Archive pour le Tag 'Dussopt'

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Le déficit public « réduit » à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

Le déficit public « réduit »  à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

 

D’après le gouvernement le déficit public serait ramené à 3 % en 2027. Une échéance suffisamment lointaine pour qu’on ait le temps sans doute de le modifier à plusieurs reprises ! Pour 2021 , ce déficit serait ramené autour de 7 % au lieu des 8,2 % prévus. En cause : une croissance plus soutenue que ce qui était attendu, et le redressement des comptes de la sécurité sociale. Pour 2022, on compte sur un déséquilibre de 5 %.

La croissance, elle, devrait atteindre 6,7% en 2021 si l’on en croit la dernière prévision de l’Insee. C’est plus que ce qu’avait prévu le gouvernement en septembre dernier, puisqu’il tablait alors sur 6,25%, a rappelé Olivier Dussopt. Quant au déficit de la sécurité sociale, de 40  milliards d’euros en 2020, il « redescendrait en 2021 à environ 25  milliards », a-t-il détaillé.

Enfin, le déficit de l’Etat s’élèverait pour sa part à 171 milliards d’euros, soit « près de 34,5 milliards de moins par rapport à nos dernières prévisions », s’est encore félicité le ministre.

« Tous ces mouvements confortent nos prévisions de déficit à 5% en 2022, puis à 3% en 2027 », a-t-il ajouté. Tout en précisant que la remontée des taux d’intérêt ne remet pas en question l’objectif de 5% de déficit pour cette année.

Olivier Dussopt, l’hémiplégique de gauche, soutient encore Macron

Olivier Dussopt, l’hémiplégique de gauche, soutient encore Macron

 

Dans le monde politique les changements de partis et les conversions à différentes idéologies sont assez habituelles. Elles peuvent être rapides ou lentes selon les individus et les circonstances. Olivier Dussopt, lui, est un exemple des conversions ultrarapides. En effet élu en 2017 sur les listes du parti socialiste, sitôt les résultats connus, il a rejoint Macron. Ce qui lui a valu d’être nommé ministre. Cette fois encore Olivier Dussopt critique ses anciens amis de gauche et appelle à rejoindre macro y compris les nombres déçus.- Témoin cette interview dans le Figaro :

Ferez-vous partie d’Ensemble citoyens!, la bannière que la majorité lance lundi en vue de 2022?

Olivier DUSSOPT. - Avec Richard Ferrand nous avons beaucoup échangé. Territoires de progrès a une identité particulière. C’est un parti politique « pleinement » à gauche et dans le dépassement. Si certains de nos adhérents sont à la fois membres de LREM et de TDP, nous comptons aussi des femmes et des hommes de gauche qui ne sont pas, ou ne sont plus Marcheurs. Ils veulent à la fois se retrouver dans une démarche de sociaux-démocrates progressistes, tout en soutenant la majorité. Leur

volonté est de l’élargir pour permettre à Emmanuel Macron d’être réélu s’il devait être candidat.

Olivier Dussopt, dit l’anguille , à la tête de la « goche » macronienne

Olivier Dussopt, dit l’anguille , à la tête de la « goche » macronienne

 

 

Jean-Yves le Drian, dit le saumon rose pour sa capacité à naviguer dans des courants contraires et Olivier Dussopt dit l’anguille ont créé le parti de « goche » « territoire de progrès » ). Olivier Dussopt, le ministre du budget a la particularité d’avoir été présenté aux élections de 2017 par les socialistes et immédiatement après son élection d’avoir rejoint Macron. Une belle souplesse d’échine politique qui le fait appeler l’anguille. Son compère Jean-Yves le Drian étant surnommé le saumon rose pour les mêmes raisons.

 

les adhérents on compte bien sur Jean-Yves le Drian (Affaires étrangères), qui avait fondé le parti début 2020, ou Florence Parly (Défense). , Ou encore Emmanuelle Wargon, TdP veut porter «une nouvelle ambition pour la social-démocratie, qui se situe clairement dans la majorité présidentielle, mais qui aura ses propres objets, ses propres combats au sein de cette majorité».

 

On sait que parallèlement Édouard Philippe a créé son propre parti : « Horizons » justement pour tenter de mettre la main sur la république en marche. C’est aussi l’objectif des socialistes recyclés de territoires de progrès.

 

Olivier Dussopt, dit la girouette, s’auto intronise à la tête de la gauche macronienne

 Olivier Dussopt, dit la girouette, s’auto intronise à la tête de la gauche macronienne

 

 

Olivier Dussopt , secrétaire d’État au budget qui présente la particularité de s’être présenté aux législatives en 2017 sur une liste du parti socialiste et qui a changé de camp le lendemain de son élection pour rejoindre Macron s’est auto intronisé pour prendre la tête de « territoire de progrès » qui regroupe les anciens socialistes favorables à Macron  Gilles Savary, lui aussi membre de ce courant, dénonce la stratégie du secrétaire d’État au budget

 

Territoires de progrès tiendra son congrès les 9 et 10 octobre. Quelle direction doit prendre votre parti ?

GILLES SAVARY.- J’ai déposé un texte d’orientation qui défend l’indépendance politique de Territoires de progrès. Depuis notre création, pour éviter une crise au sein du groupe parlementaire, nous avons accepté la double appartenance avec La République en marche. Cette double appartenance s’est avérée très confuse aux élections régionales. Je pense que nous devons revenir à notre identité politique assumée. Dans la loyauté à Emmanuel Macron, en participant à des collectifs de campagne. Nous n’avons pas de difficulté avec le dépassement macroniste mais nous l’entendons plutôt comme en Allemagne avec des coalitions de gouvernement. À ma grande surprise, Olivier Dussopt a présenté un autre texte. Il juge que ma proposition est du fractionnisme.

 

Olivier Dussopt n’est peut-être pas un expert exceptionnel en matière de gestion budgétaire mais au moins il sait gérer sa carrière !

Olivier Dussopt, dit l’anguille, défend le parti LREM

Olivier Dussopt, dit l’anguille, défend le parti LREM

Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, qui s’est présenté sur une liste partie socialiste à l’Assemblée nationale et dès le lendemains a rejoint Macron ne manqut pas de culot pour défendre le parti la république en marche. En plus il se réclame quand même de la gauche avec le mouvement territoire de progrès qui tiendrait dans une cabine téléphonique.

 On peut penser si Macron se représente en 2022 qu’il devra évidemment élargir nettement sa majorité et dépasser les limites étriquées du parti qui n’a jamais réussi à s’implanter réellement dans le pays. Sans doute un nouveau parti et un nouveau nom. Aussi un nouveau virage pour Olivier Dussopt qui a compris que l’objectif du pouvoir supplantait  depuis longtemps le pouvoir de l’objectif.

 

Issu des rangs du PS avant de rejoindre LREM, Olivier Dussopt ne regrette pas son départ du PS, car «ce que nous avons fait est à la hauteur de ce que nous attendions», estime-t-il. Avec Jean-Yves Le Drian, il a créé Territoires de progrès, un mouvement qui rassemble des socio-démocrates, des progressistes, «la gauche qui veut gouverner, la gauche qui veut la réussite du pays», pour porter les idées du président de la République.

Pour le reste le sou ministre n’a pas inventé la poudre en matière économique. Il se contente de reprendre fidèlement les propos Le maire.

 

 » Au regard des prévisions du FMI, le plan de relance européen sera-t-il suffisant? «C’est la sortie de la crise qui nous permettra de le dire», répond Dussopt. «Ma priorité, c’est la mise en œuvre du plan de relance français, dont 40% seront financés par le plan de relance européen», rappelle-t-il. L’objectif de Bercy est que 50 milliards soient engagés d’ici à la fin 2021. «Notre volonté, c’est que ce plan de relance de 100 milliards, qui vient booster l’économie, soit vite et pleinement mis en œuvre.» Le ministre des Comptes publics promet que la volonté du gouvernement, est de «rembourser la dette sans augmenter les impôts»«Nous ne voulons pas, jure-t-il, de nouvel impôt à la fin du quinquennat. Les impôts en France auront baissé de 50 milliards d’euros», persiste et signe le Marcheur, un coup à gauche (ancien proche de Benoît Hamon), un coup à droite (maintenant proche de Macon).

Olivier Dussopt, le fraudeur électoral s’attaque à la fraude sociale

Olivier Dussopt, le fraudeur électoral s’attaque à la fraude sociale

 

Depuis déjà un moment de ministre du budget a adopté la posture du père la rigueur. Pourtant l’intéressé en connaît un rayon en matière de fraude fraude politique. En effet, il présente la particularité de s’être présenté aux dernières législatives sur une liste du parti socialiste et si tôt élu d’avoir rejoint la république en marche pour récupérer un Marocain. Pas vraiment une fraude mais un slalom politique qui fait douter des convictions de rigueur de l’intéressé qui précédemment quand il était au parti socialiste adhérait  aux thèses budgétaires laxistes pour maintenant devenir une sorte de professeur d’austérité. Le sous ministre du budget veut s’attaquer à la fraude sociale qui n’est pas négligeable mais qui n’est sans doute pas l’enjeu du moment pour faire face au déficit budgétaire qui s’emballe et à la dette qui explose. Une manière pour l’ancien socialiste de faire un clin d’œil à l’extrême droite et à ses électeurs. «J’ai demandé aux équipes d’appliquer le plan de façon chirurgicale en se basant sur des faits», explique Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics. 

Un milliard d’euros : c’est le montant de la fraude aux organismes sociaux détectée en 2019, selon le rapport de la Cour des comptes. « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté un milliard d’euros de préjudices subis ou évités au titre de fraudes avérées ou suspectées », dévoile la Cour des comptes dans un communiqué de presse. « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi », précisent les sages de la rue Cambon. 

Olivier Dussopt : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Olivier Dussopt : «la dette se rembourse »….. Ah bon !

Olivier Dussopt, sur Europe 1 a fait une découverte d’importance : la dette se remplace a-t-il déclaré. Une découverte sans doute parce que cet élu sur liste PS s’est  converti à l évidence mathématique économique depuis qu’il a rejoint Macron, bien qu’élu sur une liste PS.

 

Le 18 juin 2017, il est réélu député de la deuxième circonscription de l’Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche !9. Il est l’un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM. Ce qui ne l’empêchera pas de rejoindre Macron. Il est vrai que chez les socialistes on a toujours été un peu fâché avec les concepts mathématiques et économiques.

 

La  France va bien rembourser sa dette liée au Covid, et ceux qui avancent le contraire tiennent des propos relevant d’une «forme d’irresponsabilité ou d’illusion», a martelé ce samedi matin le ministre délégué chargé des Comptes publics, converti depuis peu à l’orthodoxie financière. On voit mal en effet comment il pourrait en être autrement sachant que la dette de la France est passée de 100 % du PIB  22 019 à 120 % fins 2020. La France doit bien évidemment rembourser sa dette sinon elle sera privée des emprunts qui lui sont nécessaires pour sa gestion courante et même ses investissements. «La dette se rembourse, c’est un principe», a-t-il ajouté, rappelant que le dernier défaut tricolore en la matière datait de 1812. «Il peut y avoir des discussions sur le cantonnement de la dette, sur le délai de remboursement, mais une dette, ça se rembourse», a répété le bras droit de Bruno Le Maire

 

.Le sous ministre des comptes avait pourtant soutenu des opinions contraires lorsqu’il était au PS. Avec des déclarations en forme d’évidence, l’intéressé fera encore une grande carrière et il est à prévoir qu’il fera encore parti de la majorité future ce champion du slalom politique.

Plan de relance : aide aussi aux ménages (Olivier Dussopt )

Plan de relance : aide aussi aux ménages (Olivier Dussopt )

 

Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, a tenté de rééquilibrer le discours sur BFM en indiquant que le plan de relance allait aussi concerner les ménages. Il faut dire que dernièrement le Medef et certains experts ont considéré que la priorité devait aller au soutien des entreprises et non aux ménages déjà largement aidés. Bref une stratégie de l’offre  et non pas de la demande comme par exemple en Allemagne qui vient de baisser son taux de TVA pour augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

Olivier Dussopt, évoquant des dispositifs « au bénéfice des ménages », a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un plan de relance totalement pro-entreprises. « Je pense à la rénovation des logements, que nous allons élargir, aux dispositifs d’accompagnement sur la reconversion du parc automobile. Il y a aussi le financement du dispositif d’activité partielle de longue durée, qui est le meilleur outil pour préserver l’emploi », a poursuivi le ministre, invité du Grand Journal de l’Eco.

« Avec les dispositifs que nous avons mis en place pendant la crise – le chômage partiel dans des montants et des taux que nous n’avions jamais vu, la majoration de l’allocation de rentrée scolaire, la prise en charge à 100% les actes médicaux liés au Covid – la France est le pays qui a le mieux protégé ses salariés », a-t-il assuré. Une argumentation peut-être un peu excessive mais qui n’est pas cependant sans fondement. Il faut effectivement aider les entreprises on ne peut cependant négliger le ménages pour favoriser  une consommation qui demeure le ressort de  la croissance. L’équilibre à trouver entre ces deux objectifs n’est pas facile mais il est indispensable dans une dynamique offre-demande. Il est par ailleurs bien difficile de distinguer les deux types d’objectifs compte de leur interaction.

Retraites : « on ne peut pas reporter sur des générations le fardeau de la dette »( Olivier Dussopt dit le caméléon)

Retraites : « on ne peut pas reporter sur des générations le fardeau de la dette »( Olivier Dussopt dit le caméléon)

On a un peu de mal à suivre le cheminement du secrétaire d’État aux comptes publics, Olivier Dussopt, qui hier sur Europe 1 déclarait avec aplomb qu’on ne pouvait reporter sur des générations le  fardeau de la dette et qu’il fallait donc accepter la réforme des retraites à point.  Des propos qui peuvent s’entendre mais qui sont particulièrement contradictoires dans la bouche de celui dont la spécialité est de cheminer dans les courants politiques majoritaires. On se souvient que l’intéressé s’est fait élire sur une liste du parti socialiste en 2017 pour rejoindre ensuite au dernier moment Macron. L’ennui pour le secrétaire d’État, c’est  qu’il a encore un métro idéologique de retard puisque  de son côté Darmanin annonçait hier soir sur France 2 qu’on laissait tomber les mesures dites paramétriques d’ajustement financier. Le secrétaire d’État n’avait sans doute pas été mis au courant. Il faut dire qu’il ne joue aucun rôle et que ce converti de la dernière heure au macronisme  à défendu à peu près tout et n’importe quoi quand il était parti socialiste. Bref le type même d’oligarque issu de ces fameux instituts politique qui n’apprennent rien mais qui permettent d’accéder à des postes d’attachée parlementaire ensuite à des responsabilités politiques puis au  poste de ministre. Dans l’ignorance de ce que devait annoncer Darmanin, le secrétaire d’État a dû ce contenté de rabâcher des évidences de bistrot sans pour autant éclairer en quoi que ce soit, ni le contenu de la réforme et encore moins les moyens de redresser la politique budgétaire ; une politique budgétaire dont la rigueur est même remise en cause par Macon qui a déclaré que l’objectif des 3 % était désormais obsolète. Parmi les propos de bistrot du secrétaire d’État on retiendra :

« Le gouvernement, confronté à une grève massive, est en ordre de marche pour défendre la réforme des retraites. » Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics Olivier Dussopt a déclaré jeudi sur Europe 1 « qu’on ne peut pas mentir aux Français et reporter sur des générations le fardeau de la dette ».  »On doit trouver le moyen pour avoir un système équilibré dans le temps et accepté par tous. Mais on ne peut pas mentir aux Français et reporter sur des générations le fardeau de la dette. Cela fait partie des discussions, le Premier ministre rendra des arbitrages« , a assuré le secrétaire d’État. Budgétaire.

« Le rétablissement de l’équilibre est important. Il y a deux aspects à avoir en tête : nous construisons un système universel par points, qui doit être durable pour ne pas avoir à faire tous les cinq ans une réforme des retraites, et le système actuel génère des déficits. Pour que le système à venir soit équilibré, c’est bien de ne pas partir avec un boulet au pied qui est la dette », a estimé Olivier Dussopt.

« Nous allons devoir prendre des décisions dans les prochains jours. Le Premier ministre s’exprimera bientôt à ce sujet », a certifié le secrétaire d’État. Bref, à peu près le contraire de ce qu’a dit Darmanin !

Statut des fonctionnaires : pas en cause (Dussopt)

Statut des fonctionnaires : pas en cause  (Dussopt)

Théoriquement il n’y aura pas de remise en question du statut des fonctionnaires mas on va réduire les effectifs et embaucher davantage  de contractuels. «, Une modernisation, oui,  mais pas de remise en cause ; Si  nous avions voulu remettre en cause le statut, nous l’aurions dit”, dit le secrétaire d’Etat au budget Olivier Dussopt qui évidemment veut rassurer en ce jour de mobilisation des fonctionnaires.  Les agents de la fonction publique sont appelés mardi à la grève et à la mobilisation par les neuf organisations représentatives du secteur, pour dénoncer les réformes en cours et défendre leur pouvoir d’achat. Cette troisième journée de mobilisation des fonctionnaires depuis le début du quinquennat est marquée par un appel unitaire, comme la première journée d’action, le 10 octobre dernier. Dans l’intervalle, la CFDT et l’Unsa s’étaient abstenues lors de la mobilisation du 22 mars. Les organisations syndicales de la fonction publique dénoncent ce qu’elles qualifient d’”attaques sans précédent du gouvernement contre les agents publics”, avec la suppression prévue de 120.000 postes sur le quinquennat, un recours accru aux contractuels, la fusion de certaines instances de représentation du personnel, la mise en place d’une rémunération au mérite ou encore l’introduction d’un plan de départs volontaires. Elles estiment aussi que les fonctionnaires ont été confrontés à “un ensemble de mesures négatives en matière de pouvoir d’achat”, avec notamment le gel de la valeur du point d’indice et le rétablissement de la journée de carence. Le gouvernement a engagé fin mars des concertations avec les syndicats des trois versants de la fonction publique (territoriale, hospitalière et d’Etat). Les discussions, qui devraient s’achever fin octobre, portent sur quatre thèmes : simplification du dialogue social, élargissement du recours aux contractuels, rémunération au mérite et plan de départs volontaires.

Réforme de la fonction publique : Dussopt, l’archétype du politicard

Réforme de la fonction publique : Dussopt, l’archétype du politicard

Curieux cette conversion subite du jeune Olivier Dussopt, secrétaire d’État maintenant en charge de la réforme de l’administration. Une conversion éclair chez celui qui était proche de la gauche du PS notamment de Martine Aubry et qui n’a cessé de critiquer le gouvernement précédent notamment sur ses positions sociales et sur la loi travail. Il se retrouve maintenant en charge d’une réforme sans doute nécessaire mais pour laquelle il n’a guère de légitimité compte tenu de son  passé y compris très récent. Bref, c’est l’archétype du politicard qui a fait de vagues études dans un institut d’études politiques, est devenu rapidement chargé de mission puis attaché parlementaire, élu puis ministre. De toute manière, cette réforme risque de faire pschitt car c’est une réforme à l’envers. On aurait dû au préalable redéfinir les missions régaliennes de l’État puis  les moyens de l’assumer et enfin seulement définir le statut des personnels. Au lieu de cela c’est le grand coup de rabot habituel. En faite sans doute un petit coup de rabot car les mesures proposées n’iront pas loin. «Il récite ce qu’il a à réciter», déplore dans un long soupir Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne et candidat au poste de Premier secrétaire. «Il se retrouve à défendre des idées à l’opposé de ce qu’il a toujours défendu. C’est un élu de terrain, il connaît pourtant la situation des fonctionnaires dans nos territoires», a-t-il regretté. «C’est la lumière qui le guide. C’est affligeant. Les Français n’en peuvent plus de cette politique.» La nouvelle position d’Olivier Dussopt sur les fonctionnaires n’étonne cependant pas Olivier Faure, le patron du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale et aussi candidat pour prendre la tête du PS. Selon lui, le secrétaire d’État renierait ses convictions pour ses «ambitions personnelles», comme il le rapporte avec cette anecdote: «Lorsqu’il est entré au gouvernement, j’ai essayé de comprendre ses raisons. Il m’a répondu “c’est le rêve de ma vie d’être ministre, après ça, j’arrête”. Qu’est-ce que vous voulez répondre à ça?»

Olivier Dussopt, nouveau ministre l’archétype de l’oligarque

Olivier Dussopt, nouveau ministre  l’archétype de l’oligarque

Le nouveau débauché du parti socialiste nommé ministre chargé du portefeuille de la fonction publique et l’archétype de l’oligarque. Après avoir traversé les différentes tendances du parti socialiste il opte pour les orientations de Macron affin de continuer sa carrière politique. Diplômé d’un institut d’études politiques il ne connaît pas grand-chose des réalités économiques et sociales mais connaît tous des arcanes politiciennes. né le 16 août 1978 à Annonay en France, a été membre  du Parti socialiste,  Après avoir occupé différents postes de chargé de mission, Olivier Dussopt est, de novembre 2002 à septembre 2006collaborateur parlementaire de Michel Teston, sénateur et président du Conseil général de l’Ardèche2. Adhérent du PS depuis 2000, il est secrétaire de la section d’Annonay de mai 2001 à janvier 2008. De 2001 à 2003, il est animateur fédéral du Mouvement des jeunes socialistes en Ardèche. Premier secrétaire fédéral délégué de 2003 à 2007, il est chargé de la coordination, de la communication, des études et des élections. Candidat aux élections régionales de 20043, il rejoint le Conseil régional de Rhône-Alpes en juillet 2006 en remplacement d’Hélène Mira, démissionnaire. Il siège au sein du groupe socialiste. Proche de la Nouvelle Gauche avec Benoît Hamon4, il est membre du Conseil national du Parti socialiste. Le 17 juin 2007, il est élu député de la deuxième circonscription de l’Ardèche, devenant le benjamin de l’Assemblée nationale4. Le 10 décembre 2007, il annonce officiellement sa candidature aux élections municipales de mars 2008 dans la ville d’Annonay. Le 9 mars 2008, la liste d’union de la gauche « Annonay avenir » avec Olivier Dussopt à sa tête l’emporte dès le premier tour avec 68,9 % des voix5. Le 15 mars, il est élu maire par le nouveau Conseil municipal et démissionne peu après du Conseil régional pour cause de cumul des mandats. En avril 2008, il devient président du Syndicat mixte de l’Ardèche verte jusqu’en 2014. En novembre 2008, il intègre la direction nationale du PS, auprès de Marylise Lebranchu, secrétaire nationale aux territoires. En avril 2010, il devient vice-président de l’Association des petites villes de France et en juin 2010 il devient vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicainsa auprès de Marylise Lebranchu de 2010 à 2012 puis Pierre Cohen comme 1er vice-président, puis comme vice-président aux questions d’organisation et de réforme territoriale auprès de Francois Rebsamen en avril 2016. Le 12 juillet 2011, il devient porte-parole de Martine Aubry, candidate à l’Élection présidentielle française de 2012. Après les primaires, il rejoint le conseil des élus de la campagne de François Hollande. Le 18 juillet 2012, il est nommé secrétaire national du PS auprès de la 1re secrétaire, Martine Aubry, chargé de la présidence du forum des territoires, en remplacement de Marylise Lebranchu, jusqu’au congrès de Toulouse. Il est alors très proche de Martine Aubry6. Il est proche d’entrer au gouvernement à deux reprises sous la présidence de François Hollande, soutenu à chaque fois par Manuel Valls, mais se voit recalé au dernier moment6. En 2016, il soutient Manuel Valls et devient l’un de ses huit porte parole de campagne pour la primaire citoyenne de 20178.Le 18 juin 2017, il est réélu député de la deuxième circonscription de l’Ardèche avec 56,30 % des suffrages exprimés face à la candidate de La République en marche !9. Il est l’un des rares députés PS à être réélus face à un candidat LREM6. A Annonay, ville dont il est maire, il réalise un score de 70,45%. Le 24 novembre 2017, il est nommé secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, au sein du gouvernement Édouard Philippe (2). Trois jours auparavant, il avait voté contre le budget présenté par le gouvernementet, les mois précédents, s’était abstenu lors du vote de confiance au gouvernement, avait voté contre projet de loi de financement de la sécurité sociale ainsi que contre la loi Travail15.

Bref, ce qu’on appelle une bonne  dynamique de carrière !

 

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