Archive pour le Tag 'd’urgence »'

Réformer d’urgence l’Europe pour Mario Draghi

Réformer d’urgence l’Europe pour Mario Draghi

« L’UE doit faire face à des droits de douane imposés par la nouvelle administration américaine dans les mois à venir », a mis en garde Mario Draghi,  l’auteur d’un rapport sur la croissance européenne. « Le sentiment d’urgence pour entreprendre le changement radical que préconisait le rapport est devenu encore plus grand » depuis sa présentation en septembre, a déclaré l’ancien Premier ministre italien devant le Parlement européen à Bruxelles.

 

Ces dernières années, les États-Unis, ainsi que la Chine, ont creusé un fossé béant avec une Europe enlisée dans la stagnation. Le Vieux Continent doit relancer sa croissance grâce à des investissements massifs dans l’innovation numérique, la transition verte et les industries de défense, estime Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité. Il a chiffré les besoins entre 750 et 800 milliards d’euros par an.

Il cite notamment les prix de l’énergie, grande préoccupation des entreprises européennes. « Les prix du gaz naturel [...] ont augmenté d’environ 40 % depuis septembre », note Mario Draghi. « Les prix de l’électricité ont aussi augmenté dans de nombreux pays et restent 2 à 3 fois plus élevés qu’aux États-Unis », relève-t-il encore.

Cette mise en garde intervient alors que la Commission européenne doit présenter le 26 février de premières propositions concrètes sur l’allègement du fardeau administratif des entreprises, la baisse du coût de l’énergie et des aides à l’industrie propre.

 

 

 

 

Nouvelle-Calédonie : Une fin d’état d’urgence prématurée ?

Nouvelle-Calédonie : Une fin d’état d’urgence prématurée ?

L’état d’urgence sera levé ce lundi à 20 heures alors qu’on est encore loin d’avoir retrouvé une situation normale notamment dans le domaine de la sécurité. Des barrages en effet se reconstituent parfois après avoir été détruits et les tensions demeurent dans l’île. Cela d’autant plus que le président de la république a bien imprudemment encore annoncé l’éventualité d’un référendum national faute d’accord. Une perspective qui évidemment n’est pas de nature à apaiser la situation car si un référendum s’avère utile c’est uniquement en Nouvelle-Calédonie qu’il faut organiser le moment venu.

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 L’Élysée «rappelle»  «que la levée des barrages est la condition nécessaire à l’ouverture des négociations concrètes et sérieuses»«Le président de la République fait confiance aux Calédoniens et à leurs représentants pour retrouver le chemin du dialogue», indique le texte. Et d’ajouter : «La mission de médiation et de facilitation est présente à Nouméa. Elle se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global».

Aide d’urgence pour les EHPAD

Aide d’urgence pour les EHPAD

 Alors que les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge, la ministre déléguée aux Personnes Âgées, Fadila Khattabi, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024, et une reprise en main par l’État du volet dépendance géré par les départements, sur la base du volontariat.

Lentement mais sûrement, les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge : 85 % des établissements ont fini l’année 2023 en déficit, selon une enquête de la Fédération hospitalière de France (FHF). Treize organisations du secteur du grand âge, public et associatif, ont alerté lundi sur la « gravité de la situation » financière, d’une ampleur « inédite », touchant leurs établissements et les services d’autonomie à domicile. En cause, l’inflation, la perte de confiance des familles suite à l’affaire Orpea qui a ébranlé tout le secteur, mais aussi le fait que les résidents arrivent en Ehpad de plus en plus âgés et donc avec un besoin de soutien plus lourd.

Face à cette situation, l’État – qui avait déjà apporté un soutien financier de 100 millions d’euros l’an dernier, entièrement consommé depuis – a décidé de prendre deux décisions structurantes. Pour parer à l’urgence,  » nous augmentons, avec Catherine Vautrin , de 5 % le financement de l’État aux Ehpad publics »…

Agriculture : révision en procédure d’urgence de la PAC

Agriculture : révision en procédure d’urgence de la PAC

Le Parlement européen à approuvé ce jeudi une procédure d’urgence lui permettant de se prononcer fin avril sur la révision de la Politique agricole commune (PAC), annulant certaines règles environnementales suite à la crise agricole.

La Commission européenne a proposé mi-mars d’assouplir, voire de supprimer une partie des critères « verts » que la nouvelle PAC impose depuis 2023 aux exploitations.

Le texte prévoit notamment de supprimer complètement l’obligation de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares…). L’obligation de rotation des cultures serait remplacée par une simple « diversification », le maintien de prairies permanentes serait considérablement assoupli, tout comme les périodes pour l’obligation de couverture des sols. En cas d’épisodes climatiques extrêmes, des dérogations seraient possibles pour éviter des pénalités, et les exploitations de moins de 10 hectares seraient exemptées des contrôles liés aux règles environnementales.
Le groupe des Verts a « condamné une initiative infondée et antidémocratique, la procédure accélérée tournant en dérision le rôle du Parlement comme colégislateur », et ce « sans analyse des impacts » attendus.

En France, le projet de loi d’orientation « pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture » a d’ailleurs été présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres. Il devait être examiné à partir du 13 mai en séance à l’Assemblée nationale, pour une adoption définitive espérée avant l’été. Repoussé à plusieurs reprises en raison du mouvement des agriculteurs en colère, le texte intègrent plusieurs de leurs revendications.

Dans l’exposé des motifs, le gouvernement explique adresser « un message de confiance » au monde agricole, « dont l’activité sera libérée de normes et de contraintes devenues superflues, contradictoires ou excessivement lourdes ». Le texte vise par exemple à réduire les procédures autour des constructions de réserves d’eau pour l’irrigation et de bâtiments d’élevage. L’objectif du gouvernement est de raccourcir les délais du contentieux mais aussi d’atténuer les conséquences légales en cas d’atteintes à la biodiversité (destruction de haie par exemple).

Autre nouveauté instaurée par ce projet de loi : comme l’exigeait la FNSEA, le premier article du texte consacre l’agriculture, la pêche et l’aquaculture au rang d’ « intérêt général majeur en tant qu’elles garantissent la souveraineté alimentaire de la Nation ». Cette disposition est destinée à « nourrir la réflexion du juge administratif » quand il aura à trancher un litige autour d’un projet agricole, selon le cabinet ministériel, quand il faudra mettre dans la balance production de nourriture et impératif écologique.

Société–Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Société–Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Aide Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi et surtout de problèmes logistiques. Et dans les pays visés dans les catastrophes, les responsables politiques ont souvent tendance à minimiser les conséquences pour ne pas affecter leur image de responsable. Ils font aussi parfois preuve de fierté nationale mal placée car aujourd’hui l’aide humanitaire peut se révéler indispensable dans tous les pays y compris les pays développés. Exemple les terribles incendies au Canada.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Humanitaire: Pour la création d’une force internationale d’urgence

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide Pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Société-Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Société-Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Les catastrophes humanitaires majeures se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière lors des catastrophes de grande ampleur notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vies aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays….si l’intérêt général été l’objectif premier des responsables politiques.

Société-Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Société-Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vies aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Pour la création d’une force internationale d’urgence humanitaire

Les catastrophes humanitaires se développent régulièrement et même s’accélèrent avec la crise climatique. Pour autant, on se trouve souvent désarmé pour apporter l’aide nécessaire à temps . La responsabilité incombe autant aux pays victimes qu’aux pays susceptibles de secourir.

La lenteur des aides provient parfois de problèmes politiques ou diplomatiques mais aussi de problèmes logistiques.

La logique voudrait que l’ONU se saisisse de cette question pour définir les règles juridiques des interventions et pour mettre en place une force d’intervention en matière d’urgence sanitaire notamment en cas d’incendie, d’inondation ou encore de tremblements de terre.

Une sorte de plan ORSEC à la dimension mondiale qui permettrait surtout d’intervenir très rapidement dans les premiers jours pour sauver le maximum de vie aussi pour permettre aux victimes de retrouver des conditions de vie un peu dignes. Cette action rapide Pourrait être suivie de plans plus à long terme visant à la reconstruction des infrastructures , de l’habitat et de l’environnement

Macron qui cherche souvent des idées pour exister internationalement pourrait se saisir de cette question qui normalement devrait recueillir le soutien d’un maximum de pays.

Emeutes : Loi d’urgence .. et du flou

Emeutes : Loi d’urgence .. et du flou


Macon encore pris au piège de ses contradictions en annonçant une loi d’urgence. En fait, la création d’un fonds pour reconstruire alors que récemment il avait indiqué qu’il ne s’agissait plus d’investir dans le béton mais plutôt dans le soft. Ce qu’il envisage cependant mais de manière très floue pour surtout ne pas faire référence à un plan qui ressemblerait au rapport Borloo qu’il avait condamné dès sa présentation. Bref, pas vraiment une stratégie. La confirmation que Macron est submergé par l’ampleur du problème comme le constate la presse internationale. En effet ces émeutes auront encore révéler une nouvelle fois la crise générale d’autorité qui affecte le pays et pas simplement dans les banlieues.

Le président de la République a promis un accompagnement « pour très vite pouvoir réparer » le matériel de vidéosurveillance cassé, ainsi que des aides financières pour les réparations concernant « la voirie, les établissements communaux, les écoles ». Le gouvernement s’est dit ouvert à des « annulations » de cotisations sociales et fiscales « au cas par cas » pour les commerces vandalisés. « On va être extrêmement ferme et clair avec les assureurs commune par commune », a-t-il encore dit lors de la réunion à l’Elysée abondant ainsi dans le sens du ministre de l’Economie qui avait fait savoir, plus tôt dans la journée, que les assureurs avaient accepté de « considérer des réductions de franchise ».

Ce mardi matin, la présidente de France Assureurs a avancé un premier montant de 280 millions d’euros, pour 5.800 sinistres déjà déclarés à l’échelle nationale. Une facture qui devrait s’avérer bien plus importante dans les jours à venir, a-t-elle prévenu au micro de Franceinfo. De son côté, le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé qu’elle s’élèverait à plus d’un milliard d’euros pour les entreprises. Selon les chiffres du syndicat patronal, plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires détruites, 250 bureaux de tabac touchés, « avec des modes opératoires d’une violence absolue ».

Au-delà des aides d’urgences, le président de la République a aussi profité de cette réunion à l’Elysée pour ouvrir des chantiers au plus long cours, du logement à la décentralisation en passant par la justice des mineurs et l’éducation mais en restant dans le flou le plus total.

Etat d’urgence: 69% des Français pour

Etat d’urgence: 69% des Français pour


D’après une enquête Ifop pour Le Figaro, publiée ce vendredi, 69% des Français y sont également favorables, et 31% défavorables. Par ailleurs, 69% des sondés condamnent les actes de violences, 28% les comprennent mais ne les approuvent pas et 3% les approuvent.

Quant aux forces de l’ordre, 57% des Français éprouvent de la confiance ou de la sympathie envers la police. 32% des sondés éprouvent au contraire de l’inquiétude ou de l’hostilité envers les forces de l’ordre, et 11% ne se prononcent pas.

Dans le détail, les forces de l’ordre inspirent confiance ou sympathie à 90% des sympathisants des Républicains, 84% de Renaissance, 61% du Rassemblement national, 60% du Parti socialiste, 35% des écologistes et enfin, 20% de La France insoumise. Enfin, les jeunes ont moins confiance en la police, avec 37% d’opinion positive chez les 18-24 ans, contre 74% chez les 65 ans et plus.
Depuis la mort mardi du jeune Nahel ce mardi, un adolescent déscolarisé devenu livreur, écoles et édifices publics ont été ciblés et incendiés dans de multiples villes de France, rappelant les émeutes qui avaient secoué la France en 2005 après la mort de deux adolescents poursuivis par la police.

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Pauvreté: Un plan d’urgence pour les banlieues

Pauvreté: Un plan d’urgence pour les banlieues

Une trentaine d’élus locaux de différents horizons politiques réclament, dans une tribune au « Monde », un « plan d’urgence pour les banlieues » afin de lutter contre la précarité alimentaire, de geler les prix de l’énergie et de financer la rénovation urbaine ( Le Monde)

Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants et des associations des quartiers populaires, lançons un cri d’alerte au président de la République, Emmanuel Macron, dans l’attente de son discours sur les « Engagements quartiers 2030 ».

Les banlieues sont au bord de l’asphyxie et leurs habitants font face à de nombreuses crises. Une situation de détresse alimentaire frappe les habitants. En France, sur l’année 2022, la forte inflation s’est traduite par une baisse de la consommation qui a atteint le chiffre de 4,6 % et par une augmentation des prix des produits alimentaires de 13,2 % (avec une hausse plus importante concernant les marques distributeurs), selon l’Insee. Un triste record depuis l’année 1960. Cela se traduit par des situations dramatiques. Des habitants sont contraints de ne pas manger à tous les repas, et le nombre de personnes qui font appel aux distributions d’urgence alimentaire ne fait qu’augmenter. Les retours des associations de solidarité sont préoccupants.

En second lieu, les difficultés de paiement des loyers et des charges doivent nous alerter. En 2022, la moitié des organismes HLM a enregistré une augmentation de plus de 10 % du nombre de loyers en retard de paiement de plus de trois mois. Cette situation va indéniablement s’aggraver en 2023.

Aussi, le taux de chômage reste important dans les territoires, notamment dans les quartiers populaires, où il est 2,7 fois supérieur à celui des autres quartiers des unités urbaines.

La crise écologique et ses conséquences s’ajoutent également aux difficultés que rencontrent nos habitants. L’été 2022 a comptabilisé trente-trois jours de vague de chaleur, situation éprouvante pour les personnes vivant dans des zones urbaines et qui va perdurer ces prochaines années.

Le nombre de personnes qui ne recourent plus à leurs droits est à un niveau préoccupant accentué par l’affaiblissement des services publics, qui amplifie la fracture numérique que subissent de nombreux citoyens.

Par ailleurs, il faut noter que les associations, qui ont effectué un travail remarquable durant la pandémie de Covid, sont aujourd’hui à bout de souffle.

Fin de vie : pas d’urgence politique à politiser la question

Fin de vie : pas d’urgence politique  à politiser la question

 

 

 

Alors que le chef de l’Etat devait préciser les modalités de la convention citoyenne sur la fin de vie, le professeur émérite d’éthique médicale Emmanuel Hirsch s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur l’opportunité de relancer un débat qui divise la société.

 

En délicatesse politique dans l’opinion mais aussi au Parlement, Macron ne cesse de contourner les institutions et les organismes de consultation pour tenter d’exister. Macron se saisit du thème de la fin de vie pour nourrir sa posture de réformiste qui par ailleurs se heurte aux réformes notoirement plus urgentes dans le domaine économique, social, technologique et environnementale. Une manœuvre d’apprenti sorcier- de type machiavélique dont il s’inspire–surtout quand il propose aussi un référendum complètement inapproprié pour traiter une question aussi complexe NDLR

 

Il ne s’agit pas tant de légiférer sur l’euthanasie que de penser ensemble un modèle de société favorable à une vie digne d’être vécue jusqu’à son terme, respectueuse des préférences et des droits de chacun, attentive à éviter les discriminations et donc inspirée des valeurs de notre démocratie. Notre vigilance concerne tout d’abord ceux que nous abandonnons en pleine vie et qui parfois revendiquent le droit à la mort, faute d’être reconnus dans la plénitude de leurs droits à la vie.

Convient-il de déterminer des critères de priorisation entre personnes justifiant ou non d’un dispositif légalisé de mort médicalisée, cette déprogrammation du droit de vivre, au motif que nous n’acceptons plus de leur reconnaître une place parmi nous ?

Y avait-il opportunité et urgence à faire aujourd’hui de l’euthanasie l’objet d’un débat, au moment où tant d’autres enjeux décisifs imposent leur agenda dans un contexte d’incertitude et de fragilisation de notre démocratie ? Est-ce ainsi que nous pourrons nous rassembler et nous renforcer pour raviver les principes du vivre-ensemble, notre bien commun et refonder notre République ?

Faut-il désormais légaliser l’euthanasie – l’acte de mort sous forme d’injection létale exécuté par un médecin – et estimer que nous serons alors parvenus au terme d’un parcours législatif ? Notre confrontation personnelle à la mort sera-t-elle enfin apaisée et digne des valeurs de notre démocratie ? Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du « bien mourir » là où les conditions du « mal mourir » hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de « mort sociale » qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ?

Considérer que certaines circonstances exceptionnelles devraient justifier une approche au cas par cas de l’aide active d’un médecin pour mettre un terme à l’évolution inexorable de souffrances relève-t-il d’un droit transposable dans un texte de loi ou plutôt d’une démarche concertée, insoumise à des procédures, quelles que soient les règles censées les prémunir de toute dérive ? Lorsqu’en humanité et en responsabilité une personne malade décide avec ses proches et l’équipe soignante qu’il est vain de poursuivre un traitement et que la qualité de l’existence à vivre encore prime sur une obstination déraisonnable, ce choix de vie n’est pas assimilable au choix de la mort. Soins de vie, les soins palliatifs incarnent cette présence à l’autre, cette vigilance bienveillante et cette compétence qui le reconnaissent dans la plénitude de ses espérances, de ses choix et de ses droits. Rien à voir avec une « assistance médicalisée active à mourir », assimilable à une décision délibérée, et donc intentionnelle, de débranchement ou de déconnexion de la vie qui dissimule le meurtre sous des arguments ou des justifications d’ordre médical.

L’arme nucléaire russe : qu’en cas d’ »urgence »!

L’arme nucléaire russe : qu’en cas d’ »urgence » !

 

 

Une déclaration dont on ne sait pas si elle se veut rassurante quand  la Russie affirme que l’arme nucléaire ne serait utilisée qu’en cas d’urgence. Encore faut-il définir cette notion d’urgence et savoir  s’il s’agit de frappes stratégiques ou tactiques. Mardi, le ministre russe de la Défense avait assuré que Moscou n’avait « pas besoin » d’utiliser l’arme nucléaire dans le cadre de ses opérations militaires en Ukraine, qualifiant de « mensonges absolus » les informations de presse selon lesquelles son pays pourrait déployer des armes nucléaires ou chimiques dans le conflit en cours. Un papier de géo.fr  fait le point sur la question.

L’hypothèse avait été évoquée peu après le déclenchement des hostilités, lorsque Vladimir Poutine avait indiqué avoir ordonné à ses généraux de « mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat ». Et le chef de la CIA, William Burns, vient de la brandir à nouveau, jeudi 14 avril, en évoquant le recours potentiel pour Moscou à des armes nucléaires tactiques ou de faible puissance.

« Il est possible que le président Poutine et les dirigeants russes sombrent dans le désespoir, compte tenu des revers qu’ils ont subis jusqu’ici d’un point de vue militaire », a-t-il fait valoir, tout en admettant n’avoir  »pas vraiment constaté de signes concrets (…) qui pourraient aggraver » les inquiétudes occidentales sur ce dossier.

Une arme nucléaire tactique, plus petite en charge explosive que l’arme nucléaire stratégique, est en théorie destinée au champ de bataille et transportée par un vecteur ayant une portée inférieure à 5 500 km.

« Au niveau vertical, il y a un vrai risque. Ils ont désespérément besoin de remporter des victoires militaires pour les transformer en levier politique », expliquait fin mars à l’AFP Mathieu Boulègue, du centre de réflexion britannique Chatham House.  »L’arme chimique ne changerait pas la face de la guerre. Une arme tactique nucléaire qui raserait une ville ukrainienne, oui. C’est improbable mais pas impossible. Et là ce serait 70 ans de théorie de dissuasion nucléaire qui s’effondrent ».

Du risque à la réalité, le pas reste immense. La doctrine russe est sujette à débat. Certains experts et responsables militaires, en particulier à Washington, affirment que Moscou a abandonné la doctrine soviétique de ne pas utiliser l’arme suprême en premier. Moscou aurait désormais dans ses options la théorie de « l’escalade pour désescalader » : utiliser l’arme dans des proportions limitées pour forcer l’OTAN à reculer.

Les récentes déclaration russes n’ont pas vraiment levé le doute sur cette interprétation. Moscou n’utilisera l’arme nucléaire en Ukraine qu’en cas de « menace existentielle » contre la Russie, a ainsi déclaré récemment le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sur CNN, citant un des points de la doctrine officielle russe, sans autre précision.

Techniquement, Moscou est équipée. Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists« 1 588 têtes nucléaires russes sont déployées », dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.

Pour Pavel Luzin, analyste du groupe de réflexion Riddle basé à Moscou, la Russie pourrait utiliser une arme nucléaire tactique « pour démoraliser un adversaire, pour empêcher l’ennemi de continuer à se battre ». L’objectif est d’abord « démonstratif », ajoute-t-il à l’AFP. « Mais si l’adversaire veut toujours se battre ensuite, elle peut être employée de manière plus directe ».

De fait, les menaces font leur effet : le risque ne peut être totalement écarté. « En cas d’enlisement ou d’humiliation, on peut imaginer une escalade verticale. Cela fait partie de la culture stratégique russe d’aller dans l’intimidation et l’escalade pour obtenir la désescalade », rappelle un haut gradé français sous couvert de l’anonymat. « Poutine n’est pas entré dans cette guerre pour la perdre ».Mais d’autres veulent croire que le tabou absolu demeure. Si Vladimir Poutine décide d’anéantir ne serait-ce qu’un village ukrainien pour montrer sa détermination, la zone serait potentiellement exclue de toute vie humaine pour des décennies. « Le coût politique serait monstrueux. Il perdrait le peu de soutien qui lui reste. Les Indiens reculeraient, les Chinois aussi », assure à l’AFP William Alberque, de l’International Institute for Strategic Studies (IISS). « Je ne pense pas que Poutine le fera ».

Reste que la Russie ne jouirait pas aujourd’hui d’une telle stature sans l’arme suprême. Elle ne constituerait pas une menace d’une telle ampleur avec ses seules forces conventionnelles, qui témoignent en Ukraine d’une immense capacité de destruction mais aussi de réelles faiblesses tactiques, opérationnelles et logistiques.

Dans les chancelleries occidentales, les certitudes n’ont plus cours. « Le Rubicon initial a été franchi » lors de l’invasion de l’Ukraine,  »il n’y a plus vraiment de limites », admet un diplomate occidental. Mais il espère que tienne ce « tabou qui dure depuis le 9 août 1945″ et la bombe sur Nagasaki.

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