Archive pour le Tag 'Eau'

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L’eau du robinet polluée selon l’UFC-Que Choisir

L’eau du robinet polluée selon l’UFC-Que Choisir

Une étude de l’UFC Elle montre que si près de 96% des consommateurs peuvent boire l’eau du robinet en toute confiance, 2,8 millions ont en revanche une eau polluée, notamment par les pesticides, les nitrates ou le plomb de l’agriculture industrielle.  L’UFC-Que Choisir a passé au peigne fin les réseaux de distribution des 36 600 communes de France, pour la totalité des 50 critères réglementaires sur la base des résultats officiels du ministère de la Santé. Même si le résultat global reste satisfaisant, l’eau reste de mauvaise qualité pour 2,8 millions de Français. L’agriculture est la première cause de pollution. On retrouve des pesticides dans les régions d’agriculture intensive mais aussi dans les réseaux de distribution de certaines villes comme Tremblay en France, Sens, Lens, Tarbes et Auch. Les nitrates contaminent aussi l’eau de près de 200 000 consommateurs, notamment dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l’Yonne, l’Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme. Les contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations, constituent la troisième pollution la plus fréquente et concernent de l’ordre de 200 000 consommateurs. Les petites communes rurales de montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes, sont particulièrement concernées par cette pollution. Enfin, sur l’ensemble de la France, 3% des analyses réalisées dans les logements font apparaître la présence de plomb, de cuivre, de nickel ou de chlorure de vinyle, du fait de canalisations vétustes ou corrodées. L’association l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics « une réforme en profondeur de la politique agricole de l’eau, par une véritable mise en œuvre du principe pollueur-payeur dans le calcul des redevances de l’eau, au moyen d’une augmentation de la taxation des pesticides et des engrais azotés et par un soutien financier aux agricultures biologiques et intégrées« . Elle réclame aussi « un audit national des composants toxiques des canalisations pour estimer le niveau d’exposition des consommateurs et, dans le cas du plomb, une aide aux particuliers pour le remplacement de leurs canalisations. »

Redécouverte de l’eau: le vin sans alcool !

Redécouverte de l’eau:  le  vin sans alcool !

Il y a avait déjà la bière sans alcool, maintenant c’est  le vin, bref la redécouverte de l’eau ou au mieux du jus de raisin.  Sans gluten, sans sucre, sans sel, sans graisse et sans calories et maintenant sans alcool, l’industrie alimentaire et viticole progresse à pas de géant. On va bientôt redécouvrir le pain sans mie (la galette du Sahel), la confiture sans sucre (la compote)  et peut-être même le fil à couper le beurre. Du vin sans sucre sans alcool est donc la nouvelle découverte, sans doute demain le vin sans vigne. Certes il faut évidemment condamner les excès dans tous les domaines mais tout est question d’équilibre et à force d’inventer des  ersatz de produits alimentaires on va finir par tuer le plaisir gastronomique. Aujourd’hui, Les Domaines Pierre Charvin ont  osé produire du vin sans alcool et le vendre en France. La start-up a vu le jour dans l’Hérault en 2010 à l’initiative de Mathilde Boulachin et Fabien Gross, deux entrepreneurs qui ne sont pas issus du sérail de la viticulture. En quelques années, cette marque s’est fait une belle place sur le marché du vin avec des produits innovants et originaux.  « Ces produits existent depuis longtemps, mais nous avons fait en sorte de les rendre plus accessibles aux consommateurs en créant un design et des gammes plus tendance », a expliqué Mathilde Boulachin à BFM Business.

Menaces sur les ressources mondiales en eau d’ici 2050

Menaces sur les ressources mondiales en eau d’ici 2050

 

L’utilisation croissante d’eau douce dans l’agriculture, l’industrie ou pour la consommation humaine menace de disparition les réserves aquifères à travers le globe au cours des prochaines décennies, causant d’importantes pénuries, ont mis jeudi en garde des experts. Parmi les régions à risque, ils citent l’Inde, l’Argentine, l’Australie, la Californie ou encore le sud de l’Europe, dans une étude présentée à la conférence annuelle de l’American Geophysical Union, qui se tient cette semaine à San Francisco (Californie). Selon un nouveau modèle informatique, l’eau stockée dans le sous-sol de la partie supérieure du bassin du Gange en Inde ainsi que dans le sud de l’Espagne et de l’Italie pourrait être épuisée entre 2040 et 2060.Ce pourrait aussi être le cas dans la vallée centrale de la Californie, ainsi que dans le bassin de Tulare et dans le sud de la vallée de San Joaquin également situés dans cet Etat de l’ouest américain où les réserves en eau souterraine pourraient être asséchées d’ici les années 2030. Et les réservoirs aquifères du sud des Grandes plaines, qui alimentent en eau une partie du Texas, de l’Oklahoma et du Nouveau-Mexique, pourraient atteindre leurs limites entre 2050 et 2070, anticipent les experts. Selon eux, jusqu’à 1,8 milliard de personnes pourraient vivre dans des régions où les réserves en eau seraient quasiment ou entièrement épuisées en raison d’un pompage excessif dans les aquifères pour la consommation humaine et pour les cultures agricoles. Un grand nombre d’aquifères sont déjà à la limite de l’exploitation ou le deviendront à brève échéance, surtout dans les régions de la Terre les plus arides où l’on pratique une irrigation très intensive », a prévenu Inge de Graaf, hydrologue à l’Ecole des Mines du Colorado, estimant impératif de connaître les limites des ressources souterraines en eau.  20% des réserves surexploitées – Plusieurs études s’appuyant sur des observations par satellites avaient déjà montré que plusieurs grands aquifères dans le monde étaient proches de l’épuisement. Mais ce type d’observations ne permet pas de mesurer le niveau des réserves plus petites, à l’échelle régionale, expliquent les hydrographes. Leur nouvelle approche, à partir d’une modélisation informatique, a mesuré la structure des nappes d’eau souterraines, le volume de pompage et les interactions entre ces aquifères et les étendues d’eau environnantes comme les fleuves et les lacs. Selon les experts, cette modélisation permet aussi de prédire quand le niveau de ces aquifères sera trop bas pour que les pompes modernes puissent en extraire de l’eau. D’après cette étude, les régions plus sèches avec une irrigation massive sont les plus menacées par un épuisement des nappes d’eau souterraine à plus brève échéance. Les auteurs citent les Grandes plaines américaines, le bassin du Gange et certaines parties de l’Argentine et de l’Australie. Cette étude estime la limite des réserves d’eau dans le sous-sol à une échelle régionale mais les scientifiques ne disposent néanmoins pas encore de données complètes sur la structure géologique ni sur la capacité de stockage des aquifères, ce qui permettrait d’évaluer précisément le volume d’eau contenu dans chacun de ces réservoirs naturels. « Nous ignorons encore combien d’eau reste dans ces aquifères et à quel rythme ils seront épuisés avant que des effets dévastateurs ne se produisent comme l’assèchement des puits ou des rivières », a expliqué Inge de Graaf. Selon un rapport des Nations unies en 2014, la demande mondiale d’eau s’envole et 20% des réserves souterraines sont déjà surexploitées. Les auteurs appellent ainsi à changer radicalement l’utilisation et la gestion de cette ressource pour éviter une grave pénurie d’ici 2030, soulignant qu’il existe « suffisamment d’eau pour répondre aux besoins grandissants du monde, mais pas sans changer radicalement la façon dont l’eau est utilisée, gérée et partagée ». De plus, le changement climatique va modifier les précipitations, souvent au détriment des zones déjà arides comme notamment la région méditerranéenne ou l’Afrique subsaharienne. (AFP)

Primaire 2017 : Juppé défend un projet à l’eau tiède !

Primaire 2017 : Juppé défend un projet à l’eau tiède !

 

Comme il l’a indiqué Alain Juppé ne veut pas casser la baraque ; du coup ; il propose un programme relativement tiède par exemple en matière de fiscalité des entreprises qui représentent environ 400 milliards en France et 200 milliards en Allemagne Alain Juppé veut se limiter à un allégement de 28 milliards. Cela en raison de ses réticences à réduire drastiquement le nombre  de fonctionnaires. Alain Juppé propose de ne remplacer qu’un départ sur deux des retraités soit la suppression de 250 000 fonctionnaires alors qu’il faudrait en supprimer de l’ordre d’un million  externalisant en nombre de tâches qui ne relèvent pas des missions régaliennes de l’État et des collectivités publiques. Du coup Alain Juppé limite mécaniquement la réduction des déficits publics et de la dette ainsi que les marges d’action pour réduire le poids des prélèvements obligatoires sur les entreprises. À juste titre, Alain Juppé ne souhaite pas aggraver l’endettement ;  au total un programme beaucoup moins ambitieux que d’autres lesquels il faut le dire sont souvent irréaliste.  Le programme de Juppé est sans doute le plus sérieux, celui qui présente un certain équilibre mais il manque pour autant de vision dynamique. Le préféré des sondages qui a toutes les chances de l’emporter en 2017 (si les dés  ne sont pas trop pipés  pour les primaires de la droite) s’enferme lui-même dans un projet trop modeste pour redresser le pays notamment en matière de croissance et d’emploi. Cette prudence ne saurait pour autant donner une légitimité à d’autres projets qui sont soit utopiques, soit fantaisiste, soit irréalistes.  Toujours favori de la primaire, même si les intentions de vote en sa faveur se tassent dans les sondages, Alain Juppé a essuyé dimanche soir les plâtres du nouveau magazine de TF1, Vie politique. Deux débats ont ponctué cette émission délibérément axée sur la personnalité de l’invité. Au cours du premier, le maire de Bordeaux a reproché à Agnès Verdier-Molinié, directrice du think-tank libéral iFrap, de préconiser pour la France «un remède de cheval qui tuera le malade». «Il faut être responsable», a-t-il fait valoir, en défendant sa proposition de faire 28 milliards de baisses d’impôts et de prélèvements obligatoires et de supprimer 250.000 postes de fonctionnaires. L’autre débat a opposé Alain Juppé à Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, proche du PS. Finchelstein vient de publier Piège d’identité, où il défend le clivage gauche-droite notamment sur cette question. Le maire de Bordeaux a répété ce qu’il venait de publier sur son blog en réponse à Nicolas Sarkozy, avant de se rendre à TF1. Défendant sa conception de l’identité nationale, l’ancien chef de l’État l’avait directement visé, mercredi à Lille, en dénonçant ceux qui, à droite, cèdent à «la douce mélodie des “accommodements raisonnables”». Il avait réitéré le lendemain sur Europe 1 en affirmant que «l’identité heureuse dans un pays qui a 6 millions de chômeurs, malheureusement ça n’existe pas». «Oui, je refuse d’avoir l’identité malheureuse, frileuse, anxieuse, presque névrotique, écrit le maire de Bordeaux dans un long billet posté dimanche en milieu d’après-midi. Pour moi, identité ne rime pas avec exclusion ni refus de l’autre. Je veux faire rimer identité avec diversité et unité: respect de notre diversité, affirmation de notre unité. Naïveté, me dira-t-on… Ma longue expérience du terrain me protège de ce risque. Je sais bien que la France dont je rêve n’est pas la France d’aujourd’hui, pas toute la France d’aujourd’hui. Je vois la France qui doute, qui souffre, qui est en colère. Il faut apporter des réponses à ses légitimes attentes.» Mais des promesses qui ce caractérise surtout par une grande prudence même si«Au-delà de la fermeté dans les paroles, ce qui comptera, c’est la fermeté dans les actes, et là, Alain Juppé n’a pas à craindre la comparaison» Gilles Boyer, directeur de campagne d’Alain Juppé

BCE : nouveau coup d’épée dans l’eau

BCE : nouveau coup d’épée dans l’eau

il ne faut sans doute pas s’attendre à de grands changements de la BCE qui va sans doute encore démontrer toute les limites d’une politique monétaire pour relancer inflation et croissance. Plusieurs facteurs explicatifs. D’abord le fait que la plupart des banques centrales pratiquent  maintenant des politiques accommodantes et se concurrencent même dans ce domaine. Des politiques qui finalement s’annulent. Second élément les divergences internes au sein de la BCE qui limitent  l’ampleur de l’assouplissement quantitatif et notamment le volume de rachat d’actifs ou encore la baisse des taux. Une orientation combattue notamment par l’Allemagne qui redoute à la fois un affaiblissement de l’euro et des politiques budgétaires plus laxistes. Dernier élément et non des moindres les contradictions de la politique monétaire elle-même. Normalement l’augmentation des liquidités consenties aux banques devrait faciliter des crédits accordés tente aux entreprises qu’aux particuliers. Or la baisse des taux a du mal à se répercuter auprès des emprunteurs. Une baisse des taux qui surtout nourrit les tendances déflationnistes alors que l’objectif de la banque centrale est de faire remonter l’inflation. Du coup on s’interroge pour savoir s’il ne faudrait pas faire l’inverse. C’est-à-dire remonter les taux pour provoquer l’inflation, la hausse des prix et des salaires. Il est vraisemblable que la BCE va se limiter à quelques prolongements de sa politique actuelle. La BCE pourrait a ainsi amplifier ses achats de titres sur les marchés dans le cadre de sa politique d’assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE), lancée il y a exactement un an et déjà prolongée en décembre dernier jusqu’en mars 2017. L’augmentation du montant des achats mensuels pourrait atteindre dix milliards d’euros, ce qui le porterait à 70 milliards. Certains économistes pensent même que la BCE pourrait frapper plus fort ou élargir la gamme des actifs qu’elle est susceptible de racheter pour y inclure des obligations d’entreprise. L’institut de Francfort pourrait aussi choisir d’ignorer les règles qu’il s’est lui-même fixé consistant à ne pas acheter d’actifs dont le rendement est inférieur au taux de dépôt. Toutes ces mesures suscitent néanmoins un scepticisme croissant, d’autant que, malgré les initiatives déjà prises, l’inflation dans la zone euro est devenue négative en février. Morgan Stanley doute notamment de leur complémentarité.

 

(Avec Reuters)

Sécheresse : restriction d’eau, du pipeau !

Sécheresse : restriction d’eau, du pipeau !

 

 

Face à la sécheresse la France a mis en place un plan sophistiqué de lutte pour économiser l’eau. Il existe quatre niveaux de vigilance. Mais même dans les zones concernées par la plus haute vigilance zone dite rouge le plan de lutte contre la sécheresse apparaît à la fois dérisoire et non respectée. Dans ces zones dites rouges on peut toujours voir de nuit comme de jour des canons à eau arrosée des cultures de maïs souvent d’ailleurs en pure perte. En effet de jour en pleine chaleur la moitié ou les trois quarts de cette eau s’évaporent aussitôt. Dans nombre de ces régions la culture de maïs très gourmande en nos et complètement inappropriés au climat. Des millions de tonnes d’eau sont ainsi gaspillés et l’interdiction de laver des voitures en comparaison paraît particulièrement désuète. La canicule fait encore des ravages. Après un début de mois de juillet brûlant sur tout le territoire et une légère pause sur les dernières semaines, les températures élevées sont de retour. À l’instar de la région Rhône-Alpes passée en alerte canicule pour trois jours depuis le 5 août, de nombreux départements sont victimes de la sécheresse. Et qui dit sécheresse, dit restrictions d’eau. Car avec les fortes chaleurs, la situation hydraulique se dégrade et l’eau devient de plus en plus précieuse, au grand dam des agriculteurs et des éleveurs. Depuis jeudi, 69 départements sont concernés par les restrictions d’eau. Pour connaître à tout moment cette liste, le site Propulvia du ministère de l’Écologie met en ligne une carte interactive (ci-dessous) qui permet de se renseigner sur les départements restreints en eau ainsi que le niveau de restriction.  Il existe quatre niveaux différents qui n’engendrent pas les mêmes restrictions. Ainsi, sur les 69 départements, cinq sont en état de vigilance (en gris sur la carte) pendant lequel les particuliers et les professionnels sont sommés de faire des économies d’eau. Après le seuil de vigilance, il existe trois niveaux d’alerte (jaune, orange, rouge) en fonction de la gravité de la situation et des mesures qui doivent être prise. Ainsi, 26 d’entre eux sont en jaune, onze en orange et le reste en rouge.  Pour les départements en simple alerte (jaune), les activités nautiques, l’arrosage des jardins et des espaces verts ainsi que le lavage de voiture sont interdites à certaines heures. Pour les professionnels, est prévue soit réduction de presque moitié des prélèvements agricoles, soit une interdiction totale pendant trois jours de la semaine. L’alerte renforcée (orange) prévoit à peu de choses près les mêmes indications mais au niveau supérieur. Pour les prélèvements agricoles, ils sont réduits à plus de 50% ou totalement interdits 3,5 jours par semaine. Pour les particuliers, l’interdiction est plus élevée, et parfois totale pour certaines utilisations.  Enfin, lorsque le niveau le plus élevé d’alerte, le niveau crise (rouge), est décrété, tous les prélèvements non prioritaires (santé, sécurité civile, eau potable et salubrité) sont totalement prohibés, même pour les agriculteurs et éleveurs.  Ces seuils sont définis localement par les préfectures grâce à un bulletin de la situation hydraulique délivré chaque mois par les directions régionales de l’environnement. Ils permettent de préserver les ressources en eau, qui deviennent un bien de plus en plus précieux sur la planète.  Ces dispositions servent également à prévenir les autres risques liés à la canicule et la sécheresse : les incendies. L’été, de nombreux feux de forêt se déclarent et brûlent souvent des hectares de pinède. Dans un souci écologique mais aussi sécuritaire, il existe donc une sorte de police de l’eau qui vérifie la bonne application des mesures.  Ainsi, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) et les Directions départementales des territoires (DDT) sont là pour surveiller le respect de ces dispositions. Si elles ne sont pas bien appliquées, les responsables s’exposent à des sanctions administratives comme 1.500 euros d’amende.

 

Ukraine : Poutine met de l’eau dans son vin

Ukraine : Poutine met de l’eau dans son vin

 

Lors de la rencontre hier avec Merkel, Poutine a convenu que le cessez le feu n’était pas respecté et a admis que l’OSCE avait un rôle important à jouer dans le processus de paix. Une évolution de position qui est sans doute pas étranger à l’isolement de la Russie et à sa situation économique catastrophique notamment un recul de la croissance d’au moins 3%.. Angela Merkel est optimiste pour la suite, exactement comme Vladimir Poutine. « Il y a des réclamations des deux côtés, qu’elles viennent des autorités de Kiev contre les séparatistes, ou des séparatistes contre le pouvoir à Kiev. Mais je suis d’accord avec madame la chancelière, je l’ai déjà dit, il n’y a pas d’autre alternative que les inspections de l’OSCE pour obtenir l’application des accords de Minsk. Cela concerne avant tout la réforme politique avec une réforme constitutionnelle, des élections locales et une loi d’amnistie. Sans cela, on en pourra discuter de rien« , a déclaré le chef du Kremlin. Angela Merkel et Vladimir Poutine se sont donc quittés sur une note d’espoir. Une délégation russe sera d’ailleurs à Bruxelles dans une semaine pour en discuter. Le conflit en Ukraine a fait plus de 6.000 morts depuis avril 2014.

 

Pollution eau, air, aliments: des mesures urgentes

Pollution eau,  air, aliments: des mesures urgentes

 

Ce que réclament des experts  dans une  interview au JDD

Marie-Christine Boutron-Ruault, vice-présidente d’un comité d’experts à l’Agence nationale de sécurité sanitaire

Alimentation »

 

« Un sujet m’inquiète, celui des nanoparticules dans l’alimentation. De plus en plus de produits en contiennent dans un vide juridique absolu. Nous nous inquiétons, par exemple, de l’effet des nanoparticules de dioxyde de titane - un composant appelé le E171 utilisé comme colorant blanc -, que l’on retrouve aussi bien dans le dentifrice, le sucre-glace, les friandises dragéifiées ou les chewing-gums… Des nanoparticules d’aluminium sont aussi utilisées comme additif alimentaire. Le problème, c’est qu’en matière de métaux, les limites réglementaires ne concernent que de grandes quantités d’exposition. Mais lorsqu’ils sont employés sous forme de nanoparticules, leur comportement est très différent et on ne peut pas transposer leurs effets connus. Selon les travaux en cours, ces particules pourraient être captées par le système immunitaire des intestins et entraîner des inflammations chroniques, voire des cancers. Le temps que l’on connaisse leurs effets, les consommateurs en auront été inondés pendant des années! Le principe de précaution devrait s’appliquer. Mais l’industrie agroalimentaire peut ajouter n’importe quoi dans ses aliments.

 

« Les véhicules diesel posent problème »

Jean-Félix Bernard, ancien président du Conseil national de l’air, président d’Airparif

« Plus de 3 millions de Franciliens sont exposés à des niveaux de pollution au-dessus des normes de l’OMS. Les propositions d’aide au retrait des anciens diesels sont évidemment justifiées, même si ce n’est pas la seule source de particules. La circulation alternée est une mesure d’urgence pour éviter l’accumulation des polluants. Mais pour que les émissions diminuent, des mesures de fond sont nécessaires. Lors des discussions à venir, il ne faudra pas refaire les erreurs du passé en confondant action rapide sur les polluants de l’air et actions forcément plus longues sur les polluants du climat. En 1997, la pastille verte a été attribuée à tous les diesels neufs, alors présentés comme ‘propres’, et le bonus-malus a favorisé très fortement le diesel, qui émet moins de CO2 qu’un modèle essence. Or ce sont ces véhicules qui posent problème aujourd’hui. Ils émettent des particules fines extrêmement toxiques pour l’organisme. Au moment du Grenelle de l’Environnement, la théorie dominante était que si on diminuait les émissions de CO2, on améliorerait la qualité de l’air. Cela s’est révélé faux. On pensait que ce qui était bon pour le climat serait bon pour nos poumons. Résultat, aujourd’hui, les améliorations attendues concernant la pollution de l’air liée aux transports ne sont pas au rendez-vous. Il y a une urgence de santé publique. »Tous les fleuves français sont pollués »

Patrice Halimi, cofondateur de l’Association Santé Environnement France

« La pollution de l’eau a été très longtemps négligée. C’est pourtant un enjeu majeur. Tous les fleuves français sont pollués aux PCB, parmi lesquels, notamment, un produit isolant utilisé dans les transformateurs électriques qui a été interdit en 1987. Malheureusement, des usines chargées de décontaminer les appareils ont rejeté le polluant dans l’eau ; des transformateurs abandonnés ont fini par se répandre et polluer les nappes phréatiques. D’après une étude, 10% des PCB produits depuis 1929 dans le monde sont encore présents dans l’environnement. Absorbés par les poissons, puis par les consommateurs, ces ‘engrais à cancers’ favorisent l’apparition de tumeurs du pancréas, du cerveau, ou de leucémies chez l’enfant. Ces perturbateurs endocriniens peuvent également entraîner des troubles de la fécondité, des atteintes neurologiques… L’eau du robinet, elle, peut être polluée par des engrais ou des pesticides. Nous alertons aussi sur les risques liés aux médicaments. Comme les stations d’épuration ne parviennent pas à éliminer les résidus contenus dans nos urines, il arrive, par exemple, de retrouver des traces

 

L’eau bientôt au prix du pinard ?

L’eau bientôt au prix du pinard ?

On savait que le prix de  l’eau minérale était déjà proche du prix d’un litre de piquette, en plus parfois plus dangereux en fonction des agents minéraux qui la composent. En plus c’est cher.

 

D’après le site « dangersalimentaires » Le coût par rapport à l’eau du robinet est beaucoup plus élevé Les eaux minérales sont officiellement des eaux qui possèdent des caractéristiques chimiques stables « de nature à apporter ses propriétés favorables à la santé ». En réalité, ce sont surtout de belles opérations de marketing. En effet, astreintes à aucune norme réglementaire (elles ne sont pas visées par les normes EDCH régissant les Eaux Destinées à la Consommation Humaine), elles sont généralement beaucoup trop minéralisées pour être consommées à longueur de journée ou même obtenir l’appellation de « potable ».  si les eaux thermales sont très strictement contrôlées et sont vivantes , les eaux embouteillées sont mortes. Cette différence de nature aura une incidence très importante vis-à-vis de l’assimilation des minéraux par l’organisme: disponibles dans le premier cas, très peu assimilables car anorganiques dans le second. Une eau minérale en bouteille n’apporte rien de ce qui faisait la valeur originelle de la source mais au contraire entartre l’organisme au niveau des articulations et des muscles. L’organisme n’a en effet besoin de minéraux et d’oligoéléments qu’en très petites quantités et une consommation d’eau minérale toute la journée l’obligera à puiser dans ses réserves énergétiques pour éliminer le surplus, avec un risque d’épuisement des organes filtres (reins notamment). « Utilisées à dose journalière comme eaux de table, [les eaux minérales] conduisent à des sulfatages des milieux intérieurs et préparent le terrain d’affections lourdes » précise Patrice Stegmann. « Boire ces eaux là, c’est aller dans le sens contraire de la vie, se laisser glisser sur les terrains des maladies et de dégénérescence [...] c’est l’abaissement insidieux et silencieux des énergies cellulaires micro-vibratoires » renchérit Jacques Collin.

En plus  boire de l’eau en bouteille coûte entre 200 et 300 fois plus cher que de boire l’eau du robinet (ce calcul est approximatif car le prix de l’eau du réseau et le prix de l’eau en bouteille peut grandement varier en fonction, respectivement, de la région et de la marque). Nous voyons tout de suite que l’écart de prix est énorme et que consommer de l’eau en bouteille est un luxe ! Selon l’étude Suisse « Ecobilan eau potable – eau minérale » réalisée par ESU-Services (bureau expert en analyse de cycle de vie), l’eau du robinet est 1000 fois plus écologique que l’eau minérale (en bouteille ou en bonbonne) ! « En 2004, la France a produit 11 milliards de litres d’eau minérale naturelle dont 6,6 milliards pour le marché français et 4,4 milliards pour l’exportation. Leur production a environ doublé en dix ans. » affirme l’ANSES.  Toute cette production se fait avec du pétrole, une énergie non renouvelable. D’énormes quantités de pétrole servent à la fabrication des bouteilles plastiques, matière première qu’il faut importer à l’usine d’embouteillage, qui va également consommer de l’énergie pour la confection des contenants. Une fois conditionnée l’eau est acheminée sur de nombreux kilomètres par train, bateau ou camion. Il est totalement aberrant d’un point de vue écologique de retrouver des bouteilles de Perrier ou d’Evian à Los Angeles aux Etats-Unis, par exemple, alors que l’eau coule des robinets ! En conclusion, la quantité de déchets occasionnée et de CO² rejeté est phénoménale ! Une bouteille d’eau, une fois dans les mains du consommateur, a une durée de vie extrêmement faible ! En effet, le contenu est rapidement bu et la bouteille finit aussitôt à la poubelle avec les ordures ménagères dans 88% des cas selon SDWF (Safe Drinking Water Foundation au Canada) et parfois dans les collectes de tri sélectif pour être recyclé ou incinéré (libérant des gaz très toxiques comme le chlore pour le PVC). Une bouteille en plastique n’est pas ou n’est que très peu dégradable naturellement. Il est estimé qu’une bouteille mets 1000 ans pour se dégrader dans la nature !  quant à l’eau du robinet ce n’est pas gratuit non plus.  D’après  60  Millions de consommateurs et la fondation France Libertés,   Dans 85% des 130 villes examinées dans l’étude, les prix ont augmenté en moyenne de 6,3% depuis 2011, pour une inflation de 4%. En moyenne, il est passé de 3,34 à 3,55 euros le mètre cube, pour une consommation de 120 mètres cube par an. « Certaines hausses importantes s’expliquent par des rattrapages dans les investissements », notamment dans les canalisations et les systèmes d’assainissement, avance Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs. Dans les régions agricoles ou fortement industrielles, l’eau doit par exemple subir des traitements de dépollution plus complexes. Il faut aussi moderniser des installations parfois anciennes. C’est le cas d’Evreux, qui détient le record du prix du mètre cube le plus élevé à 5,17 euros. Antibes, qui détient le record de la ville qui propose le prix le plus faible (1,50 euro) a ainsi pu obtenir une baisse de 43%, simplement en renégociant son contrat avec son délégataire. Par ailleurs, l’enquête pointe le fait qu’à cause d’une tarification sur la base d’une part fixe (l’abonnement) et une part variable (l’eau effectivement consommée), les petits consommateurs sont parfois très pénalisés, avec un prix du mètre cube qui peut être un euro plus cher.

Promesse électorales : La Grèce met sérieusement de l’eau dans l’ouzo

Promesse électorales : La Grèce met sérieusement de l’eau dans l’ouzo

Pour trouver un nouvel accord de financement avec l’Europe , il faudra que la Grèce mette beaucoup d’eau dans l’ouzo et le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis l’ a reconnu, lors d’une réunion vendredi entre dirigeants économiques et financiers à Cernobbio (nord de l’Italie). « Nous sommes prêts à renvoyer à plus tard l’application de certains engagement électoraux si cela s’avère nécessaire à donner la confiance à nos partenaires », a-t-il ajouté dans un entretien accordé au quotidien italien Corriere della Sera publié ce samedi 14 mars. Sauf nouvel accord sur la restructuration de la dette, la Grèce se en effet dans l’incapacité de rembourser. Deux solutions, soit le défaut ( et la sortie de l’euro), soit un accord mais en échange de l’abandon de certaines promesses électorales. Le ministre grec n’a cependant pas précisé quelles pourraient être ces promesses électorales. « Nous avons un programme qui a une durée de quatre ans », a-t-il juste précisé. « Nous voulons rembourser notre dette jusqu’au bout. Mais nous demandons à nos partenaires de nous aider pour relancer la croissance en Grèce. Plus rapide sera la stabilisation de notre économie, plus rapide sera le rythme de notre remboursement ». Yanis Varoufakis a expliqué que son idée était de « convertir la dette en des obligations indexées sur le taux de croissance. Plus la Grèce se redresse plus elle se trouve en condition de rembourser les prêts ».  Le ministre a demandé « l’évolution » de l’approche européenne envers le problème grec, affirmant que le débat ne porte pas « sur des règles divines mais sur des contraintes qui n’existaient pas avant 2010″ pour l’économie grecque. Il a cependant exclu catégoriquement la recherche d’une solution en-dehors du périmètre européen. « Il n’y a pas de solution alternative, nous ne demanderons pas l’aide à l’extérieur. Nous cultivons de bons rapports avec la Russie, la Chine et d’autres pays. Mais notre problème est un problème européen que nous résoudrons à l’intérieur de notre famille européenne », a-t-il déclaré. Le ministre a également exclu un éventuel « accident » concernant un défaut de paiement de la dette grecque : « Nous avons réalisé toutes les provisions nécessaires pour nous assurer qu’il n’y aura pas d’accident ». Un « Grexident » – nouvel acronyme désignant une sortie par accident et désordonnée de la zone euro – n’est « pas à exclure », avait lancé vendredi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. « Dans la mesure où la Grèce seule a la responsabilité, la possibilité de décider ce qui se passe, et comme nous ne savons pas exactement ce que les responsables grecs font, nous ne pouvons pas l’exclure », a expliqué le ministre allemand, qui mène le camp des durs face à Athènes. Un accord a été trouvé fin février entre la Grèce et ses créanciers (UE, BCE et FMI) pour prolonger jusqu’à fin juin son programme de financement en échange de réformes. Pour obtenir le versement de la tranche de 7 milliards d’euros suspendue depuis des mois, le gouvernement doit détailler et faire valider toute une série de réformes d’ici fin avril. Mais le processus a pris un retard considérable malgré les besoins financiers pressants du pays, qui doit rembourser plusieurs milliards d’euros au printemps. La Grèce a réussi vendredi à rembourser 336 millions d’euros au FMI, une semaine après le remboursement d’une précédente tranche de 298 millions d’euros, mais elle doit encore près de 900 millions à l’institution de Washington d’ici la fin du mois

 

Islam radical : encore un plan du gouvernement à l’eau de rose

Islam radical : encore un plan du gouvernement à l’eau de rose

 

Un plan d’uen nullité effrayante de la part du gouvernement , le cul entre deux chaises entre sa volonté de réguler certains propos radicaux  irresponsables d’imams et le principe de séparation de l’église et de l’Etat de 1905. Pour résumer en ce qui concerne les imams, c’est comme le service civique, il y aura une formation des imams mais pas obligatoire et pas sur les questions théologiques. Autrement dit :  rien. On comprend bien que l’Etat n’ait pas vocation à former les Imams sur le plan théologique, ce n’est pas son rôle dans une république laïque, on se demande d’ailleurs pourquoi il aborde cette question. . Par  contre l’Etat doit se montrer intraitable vis-à-vis des propos radicaux  qui incitent à la violence au racisme et au terrorisme. Er ne pas hésiter à renvoyer chez eux les imams étrangers qui sen rendent coupables. De la même manière qu’il conviendrait de retirer la nationalité aux imams qui disposent de la double nationalité coupables des mêmes crimes terroristes (81% des Français dans un sondage de l’IFOP pour le  JDD soutiennent  cette proposition).   . Le plan- qui ne n’est pas un- devrait s’articuler autour de trois priorités. Il s’agit d’abord de mettre en place de nouveaux outils pour la formation civique des imams de France, en première ligne contre la radicalisation. Avec une limite : il n’est pas question de toucher à la loi de 1905 qui sépare l’État et la religion. Cette formation sera donc facultative, sur la base du volontariat, et n’abordera pas les questions théologiques. Le choix des imams reste la stricte liberté des communautés musulmanes et aucun diplôme n’est requis. Le deuxième axe s’articule autour d’un dialogue renforcé avec l’islam de France. Le Conseil français du culte musulman – dont le représentant Dalil Boubakeur était ces derniers jours au cœur d’une polémique avec Roger Cukierman, son homologue du Conseil représentatif des institutions juives de France – est miné par les divisions internes depuis sa création. Le gouvernement envisage donc de faire émerger de nouvelles voix musulmanes en parallèle au CFCM. Alors qu’une recrudescence des actes anti-musulmans a été observée depuis les attentats contre Charlie Hebdo, de nouveaux moyens en faveur de la sécurité des mosquées devraient être annoncés. Autre mesure enfin, la trentaine d’écoles confessionnelles musulmanes hors contrats verront leurs contrôles renforcés. Avec une ambition affichée, aider l’islam à mieux s’insérer dans la République sans empiéter la liberté de culte.

Embargo russe : une aide en forme de goutte d’eau pour les agriculteurs

Embargo russe : une aide en forme de goutte d’eau pour les agriculteurs

C’est une goute d’eau cette aide européenne pour compenser l’embargo russe, un embargo qui par ailleurs va peser sur les cours en général. Cent vingt-cinq millions d’euros seront débloqués pour soutenir les producteurs européens de fruits et légumes qui font face à l’embargo russe sur la plupart des importations de biens alimentaires occidentaux, a annoncé lundi l’Union européenne. Des mesures d’urgence sont en train d’être déclenchées conformément à la politique agricole commune (PAC) pour permettre de subventionner des biens excédentaires périssables, a déclaré le commissaire européen à l’Agriculture.   »Je déclenche des mesures d’urgence de la PAC qui permettront de réduire l’excédent de production d’un certain nombre de fruits et légumes sur le marché européen quand et si la pression sur les prix devient trop importante au cours des prochains mois », a écrit Dacian Ciolos dans un communiqué. « Tous les agriculteurs produisant les biens concernés, qu’ils fassent partie de groupements de producteurs ou non, seront éligibles à ces mesures de soutien. »  Les tomates, choux-fleurs, champignons, concombres, le raisin et d’autres fruits et légumes de saison concernés par les mesures d’urgence pourront par exemple être distribués gratuitement tandis que les agriculteurs recevront des compensations, indique le communiqué. Les mesures entrent en vigueur dès à présent et seront appliquées jusqu’à la fin du mois de novembre, a précisé le commissaire européen. La situation des agriculteurs européens sera discutée lors d’une réunion d’experts des différents États membres vendredi et une réunion extraordinaire des ministres européens de l’agriculture est prévue le 5 septembre.

 

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

 

Hollande est-il victime du signe indien ou de son incompétence ? En tout cas tout ce qu’il entreprend se termine par un fiasco. Rappelons-nous d’abord sa campagne quand il promettait de réorienter l’Europe vers la croissance ; En fait strictement tien, juste un petit pacte de quelques milliards. Ensuite sur l’inversion du chômage, l’échec retentissant au point qu’il est contraint maintenant de rajouter encore 40 000 emplois d’avenir qui viendront plomber les finances (même si c’est une opportunité pour des chômeurs qui quittent ainsi  l’inutile pôle emploi). Même chose en matière de déficit, il commence par augmenter les impôts puis décide soudain  de les alléger. En fait le pacte compétitivité emploi (CICE) n’a donné aucun résultat ni en terme de compétitivité, ni en terme d’emploi. Le pacte de responsabilité est en train de s’embourber dans les méandres administratifs avec des pseudos concertations qui n’en finissent pas. Pour la croissance, le redressement qu’il a annoncé est une foutaise médiatique qui n’a aucune réalité. Dernier exemple de cet impuissance, la grande réforme territoriale qui ne va concerner que les régions redécoupée à la hâte, sans cohérence, sans concertation et qui épargne les départements, les communes et syndicats intercommunaux, structures les plus dépensières. Manque de chance ou incompétence ? Sans doute les deux. Manque de chance car contrairement ce qui est affirmé ici ou là la crise mondiale est encore loin d’être terminée. Hollande comptait sur cette reprise mondiale qui ne vient pas. Incompétence sûrement car Hollande n’était pas préparé à cette fonction, il n’a pas la taille pour assurer cette responsabilité. Désinvolture surtout car Hollande ne se fie qu’à sa bonne étoile personnelle  et se moque en fait des réalités et de l’avenir à long terme du pays. Hollande est un bricoleur de la politique, un pur produit du système en recherche permanente du consensus mou, sans réelle vision, sans courage, sans conviction. Du coup cela génère un manque de confiance généralisé tant de la part des entreprises que des ménages. Même la carrière politique de Hollande finira en eau de boudin, ou bien il devra démissionner avant 2017 ou bien il finira lamentablement entrainant avec lui dans sa chute tout le pays.

Eau du robinet : plus écolo, plus sain et 200 fois moins

Eau du robinet : plus écolo, plus sain et  200 fois moins

Contrairement à certaines idées reçues l’eau du robinet et très consommable et souvent moins dangereuse que certaines eaux minérales. Un verre d’eau du robinet coûte 200 fois moins cher qu’un verre d’eau en bouteille, soit 0,1 centime le verre. Pour l’eau en bouteille, c’est plutôt 20 centimes en moyenne.  Autre avantage cité : c’est pratique – pas besoin de transporter des packs de bouteilles de 6 kilos. Et seulement 14% des personnes interrogées disent qu’elle a un goût désagréable et déclarent ne jamais boire d’eau du robinet. Cela fait donc 86% de satisfaits.  Cette étude a été réalisée par l’institut TNS SOFRES pour le compte des entreprises de distribution de l’eau, mais elle confirme d’autres enquêtes qui montrent qu’avec la crise, certaines familles ont changé leur façon de consommer et boivent plus d’eau du robinet. D’autant que cette eau ne fait pas peur : malgré des études sur la présence de résidus de médicaments, sachant que les chercheurs en ont aussi trouvés dans les eaux en bouteilles et que ces quantités sont infimes, les consommateurs gardent confiance. On peut donc boire l’eau du robinet, avec toutefois quelques précautions à prendre. D’abord la faire couler un peu, surtout si on rentre d’un long week-end : les germes peuvent s’accumuler dans les canalisations. Ne pas non plus boire de l’eau chaude du robinet : certains font leur thé avec, mauvaise idée, car la chaleur peut décoller de minuscules particules de métal dans les tuyaux et elle développe aussi les bactéries. Et puis toujours la conserver au frigo : ça atténue le gout de chlore, et ça évite le développement des bactéries. Enfin, mettre un bouchon, sinon votre eau va prendre le gout du frigo.

Le pacte de responsabilité va finir en eau de boudin

Le pacte de responsabilité va finir en eau de boudin

 

Annoncé par Hollande comme le grand chantier du redressement économique, le pacte de responsabilité pourrait bien finir en eau de boudin. Le CICE devait être intégré dans ce pacte mais MEDEF et CFDT méfiants demandent maintenant que le CICE soit maintenu. Le pacte ne concernerait donc qu’une réduction de 10 milliards des impôts sur les cotisations familiales payées  par les entreprises. Comme ce pacte doit être assorti de contreparties, il est clair  que nombre d’entreprises ne voudront pas s’engager sur un nombre d’emplois, emplois qui dépendent essentiellement de la demande, donc des commandes, de la consommation, des investissements. Or en l’état actuel des positions des partenaires sociaux l’accord paraît impossible. On se demande d’ailleurs pourquoi le gouvernement a donné mandat aux partenaires sociaux de discuter seuls d’une question qui intéressent  d’abord les contribuables et les citoyens. Le gouvernement devra donc trancher les différends. Comme nous nous situons en période électorale, il faudra satisfaire les exigences de la gauche dont les électeurs fuient le PS (50 % de ceux qui ont voté Hollande ne voteront pas socialistes). D’où vraisemblablement un compromis à la Hollande ambigu, insuffisant et complexe. Une affaire est très mal engagée. Pour l’instant ce pacte demeure une opération de communication car personne n’en connaît le contenu et les membres du gouvernement se contredisent sur la nature du pacte et  des contreparties (qualitatives pour les uns, quantitatives pour les autres). Le MEDEF lui-même s’est mis dans une mauvaise posture en promettant la création d’un million d’emplois net d’ici 2017. Un engagement qui ne repose sur rien (comme le passé l’a déjà démontré). Un allégement éventuel de fiscalité redonnerait un peu de compétitivité mais l’amélioration des résultats financiers sera d’abord consacrée aux  trésoreries, ensuite aux investissements et seulement si les commandes se confirment à l’emploi. Les premiers effets ne pourront se faire sentir avant 2015. Malheureusement comme la croissance ne va guère dépasser 1% en France en 2014, la prudence sera de règle. Cela d’autant plus que la plupart des entreprises enregistrent  déjà des sureffectifs  Dans ces conditions maintenir l’empli existant serait déjà un objectif positif.

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