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Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

<:article>Encore un résultat décevant du chômage qui confirme l’échec total de l’inversion du chômage promis par Hollande pour fin 2013. La courbe du chômage ne s’est encore pas inversée au premier mois de 2014, selon les chiffres publiés ce mercredi 26 janvier par le ministère du Travail. 8.900 nouveaux chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrits à Pôle emploi en janvier, ce qui porte leur nombre à 3.316.200 personnes. Toutes catégories confondues, il y a désormais 5.597.700 demandeurs d’emploi en France. Leur nombre a crû de 0,3% par rapport au mois précédent, et de 4,4% par rapport à la même période en 2013. Une hausse que le ministère du Travail impute principalement à l’augmentation du nombre de seniors sans emploi. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans en catégories A, B et C ont été 1,1% de plus en janvier qu’en décembre, un effectif en progression de 11,4% sur un an.  En revanche, la catégorie des jeunes reste stable en janvier, sur une tendance à la baisse qui atteint 3,5% depuis avril pour les moins de 25 ans. Les chiffres de décembre avaient déjà sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare : non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions).  L’année dernière, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié.  Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%). Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », « si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.  La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour faire refluer le chômage.   »Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse. Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).  Aucun organisme ne prédit d’embellie en 2014. La commission européenne, qui estime que le chômage devrait commencer à décroître légèrement cette année dans la zone euro, a ainsi indiqué mercredi qu’elle s’attendait pour la France à une stagnation à 11% en 2014 et 2015.  Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

 

Après  l’échec de l’inversion du chômage, c’est maintenant l’échec en matière de réduction des déficits. Pourtant toute la politique d’austérité était justifiée par le gouvernement pour rétablir les grands équilibres financiers. Or Bruxelles vient de démentir les prévisions françaises de déficits ; Echec donc sur le chômage, sur les déficits, sur la croissance aussi. Hollande mise tout sur le pacte dont on vient de s’apercevoir qu’il ne va pas créer 1 million d’emplois comme annoncés de manière hasardeuse par les uns et par les autres. En fait au mieux 100 à 200 000 emplois d’ici 2017. Et encore sous réserve que la fiscalité de soit pas accrue sur les ménages (ce qui n’est pas garanti) ; Des scénarios de création d’emplois d’ailleurs très théorique car tout dépendra de la croissance et des commandes.  Hollande joue sa dernière carte, le fameux pacte de responsabilité qui demeure encore très flou et très contesté dans les contreparties qui doivent l’accompagner. Ni les PME, les véritables créateurs d’emplois, ni l’opinion ne font plus confiance à ce gouvernement pour redresser la situation. Un dernier sondage montre que seulement 20% de la population soutiennent la politique économique de Hollande et de son gouvernement. Le plus grave c’est précisément cette incertitude et ce manque de confiance qui mine toute perspective de redressement. Les investisseurs comme les ménages se méfient à juste titre et attendent. En tout état de cause ce n’est pas le seul pacte de responsabilité qui pourra inverser significativement la tendance mais plutôt un choc de confiance que ne peut provoquer un gouvernement complètement discrédité. Les élections vont confirmer ce discrédit surtout aux européennes. Il faudrait pourtant ce choc mais cela impliquerait de se débarrasser de tous les apparatchiks et de mettre en place un gouvernement d’urgence de vrais gestionnaires, compétents, responsables. Bref une révolution culturelle en France.

Echec inversion du chômage : pourquoi

Echec inversion du chômage : pourquoi

La premier raison de l’échec de Hollande tient évidemment à l’absence de croissance, c’est-à-dire de  l’offre d’emploi, mais il y a eu aussi une grossière erreur de l’évolution des demandeurs d’emploi (et cela en dépit des bricolages statistiques de Pôle emploi). Une erreur qui en dit long sur les compétences macro-économiques de l’Etat et du gouvernement.  L’an dernier, la hausse de la population active devait avoisiner 100.000 personnes. Autant de candidats à l’embauche qui allaient pointer à Pôle Emploi. En augmentant le nombre de contrats subventionnés par l’Etat, à hauteur des 100.000 emplois d’avenir, il était mathématiquement possible de contenir cette vague. Mieux, en fin d’année, la croissance allait quelque peu redémarrer, et les entreprises créer des postes. De quoi, donc, faire reculer le chômage. En théorie. Où fut l’erreur? Les commentaires ont mis l’accent sur la faiblesse de la conjoncture. La croissance fin 2013 n’était pas assez forte pour inciter les employeurs à recruter, a-t-on entendu. Cette analyse est erronée. L’activité économique a été un peu meilleure en fin d’année et les petites annonces ont augmenté. Pôle Emploi en a recensé environ 240.000 en décembre, alors qu’elles étaient tombées à 200.000 en juin. La faille n’est pas là. En fait, le gouvernement a été pris en défaut sur deux plans. D’une part, les emplois aidés n’ont sans doute pas atteint le niveau escompté. Fin décembre, l’Insee a estimé le nombre de nouveaux bénéficiaires à 116.000 sur l’ensemble de 2013. Six mois plus tôt, l’Institut  tablait sur 126.000. En fin d’année, les experts du gouvernement ont réalisé que la cible ne serait pas atteinte, les structures administratives locales étant incapables d’atteindre les objectifs jugés trop élevés sur un temps trop court. D’autre part, les statisticiens se sont trompés. Ils ont mal anticipé l’évolution de la population active, une erreur récurrente. Depuis juin 2011, les chômeurs s’inscrivant à Pôle emploi pour la première fois (« premières entrées ») étaient environ 25.000 par mois. On compte dans cette catégorie les jeunes qui sortent du système éducatif et les personnes n’ayant jamais travaillé qui décident de chercher un job. Pas les fins de contrats, les licenciements, les reprises d’activité ni les démissions. Or, ce motif d’inscription a bondi durant les six derniers mois de 2013. En décembre, ils étaient plus de 35.000. Un phénomène surprenant et pour l’heure inexpliqué, qui fait l’objet d’une analyse en cours à Pôle Emploi. La moitié serait des jeunes de moins de 25 ans, l’autre moitié des actifs de 25 à 49 ans. D’ordinaire, ce type d’afflux sur le marché du travail se produit quand la croissance économique est vigoureuse… Imprévisible, cette déferlante a englouti l’objectif du Président.

 

Inversion du chômage: un échec dramatique

Inversion du chômage: un échec dramatique

 

La promesse de l’inversion du chômage est l’échec le plus dramatique de Hollande et du gouvernement. Un échec même reconnu par Sapin En faat c’est la croissance qui crée de l’emploi et non les déclarations d’intention « On s’oriente vers une situation (…) de stabilisation, c’est déjà considérable », a souligné dimanche le ministre du Travail Michel Sapin, laissant entendre que l’inversion ne serait pas au rendez-vous, à la veille de la divulgation par Pôle Emploi du nombre de demandeurs d’emplois fin décembre. Hollande ont reconnu qu’ils avaient sous-estimé la crise et l’ampleur du chômage. La stabilisation annoncée par Sapin est un leurre  car Pôle emploi ne cesse de bidouiller les chiffres (via les radiations pour non mise à jour et pour motifs administratifs). Quand on annonce 20 000 chômeurs en moins comme en octobre, cela n’a aucune signification puisque Pôle emploi peut rayer 100 à 150 chômeurs (dont beaucoup sans raison) en un mois. En outre 500  000 personnes découragées désormais dans la précarité ne pointent plus à pôle emploi. Il faudrait aussi ajouter les bénéficiaires du RSA qui ne pointent plus, plus les bénéficiaires de allocation adulte handicape (dont certains pourraient travailler), soit un total de 7 à 8 millions de chômeurs. La croissance est insuffisante – (0.1% en 2019, 1% à peine en 2014) pour absorber ces chômeurs et l’évolution démographique des demandeurs d’emplois. L’argumentaire de Hollande est pathétique.  Lors de sa conférence de presse mi-janvier, François Hollande s’était efforcé lui-même de justifier cette promesse: « est-ce que j’ai fait des erreurs ? Sans doute. Est-ce que c’était celle d’avoir annoncé ou promis l’inversion de la courbe du chômage? Mais si je ne l’avais pas fait, beaucoup m’auraient demandé +mais qu’avez-vous comme objectif? + », avait-il plaidé. Fin novembre, Pôle emploi avait encore recensé 17.800 chômeurs supplémentaires sans aucune activité. Soit un total de 3,29 millions de demandeurs d’emplois sans activité, quasiment autant que le record de septembre (3,295 millions). Ces chiffres sont toutefois susceptibles d’être actualisés par Pôle Emploi qui procède traditionnellement en décembre à un « lissage » statistique sur toute l’année.  Vu la faiblesse de la croissance, attendue autour de 1% en 2014, les économistes restent circonspects pour la suite. L’Unedic pense qu’en 2014, 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient pousser la porte de Pôle emploi. Selon l’Insee, le taux de chômage devrait continuer à grimper pour atteindre 10,6% (11% avec les Dom) fin juin.  Hasard du calendrier? Le jour de la publication des chiffres de Pôle Emploi, patronat et syndicats sont reçus à Matignon pour mettre en chantier le Pacte de responsabilité sur lequel parie désormais le gouvernement pour inverser « durablement » la tendance. Une façon de montrer sa mobilisation sur le chômage. En faiat une annonce chasse l’autre, une arnaque remplace une autre. Le gouvernement veut aller vite pour restaurer la confiance des entrepreneurs et favoriser la reprise des investissements afin de consolider la croissance. Mais il faut d’abord qu’il s’entende avec le patronat et les syndicats sur les « contreparties », en matière d’emplois, attendues des entreprises en échange de 30 milliards de baisse de cotisations d’ici 2017.  Vendredi, l’agence Moody’s s’est montrée sceptique sur le succès de cette réforme.   »Le moteur de la politique de l’emploi a donné tous les résultats qu’il pouvait donner », a assuré dimanche Michel Sapin, en référence à l’arsenal des emplois aidés mis en œuvre en 2013 pour endiguer le chômage. Mais maintenant, « l’économie doit prendre le relais de la création d’emplois ». Reste à savoir si les entreprises seront bien au rendez-vous avec cette nouvelle cathédrale administrative qu’est le pacte de responsabilité.

 

Montebourg : Florange, échec le plus cuisant

Montebourg : Florange, échec le plus cuisant

Montebourg reconnait son échec le plus cuisant : Florange, c’est déjà un pas vers la lucidité. On se demande toutefois où sont ses succès tellement son ministère paraît inopérant et ésotérique. Quant à son humour ! À limage de sa politique : nul.   »J’ai échoué dans un certains nombre d’épisodes, Florange en est un exemple », a reconnu dimanche Arnaud Montebourg. Invité du Supplément de Canal +, le ministre du Redressement productif est même allé jusqu’à dire qu’il s’agit pour lui de « l’échec le plus cuisant » de son action au gouvernement.   »Parfois on se prend des portes en politique », a-t-il expliqué. « On se trompe, cela arrive, et il faut le reconnaitre. J’ai failli décider d’abandonner ma mission », après que son projet de nationalisation temporaire du site industriel ait été rejeté. « J’ai déposé ma démission« , confirme-t-il. Mais le Premier ministre avait réussi à dissuader Arnaud Montebourg. « Je suis dans le gouvernement de François Hollande », assure-t-il quant à ses prises de paroles parfois à la limite de la cohésion gouvernementale. « Je ne suis pas profession libérale, autonome », martèle-t-il. Pour lui, les singularités « doivent travailler ensemble ».  Pourtant dans un sujet diffusé pendant l’émission, le ministre lance une nouvelle pique à l’égard de ses collègues de la majorité socialiste. Alors qu’il prononce un discours lors d’un rassemblement pour promouvoir le « design à la française », Arnaud Montebourg qualifie le ministère de Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve de membres du « Bercy-haut, qui tient les cordons de la bourse ». En comparaison, il travaillerait pour le « Bercy-bas », considéré comme celui « des plébéiens, des revendicateurs », de « ceux qui défendent le terrain », ironise le ministre.

 

Négociations retraites : échec

Négociations retraites : échec

Les partenaires sociaux, qui doivent trouver une solution avant le 1er avril pour sauver de la faillite les régimes Agirc (pour les cadres) et Arrco (pour tous les salariés), se sont quittés hier soir sur un constat de désaccord. Les syndicats ont tous jugé que les concessions du patronat n’étaient pas suffisantes pour signer. Le blocage n’est toutefois pas total: les négociateurs ont prévu de se revoir le mercredi 13 mars prochain.  «Nous sommes très très déçus, le texte du patronat ne nous va absolument pas, a réagi Philippe Pihet à l’issue de la réunion. Aucune de nos concessions n’ont trouvé grâce aux yeux de l’employeur. Il n’y a rien, si ce n’est un recul pour les retraités.» Bref, pour la CGT, comme d’ailleurs pour les autres syndicats, le patronat «porte la responsabilité de l’échec». L’enjeu de ces discussions est de répartir l’effort entre les employeurs, les salariés et les retraités, sachant qu’il faut trouver entre 6 à 10 milliards d’ici 2017 pour éviter la faillite des régimes. «Il faut répartir équitablement la charge entre les trois», estime à ce propos Philippe Pihet, négociateur FO. Les mesures du patronat aboutissent à «une proximité d’équilibre» entre les efforts des uns et des autres, assure pour sa part Jean-François Pilliard, chef de file de la délégation patronale. Las, les représentants des salariés ont estimé hier soir que les retraités sont trop mis à contributions et les entreprises, pas assez. D’après les propositions sur la table, actées au moins sur le principe par les syndicats, les retraités subiraient une hausse de leur pension inférieure à l’inflation pendant trois ans et ce, dès le 1er avril prochain. Plus précisément, celles des cadres retraités augmenteraient moins que celle des salariés. Cela déboucherait dans tous les cas sur une perte nette de pouvoir d’achat. Une petite révolution: jusqu’à présent, les pensions étaient indexées sur les prix. Côté entreprises, le patronat a accepté le principe d’une hausse des cotisations. Ces dernières sont réglées à 40 % par l’employé et à 60 % par l’entreprise. Mais l’outil proposé par l’employeur ne convient pas aux syndicats. Il propose en effet une hausse du taux d’appel, qui revient à faire payer plus entreprises et salariés, mais sans créer davantage de droits à la retraite. Les syndicats veulent ajouter à ce premier effort patronal un deuxième: une hausse du taux contractuel qui, lui, génère des droits supplémentaires à la retraite. Le patronat a lâché du lest sur ce point en début de soirée, mais en l’assortissant de conditions irréalisables, accusent les syndicats. «Vu la campagne en cours pour la présidence du Medef, il y a peut-être des raisons exogènes» qui expliquent la position jugée intransigeante du patronat, glisse Philippe Pilhet. «Le fait que le Medef soit en période électorale n’a aucune incidence sur les personnes en charge de cette négociation», a assuré pour sa part Jean-François Pilliard. Ce dernier est cependant dans une position délicate puisqu’il est délégué général de l’UIMM, organisation qui s’oppose à un nouveau mandat de Laurence Parisot.  La situation est d’autant plus compliquée que les partenaires sociaux doivent rééquilibrer les comptes de l’Agirc et Arrco avant même que le gouvernement n’ait dévoilé ses intentions sur la réforme du régime général des retraites. Syndicats et patronat doivent donc se retrouver courant 2014 pour «vérifier le bon équilibrage des régimes», a indiqué Philippe Pihet. «Si les paramètres du régime général ne sont pas revus de façon profonde, a prévenu Jean-François Pilliard, des problèmes se reposeront à terme pour les complémentaires.»

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

Sapin : en cas d’échec des négociations sur le marché du travail, une loi

Sapin : en cas d’échec des négociations sur le marché du travail, une loi

Sapin commence à se douter que les négociations syndicats –patrons sur le marché du travail ne vont pas aboutir et annonce une loi. Commentant les négociations en cours entre les organisations patronales et les syndicats de salariés sur la réforme du marché du travail, décisive aux yeux des agences de notation, Michel Sapin a rappelé que toutes les négociations sur ce sujet avaient échoué. «Cette fois-ci doit être la bonne. Cela ne doit pas être une négociation au rabais pour trouver un accord sur un ou deux points. Le bon fonctionnement du dialogue social est un élément fondamental de la compétitivité de notre économie», a assuré le ministre en prenant en exemple l’Allemagne. «Il y aura une loi», a-t-il ajouté, en espérant que cette loi traduise l’accord obtenu entre les partenaires sociaux. Si ces derniers devaient échouer à s’entendre, «alors le gouvernement prendra ses responsabilités en présentant lui-même un texte». Concernant les contrats de génération, le ministre du Travail a confirmé que le projet de loi sera présenté le 12 décembre en Conseil des ministres. Les députés et sénateurs l’examineront en janvier. Michel Sapin a enfin précisé les contours des contreparties qui seront demandées aux entreprises lorsqu’elles toucheront le crédit d’impôt emploi-compétitivité: la loi obligera les entreprises à informer les représentants de leurs salariés «des sommes perçues et de leur affectation». Une «transparence» qui permettra, selon le ministre du Travail, de réguler les bonnes pratiques.

L’Italie aussi va mourir guérie ou l’échec de super Mario

L’Italie aussi va mourir guérie ou l’échec de super Mario

L’Italie avait besoin de réformes, c’est évident. Super Mario en a engagé beaucoup mais il a tué l’économie. L’Italie est sauvée grâce aux soins de super Mario, médecin de Molière qui a imposé de la saignée sans se préoccuper de la croissance. ; L’Italie va mourir mais guérie. Sous sa houlette, l’Italie a quasiment achevé son programme d’émissions obligataires 2012 avec des taux d’intérêt en fort recul depuis l’été, signe de la relative confiance des marchés à l’égard de sa politique. Le redouté « spread », qui scande l’écart de taux entre l’Italie et la vertueuse Allemagne, est passé au second plan. S’il y est parvenu, c’est pour moitié par son intervention d’urgence sur les finances publiques et pour moitié par sa « crédibilité personnelle », estime le professeur Gianluca Spina, président de l’école d’économie de l’institut Politecnico de Milan. Cette opération de sauvetage est son « mérite principal », juge-t-il.  Mais au-delà, le bilan de ce gouvernement dit « technique » car non élu est plus mitigé et même décevant par certains aspects, souligne-t-il.  Si la réforme des retraites mise en place dès le début est « très bonne » et a doté l’Italie de l’un des meilleurs systèmes d’Europe en la matière, la réforme du marché du travail apparaît moins réussie, estime-t-il.  Enfin, et c’est le plus inquiétant pour l’avenir à ses yeux, la politique actuelle mise trop sur la rigueur et pas assez sur la croissance, au risque d’instaurer un « cercle vicieux ». « Il faut poursuivre avec l’austérité mais pas seulement, sinon on risque de mourir guéri », souligne-t-il.  Sous l’effet des plans de rigueur des derniers mois (environ 80 mds EUR de coupes depuis l’été 2011), le pays, entré en récession fin 2011, devrait connaître une contraction du PIB de 2,3% cette année et de 0,5% l’an prochain. Au 3e trimestre 2012, le recul a toutefois été moins fort qu’attendu à -0,2%, selon une estimation publiée jeudi.  Quant au chômage –qui frise déjà les 11%– il continuera de s’étendre. Et la dette publique italienne continue de battre des records: elle a frôlé le chiffre symbolique de 2.000 milliards d’euros en septembre et devrait représenter 126,4% du PIB de 2012.  M. Monti promet pour sa part une reprise courant 2013, prévision que nombre d’experts jugent optimiste.

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