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G20 : pédale douce sur les échanges et le climat

G20 : pédale douce sur les échanges et le climat

Steven Mnuchin, le nouveau secrétaire d’Etat américain au Trésor a déclaré samedi que les Etats-Unis n’excluaient pas de renégocier les accords multilatéraux de l’OMC. Il estime que les plaidoyers passés du G20 en faveur du libre-échange n’étaient pas pertinents. La France a immédiatement réagi. Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, calme le jeu. Les Etats-Unis, symbole du libre-échange, mettront-ils fin au multilatéralisme ? Le nouveau secrétaire d’Etat américain au Trésor Steven Mnuchin a déclaré samedi que les Etats-Unis n’excluaient pas de renégocier les accords multilatéraux de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et a aussi affirmé que les plaidoyers passés du G20 en faveur du libre-échange n’étaient pas pertinents. « Nous pensons que certaines parties de l’OMC ne sont pas appliquées, et nous allons tenter avec pugnacité de les faire appliquer dans l’intérêt des travailleurs américains« , a déclaré M. Mnuchin lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres des Finances du G20, groupe des pays les plus puissants du monde, à Baden-Baden (Allemagne). Ces « accords sont de vieux accords et s’ils ont besoin d’être renégociés, nous envisagerons cela également« . Les accords de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dont le siège est à Genève, ont été signés en 1994 et sont entrés en vigueur en 1995. Lors de la réunion du G20, M. Mnuchin, a empêché l’adoption d’une déclaration finale condamnant le protectionnisme, comme le faisait traditionnellement le G20 depuis des années. Le communiqué final se fend sur le sujet d’une phrase minimaliste: « nous travaillons à renforcer la contribution du commerce à nos économies ». Interrogé sur le fait que l’Accord de Paris sur le climat ne figurait pas non plus dans le communiqué de Baden-Baden, M. Mnuchin a expliqué que les questions climatiques n’étaient pas de son ressort. «  Ce n’est pas mon domaine. L’administration américaine aura son opinion sur le sujet « . A Baden-Baden, « il y avait une volonté (de traiter ce sujet, ndlr), mais c’est plus un sujet pour les chefs d’Etat du G20 « , a-t-il dit, renvoyant au sommet du G20 de Hambourg en juillet, auquel participera Donald Trump, le président américain qui a multiplié les prises de position climato-sceptiques. Christine Lagarde, la directrice générale du FMI joue la carte de l’apaisement. La nouvelle administration américaine, qui a bloqué l’adoption d’une résolution hostile au protectionnisme dans le communiqué final d’une réunion du G20 Finances, est dans une phase «  d’adaptation et d’apprentissage « , a t-elle déclaré. «  Il y a une nouvelle administration en place à Washington qui va trouver ses marques, et qui pour l’instant évidemment est assez attentive à ne pas prendre des engagements trop forts « , a-t-elle ajouté.

(Avec AFP)

Taxe sur les échanges entre particuliers

Taxe sur les échanges entre particuliers

 

 

Les sénateurs dans le cadre de la loi numérique veulent  encadrer plus durement les nouvelles pratiques, qui suscitent parfois la polémique. Ainsi, ces élus viennent de valider un amendement qui vise à obliger toutes les plateformes en ligne (quelles que soient leurs activités) à communiquer auprès de l’administration fiscale l’identité et les coordonnées de leurs clients, ainsi que le montant des sommes qu’ils ont pu percevoir.   Les parlementaires ont également accepté une autre proposition présentée par leur collègue de Charente-Maritime, le socialiste Bernard Lalande. Selon son amendement, les revenus des particuliers, tirés de leurs activités sur des plateformes comme Airbnb, Leboncoin ou Blablacar, dépassant un plafond fixé à 5.000 euros par an « seront considérés comme imposables à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux ».   Comme le rapporte le site Numerama, la secrétaire d’État chargée du Numérique a salué une « démarche louable » mais « irréaliste et dangereuse ». En réponse aux sénateurs, Axelle Lemaire a mis l’accent sur les difficultés qu’engendre une telle mesure, notamment en matière de protection de la vie privée. Lors de l’examen du projet de loi numérique, un autre amendement a été adopté. Celui-ci autorise les communes de plus de 200.000 habitants à rendre obligatoire l’enregistrement des locations ponctuelles, de courte durée, dédiées à une clientèle de passage. Cette mesure permettant « d’assurer la traçabilité et la transparence des activités de location » vise à empêcher les sous-locations illégales.

 

(BFM)

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