Archive pour le Tag 'écarts'

Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts

Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts  

 

La pandémie de Covid-19 a accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres estiment un papier du Monde. Les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau, qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. Les inégalités ne sont pas une fatalité, mais les combattre reste un défi gigantesque. Cette conclusion ambivalente du rapport publié, mardi 7 décembre, par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) montre toute la complexité d’un fléau qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. La menace n’est pas nouvelle, mais la crise liée au Covid-19 a exacerbé la captation des richesses mondiales par les plus fortunés, tandis qu’elle a un peu plus plongé dans la précarité les plus fragiles.  

 

De ce point de vue, le choc subi ces derniers mois est particulier. Alors que les deux guerres mondiales ou la crise financière de 1929 avaient abouti à une redistribution des cartes en défaveur des possédants, la pandémie, elle, a plutôt accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Certes, les interventions massives des Etats dans le monde développé ont permis de préserver les revenus du plus grand nombre et de contenir l’explosion de la pauvreté. Mais ces politiques n’ont été possibles qu’au prix d’un endettement public historique et de l’injection massive de liquidités par les banques centrales dans le système financier. Si cet argent a été indispensable pour protéger les salariés et les entreprises, il a aussi largement profité aux plus gros détenteurs de patrimoine, contribuant ainsi au creusement des inégalités. En 2020, les milliardaires ont ainsi engrangé des gains de plus de 3 000 milliards d’euros grâce à la forte hausse de l’immobilier et des marchés financiers. Les 10 % les plus riches possèdent désormais les trois quarts de la richesse mondiale quand la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en détient que 2 %. Cet écart n’est plus soutenable.

 

Trois évidences Trois évidences doivent désormais s’imposer aux dirigeants politiques. La première : les gagnants de la crise, ceux dont la fortune s’est consolidée pendant que les autres tentaient simplement de surnager, doivent contribuer davantage pour réparer les dégâts causés par la pandémie, à commencer par la dette. Cela passe par l’instauration d’un impôt progressif sur les plus hauts patrimoines et par le relèvement du taux d’impôt effectif sur les revenus des très riches. Ensuite, la création d’un taux d’imposition minimum de 15 % pour les multinationales est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup trop d’échappatoires subsistent.   Deuxième évidence : la réduction des inégalités ne passe pas seulement par des politiques de redistribution, mais aussi par un Etat-providence capable de financer des systèmes éducatifs et sanitaires performants, et accessibles au plus grand nombre. Trop longtemps considérés comme des dépenses, ces efforts doivent être conçus comme des investissements indispensables à la réduction des inégalités. Si l’Europe est la région où celles-ci sont les moins prononcées, c’est avant tout parce que le niveau de services publics y est le plus développé. Le fait que les Etats-Unis s’inspirent désormais de ce modèle marque un progrès dans la lutte contre les injustices sociales. La troisième évidence concerne la prise en compte de la lutte contre le changement climatique par la fiscalité. Les ménages aisés, qui sont les plus gros pollueurs, doivent davantage contribuer au financement de la décarbonation. Le mouvement des « gilets jaunes » a montré que faire reposer la transition écologique sur les épaules des moins riches, c’est prendre le risque de graves tensions sociales. La crise actuelle doit nous inciter à prendre en compte ces trois évidences avant qu’il ne soit trop tard.

Salaire net moyen : 2.369 euros, mais gros écarts autour de la moyenne

Salaire net moyen :  2.369 euros, mais gros écarts autour de la moyenne

 

 

Le salaire net moyen ne rend pas compte exactement du pouvoir d’achat des salariés. En effet, on agrège la totalité des salaires divisés par le nombre de bénéficiaires. Bref le principe même de la moyenne mais qui met de côté les écarts autour de cette moyenne. Selon la dernière note de l’Insee publiée ce vendredi 4 décembre, le salaire brut moyen était de 3.137 euros et le salaire net de 2.369 euros en 2018 dans le secteur privé pour un poste en équivalent temps plein. La moyenne est fortement influencée par les hauts salaires. Au bas de l’échelle la moyenne peut tourner autour de 1000 € nets  et il faut prendre en compte les temps partiels qui peuvent conduire à des rémunérations encore plus faibles. Or les contrats précaires et de faible durée tendent à se développer. Notons que la moyenne des bas salaires tourne du niveau du SMIC à 1219 €  nets pour un temps plein. La croissance des salaires en 2018 a marqué le pas (+0,4%) par rapport à 2017 (0,9%). Cette progression est ainsi inférieure à l’augmentation moyenne enregistrée ces 20 dernières années (+0,6%). Il s’agit de la plus faible hausse depuis 2014.

Prix de l’immobilier : en baisse avec des écarts de 1 à 10

Prix de l’immobilier : en baisse avec des écarts de 1 à 10

Les prix commencent à baisser dans le neuf comme dans l’ancien, dans le luxe comme pour les logements plus classiques. Pas assez cependant pour resolvabiliser la demande. Cette baisse ne change pas les écarts :  officiellement de 1 à 8 mais en réalité de 1 à 10. Exemple 1 million pour un appartement à Paris pour moins de 100 000 euros en zone rurale. . La récente étude du réseau Orpi vient illustrer cette réalité (qui n’intègre pas les zones rurales). Elle met en avant les écarts de prix des biens anciens vendus depuis le début de l’année 2014 par ses 1 250 agences. Le plus grand écart oppose Paris, ville la plus chère de France (à 8 665 € le mètre carré) à Calais (à 1 186 €/m2). Il peut aussi y avoir de grandes disparités au sein même des régions. En Ile-de-France, par exemple, le prix parisien (8 665€/m2) dépasse de très loin celui de Clichy-sous-Bois (1 330 €/m2). Ce sont plusieurs milliers d’euros qui séparent le prix d’une maison à Clamart (769 286 €) et à Cergy (241 000 €), ou encore celui d’un appartement à Vincennes (452 714 €) ou à Corbeil-Essonnes (97 898 €).  « Des villes comme Tourcoing, Calais, Saint-Nazaire, Angoulême ou Saint-Brieuc sont en difficultés et les prix de vente y sont très bas ou ont fortement chuté », explique Bernard Cadeau, président du réseau Orpi,» A l’inverse, « les prix les plus élevés se trouvent sur la Côte d’Azur et dans les villes à forte activité économique : Toulouse par exemple, portée par son activité industrielle, est en pleine expansion. Il en est de même pour la ville de Lyon », explique-t-il.  Dans son étude, Orpi révèle aussi d’autres informations sur la tendance du marché de l’immobilier : la plus forte baisse des prix a ainsi été enregistrée en Bretagne ; c’est à Paris et Rouen que l’on trouve le plus grand nombre d’offres de location ; à Toulouse et Paris que l’on enregistre le plus d’offres de ventes ; et, à Lyon et Toulouse que les prix ont le plus tendance à s’étoffer.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol