Archive pour le Tag 'écologiste'

Mobilisation écologiste : Garder l’espoir

 Mobilisation écologiste : Garder l’espoir

 

Là où la participation des Américains à la Journée de la Terre, le 22 avril 1970, a été massive, la pollution a plus diminué qu’ailleurs dans les décennies suivantes, rapporte l’économiste Pauline Grosjean, à l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) ,dans sa chronique.

 

Il est vrai qu’en ce moment le discours écolo ne fait guère recette en politique même si la sensibilité globale à cette question n’a pas perdu de vigueur. En France par exemple le représentant de l’écologie politique s’écroule dans les sondages mais la question environnementale vient en troisième position dans les préoccupations après le pouvoir d’achat et la guerre en Ukraine. NDLR

 

Chronique.

 

Un jeune sur deux sur cette planète souffre d’écoanxiété, une angoisse de la fin du monde due aux conséquences des dérèglements écologiques, combinée à un sentiment profond d’impuissance (« Young People’s Voices on Climate Anxiety, Government Betrayal and Moral Injury : a Global Phenomenon », Elizabeth Marks et alii, 7 septembre 2021). Pourtant, la question environnementale est complètement éclipsée de la campagne présidentielle, l’écologie politique plafonne à 5 % des intentions de vote, des militants écologistes de Greenpeace sont déclarés coupables de dégradation légère par le tribunal correctionnel de Bordeaux [le 26 janvier] pour avoir affiché des autocollants et dessiné à la craie sur une station-service Total, quand ils ne risquent pas, comme deux activistes allemands en Australie il y a quelques jours, l’annulation de leur visa et l’expulsion pour avoir causé un embouteillage en protestant contre l’extension d’un port qui accueille des porte-conteneurs géants. Même ceux qui répondent aux appels à manifester de Greta Thunberg se découragent, à l’instar du cinéaste et militant écologiste Cyril Dion, qui a récemment déclaré au Monde que ces marches « ne débouchent sur rien ».

Mais, il ne faut pas se décourager si vite, comme le montre une étude mettant en évidence l’efficacité de la mobilisation écologiste (« Every Day Is Earth Day : Evidence on the Long-Term Impact of Environmental Activism », Daniel Hungerman et Vivek Moorthy, American Economic Journal : Applied Economics, à paraître). Les auteurs évaluent l’impact de la mobilisation citoyenne, lors de la première Journée de la Terre, le 22 avril 1970, sur la pollution locale, la mortalité et la morbidité infantiles, indicateurs traditionnels des effets de la pollution. Cet événement fut, et reste à ce jour, la plus importante mobilisation environnementale aux Etats-Unis. Entre vingt et vingt-cinq millions d’Américains, soit un sur dix, participèrent à cette manifestation conçue par le sénateur démocrate Gaylord Nelson. Depuis les années 1990, la Journée de la Terre est devenue un événement mondial.

Cette première Journée de la Terre et l’énorme mobilisation qu’elle suscita furent suivies de changements politiques importants, comme la création de l’Agence de protection de l’environnement [des Etats-Unis]. Mais comment savoir si ces changements législatifs n’auraient pas eu lieu en l’absence de mobilisation ? De la même façon, une corrélation entre la participation à la Journée de la Terre et la réduction de la pollution locale peut simplement être due au fait que certaines communautés motivées décident à la fois de participer à cette manifestation et… de réduire leur consommation de carburant.

La sénatrice Esther Benbassa exclue du groupe écologiste

La sénatrice Esther Benbassa exclue du groupe écologiste

La surexcitée sénatrice EELV Esther Benbassa, accusée dans une enquête de harcèlement moral à l’encontre de ses collaborateurs, a été exclue par son groupe au Sénat.

«Après avoir entendu la sénatrice et en conformité avec leur règlement intérieur, les sénateur.trice.s ont décidé d’exclure Esther Benbassa du groupe parlementaire à compter du 15 septembre», précise le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires, dans un communiqué. La sénatrice est d’avoir semé une terreur permanente parmi ses collaborateurs en multipliant notamment les actes d’humiliation

Une politique étrangère et de défense écologiste ? ( Sandrine Rousseau)

Une politique étrangère et de défense écologiste ? ( Sandrine Rousseau)

 

Candidate à la candidature chez Europe écologie les Verts exposent sa vision d’une politique étrangère de défense qui serait écologiste.

Un article intéressant dans la mesure où il fait l’impasse sur les enjeux géopolitiques ( menaces chinoises, menaces des dictatures et menaces islamistes notamment) et montre assez clairement les trous dans la raquette de l’analyse qui évitent de parler des sujets qui fâchent.

 Tribune dans l’Opinion

 

La campagne présidentielle qui s’ouvre semble se concentrer sur les petites phrases et un débat sociétal dont les termes sont largement fixés par l’extrême droite. C’est regrettable car les bouleversements mondiaux appellent à de véritables débats de fond. La déroute en Afghanistan doit nous interroger sur l’avenir de la politique étrangère qui fait depuis trop longtemps l’objet d’un consensus transpartisan mou et dangereux. Les écologistes français, longtemps éloignés du pouvoir exécutif national, ont jusqu’à présent été timides sur ces questions ; je souhaite que cela change.

En France, puissance nucléaire et normative à l’ambition mondiale, une politique étrangère écologiste se distinguerait et pourrait s’articuler autour de trois piliers fondamentaux : 1) l’engagement dans un nouveau multilatéralisme écologique et des droits fondamentaux ; 2) la poursuite d’une souveraineté européenne au-delà de la simple instrumentalisation de l’Union européenne ; 3) une nouvelle approche de la place de l’outil militaire dans la conduite de la politique étrangère.

La crise écologique mondiale dépasse la question climatique, incluant celles de la biodiversité, de la gestion des déchets, de la dépollution, du démantèlement nucléaire. Cette crise exige chaque jour plus de coopération dans un monde où les institutions internationales ont été progressivement affaiblies et délégitimées. La conférence de Paris a été certes un pas important dans ce sens, mais sans aucun pouvoir de contrôle ou de sanction, elle reste un mécanisme fragile. La France et l’UE se doivent d’inventer de nouveaux espaces et de nouvelles pratiques d’action dans les domaines climatiques.

Ceci impose d’être en mesure, quand c’est nécessaire, de contraindre nos partenaires à l’action climatique – la Chine dans sa taxation du carbone, le Brésil dans sa protection de l’Amazonie –, y compris par des mesures de rétorsion commerciales si nécessaires (le caractère contraignant), mais aussi et surtout de nous engager dans une solidarité nord-sud forte qui permette une transition juste (la politique d’encouragement) en multipliant et en ciblant mieux notre aide publique au développement.

« La construction d’une défense réellement européenne est une entreprise urgente. Elle impose in fine que nous acceptions que la politique étrangère européenne ne soit plus prisonnière de l’unanimité paralysante »

Par ailleurs, il nous faut dessiner un universalisme qui ne serait pas un nouvel occidentalisme. Cet universalisme n’est pas imposable par la force mais par le droit. Je souhaite donc que se renforcent les capacités de poursuivre et de condamner les violations des droits et libertés fondamentales partout dans le monde pour mettre fin à l’impunité. Nous pouvons ici jouer un rôle clef via les juridictions internationales (TPI) mais aussi par le pouvoir extraterritorial en renforçant la compétence universelle de nos tribunaux en matière de tortures, crimes de guerre, violences sexuelles…

Si je partage le constat du président Macron sur la « mort cérébrale » de l’Otan et la nécessité de jeter les bases d’une souveraineté européenne, je déplore sa méthode naïve qui consiste à espérer faire mener la même politique étrangère verticale et militariste de la France par nos partenaires de l’UE. J’assume pleinement que nous ne pouvons maintenir beaucoup plus longtemps le mythe national selon lequel, seuls, nous resterions une grande puissance militaire.

Il n’y plus à tergiverser : la construction d’une défense réellement européenne est une entreprise urgente, même si certainement de longue haleine qui impliquera certaines concessions (industrielles, militaires et stratégiques) envers nos partenaires. Elle exige d’œuvrer à une culture stratégique partagée, et la construction de capacités militaires communes. Elle impose in fine que nous acceptions que la politique étrangère européenne ne soit plus prisonnière de l’unanimité paralysante et de douteux intérêts nationaux.

« La question de la dissuasion nucléaire française est délicate pour les écologistes européens. L’objectif est un désarmement »

Quant à la place de la force armée et de la dissuasion, je plaide pour de profonds changements. La question de la dissuasion nucléaire française est délicate pour les écologistes européens. L’objectif est un désarmement. Aujourd’hui, la « force de frappe » reste un pilier de notre défense nationale. Nous devons la faire évoluer en profondeur et dans trois directions.

D’abord, en la démocratisant : je souhaite que le président de la République partage l’autorité sur le feu nucléaire avec le Premier ministre pour renforcer le contrôle démocratique sur l’arme atomique. Ensuite, en engageant un dialogue approfondi et patient, avec l’Allemagne d’abord, mais aussi l’Italie et le reste de nos partenaires européens, pour envisager une dissuasion nucléaire continentale concertée, considérant qu’une menace sur le territoire de l’un porterait atteinte aux intérêts stratégiques de l’autre.

Cela posé, comme une majorité de Français, je ne me résignerai jamais à un monde gouverné par l’équilibre de la terreur et j’engagerai la France sur la voie d’un désarmement en lien avec toutes les puissances nucléaires dans le cadre du traité sur l’interdiction des armes nucléaires, que je souhaite voir progresser au côté du traité de non-prolifération.

Pour ce qui est de la militarisation de notre politique étrangère, nous ne pouvons plus faire l’économie d’un bilan de nos opérations extérieures, à commencer par la débâcle libyenne. Si nous ne changeons rien, nous quitterons le Sahel, comme les Etats-Unis l’Irak ou l’Afghanistan, en laissant derrière nous un champ de ruines économique, politique et social qui sera le terreau d’un nouvel embrasement. Si la force armée se révèle parfois nécessaire, elle ne peut se substituer à une politique de pacification et de déradicalisation qui doit passer par la négociation avec des forces politiques sur lesquelles s’appuient les milices terroristes – dont beaucoup sont d’abord des guérillas locales.

Les limites de la politique étrangère jupitérienne échappant à tout contrôle et tout débat sont évidentes. La souveraineté européenne n’a que faire de ce bonapartisme ancré au plus profond de nos institutions et de nos pratiques. A continuer d’avancer dans cette impasse, nous risquons l’isolement et l’impuissance. Une présidence écologiste, c’est aussi une autre forme de puissance française.

Sandrine Rousseau est candidate à la primaire écologiste en vue de la présidentielle 2022.

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE: Les verts vont encore choisir un candidat qui perd

PRIMAIRE ÉCOLOGISTE: Les verts vont encore choisir un candidat qui perd

Face à Yannick Jadot écolo plutôt centriste, Europe écologie les Verts va sans doute préférer un candidat qui perd comme Éric Piolle. Un candidat beaucoup plus à gauche et beaucoup moins connu. Bref le scénario éternel de la primaire écologiste ( Pour mémoire les écolos avaient déjà préféré Eva Joly à Nicolas Hulot). Éric Piolle vient d’ailleurs de soutenir de recevoir tout ce que compte l’écologie du gauche avec un appui de 300 élus.

« Nous avons besoin d’une présidence humble, terre à terre, qui nous ressemble et qui nous considère, qui connaisse la réalité du travail et celle des territoires », plaident ces soutiens d’Eric Piolle, rappelant sa victoire en 2014 à Grenoble puis sa réélection aux municipales de 2020.

« Il s’est inscrit dans une nouvelle page de l’histoire de l’écologie politique en France. Celle de l’écologie de gouvernement. Il a montré que les écologistes peuvent gagner pour agir sur le réel », insistent les signataires, qui plaident pour articuler « radicalité » et « pragmatisme ».

« Nous sommes également fiers de soutenir comme candidat à la présidentielle un ancien cadre » de Hewlett Packard « licencié pour avoir refusé un plan de délocalisation, devenu un élu de terrain à l’écoute, conscient des réalités du quotidien, attaché aux territoires qui font la France au-delà des considérations parisiennes et capable de construire le rassemblement des gauches écologistes », ajoutent ces personnalités.

UNE PRIMAIRE ÉCOLOGISTE INDISPENSABLE ( Batho)

UNE PRIMAIRE ÉCOLOGISTE INDISPENSABLE ( Batho)  

 

Tandis que Jadot semble se convertir à une primaire concernant toute la gauche, les responsables nationaux écolos notamment Julien bayou semblent privilégier une primaire interne. Jadot a d’ailleurs promis de réunir tous les leaders de la gauche d’ici une quinzaine de jours. Delphine Batho, présidente de Génération Écologie ,comme EELV, souhaite également une primaire interne

« Clairement oui », une primaire est indispensable, a déclaré ce lundi matin la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho, présidente de Génération Écologie.

« Ma proposition pour la primaire des écologistes, c’est qu’on ait un processus démocratique extrêmement innovant, qui construise une équipe, par ce qu’on appelle le mode de scrutin préférentiel, c’est-à-dire au lieu d’être dans une logique d’élimination, qui crée des divisions, qui crée des déchirures, des blessures, qu’on ait un processus collectif, qui constitue une équipe », a poursuivi l’ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande.

«  on ne peut pas tirer de conclusion hâtive en disant ‘tout est fichu pour l’écologie, il n’y a plus qu’à se réfugier dans les jupes de la gauche’ », a-t-elle poursuivi, en disant ne pas avoir « pris de décision », quant à sa propre participation à la primaire.

 

Joe Biden : une victoire aussi écologiste ?

Joe Biden : une victoire aussi écologiste ?

La victoire de Joe Biden est aussi apprécié par les écologistes du fait que l’intéressé a promis de rejoindre l’accord de Paris d’où s’était retiré Trump et qu’il a déclaré lancer un programme de 1700 milliards pour une neutralité carbone en 2050. Certains experts tout en se félicitant de la victoire de Biden se montre circonspects sur les capacités des États-Unis et du monde en général,  à  respecter des engagements de Paris. Aux États-Unis les freins pourraient venir des lobbys bien sûr mais aussi du Sénat.

Notons aussi que des pays très favorables sur le papier comme la France sont encore loin des objectifs qu’ils est supposés atteindre.

« Ne vous y trompez pas. La sombre réalité est que même si chaque Etat américain respecte ses engagements en vertu de l’Accord de Paris (et beaucoup, dont les Etats-Unis et l’UE ne sont aujourd’hui pas à la hauteur), cela nous mènera à moins de la moitié du chemin » pour limiter le réchauffement à +2°C, a mis en garde sur Twitter le climatologue Michael Mann, de la Pennsylvania State University, « prudemment optimiste » après la victoire de Joe Biden.

 

Pour ne pas dépasser +1,5°C et limiter l’ampleur des catastrophes climatiques qui se multiplient déjà à travers la planète, il faudrait en effet réduire de presque 50% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2030, selon les experts climat de l’ONU (Giec). Une baisse qui nécessite des réformes radicales de l’économie mondiale. Mais une ambition qui serait un peu moins hors de portée avec Joe Biden à la Maison Blanche, estiment certains experts.

Certains experts tout en se félicitant de la victoire de Biden se montre circonspect sur les capacités des États-Unis et du monde en général de respecter des engagements de Paris. Aux États-Unis les freins pourraient notamment

Pour le groupe Climate Action Tracker, cette victoire pourrait ainsi être un « point de bascule » pour se rapprocher  »tout près » de l’objectif de +1,5°C. Il faudrait pour cela que la promesse de neutralité carbone des Etats-Unis d’ici 2050 soit tenue, tout comme les récents engagements chinois, européens et japonais en la matière.

« Si les Etats-Unis adoptent l’objectif de neutralité carbone pour 2050, les quatre plus grandes puissances économiques du monde seront en phase avec la science et montreront la voie vers un avenir sûr, propre et moderne », a de son côté commenté Pr Johan Rockström, co-directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK).

Sans majorité au Sénat, Joe Biden pourra toujours compter sur les milliers d’entités non fédérales (Etats, villes, entreprises…) dont l’engagement ces dernières années devrait permettre aux Etats-Unis d’atteindre malgré tout leurs anciens engagements en vertu de l’Accord de Paris (26 à 28% de baisse des émissions d’ici 2025 par rapport à 2005), selon Climate Action Tracker.

Européennes: l’écologiste Pascal Durand va aussi à la soupe

Européennes: l’écologiste Pascal Durand va aussi à la soupe

Encore un écolo qui va à la soupe en rejoignant Macron et sa liste européenne. Pas n’importe quel écolo mais l’ancien responsable d’Europe écologie les Verts. Ce n’est pas la première fois que les écolos lâchent leur partie pour un portefeuille ministériel une place (c’était déjà le cas sous Hollande). C’est même une de leurs caractéristiques. Sans doute est-ce lié à la fragilité idéologique de ce parti surtout composé de bobos, militants de la nature mais bien ignorants des réalités économiques et sociétales. Il est clair que lorsqu’on est à l’abri des contingences matérielles, il est plus facile de se montrer radical sur l’écologie. Hulot de ce point de vue est l’archétype du responsable écolo. Bref des militants un peu hors sol qui explique sans doute leur position surréaliste par rapport à une terre qu’ils connaissent mal. La plupart sont en effet issu du milieu urbain. On compte aussi parmi eux quelques gauchistes déçus de la marginalisation des partis d’extrême gauche. L’exemple le plus significatif est peut-être celui de Daniel Cohn-Bendit, l’ancien leader anarcho marxiste de 1968 reconvertis au néo libéralisme de Macron.  L’eurodéputé Pascal Durand, qui siège depuis 2014 parmi les Verts au Parlement européen, laisse entendre qu’il pèsera plus au sein de LREM (il aura surtout davantage de chances d’être réélu ! «Mon choix, c’est celui de la position centrale, plutôt que de la marge», avance-t-il. «Les Verts sont un groupe actif et reconnu au Parlement européen, mais très minoritaire. Et EELV a fait, en France, le choix tactique d’un repli identitaire plutôt que celui d’une liste ouverte.»  En coulisses, l’ancien eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a beaucoup œuvré pour ce ralliement. Depuis plusieurs mois, Pascal Durand avait rejoint l’équipe du comité de pilotage de la campagne de LREM, qui se réunit chaque mardi soir au QG de campagne. «Malgré ses hésitations, malgré sa loyauté pas fermement établie, on sera contents de l’avoir pendant la campagne pour porter la question environnementale qui est de plus en plus prégnante dans l’opinion», salue un responsable de LREM, en première ligne sur la préparation des européennes. La macronie redoute en effet un score important de la liste portée par Europe Écologie-Les Verts, et cherche donc à incarner davantage le combat écologiste. Pascal Durand sera candidat en position éligible, dans les premières places de la liste. On comprend mieux les vraies raisons de ce ralliement

Hulot : l’écologiste du business

Hulot : l’écologiste du business

Que fait Hulot au gouvernement lui qui n’a aucune compétence économique, sociale, politique  ou même environnementale ? Il sert de caution à Macron. Certes l’ancien animateur télé a réalisé d’intéressants reportages sur l’environnement mais ça ne suffit pas pour avoir une vision écologique cohérente et encore moins une  vision sociétale. En outre et  surtout le champ de réflexion et d’action de Hulot est étroitement cadrée par les soutiens financiers d’entreprises les plus polluantes qui lui ont permis de construire son immense fortune de 200 millions sur le dos de l’écologie. Hulot, l’ancien animateur télé est populaire, c’est certain comme Mimi Mathis ou Michel Drucker mais ses compétences et ses convictions sont comme les montres de Salvador Dali : molles. Par contre, il sait gérer son image et surtout sa fortune  réalisée garce à son business écolo. Épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

Nucléaire- Hulot, l’écologiste du business

Nucléaire- Hulot,  l’écologiste  du business

 

Hulot, l’ancien animateur télé est populaire, c’est certain comme Mimi Mathis ou Michel Drucker mais ses compétences et ses convictions sont comme les montres de Salvador Dali : molles. Par contre, il sait gérer son image et surtout sa fortune  réalisée garce à son business écolo. Récemment épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

 

Nucléaire- Hulot, l’écologiste du business

Nucléaire- Hulot,  l’écologiste  du business

 

Récemment épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyle salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

 

Hulot : un décret pour « s’éloigner » de sa fortune d’écologiste !

Hulot : un décret pour « s’éloigner » de sa fortune d’écologiste !

 

 

Curieux ce décret signé du Premier ministre qui signifie sans doute à l’opinion publique que Nicolas Hulot « s’éloigne » de sa fortune d’écologiste. Une fortune substantielle de l’ordre de 200 millions et une rémunération annuelle de leur de 500 000 €. On se demande bien quel est l’intérêt juridique d’un tel décret. On aimerait savoir qui détient désormais les anciennes participations financières du ministre de l’écologie ou combien elles ont été vendues. Pour cet acte,  il n’était nul besoin d’un décret hormis pour ses objectifs  médiatiques.

Décret :

 

 

Le Premier ministre,
Sur la proposition du ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
Vu le décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres, notamment son article 2-1 ;
Vu le décret n° 2017-1071 du 24 mai 2017 relatif aux attributions du ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,
Décrète :

Article 1
Le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, ne connaît pas des actes de toute nature relatifs :
1. A la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme ;
2. Au développement, à la fabrication et à la commercialisation de produits cosmétiques.
Conformément à l’article 2-1 du décret du 22 janvier 1959 susvisé, les attributions correspondantes sont exercées par le Premier ministre.

Article 2
Le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 9 août 2017.

Edouard Philippe

Par le Premier ministre :

Le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire,

Nicolas Hulot

 

 

Le ministre de la Transition écologique va donc se tenir à l’écart de sa fondation, ainsi que de ses activités concernant le «développement», la «fabrication» et la «commercialisation» de produits cosmétiques, d’après un décret paru ce vendredi au Journal Officiel à la demande du ministre. En juillet dernier, Le Canard Enchaîné avait pointé le montant des royalties que touche Nicolas Hulot - via sa société «Eole Conseil» dont il était le seul salarié et dont il détiendrait 99,9% des parts – sur la commercialisation de produits (gels douche, shampooings…) de la marque Ushuaïa, elle-même détenue par le groupe TF1. Cette marque prête régulièrement sa licence à de grandes marques telles que L’Oréal ou encore les opticiens Atoll. L’hebdomadaire satirique avait révélé que l’ex-animateur de la chaîne privée avait perçu de sa société près de 290.000 euros de salaires pour l’année 2013, auxquels s’ajoutait un dividende de 66.000 euros. Créée en 1990, «Eole» aurait au total accumulé près de 3 millions d’euros de fonds propres. Et pour l’année 2016, Nicolas Hulot a déclaré le 19 juillet dernier à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) avoir perçu près de 248.000 euros de salaires de sa société Eole Conseil, auxquels se sont ajoutés près de 221.000 euros de dividendes. Toutefois, depuis le 16 mai, Nicolas Hulot a abandonné – sur conseil de l’Élysée selon Le Canard Enchaîné - la gérance de cette SARL pour la transformer en une société à actions simplifiées. Un autre geste prémisse de l’éloignement du ministre de son ONG est le changement de nom de la fondation Hulot le 28 juin dernier: elle avait été rebaptisée «Fondation pour la nature et l’homme» depuis l’arrivée de l’ancienne journaliste de CNews Audrey Pulvar à sa présidence.

Hulot, l’écologiste du business

Hulot,  l’écologiste  du business

 

Récemment épinglé par le Canard enchainé à propos du sulfureux financement financement de sa, Nicolas Hulot, ministre de l’écologie est mis en cause pour les profits personnels qu’il tire de son action en matière d’environnement. Il aurait retiré des centaines de millions d’euros en salaires et dividendes. par an de sa société Éole qui s’appuie sur la promotion des produits Ushuaia. Nicolas Hulot aurait entretenu un long partenariat avec EDF, producteur et fournisseur d’électricité. « Jusqu’en 2012, EDF a versé 460.000 euros par an à la Fondation.  Mêmes liens avec Veolia, géant de l’eau et du traitement des déchets. « De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration », assure Le Canard enchaîné. Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et qui n’envisage « pas du tout » de ne pas le faire, a financé la Fondation à hauteur de 30.000 euros en 2014 et 2015. Le journal d’investigation cite également TF1, Bouygues Télécom, la SNCF et L’Oréal, pour des versements entre 30.000 et 250.000 euros chacun. Par ailleurs,  jusqu’à son arrivée aux affaires, Nicolas Hulot présidait encore « Eole », une société alimentée par les royalties des ventes des produits estampillés « Ushuaïa » (gels douches, shampoings…). La marque détenue par TF1 a cédé sa licence à des grandes entreprises comme les opticiens Atoll ou L’Oréal. Avec à la clé des contrats juteux pour la chaîne de télévision et son ancien animateur vedette. De 113.000 en 1992, « Eole » a vu ses gains grimper à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les années 2000. Une véritable machine à cash pour le principal bénéficiaire de l’entreprise: Nicolas Hulot qui en est le seul salarié et en possède 99.9% des parts. Au total, c’est près de 3 millions d’euros que la société aurait accumulé en fonds propres. Un pactole auquel il faut encore ajouter le salaire que se verse Nicolas Hulot -290.000 euros en 2013- et les dividendes qu’il perçoit (66.000 euros).  Pourtant, les produits « Ushuaïa », qui font la fortune du ministre de la Transition écologique, ne sont pas particulièrement recommandables pour la planète. Au contraire. Comme le rappelle Le Canard Enchaîné, Greenpeace a placé en 2006 les produits de la marque Ushuaïa sur la « liste rouge » des produits chimiques dangereux. Il y a un mois, c’était le magazine « 60 millions de consommateurs » qui épinglait trois produits de la marque, dont un gel douche contenant « un grand nombre de colorants susceptibles de provoquer des allergies » et un déodorant renfermant du benzyl salicylate, une substance soupçonnée d’être… un perturbateur endocrinien.

2017 : candidature écologiste inutile pour 53 %

2017 : candidature écologiste inutile pour 53 %

 

Les avis sont assez partagés quant à l’utilité d’une candidature écologiste en 2017 même si une majorité se dégage contre. Toutefois les Français considèrent pour 85 % que l’action des écologistes est inefficace vis-à-vis de l’environnement. Pas étonnant si la plupart des sondages ne prévoit que de l’ordre de 2 % pour l’éventuel candidat des écolos. D’après le sondage Elabe pour BFMTV publié ce jeudi 6 octobre, 21% jugent une telle candidature « tout à fait inutile » et 32% la considèrent « plutôt inutile ». A contrario, parmi les 47% qui estiment qu’il est utile de voir l’écologie représentée à l’élection présidentielle, ils sont 35% à déclarer que c’est « plutôt utile » et seulement 12% pour qui c’est « tout à fait utile ». Cette question d’une candidature écologiste à la présidentielle varie selon l’opinion politique des sondés. Comme l’explique Yves-Marie Cann, directeur des études politiques à Elabe, « 61% des sympathisants de gauche jugent une telle candidature utile alors que 63% des sympathisants de la droite et du centre et 62% des sympathisants d’extrême droite l’estiment inutile ». Du côté des sympathisants Europe Écologie-Les Verts, ils sont naturellement 91% à la juger utile, contre 61% au Front de Gauche et 49% chez les socialistes. L’autre volet de ce sondage porte sur l’efficacité d’Europe Écologie-Les Verts depuis 2012 et l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Là encore, les chiffres sont dramatiques : 85% des Français estiment que l’action des écologistes en faveur de l’environnement est inefficace depuis 2012.  Dans le détail, ils sont 26% à la juger « pas du tout efficace », 59% « pas vraiment efficace », 15% « plutôt efficace » et… 1% à la trouver « tout à fait efficace ». Même en interrogeant les seuls sympathisants écologistes, ils ne sont que 30% à penser que l’action des Verts a été efficace depuis 2012.

(Avec BFM)

« L’assassinat » du groupe écologiste par Hollande (Duflot)

  »L’assassinat » du groupe écologiste par Hollande (Duflot)

 

Hollande est un assassin d’après Duflot, il a tué le groupe écolo à l’assemblée. Effectivement Hollande a procédé en deux temps d’abord en attirant 3 responsables écolos au gouvernement dont la principale dirigeante ; Ensuite en poussant les réformistes de l’assemblée à quitter le groupe d’EELV. Du coup les verts n’ont plus de groupe (ni les fiances qui vont avec). D’une certaine façon Hollande a bien tué le groupe écolo et EELV se réduit à pas grand chose. Mais la responsabilité en incombe autant à Duflot elle même et à ses volte-faces radicales. D’abord patronne d’EELV, puis ministre avant une nouvelle fois de retourner sa veste de  rejoindre les frondeurs. Sans parler de se velléités maintenant de se présenter aux élections de 2017 sans doute pour obtenir entre  autour 3%.  C’est le Yalta de la vieille gauche, comme à l’ancienne », a poursuivi la députée de Paris. Le 19 mai dernier, François de Rugy, Eric Alauzet, Christophe Cavard, François-Michel Lambert, Véronique Massonneau et Paul Molac, six députés « réformistes », ont décidé de quitter le groupe écologistes à l’Assemblée nationale, entraînant sa disparition de l’hémicycle. Ces six députés s’opposaient depuis plusieurs mois aux écologistes « contestataires » qui s’opposent au gouvernement, sous la houlette de Cécile Duflot. Cécile Duflot l’affirme, en 2017 « je pense qu’il  y aura un candidat qui défendra l’écologie, j’en suis même sûre et en tout cas je le défendrai ». Ce sera « moi ou quelqu’un d’autre », a-t-elle dit, promettant d’être la « première supportrice » de Nicolas Hulot s’il se présente. Elle-même s’est préparée, « parce que les écologistes toutes ces dernières années ne se sont jamais vraiment préparés à l’élection présidentielle. Ils n’aiment pas cette élection pour de bonnes raisons, c’est-à-dire l’aspect très personnalisé, mais du coup on s’est toujours pris les pieds dans le tapis. On a fait de mauvaises désignations ».

(avecRTL)




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