Archive pour le Tag 'école'

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École : une crise à plusieurs dimensions

École : une crise à plusieurs dimensions

 

 

Le premier motif de la grève tient à la complexité d’un protocole inapplicable par les parents et pratiquement impossible à vérifier par les enseignants. Du coup, l’absentéisme crée une pagaille sans nom dans les classes et bouleverse complètement la pédagogie et les programmes.

Pendant longtemps, le gouvernement a fait l’impasse sur la situation sanitaire de l’école pourtant principal vecteur de diffusion de la pandémie. La vérité c’est qu’il a utilisé l’école pour diffuser largement le virus en espérant en retour obtenir une immunité collective de la population. Une stratégie discutable reposant essentiellement sur la vaccination.

 Au-delà de l’aspect sanitaire, l’école connaît une crise structurelle et notamment sociale. Il est clair que les enseignants en dépit des promesses récentes ne sont pas rémunérés à la hauteur de leurs compétences théoriques et de la qualification. D’une certaine manière, progressivement on a assisté dans le pays à une sorte de prolétarisation du métier. Des enseignants qui gagnent moins qu’un plombier  ( métier qui n’est pas d’ailleurs si simple avec l’évolution technologique).    La revalorisation financière est incontournable surtout si l’on veut remettre à niveau autant les capacités que les engagements.

La crise est aussi culturelle dans la mesure où il n’est plus possible d’enseigner de manière sereine et efficace compte tenue de la dégradation totale de la discipline dans certaines classes notamment dans les quartiers difficiles mais pas seulement. De ce point de vue, les théories pédagogistes  farfelues ont bouleversé les rapports au savoir et au maître.

Le plus grave , c’est la dégradation générale du niveau scolaire qui commence évidemment en primaire mais atteint le supérieur. Pour preuve des cours d’orthographe sont parfois organisés dans les universités ! Des universités complètement surbookées  parce que la mode en France s’oppose à l’orientation vers les filières d’apprentissage et qu’on préfère diriger les étudiants dans des impasses universitaires non qualifiantes. Nombres d’étudiants sont d’ailleurs éjectés dès les premières années d’université.

S’il y a un objectif prioritaire à mettre en débat en France ,c’est bien celui concernant l’avenir de l’école et celui des élèves. Un débat qu’on ne pourra conduire uniquement avec les enseignants mais avec tous les acteurs économiques, sociaux, politiques et culturels.

École : en grève quasi totale aujourd’hui

École : en grève quasi totale aujourd’hui

 

La paralysie risque d’être quasi totale  suite à l’appel des syndicats d’enseignants qui protestent surtout contre la complexité et l’inefficacité du protocole Covid.

Majoritaire dans le primaire, le Snuipp-FSU a lancé vendredi dernier un appel à la grève nationale pour le 13 janvier afin d’«obtenir les conditions d’une école sécurisée sous Omicron». Il a été rejoint par la plupart des autres syndicats enseignants, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Educ’action, SUD Éducation, FO et le Sgen-CFDT.

«Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles mais de plus il désorganise complètement l’école. Ainsi, contrairement aux affirmations gouvernementales répétées, ce n’est pas l’école qui est ouverte mais une forme de  »garderie »», dénonce le Snuipp-FSU.

Selon le syndicat, «dans les conditions actuelles, les élèves ne peuvent pas apprendre correctement, leur nombre étant très fluctuant et l’enseignement hybride entre présentiel et distanciel impossible à mettre en œuvre». Le Snuipp-FSU pointe aussi «le non-remplacement des enseignants et enseignantes malades qui devient intenable».

Ainsi, il dit qu’il «mettra tout en œuvre pour que le gouvernement entende enfin la colère des personnels. Après le 13 janvier, si besoin, il proposera de nouvelles mobilisations unitaires face au mépris gouvernemental, pour la sécurité sanitaire de l’école et le nécessaire recrutement de personnels». «Cette colère des personnels n’est pas un épiphénomène conjoncturel mais prend racine à la fois dans l’incapacité doublée d’incompétence à gérer la crise sanitaire à l’école et aussi plus globalement dans la politique éducative conduite depuis cinq ans qui abîme l’école et méprise les personnels», assure le syndicat.

École : en grève quasi totale demain

École : en grève quasi totale demain

 

La paralysie risque d’être quasi totale demain suite à l’appel des syndicats d’enseignants qui protestent surtout contre la complexité et l’inefficacité du protocole Covid.

Majoritaire dans le primaire, le Snuipp-FSU a lancé vendredi dernier un appel à la grève nationale pour le 13 janvier afin d’«obtenir les conditions d’une école sécurisée sous Omicron». Il a été rejoint par la plupart des autres syndicats enseignants, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Educ’action, SUD Éducation, FO et le Sgen-CFDT.

«Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles mais de plus il désorganise complètement l’école. Ainsi, contrairement aux affirmations gouvernementales répétées, ce n’est pas l’école qui est ouverte mais une forme de  »garderie »», dénonce le Snuipp-FSU.

Selon le syndicat, «dans les conditions actuelles, les élèves ne peuvent pas apprendre correctement, leur nombre étant très fluctuant et l’enseignement hybride entre présentiel et distanciel impossible à mettre en œuvre». Le Snuipp-FSU pointe aussi «le non-remplacement des enseignants et enseignantes malades qui devient intenable».

Ainsi, il dit qu’il «mettra tout en œuvre pour que le gouvernement entende enfin la colère des personnels. Après le 13 janvier, si besoin, il proposera de nouvelles mobilisations unitaires face au mépris gouvernemental, pour la sécurité sanitaire de l’école et le nécessaire recrutement de personnels». «Cette colère des personnels n’est pas un épiphénomène conjoncturel mais prend racine à la fois dans l’incapacité doublée d’incompétence à gérer la crise sanitaire à l’école et aussi plus globalement dans la politique éducative conduite depuis cinq ans qui abîme l’école et méprise les personnels», assure le syndicat.

Ecole: vecteur important de la diffusion de la pandémie

Ecole: vecteur important de la diffusion de la pandémie

 

 

L’envolée des statistiques n’est sans doute pas sans lien avec la rentrée scolaire. Officiellement on aurait enregistré près de 50 000 cas de contamination d’élèves et plus de 5000 cas de contamination chez les enseignants. Des chiffres très sous-estimés mais déjà suffisants pour montrer que l’école diffuse largement le virus. Alors que les enfants et enseignants sont très touchés par l’épidémie de Covid-19 depuis la rentrée, le virologue membre du Conseil scientifique, Bruno Lina,  explique que le variant Omicron est plus facile à transmettre, y compris auprès d’enfants qui étaient « moins sensibles » jusqu’ici. Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les pouvoirs publics ont choisi la stratégie de diffusion du virus en espérant une immunité collective avant les élections présidentielles, soit un pari très risqué.

  »Vous avez besoin de moins de virus pour développer la maladie. Dans ces conditions, des personnes qui étaient probablement moins sensibles au virus, comme les enfants, aujourd’hui, deviennent capables d’être affectées de façon très efficace », a développé le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique.
Covid:  vecteurs importants de la diffusion de la pandémie dans santé Covid dans santé
« Les enfants, comme énormément de la tranche d’âge de moins de 40 ans, participent de façon très importante à la diffusion du virus (…) on le voit car il y a de la transmission entre enfants et parents, et quelquefois, des foyers de transmission dans les écoles », a ajouté Bruno Lina.
  »Il est environ 80% plus transmissible », a-t-il détaillé à propos du variant Omicron, rappelant qu’il arrive à contourner les réponses immunitaires de ceux qui ont un schéma vaccinal incomplet, et que plus il se diffuse, plus son taux d’infectiosité augmente. « Malgré cette transmissibilité accrue, toutes les mesures d’hygiène sont efficaces », a insisté Bruno Lina.

Jeudi, le taux d’incidence a dépassé en France les 2000 pour la première fois. En tout, une personne sur 50 a été testée positive sur les sept derniers jours.

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

 

La pagaille prévue se confirme avec d’une part une rentrée qui n’a pas été décalée dans le calendrier, d’autre part un protocole invraisemblable et inapplicable qui rend fou les enseignants et les parents.

 

Rien d’étonnant à tout cela dans la mesure où comme le rappelle certains membres du conseil scientifique, c’est délibérément que le gouvernement a décidé de laisser circuler librement le virus espérant ainsi une immunité collective. Or précisément il se confirme que les enfants sont des vecteurs privilégiés de transmission de la maladie.

 

La  « pagaille » décrite par les enseignants et directeurs d’écoles a conduit plusieurs syndicats d’enseignants (SNUipp, SNES, SE-Unsa, FO, CGT, SUD, Snalc) à annoncer, ce vendredi, un appel à la grève pour le 13 janvier, dans le premier comme dans le second degré.

Dans le premier degré, les syndicats réclament un retour à l’ancien protocole qui prévoyait la fermeture d’une classe dès le premier cas de Covid, une règle jugée « protectrice » par le principal syndicat du primaire.

Du côté des parents la situation est aussi ingérable puisqu’il est imposé de tester les enfants tous les jours. Un acte difficile à réaliser dans certaines familles en raison des conditions difficiles d’accès au laboratoire ainsi comment auto teste dans les pharmacies.

Dans le second degré, le principal syndicat, le SNES-FSU, appelle à la grève et réclame de recruter des adultes pour assurer les remplacements, à un protocole renforcé dans les collèges et lycées. Il estime aussi que les enseignants ne sont pas en mesure de bien préparer les élèves aux épreuves de spécialité du bac qui doivent avoir lieu dans deux mois, alors que beaucoup d’élèves sont absents. Le syndicat souhaite un report des épreuves du bac de mars à juin.

 

Ecole: le risque de pagaille !

Ecole: le risque de pagaille !

Pour des raisons essentiellement économiques, le gouvernement se refuse à prendre des mesures très restrictives vis-à-vis de l’école. La crainte en effet c’est que l’absence d’enseignement se cumule avec le phénomène d’absentéisme dû à la propagation du virus chez les salariés. Du coup, on va multiplier les tests dès l’apparition d’un virus chez un élève. Une belle pagaille en perspective que la stratégie « contact-tracing »  du gouvernement ne parviendra pas à dissimuler.

On sait parfaitement que le virus circule surtout chez les élèves notamment sous forme asymptomatique et qu’ils  sont un des vecteurs de la propagation dans les familles de la maladie. Pour autant,  on se refuse aussi bien à la vaccination obligatoire qu’au report de la rentrée scolaire. Bref une nouvelle fois ce sont les statistiques sanitaires qui vont imposer la politique du gouvernement.

On aurait pu imaginer en effet le maintien de l’ouverture des écoles contre l’obligation vaccinale d’autant plus admise qu’il s’agit d’enfants. En réalité, le ministère transfère sa responsabilité sur celle des familles dont certaines ne rompt pas les compétences ou la volonté de respecter les protocoles ( (Sans parler des résultats parfois aléatoires des tests) :

« quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J +2 et à J +4″, explique le ministre de l’Education. Les parents devront « attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs », précise-t-il.

Notons que depuis deux ans le ministère n’a pas impulsé de politique de système d’aération dans toutes les écoles. Une aération pourtant recommandée partout ailleurs.

Ecole: une rentrée de pagaille !

Ecole: une rentrée de pagaille !

Pour des raisons essentiellement économiques, le gouvernement se refuse à prendre des mesures très restrictives vis-à-vis de l’école. La crainte en effet c’est que l’absence d’enseignement se cumule avec le phénomène d’absentéisme dû à la propagation du virus chez les salariés. Du coup, on va multiplier les tests dès l’apparition d’un virus chez un élève. Une belle pagaille en perspective que la stratégie « contact-tracing »  du gouvernement ne parviendra pas à dissimuler.

On sait parfaitement que le virus circule surtout chez les élèves notamment sous forme asymptomatique et qu’ils  sont un des vecteurs de la propagation dans les familles de la maladie. Pour autant,  on se refuse aussi bien à la vaccination obligatoire qu’au report de la rentrée scolaire. Bref une nouvelle fois ce sont les statistiques sanitaires qui vont imposer la politique du gouvernement.

On aurait pu imaginer en effet le maintien de l’ouverture des écoles contre l’obligation vaccinale d’autant plus admise qu’il s’agit d’enfants. En réalité, le ministère transfère sa responsabilité sur celle des familles :

« quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J +2 et à J +4″, explique le ministre de l’Education. Les parents devront « attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs », précise-t-il.

Notons que depuis deux ans le ministère n’a pas impulsé de politique de système d’aération dans toutes les écoles. Une aération pourtant recommandée partout ailleurs.

École : Jean-Michel Blanquer très ambiguë

École : Jean-Michel Blanquer très ambiguë

 

 

Pour schématiser, on  pourrait affirmer que Jean-Michel Blanquer  et le gouvernement savent ce qu’ils ne feront pas à savoir un report de date de la rentrée scolaire mais ignorent encore les conditions qui seront imposées aux élèves. On ne sait pas en particulier combien de tests seront imposés pour le retour en classe. 1,2 ou 3. De quoi susciter des inquiétudes légitimes autant chez les enseignants que chez les parents sans parler des élèves eux-mêmes.

Mardi matin, Jean-Michel Blanquer a indiqué que, désormais, il faudrait «probablement» présenter «deux ou trois tests» négatifs PCR ou antigéniques, contre un seul actuellement, à plusieurs jours d’intervalle pour revenir à l’école.

En faite pour l’instant rien n’a vraiment été décidé de très ferme et on se réfugie vers la consultation du conseil scientifique qui pourtant lui préconise des mesures beaucoup plus restrictives.

La crainte est évidemment de nature sanitaire car non seulement les enfants sont porteurs du virus et le transmettre à leur entourage mais ils sont de plus en plus eux-mêmes symptomatiques est victime de la pandémie.

La seconde crainte était bien sûre d’ordre économique. Le gouvernement craint des difficultés pour faire garder les enfants et des conséquences néfastes concernant la mobilisation de certains salariés contraints de demeurer au domicile pour des raisons familiales.

Contacté par Le Figaro, le ministère de l’Éducation nationale indique pourtant qu’à «l’heure actuelle», le niveau 3 du protocole reste en vigueur. Un possible deuxième test avant le retour en classe «est une hypothèse de travail», précise-t-on Rue de Grenelle. «Nous ne pouvons pas dire que rien ne bougera…

Ecole: Réfléchir à des pédagogies réellement efficaces

Ecole:  Réfléchir à des pédagogies réellement efficaces

 

En France on a souvent privilégié une forme de pédagogisme théologique faisant oublier que l’objectif est la transmission de connaissances.Ainsi par exemple revient en à la méthode de lecture syllabique après les ferments catastrophiques de la méthode globale.  Le développement des pratiques professionnelles efficaces et reconnues comme tel est encore à construire en France, estime, dans une tribune au « Monde », l’enseignant Radouan Raoui. Pourtant, les exemples de réussites pédagogiques à l’étranger existent.

 

Tribune.

 

Peut-on enseigner comme on a appris ? Cette question pourrait être le point de départ de la réflexion d’un étudiant choisissant de devenir enseignant. En effet, il a été bien souvent un élève puis un étudiant en réussite dans la discipline qu’il aspire à transmettre. Il a donc vécu une expérience positive au contact d’une ou de plusieurs méthodes pédagogiques utilisées par un de ses anciens enseignants.

Toutefois, de son vécu à la pratique, il y a un fossé qui nécessite le développement d’une posture professionnelle. Plusieurs méthodes pédagogiques existent : les méthodes verticales comme l’enseignement magistral, les méthodes horizontales comme la classe inversée, les méthodes qui combinent les deux comme le béhaviorisme, etc. Le choix de l’une ou de l’autre selon la situation revient à l’enseignant, définissant pour partie sa liberté pédagogique.

Quels sont les enjeux liés aux pratiques pédagogiques ? Qu’en est-il donc du quotidien des enseignants ? Quelles sont les méthodes pédagogiques massivement pratiquées ? Et surtout, fonctionnent-elles ?

Que l’on parle, entre autres, de gestion de classe ou du traitement de l’orientation par l’enseignant, on parle de facto de pratiques pédagogiques. En 2016, le Conseil national d’évaluation du système scolaire et l’Institut français de l’éducation évoquent la notion de pratiques pédagogiques efficaces et confirment que toutes les méthodes ne se valent pas.

Par exemple, la méthode de Singapour, proposée dans la cité-Etat durant les années 1980, a été élaborée pour développer les compétences mathématiques des élèves jusqu’à l’âge de 12 ans. Conséquence de sa mise en place dans toutes ses écoles, Singapour est en tête de tous les classements internationaux depuis 1995. Pour cela, une formation continue annuelle importante de plus de cent heures a été instaurée sur le long terme (en France, elle est de dix-huit heures). Adoptée depuis lors par de nombreux pays, la méthode est de plus en plus pratiquée par les enseignants français qui y voient un moyen de faire aimer les mathématiques aux élèves.

Considérons le cas d’un professeur contractuel débutant, il entendra des concepts comme « différenciation » ou « mettre l’enfant au centre du savoir ». Répandus au sein de l’éducation nationale, ces concepts restent pourtant mal maîtrisés et leur mise en pratique plus qu’aléatoire. L’enseignant tentera de se raccrocher au cours et au manuel transmis par le professeur titulaire de la classe. Le livret d’accueil fourni par le rectorat précise bien qu’un écueil à éviter est de suivre linéairement le manuel ou de dispenser un cours qui n’est pas le sien. Il adoptera donc une réflexion par tâtonnements avec la construction de pratiques réglées par la gestion de classe et l’évaluation, deux points qu’il ne maîtrise pas. La posture professionnelle se construit dans ce cas sans véritable repère.

École : Aurore Bergé pour le retour de l’uniforme

À juste titre Aurore Berger se prononce pour un retour de l’uniforme à l’école. En vérité, pas vraiment une grande révolution car c’est uniforme était  obligatoire en primaire dans les années 50 (ey avant). Progressivement au nom des libertés bien sûr, on a laissé la mode vestimentaire pénétrée dans les lieux d’enseignement. Tout cela a généré un certain nombre d’outrances en particulier la course aux vêtements et chaussures les plus coûteuses.

Le pire c’est que ce sont souvent les familles modestes qui ont été contraintes de suivre le désir de leurs enfants pour faire comme la mode l’imposait. Les grandes marques évidemment ce sont gavés de cette demande. Progressivement on a vu par exemple la mode du pantalon ne couvrant pas le slip ou la mode des nombres à l’air Pourtant dans les pays anglo-saxons l’usage de l’uniforme est en vigueur dès l’école primaire et continue au collège. Cela permet d’uniformiser les statuts sociaux. Même dans les pays qui ont été colonisés par la France l’uniforme est souvent de rigueur. Ainsi avec deux blouses, l’élève dispose de la garde-robe suffisant.
Il ne s’agit sans doute pas seulement que de satisfaire une évolution vestimentaire mais aussi de réinstaller un minimum de respect et de discipline dans une école française complètement dévastée par le désordre qui y règne ( témoin les classements de la France dans les dernières positions mondiales)

Aurore Bergé se dit favorable au retour de l’uniforme à l’école. « Ce que je constate, note l’élue, c’est qu’on est un pays où tout le monde dit qu’on est de plus en plus fracturé, retranché dans des communautés. Avoir un sentiment d’appartenance commune au sein d’un établissement scolaire ne va pas régler tous les problèmes de l’école publique mais c’est l’un des leviers susceptibles de faire naître un sentiment d’unité, d’appartenance. »

École : le sport trop marginalisé

École : le sport trop marginalisé

 

Personne n’a à s’arroger la responsabilité ultime des médailles olympiques, estime Jean Lafontan, professeur d’éducation physique et sportive,président de l’association Centre EPS et société,  pour qui les oppositions factices entre l’école et les clubs conduisent à ce qu’aucun ne remplisse pleinement sa mission.( Le Monde, extrait)

Tribune.

 

Circule une interrogation persistante dans la presse et les réseaux sociaux sur le rôle de notre service public d’éducation dans la production de nos différentes élites. De façon opportuniste, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, feint de laisser croire que nos médaillés olympiques sont le produit de l’école… il a raison. Aussitôt, diverses objections ont surgi soit dévalorisant la part de l’école, soit valorisant les fédérations et clubs sportifs. Ils, elles ont raison… aussi.

Tous les Nobel et non-Nobel français ont été produits par notre école ; tous nos médaillés et non-médaillés sportifs l’ont été aussi ! En nombre suffisant ? La réponse est ouverte. On doit penser que c’est la densification de l’apprentissage scolaire en culture sportive tout au long de la scolarité qui forme les dispositions, en chacun et chacune, d’un développement ultérieur de spécialisations sportives.

Le sport scolaire, les options, enseignements de spécialité, seront autant d’occasions supplémentaires de travailler la quantité et la qualité du travail nécessaires pour inscrire les jeunes dans un processus que le mouvement sportif complétera largement, et conduire, éventuellement, à nos meilleurs résultats internationaux. Personne n’a à s’arroger la responsabilité ultime des médailles ; elles sont le produit de notre système social.

En période de crise, les faiblesses révélées par les effets de loupe des grands championnats mondiaux ont toujours conduit nos responsables politiques à jeter dans le débat public des appâts n’ayant que la vocation de dissoudre leurs responsabilités. Nous avons connu les détections précoces, les commandos, les centres d’élite… mais jamais l’appel à des dispositifs élargis de pratique à l’école : des horaires renforcés, des équipements densifiés, des programmes au contenu sportif exigeant, des recrutements et de la formation continue des personnels développée. Tout cela semble de bon sens. Cependant, voyons les programmes.

Les responsables politiques, administratifs et pédagogiques n’ont eu comme seul souci que d’en éviter le contenu sportif, d’écarter l’apprentissage des sports collectifs au nom du refus de la culture d’opposition (!) et de ne fixer aucun objectif de réalisation ; une école sans vérification des acquis, tant et si bien que la Cour des comptes, en 2019, s’en est elle-même inquiétée ! M. Blanquer n’en dit mot.

Il semble même ignorer cette situation et promeut allègrement un « gigotage » de 30 minutes alors même que l’heure quotidienne est unanimement reconnue par les instances internationales. Donc, cinq jours d’école, cinq heures d’éducation physique et sportive (EPS). Pour avoir raison dans son débat contre ses contradicteurs, la feuille de route de M. Blanquer est alors tracée.

Ecole française: Toujours les mêmes déficiences

 Ecole française: Toujours les mêmes déficiences 

 

La mixité aurait été plus efficace qu’une diversification de l’offre pédagogique pour promouvoir la réussite de tous, relève le sociologue Pierre Merle dans une tribune au « Monde ».

 

 

Tribune. 

Un bilan de la politique éducative du quinquennat doit porter sur les déficiences cardinales de l’école française. La première, montrée par les enquêtes TIMSS et PISA, est la faiblesse scolaire des élèves. En primaire, la politique ministérielle a été le dédoublement des classes. Plusieurs recherches ont montré son efficacité. Réalisée grâce à une démographie scolaire particulièrement favorable (le nombre d’écoliers a baissé de 255 000 de 2017 à 2021), la politique de dédoublement a manqué d’ambition.

D’une part, elle ne concerne que les 300 000 élèves des CP et CE1 de l’éducation prioritaire, soit moins de 5 % des écoliers. D’autre part, la majorité des élèves en difficulté sont scolarisés hors éducation prioritaire. Ils ne bénéficient donc pas du dédoublement. Enfin, en grande section de maternelle (GS), classe essentielle aux premiers apprentissages, le dédoublement demeure très limité. Selon les sources ministérielles, le nombre d’élèves par classe en GS n’a diminué que de 2,6 élèves en REP + et 1,9 en REP. En 2020, il s’établit à 19,5 élèves par classe en REP + et 20,8 en REP.

 

Par ailleurs, à partir de 2017, le retour de la semaine à quatre jours dans 85 % des écoles aboutit à des rythmes de travail surtout préjudiciables aux élèves en difficulté scolaire. Pour ces raisons, le niveau moyen des écoliers français pourrait, non pas progresser, mais encore baisser.

Au collège, la lutte contre la difficulté scolaire a été limitée. La politique des « devoirs faits » n’a été l’objet d’aucune évaluation. Lorsqu’ils ont été évalués, les dispositifs similaires antérieurs se sont avérés peu efficaces. Le suivi des élèves est le plus souvent assuré par des assistants d’éducation peu ou non formés alors même que ce suivi nécessite une réelle expertise pédagogique. Depuis 2018, les moyens ministériels ont surtout été consacrés à recréer les classes européennes et bilangues ainsi que les options grec et latin dont bénéficient majoritairement les enfants des catégories aisées.

Cette diversification de l’offre pédagogique a favorisé les stratégies de fuite des établissements populaires. Toujours selon les données officielles, en 2020, dans les 20 % des collèges les plus favorisés, 83 % des élèves de 6e ont un niveau satisfaisant en mathématiques. Dans les 20 % des collèges les plus défavorisés, plus de 50 % des 6e ont un niveau faible dans cette discipline. Dans ces collèges, outre une proportion élevée d’enseignants débutants et de contractuels peu qualifiés, les bons élèves, « locomotives » des classes, font trop souvent défaut.

L’ENA : Une école de mimétisme

 L’ENA : Une école de mimétisme

 

Ecole formant peu et mal, coupée du monde de l’enseignement et de la recherche, peu encline à s’ouvrir aux autres écoles publiques… Surtout ne parvenant pas à se réformer, l’Ecole nationale d’administration doit être supprimée, estime, dans une tribune au « Monde » Danièle Lamarque, ancienne présidente de l’Ecole des hautes études en santé publique.

 

Tribune

. On peut débattre longuement des mots et des symboles qu’ils portent : école ou institut, administration, management ou service public ; et considérer que la marque « ENA », connue – sinon reconnue – dans le monde entier, fait partie du patrimoine immatériel de la France.

La réalité désormais dénoncée par la plupart des promotions de l’Ecole nationale d’administration (ENA) est plus crue, et plus têtue : malgré la bonne volonté de ses directeurs successifs, l’ENA n’a que partiellement rempli ses objectifs d’origine et échoué à fonder un modèle de formation de cadres publics de haut niveau ; l’excellence des élèves ne fait pas l’excellence du moule. Et c’est bien parce que l’ENA ne peut pas se réformer elle-même qu’il vaut mieux la supprimer pour construire autre chose.

 

Quels sont les freins qui brident l’ENA ? Ils sont bien connus, et pourtant on s’en accommode. C’est une école qui classe, mais qui forme peu, et mal. Le classement de sortie, on le sait, stérilise toute formation, parce que les élèves ne s’intéressent qu’aux épreuves qui rapportent des points ; et même celles-là, il les formate et les stérilise, parce que le conformisme paie plus que l’esprit d’initiative.

L’ENA fermée au monde extérieur

Incapable de bâtir une formation digne de ce nom, l’Ecole s’est spécialisée dans le mimétisme et s’est fermée au monde extérieur.

A rebours des mutations accomplies dans les années 2000 par les grandes écoles de commerce, l’X, les Instituts d’études politiques et l’Ecole de la santé publique, qui ont créé des formations diplômantes pour s’adapter à l’européanisation des diplômes et permettre aux élèves de poursuivre des carrières internationales en leur offrant une qualification, monnaie d’échange des talents dans un monde ouvert.

 

C’est la mutation qu’a conduite l’Ecole de Rennes, devenue l’Ecole des hautes études de la santé publique dans les années 2004-2008, une mutation que je suis fière d’avoir accompagnée. Dépourvue de corps enseignant permanent, coupée du monde de l’enseignement et de la recherche, l’ENA fonctionne toujours sur le mode de la reproduction, de la cooptation et de l’imitation des anciens. Ce n’est pas à l’ENA que se pensent et se discutent les grandes questions du management public.

L’ENA souffre des faiblesses propres à la France

Quant à l’ouverture vers les autres écoles du service public, malgré la bonne volonté du réseau du même nom, elle reste timorée dans une école qui se pense, à tort, comme la quintessence de l’excellence et n’accorde qu’une attention polie à ses proches cousines de l’administration territoriale et de la santé publique, l’INET (Institut national des études territoriales) et l’EHESP (Ecole des hautes études en santé publique). Il est donc crucial que le futur institut ait le statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), et non d’établissement public à caractère administratif (EPA), comme c’est prévu actuellement.

Ecole maternelle : un incendie volontaire avec attaques des pompiers

Ecole maternelle : un incendie volontaire avec attaques des pompiers

 

 

La situation en matière de sécurité apparaît de plus en plus surréaliste en France ou des provocations et des attaques se produisent et se reproduisent à intervalles réguliers contre les symboles de la république. Cette fois il s’agit d’une attaque une école maternelle à Lille avec en plus des pompiers visés par des tirs de mortiers.

 

Une véritable folie qui démontre l’État de déliquescence de la sécurité du pays. S’attaquer à une école constitue déjà un acte aussi idiot qu’inadmissible mais s’attaquer à une école maternelle est évidemment encore pire. À quand une attaque dans une crèche ou dans un hôpital ? Car c’est la prochaine étape incontournable de bande de sauvageons qui à travers ces actes veulent se venger des forces de police qui perturbent  le trafic de drogue local.

 

la  maire de Lille, Martine Aubry a dénoncé ces actes affirmant par ailleurs qu’il s’agissait d’un incendie volontaire. «Incendie volontaire ce soir dans une école à Lille. Je condamne fermement cet acte qui s’en prend à un lieu si essentiel pour les enfants, lieu d’éducation et d’émancipation, symbole vivant de la République». D’après les informations du site d’informations Actu.fr, les élèves ne pourront pas être accueillis dans l’établissement pour la rentrée en raison des dégâts, mais seront reçus dans d’autres écoles.

La métropole de Lille est en proie depuis plusieurs jours à des nuits agitées avec des tirs de deux d’artifice et des affrontements avec les forces de l’ordre, notamment à Tourcoing. Une vingtaine de personnes ont été interpellées. Les pompiers ont d’ailleurs indiqué vouloir porter plainte.

Pandémie: École et surtout lycée en danger

Pandémie:  École et surtout lycée en  danger

3000 écoles ont déjà été fermées pour des raisons pandémie. Dans les autres, l’absentéisme aussi bien des élèves que des enseignants menace l’année scolaire. Surtout ,on s’aperçoit que le virus circule à l’école et en particulier au lycée. Comme le rappelle l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, cette fois dans Le Monde, « les enfants de moins de 10 ans sont 30% à 50% moins susceptibles d’être infectés », ce qui explique l’écart avec le reste de la population. En revanche, les collégiens et les lycéens – qui représentent la majorité des 10-19 ans – sont eux une population à risque. Selon l’étude ComCor menée par l’Institut Pasteur, « avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30% le risque d’être infecté ».

Le variant britannique, qui se propage depuis décembre et est désormais majoritaire en France, pourrait cependant changer les choses. Comme on peut le voir sur le graphique, l’incidence des 0-9 ans est certes basse mais elle actuellement bien plus haute que lors de la deuxième vague, en novembre. Chez les 10-19 ans, c’est l’écart avec le reste de la population qui interpelle. Lors des précédentes vagues, ils étaient généralement légèrement moins contaminés que les autres classes d’âges.

Ces différences pourraient cependant s’expliquer par la multiplication des tests dans les établissements scolaires. Selon Les Echos, le nombre de tests dans les écoles a été multiplié par 5 en un mois, passant de 50.000 fin février à 250.000 cette semaine. Il est donc logique que le nombre de cas augmente. Comme le remarque Guillaume Rozier, fondateur du site covidtracker.fr, spécialisé dans l’analyse des données liées au Covid-19, le taux de positivité des jeunes est en baisse, contrairement à la plupart des catégories d’âges.

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