout du chemin.
Nous prenons donc l’engagement de faire connaître à nos habitants et de mettre en œuvre dans nos villes les propositions de la convention citoyenne sur le climat, en fixant des critères environnementaux dans nos appels d’offres, en favorisant encore davantage les transports en commun et le vélo, en rénovant les bâtiments municipaux pour économiser de l’énergie, en limitant l’étalement urbain pour ne pas grignoter les terres agricoles ou les champs nécessaires à la biodiversité, en relocalisant les emplois…
Nous favoriserons les circuits courts, proposerons, par exemple, une offre quotidienne de repas végétariens dans les cantines, bannirons les plastiques à usage unique de nos villes, proposerons une journée de télétravail aux employés municipaux afin de limiter les déplacements, favoriserons les énergies renouvelables et les projets d’autoconsommation… Enfin, certains d’entre nous iront encore plus loin sur le plan démocratique, en organisant à leur tour des conventions citoyennes à l’échelle de nos territoires. »
Municipales Paris: Anne Hidalgo avec les écolos
Les discussions auront été difficiles surtout avec la prise en compte de la montée de l’influence des écolos. Mais à l’arrivée Anne Hidalgo est parvenue à passer un accord avec les écolos dans la capitale . Seule maintenant Richada Dati pourra un peu troublé les jeux lors de ces élections. A Paris, la maire sortante Anne Hidalgo (PS) est arrivée largement en tête avec 29,33% des suffrages devant Rachida Dati (LR), 22,72%, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn (LaRem), avec 17,26%, l’écologiste David Belliard, 10,79%, et Cédric Villani (7,88%).
Les Verts disposeraient selon les termes de cet accord d’un groupe un peu plus garni qu’en 2014, avec entre 19 et 22 conseillers, contre 11 actuellement. David Belliard, quant à lui, devrait hériter d’un poste d’adjoint important, si Anne Hidalgo est réélue.
Les négociations auront donc duré jusqu’au bout. Les listes seront déposées dans la matinée de ce mardi. Au premier tour, Anne Hidalgo était arrivée en première position, avec 29,33% des voix. Son nouvel allié avait fini en quatrième place, avec 10,79% des suffrages.
SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote
La moitié des Français pense que les écolos vont progresser aux municipales. Le problème c’est que seulement 19 % y croient pour l’instant. Propreté (68%) et sécurité (61%) : telles sont les deux priorités des Français pour les municipales, selon un sondage IFOP. Arrivent juste après la lutte contre la pollution (57%) et celle contre le dérèglement climatique (52%). « Ce résultat tord un peu le cou à la théorie du tout environnemental », décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Ces priorités sont bien différentes selon la proximité partisane : les sympathisants de la droite et de La République en marche se positionnent fortement sur les deux premiers enjeux ; ceux de la gauche et des écologistes, fort logiquement, sur les deux suivants.
L’image des écologistes, certes, évolue : 65% des Français les jugent « capables d’améliorer la situation de leur commune en matière d’environnement » ; et 57% les considèrent « proches de leurs préoccupations ». Voilà pour le positif. À l’inverse, 61% pensent qu’ils « proposent des solutions peu réalistes » et 51% les trouvent « sectaires ». « Les Verts sont à un moment crucial, analyse Dabi. Ils ont fait une partie du chemin sur leur capacité à gérer, alors qu’ils étaient vus comme bouillonnants et peu crédibles. » Il leur reste cependant des efforts à faire : si 48% des sondés souhaitent la victoire d’une liste EELV aux municipales dans leur commune, ils ne sont que 19% à y croire.
Sondage Municipales: les écolos dans le vent
Près d’un électeur sur deux (45%) pourrait voter pour une liste Europe Ecologie Les Verts aux élections municipales dans les villes de plus de 10.000 habitants, selon un sondage Harris Interactive Epoka publié ce vendredi.
L’enquête porte sur le « potentiel de vote » des listes et non sur des intentions de vote. A la question « pourriez-vous voter pour chacune des listes suivantes ? », la liste EELV devance celles des Républicains (39%), de LaREM (32%), du PS (30%) et du Rassemblement national (26%), selon cette enquête pour TF1, LCI et RTL.
Suivent les listes UDI (24%), La France Insoumise (19%) et Debout la France (19%), Lutte ouvrière (15%) et du PCF (14%).
La question a été posée aux personnes inscrites sur les listes électorales des villes de plus de 10.000 habitants.
La sécurité des biens et des personnes sera la principale motivation de 41% des personnes interrogées au moment de voter aux municipales, devant les impôts locaux (33%), la préservation de l’environnement (31%), la qualité des services publics (27%) et la propreté (27%).
Enquête réalisée en ligne du 28 au 30 janvier auprès de 603 personnes habitant une commune de 10.000 habitants et plus, issus d’un échantillon de 1.058 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,8 à 4,1 points.
Municipales Paris : Cédric Villani gagnant avec les écolos ?
Le candidat EELV envisage une alliance avec le dissident de LaREM Cédric Villani qui l’a bien volontiers accepté. Une alliance qui pourrait faire basculer en tout cas modifier les rapports de force avec l’addition des perspectives de voix de la liste écologie les Verts et de Villani qui pourrait alors atteindre au moins autant que les intentions de vote pour l’actuelle maire de Paris
Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire.
« Depuis plusieurs semaines, Cédric Villani nous rejoint sur nos propositions, notamment sur une ville libérée de la voiture, 100 % cyclable ou la rénovation énergétique des bâtiments », a affirmé David Belliard leader écologiste parisien.
Tout en se réjouissant de cette évolution il s’est interrogé: le candidat dissident à l’investiture LaREM « est-il un candidat indépendant » ou « le deuxième candidat d’un gouvernement en retrait sur la lutte pour le climat et qui détruit nos retraites »?
Affirmant que sa « responsabilité en tant qu’écologiste » était de « rassembler pour créer une large coalition pour le climat », David Belliard a affirmé: « Cédric Villani, s’il clarifie sa position vis-à-vis du gouvernement, aura toute sa place dans cette coalition ».
A la question d’un ralliement à la maire PS sortante Anne Hidalgo au second tour, David Belliard a relevé qu’ »en 2001, 2008, et 2014, le ralliement des écologistes aux socialistes était automatique ». Mais « aujourd’hui, c’est terminé », a-t-il dit.
Municipales Paris : Cédric Villani avec les écolos ?
Le candidat EELV propose une alliance avec le dissident de LaREM Cédric Villani. Une alliance qui pourrait faire basculer en tout cas modifier les rapports de force avec l’addition des perspectives de voix de la liste écologie les Verts et de Villani qui pourrait alors atteindre au moins autant que les intentions de vote pour l’actuelle maire de Paris
Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire.
« Depuis plusieurs semaines, Cédric Villani nous rejoint sur nos propositions, notamment sur une ville libérée de la voiture, 100 % cyclable ou la rénovation énergétique des bâtiments », a affirmé David Belliard leader écologiste parisien.
Tout en se réjouissant de cette évolution il s’est interrogé: le candidat dissident à l’investiture LaREM « est-il un candidat indépendant » ou « le deuxième candidat d’un gouvernement en retrait sur la lutte pour le climat et qui détruit nos retraites »?
Affirmant que sa « responsabilité en tant qu’écologiste » était de « rassembler pour créer une large coalition pour le climat », David Belliard a affirmé: « Cédric Villani, s’il clarifie sa position vis-à-vis du gouvernement, aura toute sa place dans cette coalition ».
A la question d’un ralliement à la maire PS sortante Anne Hidalgo au second tour, David Belliard a relevé qu’ »en 2001, 2008, et 2014, le ralliement des écologistes aux socialistes était automatique ». Mais « aujourd’hui, c’est terminé », a-t-il dit.
Taxe carbone : une escroquerie des bobos écolos et pseudo experts
Les écolos bobos , des « experts » resservent régulièrement le plat de la taxe carbone. Une taxe qui serait de nature à favoriser la transition écologique. Une vision fiscaliste de l’environnement. L’ingénierie fiscale française est en effet sans limite, une pathologie qui touche toutes les sensibilités politiques, tous les technocrates, tous les écolos. Pour résumer, il s’agit de soigner le monde carboné par la saignée fiscale. Le remède radical des médecins de Molière qui guérissaient les malades, lesquels mourraient de la thérapie de choc. Il est évident qu’en tuant l’économie française, on aura aussi fait disparaître le carbone, à un détail près : on aura reporté les émissions polluantes sur d’autres pays car il faudra bien toujours consommer… (Et accessoirement payer, mais avec quelle richesse ?). En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulée par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande des biens classiques, il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes, on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour développer à la fois les transports collectifs, le nouveau concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions, la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports, la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile, n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart de ces experts. Par exemple, la prochaine chute de la croissance française assommée par la fiscalité.
La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écolos
La collapsologie n’est pas réellement nouvelle mais elle est d’une certaine manière réhabilitée pour discréditer les prévisions pessimistes des écolos et des experts de l’environnement. Certains climatosceptiques hystérisent ce qu’ils considèrent comme des dérives des protecteurs de l’environnement en qualifiant les écolos de collapsolgues voire de prophète du malheur. Il conteste évidemment l’idée selon laquelle la civilisation est en péril. En faite de l’idéologie s’affrontent : celle des partisans du productivisme sans limite et celle de la décroissance ou en tout cas partisan d’un autre contenu de la croissance calculée (aujourd’hui uniquement sur l’addition des valeurs ajoutées, donc des valeurs marchandes). Les antis collapsologues agitent évidemment le chiffon rouge du chômage démolir pour les thèses économiques et sociales détendues par certains écologistes radicaux. Il est clair que la question n’est pas simple, qu’on ne changera pas brutalement la société et une transition écologique soit doit s’inscrire dans le temps pour progressivement changer les modes de production, d’échange, de consommation et de comportement. Le problème c’est qu’il y a une certaine urgence avec le dérèglement climatique qui s’accélère et qui se traduit notamment par une augmentation des températures, un déplacement du climat, la raréfaction de l’eau en certains endroits, des inondations dans d’autres, une augmentation des tempêtes et autres typhons, d’une manière générale la fonte des glaces et la montée des eaux. Sur la tendance, il est évident que les objectifs de l’accord de Paris ne seront pas tenus et que la température aura augmenté d’au moins 2° ici la fin du siècle sinon davantage. Il y a sûrement un chemin pour concilier la nécessité d’un développement économique et social qui s’inscrive dans le respect et la protection de l’environnement. Encore faudrait-il sortir du clivage caricatural entre ceux qui sont considérés comme des collapsologues apocalyptique et des productivistes irresponsables.
Ecolos : « Qu’ils aillent en Pologne! »: (Macron)
Macron a sans doute exprimé son véritable fond de pensée concernant l’écologie et les écologistes. Il a en effet invité ces derniers à aller manifester en Pologne plutôt qu’en France. Au-delà de la maladresse politique, il faut voir là le décalage énorme entre les discours pro environnement de Macron et sa politique réelle. Le fait est que la France est en retard sur ses les objectifs concernant le climat et que son plan dans ce domaine n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Du coup, la promesse de Macron d’atteindre la neutralité carbone en 2050 paraît bien peu crédible. Comme d’habitude, les propos de Macron sont condescendants voir insultants car il a estimé que « défiler pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème ». Plutôt qu’en France, »qu’ils aillent manifester en Pologne! », a lancé le chef de l’Etat au Parisien. « Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer! ». Le problème, c’est que Macon lui-même a du mal à se bouger à propos de cette problématique et qu’il est facile de désigner l’un des plus pollueurs pour masquer la propre faiblesse française. La faute, selon Emmanuel Macron, est imputable à la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie et donc, la Pologne, qui se sont opposés en juin dernier à l’inscription de l’agenda de neutralité carbone parmi les engagements européens. « La vérité, c’est qu’il y en a un qui bloque tout, c’est la Pologne. Mon objectif, c’est de convaincre les autres pays de bouger », a affirmé le président de la République à bord de l’avion présidentiel qui le conduisait aux Etats-Unis.
Confirmant sa condescendance et son mépris des écologistes qui manifestent, Macron s’est même permis d’ajouter « Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses », préconise-t-il.
Taxe carbone : une escroquerie des écolos et des socialistes
Les écolos, les socialos, des « experts » resservent le plat de la taxe carbone de cette fiscalité notamment à l’occasion des européennes. Une taxe qui serait de nature à favoriser la transition écologique. Une vision fiscaliste de l’environnement. L’ingénierie fiscale française est en effet sans limite, une pathologie qui touche toutes les sensibilités politiques, tous les technocrates, tous les écolos. Pour résumer, il s’agit de soigner le monde carboné par la saignée fiscale. Le remède radical des médecins de Molière qui guérissaient les malades, lesquels mourraient de la thérapie de choc. Il est évident qu’en tuant l’économie française on aura aussi fait disparaître le carbone, à un détail près : on aura reporté les émissions polluantes sur d’autres pays car il faudra bien toujours consommer… (Et accessoirement payer, mais avec quelle richesse ?). En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulé par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande, il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions, la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecté le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports, la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile, n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart de ces experts. Par exemple, la prochaine chute de la croissance française assommée par la fiscalité.
Ecolos, Bercy et économistes : même combat pour la fiscalité qui tue
Avant la fin de l’année, on va s’apercevoir que la fiscalité sur le carburant ajoutée aux autres taxes a tué la croissance en France. Malheureusement, Il faut bien convenir qu’on assiste depuis quelques temps à une sulfureuse alliance entre écolos, Bercy et les économistes pour promouvoir la fiscalité comme outil de gestion de l’environnement. Pour Bercy, ce n’est pas une découverte, la créativité de l’ingénierie fiscale est sans limite. Pour les écolos, en général culturellement marqués à gauche, la fiscalité constitue une religion républicaine ; enfin ; la plus grande partie des économistes, eux nourris au catéchisme du libéralisme, souscrivent à la gestion des émissions polluantes de manière privilégiée par la fiscalité. Ainsi par exemple, la fameuse taxe de carbone qui doit tout résoudre. Comme si la fiscalité intégrée dans les prix de marché constituait le seul moyen de régulation. En fait, c’est la monétarisation des nuisances que professent les économistes qui estiment efficace d’imposer la rareté par le niveau des prix. Une approche qui par ailleurs évacue les questions d’offre alternative réelle et d’inégalités sociales et territoriales. Sur certains sujets sociétaux, le marché et la fiscalité ne sauraient être les seuls moyens de réguler. La pollution par le transport est un sujet sociétal La régulation pour certains sujets sociétaux doit passer aussi et surtout par une politique de normes et une politique industrielle d’offre. Or on continue d’autoriser notamment dans les zones sensibles l’utilisation de véhicules complètement surdimensionnés concernant aussi bien la motorisation que le poids ou la dimension. Évidemment pour ne pas contrarier les intérêts des pétroliers, des constructeurs automobiles aussi des Etats qui prennent leur manne fiscale. Il faut aussi reconnaitre que la France est caractérisée par une pathologie fiscale récurrente qui repose sur le fait que chaque problème peut être réglé par une taxe. Et grâce à cette fiscalité, on tue la compétitivité, la croissance et l’emploi. Energétique ou pas, la fiscalité reste la fiscalité et le pouvoir d’achat est fortement amputé par tout nouvel impôt. D’où le tassement de la consommation des ménages qui représente 60% du PIB.
Des écolos au gouvernement : pour quoi faire ?
Daniel Boy, chercheur au Cevipof et enseignant à Sciences Po, spécialiste de l’écologie politique explique l’inconfort et les contradictions.des ministres écolo dans les gouvernements
- Comment expliquez-vous le départ de Nicolas Hulot?
Daniel BOY. – Il a jugé qu’il passait du compromis à la compromission, j’imagine. Cette tension tiraille les écologistes. Ils font la différence entre un bon compromis, c’est-à-dire ne pas avoir tout obtenu, mais suffisamment pour rester au gouvernement, et la compromission, qui signifie: “J’ai trahi mon idéal”. C’est exactement ce qu’explique Nicolas Hulot à France Inter. Il est en train d’en admettre trop, de baisser son niveau d’exigence. Il quitte le gouvernement car il tient à garder l’image d’une personnalité qui défend l’écologie librement et qui parle indépendamment avec la gauche et la droite. Car il lui est arrivé de faire des compromis, comme avec Nicolas Sarkozy en 2007, qui avait signé son pacte écologique. Il a également conseillé Chirac, Sarkozy et Hollande. Entrer dans le gouvernement complétait sa carrière, mais il a jugé hier que ça allait trop loin.
Est-ce que la démission du ministre vous rappelle d’autres aventures gouvernementales d’écologistes?
En effet, ce n’est pas le premier refus d’écologistes de participer au gouvernement. Cécile Duflot est sortie de celui de François Hollande en 2014, une fois que Manuel Valls a été nommé premier ministre. Après ce départ, son parti, Europe Ecologie Les Verts (EELV), décide de quitter la majorité. Mais les raisons invoquées n’ont pas de rapport avec l’écologie. Elle soupçonne Manuel Valls de vouloir développer une politique libérale. Le cas de Nicolas Hulot rappelle davantage celui de Dominique Voynet, ministre de l’Environnement sous Lionel Jospin. Elle démissionne du gouvernement après quatre ans. Elle considère que les Verts [son parti à l'époque, ndlr] n’ont pas obtenu grand-chose de leur participation au gouvernement.
Dominique Voynet avait fait part à l’époque de sa déception. Comme elle, Nicolas Hulot a regretté au micro de France inter que l’écologie «soit toujours reléguée dans les dernières priorités». L’écologie politique est-elle condamnée à une forme d’isolement?
Il y a toujours la même problématique: les écologistes sont toujours en minorité. Ils arrivent au pouvoir par des alliances. Aux élections locales, ils peuvent atteindre 8%. Aux élections présidentielles, le score est anecdotique. Et aux législatives, elle ne fait de bons scores que là où il y a des accords, notamment avec le Parti socialiste (PS). Dans toute coalition, il y a alliance entre majoritaires et minoritaires. Et le mouvement écologiste a toujours la position de minoritaire. Il n’a donc pas les mains libres pour réaliser ses projets.
Les écologistes étaient encore présents lors de la précédente mandature avec un groupe à l’Assemblée et au Sénat. Aujourd’hui ils n’ont plus de députés, et, moins de dix sénateurs. L’écologie politique est-elle en crise?
Après leur échec aux législatives de 2017, il y a forcément une crise. Ils ont perdu leur place politique car ils ont sombré en même temps que leur partenaire, le PS. Ils ont été emportés par le phénomène Macron qui a dynamité le système. D’autre part, ils ont subi une importante perte financière, le financement de la vie politique en France étant lié aux résultats électoraux. Ils ont été obligés de réduire leurs actions et leur matériel de propagande. Mais EELV ne va pas disparaître. Le parti peut se refaire une santé avec les européennes, des élections qui les favorisent. En 2009, ils avaient obtenu plus de 16% des suffrages. Et déjà en 1989, ils rassemblaient 11% des voix. L’écologie est un sujet fondamental pour l’Europe, car beaucoup de règles environnementales sont imposées par l’Union Européenne. Ensuite, il y a généralement une forte abstention. Dans ce cas, les votants sont des personnes un niveau d’études élevé qui sont sensibles à l’écologie politique. De plus, le rétablissement de la circonscription unique est une bonne nouvelle pour eux. Il n’y aura qu’une seule liste. Cela coûtera moins cher.
Sondage -Notre-Dame-des-Landes : un Français sur deux contre les écolos gauchistes
Il est clair que les Français, en tout cas un français sur deux, ont envie de bouffer de l’écolo gauchiste. Ils sont favorables à un recours « à la force », évoqué par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, pour déloger les zadistes qui occupent la zone du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Selon un sondage* Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, publié jeudi 4 janvier. 43% des personnes sondées y sont quand m^me opposées. En fait la demande sociale ne porte peut-être pas tellement sur l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame des Landes puisque vraisemblablement le gouvernement va se résoudre à moderniser les l’aéroport actuel. Il s’agit en réalité d’une demande d’ordre, de rétablissement de l’autorité de l’État qui dépasse et de loin sans doute la question locale de l’infrastructure nantaise. Cette légitimation du recours à la force est soutenue par 56% de la population, quel que soit l’âge, la catégorie socioprofessionnelle ou le lieu de résidence. Seuls les sympathisants de gauche s’y montrent hostiles (59%), voire très hostiles (70%) pour ceux d’extrême gauche, toutes les autres tendances politiques y étant largement favorables. Pourtant on peut légitimement s’interroger sur l’intérêt d’une opération forcément dangereuse pour faire évacuer une zone sur laquelle plus rien ne sera construit. Il suffirait de réaffecter les terrains acquis par l’État aux agriculteurs et progressivement les zadistes iront s’installer sur d’autres lieux de contestation. Mais comme il faut faire avaler l’abandon du projet à des élus forcément mécontents en compensation on va sans doute développer une opération de police spectaculaire qui n’est pas par ailleurs sans risque. Si par malheur cette opération de police devait prendre une tournure dramatique, il n’est pas leur impossible que l’opinion se retournerait alors. Comme quoi la démocratie ne saurait se résumer à une addition de sondages dont les motivations sont parfois multiples (affaire de l’Etat bafoué par l’agression de policiers à Champigny par exemple) voire contradictoires.