Archive pour le Tag 'e-commerce'

Société et e-commerce: Stop au tout digital

Société et e-commerce: Stop au tout digital

La présence en ligne n’est pas la panacée. Encore moins une solution miracle pour redresser une entreprise en crise. Rechercher à tout prix et sans prendre de hauteur un projet de digitalisation pourrait même s’avérer dangereux. Par Romain Didrich, Fondateur de l’agence Kaizen (dans la Tribune)

Une tribune intéressante mais dont l’objet n’était pas de traiter également le côté kafkaïen de la digitalisation de l’ensemble de la société qui génère la robotisation des relations humaines NDLR

« Halte au tout digital !… À la suprématie d’Internet !… Au règne du click et du e-commerce ! ». On ne compte plus le nombre d’entreprises qui se lancent, tête baissée, dans un projet de digitalisation. Certaines dans l’optique de faire comme le concurrent. D’autres, pour répondre aux injonctions de notre société qui ne jure désormais que par le virtuel. D’autres, encore, par simple vanité personnelle. Parce qu’il est toujours valorisant de pouvoir afficher une jolie vitrine qui chante les louanges de son activité. Quand bien même serait-elle dématérialisée.
Bien sûr, une présence en ligne s’avère utile pour développer une activité commerciale (prestation de service, hôtellerie et restauration, vente de produits…).

Elle n’est toutefois pas toujours nécessaire et peut même se révéler dangereuse. A défaut d’accompagnement stratégique sur la question, certaines entreprises s’enlisent dans un projet de digitalisation mal ficelé, mal pensé, mal piloté. La perte de temps (et d’argent) qui s’ensuit n’est bien souvent pas négligeable. Surtout pour les petites entreprises.

Les ayatollah du digital oublient bien souvent un élément. Un détail qui a toutefois son importance : le réel, la vraie vie… et le bon sens ! Non, le digital n’est pas toujours la meilleure solution pour faire connaître son activité et se développer. En e-commerce, les places sont chères. Seule une poignée d’établissements « remontent » en première page Google. Comment peut-on espérer être visible, avoir des « e-clients », lorsque l’entreprise n’apparaît qu’en troisième ou quatrième page du moteur de recherche ?

Prenons l’exemple d’un producteur de vin qui souhaite développer son activité. Sur la Toile, il sera confronté à des géants du secteur. Des mastodontes comme Nicolas, Cash Vin, Dock du Vin, etc. Difficile, voire impossible, dès lors, pour ce producteur de tirer son épingle du jeu en ligne. S’il souhaite faire connaître sa marque et son produit, mieux vaut établir avec lui et pour lui, une stratégie à son échelle. Pourquoi pas autour de petits événements physiques et de proximité (stand sur des marchés, présence dans des salons…). Et, s’il parvient à développer son chiffre d’affaires et à fidéliser sa clientèle, alors il pourra envisager sereinement une stratégie de e-commerce. Une stratégie adaptée à son activité et à sa cible. En effet, les clients fidélisés sur les marchés seront les premiers à naviguer sur le site du producteur et donc, les premiers à acheter en ligne.

La logique est la même pour les petits commerçants. Notamment dans l’univers du prêt-à porter. Comment des boutiques de quartier peuvent-elles se démarquer sur Internet face à des marques comme H&M, Promod, Ba&sh, mais aussi des plateformes comme Amazon, Shein, Veepee…? Chercher une très grande visibilité en ligne n’a, dans ce cas, que peu d’intérêt. Le principal client de ce type de commerce est un consommateur local. C’est d’ailleurs parce qu’il est ultra-local que celui-ci est bien souvent très fidèle. Pour un tel commerce de proximité, la clientèle ne se fait pas en ligne, mais dans la rue. Avant de chercher une présence en ligne, il est ainsi indispensable de penser à la visibilité de la boutique. Est-elle suffisamment éclairée ? Est-elle située dans une zone passante ? Ses horaires d’ouverture sont-ils clairement affichés ? Des questions qui peuvent paraître anodines mais qui, bien souvent, passent à la trappe. Elles sont pourtant indispensables avant d’envisager tout chantier digital.

Qu’en est-il pour les professions libérales, les auto-entrepreneurs et autres acteurs qui n’ont ni pignon sur rue ni objet matérialisable à vendre ? Ces acteurs doivent effectivement, d’une manière ou d’une autre, déployer leur visibilité en ligne (sauf s’ils disposent d’une solide réputation et qu’ils ont la possibilité de se développer uniquement grâce au « bouche à oreille ». C’est rare, mais ça existe). Ces professions n’ont pas nécessairement besoin d’avoir leur propre site et ont la possibilité de se reposer sur la puissance de célèbres plateformes.
Les kinésithérapeutes, ostéopathes, podologues… peuvent ainsi compter sur le rayonnement de doctolib.

Ils ont la possibilité de se présenter, d’indiquer leur activité, leur mode d’exercice, leurs tarifs… et même de diffuser des photos d’eux et de leur cabinet. Il en va de même pour les restaurants, les hôtels ou les gîtes, qui peuvent très largement se présenter via des sites spécialisés comme Booking ou TheFork.

Nombreux sont les établissements qui font le choix de ne pas avoir de site propre et de n’être visibles que sur ces plateformes. D’autres entreprises optent pour une solution encore plus simple et se limitent à une page Facebook ou une référence Google via une fiche d’établissement (anciennement connue sous le nom « Google my business »). Une présence a minima sur la Toile mais qui, dans certains cas, suffit à atteindre son but final : augmenter son chiffre d’affaires.

Mieux vaut ainsi, pour un grand nombre d’acteurs, une présence simple et efficace sur la Toile, qu’une stratégie complexe, chronophage et coûteuse. Car oui, digitaliser son activité n’est pas une mince affaire. Elle suppose à la fois d’avoir un regard global sur le secteur, sur l’activité, sur la zone géographique, sur les objectifs commerciaux… Elle suppose ensuite de déterminer la meilleure stratégie possible. Cette stratégie prend en compte la création d’un site, mais aussi son référencement sur les moteurs de recherche. Un projet complet et, à certains égards complexe, qui suppose à la fois d’en avoir les moyens financiers et de s’entourer des bonnes personnes. Des prestataires aguerris et éclairés qui sont capables d’avoir non seulement un regard technique mais également une vision stratégique et globale. Sans quoi digitalisation pourrait bien rimer avec damnation.

Société et e-commerce: Stop au tout digital

Société et e-commerce: Stop au tout digital

La présence en ligne n’est pas la panacée. Encore moins une solution miracle pour redresser une entreprise en crise. Rechercher à tout prix et sans prendre de hauteur un projet de digitalisation pourrait même s’avérer dangereux. Par Romain Didrich, Fondateur de l’agence Kaizen (dans la Tribune)

Une tribune intéressante mais dont l’objet n’était pas de traiter également le côté kafkaïen de la digitalisation de l’ensemble de la société qui génère la robotisation des relations humaines NDLR

« Halte au tout digital !… À la suprématie d’Internet !… Au règne du click et du e-commerce ! ». On ne compte plus le nombre d’entreprises qui se lancent, tête baissée, dans un projet de digitalisation. Certaines dans l’optique de faire comme le concurrent. D’autres, pour répondre aux injonctions de notre société qui ne jure désormais que par le virtuel. D’autres, encore, par simple vanité personnelle. Parce qu’il est toujours valorisant de pouvoir afficher une jolie vitrine qui chante les louanges de son activité. Quand bien même serait-elle dématérialisée.
Bien sûr, une présence en ligne s’avère utile pour développer une activité commerciale (prestation de service, hôtellerie et restauration, vente de produits…).

Elle n’est toutefois pas toujours nécessaire et peut même se révéler dangereuse. A défaut d’accompagnement stratégique sur la question, certaines entreprises s’enlisent dans un projet de digitalisation mal ficelé, mal pensé, mal piloté. La perte de temps (et d’argent) qui s’ensuit n’est bien souvent pas négligeable. Surtout pour les petites entreprises.

Les ayatollah du digital oublient bien souvent un élément. Un détail qui a toutefois son importance : le réel, la vraie vie… et le bon sens ! Non, le digital n’est pas toujours la meilleure solution pour faire connaître son activité et se développer. En e-commerce, les places sont chères. Seule une poignée d’établissements « remontent » en première page Google. Comment peut-on espérer être visible, avoir des « e-clients », lorsque l’entreprise n’apparaît qu’en troisième ou quatrième page du moteur de recherche ?

Prenons l’exemple d’un producteur de vin qui souhaite développer son activité. Sur la Toile, il sera confronté à des géants du secteur. Des mastodontes comme Nicolas, Cash Vin, Dock du Vin, etc. Difficile, voire impossible, dès lors, pour ce producteur de tirer son épingle du jeu en ligne. S’il souhaite faire connaître sa marque et son produit, mieux vaut établir avec lui et pour lui, une stratégie à son échelle. Pourquoi pas autour de petits événements physiques et de proximité (stand sur des marchés, présence dans des salons…). Et, s’il parvient à développer son chiffre d’affaires et à fidéliser sa clientèle, alors il pourra envisager sereinement une stratégie de e-commerce. Une stratégie adaptée à son activité et à sa cible. En effet, les clients fidélisés sur les marchés seront les premiers à naviguer sur le site du producteur et donc, les premiers à acheter en ligne.

La logique est la même pour les petits commerçants. Notamment dans l’univers du prêt-à porter. Comment des boutiques de quartier peuvent-elles se démarquer sur Internet face à des marques comme H&M, Promod, Ba&sh, mais aussi des plateformes comme Amazon, Shein, Veepee…? Chercher une très grande visibilité en ligne n’a, dans ce cas, que peu d’intérêt. Le principal client de ce type de commerce est un consommateur local. C’est d’ailleurs parce qu’il est ultra-local que celui-ci est bien souvent très fidèle. Pour un tel commerce de proximité, la clientèle ne se fait pas en ligne, mais dans la rue. Avant de chercher une présence en ligne, il est ainsi indispensable de penser à la visibilité de la boutique. Est-elle suffisamment éclairée ? Est-elle située dans une zone passante ? Ses horaires d’ouverture sont-ils clairement affichés ? Des questions qui peuvent paraître anodines mais qui, bien souvent, passent à la trappe. Elles sont pourtant indispensables avant d’envisager tout chantier digital.

Qu’en est-il pour les professions libérales, les auto-entrepreneurs et autres acteurs qui n’ont ni pignon sur rue ni objet matérialisable à vendre ? Ces acteurs doivent effectivement, d’une manière ou d’une autre, déployer leur visibilité en ligne (sauf s’ils disposent d’une solide réputation et qu’ils ont la possibilité de se développer uniquement grâce au « bouche à oreille ». C’est rare, mais ça existe). Ces professions n’ont pas nécessairement besoin d’avoir leur propre site et ont la possibilité de se reposer sur la puissance de célèbres plateformes.
Les kinésithérapeutes, ostéopathes, podologues… peuvent ainsi compter sur le rayonnement de doctolib.

Ils ont la possibilité de se présenter, d’indiquer leur activité, leur mode d’exercice, leurs tarifs… et même de diffuser des photos d’eux et de leur cabinet. Il en va de même pour les restaurants, les hôtels ou les gîtes, qui peuvent très largement se présenter via des sites spécialisés comme Booking ou TheFork.

Nombreux sont les établissements qui font le choix de ne pas avoir de site propre et de n’être visibles que sur ces plateformes. D’autres entreprises optent pour une solution encore plus simple et se limitent à une page Facebook ou une référence Google via une fiche d’établissement (anciennement connue sous le nom « Google my business »). Une présence a minima sur la Toile mais qui, dans certains cas, suffit à atteindre son but final : augmenter son chiffre d’affaires.

Mieux vaut ainsi, pour un grand nombre d’acteurs, une présence simple et efficace sur la Toile, qu’une stratégie complexe, chronophage et coûteuse. Car oui, digitaliser son activité n’est pas une mince affaire. Elle suppose à la fois d’avoir un regard global sur le secteur, sur l’activité, sur la zone géographique, sur les objectifs commerciaux… Elle suppose ensuite de déterminer la meilleure stratégie possible. Cette stratégie prend en compte la création d’un site, mais aussi son référencement sur les moteurs de recherche. Un projet complet et, à certains égards complexe, qui suppose à la fois d’en avoir les moyens financiers et de s’entourer des bonnes personnes. Des prestataires aguerris et éclairés qui sont capables d’avoir non seulement un regard technique mais également une vision stratégique et globale. Sans quoi digitalisation pourrait bien rimer avec damnation.

Plaidoyer pour un e-commerce plus écologique

Plaidoyer pour un e-commerce plus écologique

Marc Lolivier, délégué de la Fevad, dans une tribune aux « Echos » que le choix à faire est d’acheter responsable. Peu importe le canal.

La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont provoqué des bouleversements profonds. L’e-commerce en est une vibrante illustration, apportant une réponse, autant aux consommateurs qu’aux entreprises, mais suscitant parfois des a priori et des raccourcis, souvent fallacieux. Certains dénoncent par exemple un bilan carbone prétendument désastreux en oubliant que sur 10 personnes livrées en France, 7 d’entre elles déclarent qu’elles auraient pris un véhicule motorisé si elles avaient dû se rendre en magasin ! Pour autant, l’heure est au changement de nos habitudes. Saisissons l’opportunité que présente la vente en ligne afin de créer un modèle français d’e-commerce plus écologique et responsable.

Cette (r)évolution est l’affaire de tous : des entreprises, en renforçant les initiatives responsables en matière de production et de logistique ; des pouvoirs publics, en soutenant le secteur du commerce ; et de chacun d’entre nous en participant à la prise de conscience collective.

Notons qu’Anne-Marie Idrac, ancienne ministre et chargé d’une mission à propos des critères RSE du commerce via les plates-formes numériques.

RSE aussi pour le e-commerce ?

RSE aussi pour le e-commerce ?

 

 

Une mission redoutable a été confiée à Anne-Marie Idrac, ancienne ministre pour essayer d’intégrer la RSE dans le e-commerce, c’est-à-dire la responsabilité sociétale ( social, environnement etc.) dans ce type de business en pleine expansion.

 

L’un des problèmes majeurs résulte dans le fait qu’  une grosse partie du e-commerce est effectuée par des opérateurs étrangers et que même la logistique n’est pas forcément localisée en France.

 

Cette mission confiée à Anne-Marie Idrac tient compte notamment d’un rapport récent  économique, social et environnemental du e-commerce en France, réalisé par France Stratégie, le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et l’inspection générale des finances (IGF). Le média spécialisé dans les politiques publiques Contexte l’avait rendu public jeudi, un jour avant sa mise en ligne par le gouvernement.

 

Depuis quelques temps, la prise de conscience environnementale des cyberacheteurs s’accélère nettement :
- 70% disent privilégier les sites qui mettent en avant une démarche éco-responsable ;
53% (62% parmi ceux de la génération Y) déclarent aujourd’hui tenir compte d’éléments environnementaux, responsables ou éthiques dans leurs habitudes de consommation en ligne.

Cette prise en considération d’éléments RSE conduit en particulier les cyberacheteurs à regrouper les commandes afin de limiter les livraisons (pour 71% d’entre eux), privilégier l’achat auprès de sites français (68%), favoriser la livraison en point relais (66%), ou encore envisager l’achat de produits issus de l’économie circulaire (51%).

Ainsi, 45% des cyberacheteurs ont déjà acheté un produit issu de l’économie circulaire (reconditionné, recyclé, ou d’occasion) et 94% des cyberacheteurs déclarent trier les emballages de leurs commandes pour permettre leur recyclage et/ou les réutiliser.

Le prix reste toutefois, aujourd’hui encore, le principal facteur de décision, avec plus de 75% des cyberacheteurs qui ont acheté des produits reconditionnés ou issus du recyclage pour des raisons budgétaires plutôt qu’environnementales, et seulement 44% des cyberacheteurs qui diminuent volontairement leur consommation pour des raisons environnementales.

 

Dans le rapport déjà réalisé par France stratégie, il est notamment proposé de «réformer rapidement la fiscalité du commerce pour améliorer l’équité entre les différentes formes de commerce», d’«encadrer les livraisons du commerce en ligne réalisées par des véhicules à moteur thermique» ou encore de «mener à leur terme les actions entreprises en matière d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne et de réforme de la fiscalité des multinationales».

 

La question qui se pose est de savoir si une référence française RSE une fois définie pourrait s’appliquer aux énormes plates-formes numériques localisées à l’étranger. Sinon le risque serait grand d’imposer des contraintes aux opérateurs français seulement ; ce qui handicaperait un peu plus la compétitivité du pays. À tout le moins la référence devrait s’appliquer au plan européen. D’une certaine manière, c’est un peu la même problématique vis-à-vis des GAFA.

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

 

Sur franceinfo, Philippe Moati, professeur d’économie à l’université de Paris, cofondateur de l’ObSoCo (l’Observatoire société et consommation), observe une explosion du e-commerce du fait du Coronavirus y compris chez les personnes âgées parfois peu familières des technologies de communication. Interview France Info)

 

franceinfo : Comment définiriez-vous le mode de consommation actuel ?

 

Philippe Moati : On est clairement dans un régime de consommation sous contrainte. Horaires d’ouverture des magasins, plus ou moins tôt, plus ou moins tard, crainte de la sortie. Encore énormément de gens hésitent à sortir par peur de la contamination. Donc, si on se met à acheter en ligne c’est parce qu’on ne veut ou ne peut pas acheter en magasin. Il y a eu un boom et de nouveaux acheteurs.

« On voit que 8% des Français ont fait leurs premières courses sur internet durant la crise sanitaire, notamment des personnes âgées pour l’alimentaire car c’est une offre des services qui leur est particulièrement adaptée. »

Philippe Moati à franceinfo

On a constaté d’une manière générale que les personnes âgées se sont mises au numérique pendant la crise sanitaire. Il y a un verrou qui a sauté. On peut penser que certaines de ces habitudes demeureront. Clairement, le e-commerce en a profité.

Que pensez-vous d’Amazon ?

 

On a eu une vague ces derniers mois d’Amazon bashing y compris à la tête du gouvernement. Mais dans nos enquêtes ce n’est pas ce que l’on voit. On a plus de répondants qui nous disent qu’ils achètent davantage sur Amazon qu’avant que de personnes qui disent acheter moins. Donc, si on se base sur nos données, il y a un accroissement de la fréquentation d’Amazon. L’image est plutôt bonne. Le groupe est très bien noté sur les aspects consommateurs, que ce soit sur la livraison, le choix, les prix, plutôt mal noté sur les aspects sociaux, mais ce qui l’emporte c’est une satisfaction. Donc, il y a un décalage entre le discours qui désigne Amazon comme le mal absolu et les consommateurs qui y vont parce qu’ils y trouvent leur compte.

 

E-commerce: un chiffre d’affaires de 100 milliards d’euros

E-commerce: un chiffre d’affaires de 100 milliards d’euros

« Le total des ventes sur internet en France s’élève en 2019 à 103,4 milliards d’euros (…)« , précise dans un communiqué la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) .  « la hausse du chiffre d’affaires a atteint 11,6% par rapport à 2018″. La plupart des indicateurs sont positifs et ne cessent de croître. En 10 ans, souligne la Fevad, les ventes de produits et de services sur internet ont été multipliées par quatre.

Toutefois, précise-t-elle, « les ventes de produits ne représentent aujourd’hui encore que 10% en moyenne de l’ensemble du commerce de détail, contre 90% des ventes qui se font toujours en magasin ». Au cours des 12 derniers mois, plus de 1,7 milliard de transactions ont été enregistrées par les sites de e-commerce, ce qui correspond à une hausse annuelle de 15,7%, ajoute la Fédération. Cette augmentation s’accompagne, comme c’est le cas depuis plusieurs trimestres,

L’offre en ligne continue de son côté de s’étoffer avec plus de 190.000 sites marchands recensés, soit une hausse de 15% sur un an. Par ailleurs, on estime que plus de la moitié des ventes de produits sur internet sont réalisées par des sites d’enseignes qui possèdent aussi des magasins.

« En moyenne, un site e-commerce permet une augmentation de 14% du chiffre d’affaires du magasin pour un marchand qui utilise les deux canaux simultanément », souligne une étude de la société Oxatis, réalisée avec le centre de recherche de la Kedge Business School. Enfin, pour 2020, la Fevad anticipe un niveau de croissance comparable à celui de 2019 : « les sites de e-commerce devraient réaliser un chiffre d’affaires de 115 milliards d’euros et près de 2 milliards de transactions », estime-t-elle.

 

L’ E-commerce va tuer l’économie française

L’ E-commerce  va tuer    l’économie française  

Comme c’était prévisible,  le e-commerce risque de tuer le commerce traditionnel mais au-delà toute l’économie française. Une récente enquête de Bercy le confirme de manière éclatante en constatant que 98 % des vendeurs des places de marché ne sont pas enregistrés et ne payent pas la TVA. Un différentiel de compétitivité immédiat de 20 %. A cela, s’ajoutent bien entendu d’autres facteurs car on substitue le plus souvent aux produits français des marchandises et des services produits dans des conditions particulièrement inégalitaires du point de vue économique, social, sanitaire et environnemental. C’est en particulier la stratégie d’Amazon au départ qui passent  des accords avec des  entreprises et des distributeurs français pour progressivement leur substituer  des produits venant d’autres pays; des pays qui évidemment qui pratiquent le dumping social et environnemental. Le moindre producteur français qui s’affranchit du paiement de la TVA est immédiatement sanctionné et peut même souvent fermer ses portes. Pour les grandes distributeurs  informatiques, on supporte l’insupportable. Pour preuve, cette information de 98 % de vendeurs des plateformes qui s’affranchissent  du paiement de la TVA est pratiquement passé inaperçue. De manière plus ou moins hypocrite, certains vont objecter que des discussions sont en cours pour taxer les grandes plates-formes mais la question de cette taxation ne concerne nullement la TVA mais surtout l’impôt sur le chiffre d’affaires. On comprend évidemment que les consommateurs en tirent avantage par contre si cette  situation perdure, c’est la mort assurée de l’économie française non seulement pour les produits manufacturés mais demain sans doute aussi pour l’alimentaire. Selon une enquête des Echos publiée lundi matin, basée sur un rapport de l’Inspection générale des Finances, 98% des vendeurs, enregistrés sur les places de marché de sites comme Amazon ou Cdiscount, ne sont pas immatriculés à la TVA en France. Très précisément, sur 24.459 vendeurs contrôlés par Bercy et enregistrés sur ces sites marchands, seuls 538 étaient en règle.

Beaucoup de ces vendeurs fraudeurs sont basés en Chine. Ils ne déclarent aucune TVA. Et les consommateurs y trouvent leur compte. Quand on achète un produit sur une place de marché en ligne, on se demande rarement qui est le vendeur, on fait confiance à l’intermédiaire, Amazon par exemple, pour être livré.

Le rapport de Bercy pointe bien le problème. Ces vendeurs qui fraudent la TVA « bénéficient d’un avantage prix de 20% par rapport aux sociétés qui remplissent leurs obligations fiscales, créant une distorsion de concurrence majeure ». Le rapport ajoute que « les montants en jeu sont considérables ». Combien ? Le fisc ne donne pas d’estimation. Mais quand on sait que le marché français de l’e-commerce frôle les 100 milliards d’euros, on imagine l’ampleur de la fraude. mais le plus important encore c’est la destruction d’emploi par les Gafa et Amazon zen particulier. Une étude a montré que chaque emploi crée par Amazon provoquait la suppression de deux autres emplois en France.

 

L’ E-commerce qui tue l’économie française

L’ E-commerce  qui tue   l’économie française  

Comme c’était prévisible,  le e-commerce risque de tuer le commerce traditionnel mais au-delà toute l’économie française. Une récente enquête de Bercy le confirme de manière éclatante en constatant que 98 % des vendeurs des places de marché ne sont pas enregistrés et ne payent pas la TVA. Un différentiel de compétitivité immédiat de 20 %. A cela, s’ajoutent bien entendu d’autres facteurs car on substitue le plus souvent aux produits français des marchandises et des services produits dans des conditions particulièrement inégalitaires du point de vue économique, social, sanitaire et environnemental. C’est en particulier la stratégie d’Amazon au départ qui passent  des accords avec des  entreprises et des distributeurs français pour progressivement leur substituer  des produits venant d’autres pays; des pays qui évidemment qui pratiquent le dumping social et environnemental. Le moindre producteur français qui s’affranchit du paiement de la TVA est immédiatement sanctionné et peut même souvent fermer ses portes. Pour les grandes distributeurs  informatiques, on supporte l’insupportable. Pour preuve, cette information de 98 % de vendeurs des plateformes qui s’affranchissent  du paiement de la TVA est pratiquement passé inaperçue. De manière plus ou moins hypocrite, certains vont objecter que des discussions sont en cours pour taxer les grandes plates-formes mais la question de cette taxation ne concerne nullement la TVA mais surtout l’impôt sur le chiffre d’affaires. On comprend évidemment que les consommateurs en tirent avantage par contre si cette  situation perdure, c’est la mort assurée de l’économie française non seulement pour les produits manufacturés mais demain sans doute aussi pour l’alimentaire. Selon une enquête des Echos publiée lundi matin, basée sur un rapport de l’Inspection générale des Finances, 98% des vendeurs, enregistrés sur les places de marché de sites comme Amazon ou Cdiscount, ne sont pas immatriculés à la TVA en France. Très précisément, sur 24.459 vendeurs contrôlés par Bercy et enregistrés sur ces sites marchands, seuls 538 étaient en règle.

Beaucoup de ces vendeurs fraudeurs sont basés en Chine. Ils ne déclarent aucune TVA. Et les consommateurs y trouvent leur compte. Quand on achète un produit sur une place de marché en ligne, on se demande rarement qui est le vendeur, on fait confiance à l’intermédiaire, Amazon par exemple, pour être livré.

Le rapport de Bercy pointe bien le problème. Ces vendeurs qui fraudent la TVA « bénéficient d’un avantage prix de 20% par rapport aux sociétés qui remplissent leurs obligations fiscales, créant une distorsion de concurrence majeure ». Le rapport ajoute que « les montants en jeu sont considérables ». Combien ? Le fisc ne donne pas d’estimation. Mais quand on sait que le marché français de l’e-commerce frôle les 100 milliards d’euros, on imagine l’ampleur de la fraude. mais le plus important encore c’est la destruction d’emploi par les Gafa et Amazon zen particulier. Une étude a montré que chaque emploi crée par Amazon provoquait la suppression de deux autres emplois en France.

 

E-commerce : 98% des vendeurs en fraude

  • E-commerce : 98% des vendeurs en fraude ! 

Selon une enquête des Echos publiée lundi matin, basée sur un rapport de l’Inspection générale des Finances, 98% des vendeurs, enregistrés sur les places de marché de sites comme Amazon ou Cdiscount, ne sont pas immatriculés à la TVA en France. Très précisément, sur 24.459 vendeurs contrôlés par Bercy et enregistrés sur ces sites marchands, seuls 538 étaient en règle. Beaucoup de ces vendeurs fraudeurs sont basés en Chine. Ils ne déclarent aucune TVA. Et les consommateurs y trouvent leur compte. Quand on achète un produit sur une place de marché en ligne, on se demande rarement qui est le vendeur, on fait confiance à l’intermédiaire, Amazon par exemple, pour être livré.

Le rapport de Bercy pointe bien le problème. Ces vendeurs qui fraudent la TVA « bénéficient d’un avantage prix de 20% par rapport aux sociétés qui remplissent leurs obligations fiscales, créant une distorsion de concurrence majeure ». Le rapport ajoute que « les montants en jeu sont considérables ». Combien ? Le fisc ne donne pas d’estimation. Mais quand on sait que le marché français de l’e-commerce frôle les 100 milliards d’euros, on imagine l’ampleur de la fraude…

E-commerce : non sens écologique (Jean-Michel Arnaud)

E-commerce : non sens écologique (Jean-Michel Arnaud)

 

Dans un point de vue des Echos Jean-Michel Arnaud est président du groupe Domaines Publics (cabinet de conseil) dénonce l’impact négatif du e-commerce sur l’écologie, aussi les effets économiques, fiscaux et oligopolistiques.

 

 

«  À l’origine de changements profonds et durables dans nos modes de vie, le commerce en ligne a donné naissance à de nouveaux géants, Amazon en tête. Mais malgré les nouvelles opportunités économiques offertes, l’e-commerce se révèle malheureusement être aujourd’hui une activité aux externalités négatives nombreuses. Ce n’est en aucun cas une fatalité, mais ce constat provient plutôt du comportement attentiste que les pouvoirs publics ont adopté jusqu’à maintenant à son égard. Ils disposent pourtant d’un puissant levier : la prérogative régalienne de décider de la réglementation et de la fiscalité. Si l’e-commerce est une activité florissante, ses effets sur la société sont pour le moins contrastés. Sur le volet de l’emploi, il mène à des destructions particulièrement visibles dans le domaine du commerce physique traditionnel. Bien sûr, l’innovation est synonyme de destruction créatrice, mais le commerce en ligne est loin de remplacer la totalité des emplois qu’il supprime. On estime qu’un vendeur en ligne mobilise environ quatre fois moins de personnel qu’un vendeur physique. Les emplois créés sont souvent qualifiés, notamment du fait de la robotisation qui s’accroît dans les entrepôts. Les personnes les moins qualifiées se retrouvent donc exclues de ces nouvelles opportunités. Une exclusion qui touche aussi les centres-villes, où le petit commerce disparaît progressivement. On peut également critiquer le consumérisme à outrance exacerbé par certaines plates-formes, qui n’hésitent pas à exploiter la pulsion d’achat de consommateurs passant toujours plus de temps sur leurs écrans. Les performances du secteur de la vente en ligne sont bien évidemment liées aux services rendus au consommateur, inutile de le nier. Mais ce n’est pas tout. La fiscalité pesant sur ces derniers est lourde et foisonnante, principalement basée sur le foncier, une charge à laquelle échappe l’e-commerce, qui opère depuis un nombre limité d’entrepôts. Certains acteurs profitent de l’absence d’harmonisation fiscale au niveau européen pour localiser leurs profits dans des pays à l’imposition très avantageuse – comme Amazon au Luxembourg – et ne paient donc quasiment pas d’impôts dans les autres pays où ils opèrent. Dans une telle situation, on imagine bien les difficultés auxquelles fait face le commerce traditionnel pour tenter de rivaliser. Contrairement, peut-être, à une idée reçue, l’impact environnemental de l’e-commerce est également problématique. Son développement a conduit à la multiplication des trajets – parfois depuis l’autre bout du monde – et des emballages, du fait du caractère plus fragmenté de l’achat en ligne, du besoin accru de protection des marchandises, et d’une incitation plus forte au retour. Lorsque l’on se déplace soi-même, au contraire, on a tendance à regrouper ses achats et l’on est moins enclin à retourner le produit. Si l’on ajoute à cela la consommation d’énergie de l’utilisation d’Internet, souvent sous-estimée, il n’est pas étonnant qu’une récente étude ait conclu que l’impact écologique d’un produit acheté en ligne est équivalent à celui de vingt-cinq produits achetés en magasin. La valeur économique créée par l’e-commerce se concentre entre quelques mains. Certes, le secteur est en pleine croissance, certains spécialistes envisagent, par exemple, son maintien à un rythme de croissance de 10 % par an en France pour les années à venir, mais la concentration à l’œuvre laisse les investisseurs dubitatifs. Ce sont 5 % des acteurs de l’e-commerce qui captent 85 % du chiffre d’affaires dans le pays. La concurrence est féroce et le risque d’éclatement d’une nouvelle bulle financière bien réel, comme le montrent les difficultés rencontrées récemment par le site de vente Sarenza. Il y a fort à craindre que l’e-commerce devienne un marché oligopolistique, du fait des hautes barrières présentes à l’entrée. Pour éviter de faire du commerce en ligne un secteur au service des profits de quelques-uns, il est nécessaire que le régulateur entre en scène. Pas pour remettre en cause son existence et les formidables innovations qu’il véhicule, mais pour assurer une concurrence saine entre acteurs, favoriser la reconversion professionnelle et protéger certains intérêts sociaux et environnementaux légitimes. Il serait, par exemple, bienvenu de supprimer la fiscalité foncière pour les entreprises et de taxer plutôt la valeur ajoutée, applicable à toute vente réalisée auprès d’un résident. L’État pourrait aussi par diverses mesures, incitations fiscales, investissements ou formations, aider les commerçants traditionnels à s’adapter à l’offre en ligne et contribuer ainsi à maintenir le tissu économique local. Sur le volet environnemental, des solutions existent aussi, comme une taxation carbone sur les livraisons gratuites illimitées ou l’incitation à utiliser des matériaux biosourcés pour les emballages. Il reviendra au législateur de placer subtilement le curseur de la réglementation et de la fiscalité afin de trouver une balance entre réglementation nécessaire et marges de manoeuvre suffisantes pour les entreprises, dans un secteur où, comme dans tant d’autres, la France et l’Europe voient leur retard se creuser. »

Une taxe sur les entrepôts de e-commerce ?

Une taxe sur les entrepôts de e-commerce ?

36,9 millions de consommateurs ont fait des emplettes on line, selon la nouvelle édition de l’Observatoire des usages internet de Médiamétrie, focalisée sur le troisième trimestre 2017, soit 82,8%des internautes. Cela représente 1874000 de cyberacheteurs de plus que l’année dernière. Jamila Yahia-Messaoud, directrice du département consumer insights de Médiamétrie, explique: « Les achats en ligne continuent leur croissance, notamment grâce au développement très fort du mobile comme moyen privilégié de connexion à Internet et de support d’achat en déplacement. » De même, Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, ajoute: « Les marques s’adaptent de mieux en mieux aux nouveaux modes de consommation, les plateformes se simplifient, les commerces installent des tablettes interactives dans leurs points de ventes et le wifi gratuit est présent dans de plus en plus de villes. Toutes ces évolutions renforcent, bien entendu, la tendance à la consommation en ligne. » Les achats portent principalement sur l’habillement (48% des achats), le tourisme et les voyages (42%), les produits culturels (38%), le secteur de la beauté et de la santé (31%) ainsi que les produits techniques (31%). L’une des répercussions de cette tendance lourde : le franchissement, lors du troisième trimestre, des 200.000 sites marchands créés multipliant ainsi leur nombre « par dix en dix ans », a précisé la Fevad.  Dans le classement des sites marchands les plus fréquentés, Amazon fait la course en tête avec 15 millions de visiteurs unique par mois, rapporte Médiamétrie. Cdiscount arrive en seconde position (10,8 million) et la Fnac (8 millions) prend la troisième place du podium. eBay, Leroy Merlin complètent le classement. Les entrepôts de ces sociétés vont  bientôt être taxés sur leurs entrepôts ? C’est l’objet d’un amendement au projet de loi de finances 2018, adopté mardi par le Sénat en première lecture (181 voix pour, 122 voix contre). La mesure vise à la fois les locaux de stockages des entreprises de e-commerce, comme Amazon, mais aussi les « drives » des enseignes de la grande distribution, comme E. Leclerc et Carrefour. En effet, ces derniers échappent à la TASCOM – taxe sur les surfaces commerciales. Il s’agirait de « remédier à une distorsion fiscale injustifiée », selon le dépositaire de l’amendement, Albéric de Montgolfier (LR, Eure-et-Loir). L’objectif serait « d’aider à la revitalisation des centres-villes les plus en difficulté ». En effet, le produit de la taxe serait redistribué d’une part, entre les communes d’une part, « les établissements publics de coopération intercommunale ayant bénéficié, au cours des trois années précédentes, d’une aide au titre du fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce. » La taxe s’appliquerait pour les surfaces supérieures à 400 mètres carré. Une fourchette pourrait être appliquée en fonction du chiffre d’affaires annuel : Le commerce en ligne continue de convaincre de plus en plus de Français, porté par l’essor des transactions opérées sur les smartphones et le développement de nouveaux sites marchands. Au cours des six premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du commerce en ligne a totalisé 39,5 milliards d’euros en France - enregistrant une progression de 13%, après une hausse identique au cours de la même période de 2016.

 

Taxer le e-Commerce (Sénat)

Taxer le  e-Commerce (Sénat)

Le Sénat part d’un constat simple le .  e.Commerce représente 57 milliards de Sud affaire hors les rentrées de TVA n’ont pas dépassé 8 milliards. Du coup le Sénat propose une sorte de prélèvement à la source auprès des plates-formes Internet dont le chiffre d’affaires serait déclaré de manière automatique avec toutefois un plancher à 5000 € par an qui ne serait pas taxé. « Puisqu’on parle de révolution numérique, il faut aussi oser la révolution fiscale ! »  La commission des Finances du Sénat ont présenté ce jeudi une série de propositions sur la fiscalité de l’économie numérique dont rend compte le journal la Tribune, fruit d’une année de travail. Leur constat est simple: depuis quelques années, l’économie collaborative et le e-commerce explosent. Mais les acteurs de cette nouvelle économie s’acquittent bien peu de leurs devoirs fiscaux. Avec, à la clé, un manque à gagner très gênant pour l’Etat en ces temps de disette. Et des inégalités de traitement entre les acteurs traditionnels qui paient leurs taxes, et les trublions de l’économie numérique qui n’en font qu’à leur tête. Jamais à court de solutions, la commission des Finances du Sénat a donc accouché de deux grandes solutions. La première vise à taxer les revenus issus de l’économie collaborative, la seconde de mettre fin, ni plus ni moins, à la fraude à la TVA et aux douanes pratiquée par les e-commerçants. Les sénateurs déposeront des amendements en ce sens au moment de l’examen du budget 2016. Alors que 31 millions de personnes ont déjà acheté ou vendu sur une plateforme collaborative en France, le temps est venu de repenser la fiscalité de l’économie collaborative, estime la commission des Finances. En théorie, les revenus réalisés par des particuliers sur Internet sont imposables dans les conditions de droit commun, à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Mais, en pratique, ces revenus sont souvent non déclarés et non imposés, car les règles sont floues et les contrôles presque impossibles. Au final, les particuliers, souvent de bonne foi, sont dans l’insécurité juridique, tandis que l’État perd des recettes fiscales et que les entreprises sont victimes d’une concurrence perçue comme déloyale dans certains secteurs. Le dispositif pourrait prendre la forme d’une déclaration automatique des revenus. Les plateformes devraient transmettre, de manière automatique, le montant de chaque transaction réalisée de particulier à particulier au « Central », une plateforme tierce indépendante, reliée au ministère des Finances. Ce « central » calculerait ensuite le revenu agrégé de chaque particulier et le transmettrait une fois par an à l’administration fiscale, en vue d’établir une déclaration pré-remplie envoyée au particulier. Afin de distinguer le « vrai particulier » du professionnel déguisé, c’est-à-dire celui qui tire l’essentiel de ses revenus des plateformes collaboratives, les sénateurs proposent d’établir un seuil unique de revenus, fixé à 5.000 euros par an. En-dessous de ce plancher, le revenu serait non-imposable. Au-dessus, le particulier serait imposé sur le revenu et soumis aux prélèvements sociaux dans les conditions du droit commun.

E-commerce : les trois quarts des internautes achètent en ligne

E-commerce : les trois quarts des internautes achètent en ligne

Internet est de plus en plus utilisé pour acheter mais surtout comme comparateur de prix. D’après  la Fédération du commerce en ligne les ventes sur internet ont généré dans notre pays 57 milliards d’euros l’année passée. Le chiffre d’affaires du e-commerce a bondi de 11% sur cette période. Selon une enquête Médiamétrie, 34 millions de Français ont acheté en ligne en 2014. Cela signifie que nous achetons toujours plus sur le web. Notre panier moyen diminue : il est descendu à 80 euros par achat en moyenne (c’est 4% de moins sur un an). Mais au global, c’est compensé par le fait que les Français achètent plus souvent sur internet (un peu plus de deux fois par mois). La France compte de nouveaux cyberacheteurs (430.000 de plus en un an). Proportionnellement, les hommes sont un peu plus nombreux que les femmes à acheter en ligne. Les messieurs se tournent surtout vers les produits techniques, les voyages, les livres, les films, mais aussi les pièces détachées automobiles. La nouveauté, c’est que les Français achètent globalement plus d’alimentation en ligne depuis l’arrivée du drive. Ils font aussi de plus en plus appel aux sites de co-voiturage ou de location d’appartement entre particuliers. C’est, là encore, une nouvelle façon de consommer.  Surtout, les Français utilisent beaucoup les sites internet pour comparer les prix et les produits, avant d’aller acheter dans les magasins. Les grandes enseignes françaises ont toutes, maintenant, leur site internet.

E-commerce : danger pour les données personnelles

E-commerce : danger pour les données personnelles

Dashlane, une société spécialisée dans la protection des données personnelles en ligne a réalisé une étude sur la façon dont les 100 premiers sites de e-commerce français protègent les comptes de leurs clients. Les résultats sont surprenants : 70% de ces sites le font mal !  Dashlane a défini un certains nombres de critères qu’elle estime être indispensables pour bien protéger les comptes utilisateurs des clients et a regardé si ces sites respectés ces critères. En fonction des résultats, elle a appliqué une note qui pouvait aller potentiellement de 100 à – 100, 100 si c’est parfait, – 100 si ça ne l’est pas. Aucun site n’a 100 mais ça ne veut pas dire qu’aucun site ne fait d’effort. Dans l’étude les sites qui ont entre 0 et 100 sont qualifiés de sérieux même s’ils peuvent bien sûr faire mieux. La meilleure note attribuée est 50/100. En tête du palmarès, on trouve ebay, le bon coin et vente-privée.  En queue de peloton, on trouve entre autres les sites de MacDonalds, Décathlon, Joueclub. Seuls 14% des sites de e-commerce testés exigent de leurs clients un mot de passe fort, c’est à dire difficile à craquer pour une personne mal intentionnée. Ce mot de passe assez long, au moins 8 caractères qui va mélanger des majuscules, des minuscules et des chiffres.  De nombreux sites acceptent comme mot de passe, 123456, AZERTY (les premières lettres du clavier) voire même le chiffre « 1″ ! Autant ne pas mettre de mot de passe.  Sur presque la moitié des sites, lors de la création d’un compte ou quand l’utilisateur qui a perdu son mot de passe en redemande un, ce dernier est expédié au client par mail et en clair. Ce qui peut poser problème si une personne mal intentionnée tombe sur ce mail ou si la boîte mail est piratée.  Quand vous créez un compte utilisateur même si le site ne l’exige pas, créez vous toujours un mot de passe fort (majuscules, minuscules et chiffres) et si le site vous envoie votre mot de passe par mail, une fois que vous l’avez lu, détruisez le mail. Curieux aussi qu’après avoir faiat un achat par mél ou donné son Mel à une société, on soit inondé de Mels commerciaux, si l’e-Commerce se développe, le trafic de fichier tout autant.

 

e-commerce : tassement en France

e-commerce : tassement en France

Le recrutement de nouveaux adeptes des achats en ligne est en berne en France, où la fréquence d’achat ne progresse plus, selon une étude PwC publiée mardi 12 novembre portant sur 15.000 web-acheteurs de 15 pays. L’étude montre que les Français sont désormais des clients internet aguerrismais que leur fréquence d’achat reste limitée par rapport aux autres pays, selon l’étude du cabinet-conseil PwC. En France, seuls 5% des web-acheteurs ont réalisé leur premier achat il y a moins d’un an contre 21% en 2012, souligne l’étude, montrant que le pays « atteint un palier » en termes de croissance du e-commerce. En termes de fréquence d’achat, la France se situe en queue de classement avec 17% des web-acheteurs qui pratiquent au moins une fois par semaine, contre 76% des Chinois, 40% des Britanniques et 36% des Allemands. Et si en 2013, 36% des consommateurs sur internet français achètent en ligne au moins une fois par mois, ils étaient 44% en 2012. Ces web-acheteurs sont intéressés par la livraison gratuite (80%), le retour gratuit (53%) et réclament même (49%) étonnamment de pouvoir… rapporter l’objet en magasin. En France, comme en Europe, les achats en ligne concernent avant tout les livres, la musique, l’électronique et le prêt-à-porter. L’étude met également en évidence la percée des smartphones et tablettes partout dans le monde, même si elle est moins notable en France. 26% des web-acheteurs français passent par une tablette (41% dans le monde) et 25% par un smartphone (43%). En 2012, ils étaient 15% à utiliser une tablette (28% dans le monde) et 17% un smartphone (30%).

 




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