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La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société

-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société et santé : l’envahissement des drogues douces et dures

Société et santé : l’envahissement des drogues douces et dures


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société : l’envahissement des drogues douces et dures

Société : l’envahissement des drogues douces et dures


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Déferlement des drogues douces et dures

Société : Déferlement des drogues douces et dures


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Europe: Le déferlement des drogues douces et dures

Europe: Le déferlement des drogues douces et dures


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société-Le déferlement des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Société-Le déferlement des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Le déferlement des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Le déferlement des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

La déferlante des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

La déferlante des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Or, la multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers. Si l’on se fie à ce que l’on voit au Mexique, les trafics peuvent faire d’un pays un véritable enfer. La cocaïne génère en effet des sommes colossales, largement supérieures aux budgets que les États peuvent allouer à la lutte contre son trafic. Ces montants astronomiques que produisent les trafiquants servent en premier lieu à corrompre les autorités portuaires, policières, politiques, etc. Le directeur du centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants, Sjoerd Top interrogé par Le Point, était très clair sur ce point : «De plus en plus de membres des autorités judiciaires et politiques sont corrompus en Europe occidentale. La cocaïne génère tellement d’argent qu’elle représente une menace pour les démocraties européennes.»

Pour une diplomatie énergétique européenne

Pour une diplomatie énergétique européenne 

 

Le spécialiste de l’énergie Michel Derdevet dessine une Europe de l’énergie plus résiliente, ce qui passe par le choix du nucléaire, des énergies renouvelables et un rapprochement avec la Turquie.

 

Tribune.

 L’invasion de l’Ukraine par la Russie et la guerre durable qui s’installe au cœur de l’Europe nous rappellent à quel point l’énergie a toujours façonné la géopolitique, déterminé les grandes puissances et souvent l’issue des conflits.

Tous les ordres internationaux de l’histoire moderne ont été fondés sur une ressource énergétique : au XIXe siècle, le charbon a été la toile de fond de l’Empire britannique ; le pétrole fut au cœur du « siècle américain » ; et Vladimir Poutine, depuis vingt ans, a fait de l’énergie un instrument politique majeur, à la fois pour redorer son blason national (grande campagne d’électrification, etc.), et pour affirmer sa puissance régionale et devenir incontournable sur l’échiquier énergétique mondial.

La Russie dispose ainsi, aujourd’hui, d’une capacité de transit théorique de plus de 250 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l’Europe, qui correspond à plus de la moitié de la consommation annuelle de gaz du Vieux Continent (450 milliards de mètres cubes).

Certes, tous les pays n’ont pas la même dépendance au gaz russe. Dans plusieurs Etats membres de l’Union européenne (UE), l’essentiel, voire la totalité, des importations de gaz naturel provient de Russie. C’est le cas de la Lettonie (100 %), de la Finlande (97,6 %), ou encore de la Hongrie (95 %). C’est également le cas de l’Allemagne, qui dépend à 66 % de la Russie pour sa consommation de gaz naturel et qui est le premier importateur de l’UE.

La France, quant à elle, a un approvisionnement plus diversifié. Nous nous fournissons essentiellement auprès de la Norvège (36 %), la Russie n’arrivant qu’en deuxième position (17 %), devant l’Algérie (8 %).

Que conclure de tout cela ? Cinq réflexions s’imposent à ce stade.

D’abord, cette dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie s’est forgée à cause de nous ! Tel l’agneau endormi, l’Europe a fait preuve d’une « myopie » coupable depuis les trois crises gazières des hivers 2005 à 2008, qui pourtant étaient prémonitoires.

Déjà, Vladimir Poutine avait mis la pression sur Kiev, et sur les Occidentaux, pour livrer en gaz aux coûts qu’il souhaitait les Européens de l’Ouest. La voie de la raison aurait dû nous conduire, dès lors, à diversifier nos approvisionnements gaziers, en parachevant par exemple le gazoduc Nabucco, corridor sud-européen contournant la Russie, imaginé par la Commission, plutôt que de se livrer corps et âme dans les bras des intérêts russes, en investissant dans Nord Stream 2. Les intérêts financiers l’ont incontestablement emporté sur le minimum de prudence politique et la protection des intérêts souverains de l’Union.

 

Trafic de drogues dures: un niveau jusque-là inconnu

Trafic  de drogues dures: un niveau jusque-là inconnu

à Paris bien sûr, dans les grandes villes mais même dans une commune moyenne d’environ 160 000 habitants comme à Cambrai, le trafic de drogue dure atteint un niveau jusque-là inconnu. Et l’État se montre complètement impuissant. Rémy Schwartz par exemple, procureur de la République de Cambrai,  a constaté une forte augmentation des trafics un peu partout dans l’arrondissement. « Je constate ce phénomène, c’est une évolution qui a commencé il y a plusieurs années. Cette projection des grandes agglomérations vers d’autres territoires a commencé il y a plus de 5 ans. On est aujourd’hui face à un problème nouveau, qu’on n’avait pas il y a quelques années ».

Selon lui, le trafic s’est « ubérisé ». Il s’explique. « Avant, on avait une structure traditionnelle de consommateurs qui s’approvisionnaient auprès de détaillants, qui eux-mêmes s’approvisionnaient auprès de grossistes en allant se fournir à Lille ou en Belgique. Depuis quelques années, c’est l’inverse qui se produit ».

Ces trafiquants viennent de la métropole lilloise, de l’agglomération de Creil dans l’Oise mais également d’Île-de-France. Ils parcourent parfois plusieurs centaines de kilomètres avec un objectif : décrocher de nouvelles parts de marché.

Suites brexit: discussions très dures, pourquoi ?

Suites  brexit: discussions très dures, pourquoi ?

 

 

Les discussions après réussite destinées à déterminer les futures relations commerciales entre l’union économique et la Grande-Bretagne risquent  d’être très agitées pour plusieurs raisons. La première c’est que l’enjeu politique domine la problématique en Grande-Bretagne. La décision de rupture de la Grande-Bretagne à été arrachée  de peu grâce au soutien des populistes et sur de nombreuses fausses informations. Boris Johnson doit cependant donner des gages sur son honnêteté dont beaucoup doutent. Il veut donc se faire le champion des intérêts nationalistes à la manière de Trump  pour rassurer les couches populaires qui ont cru que la rupture avec l’union européenne leur apporterait la prospérité perdue . À la manière de Trump, Boris Johnson a donc commencé à ajouter de l’outrance à l’outrance en annonçant l’hypothèse d’un contrôle généralisé sur toutes les importations aussi l’augmentation des droits douaniers sur les voitures allemandes et le fromage français. Des mesures d’affichage assez simplistes que tout le monde peut comprendre. La philosophie de Boris Johnson repose sur l’idée que la GB pourrait  servir de porte d’entrée de l’union européenne au commerce international mais cela en s’affranchissant des normes européennes fiscales, sociales ou environnementales. Bref une sorte de Singapour sur Tamise. La ficelle est évidemment un peu grosse car si l’union européenne devait lâcher sur ce point alors il y aurait des velléités  revendicatives  du même type dans d’autres pays. Précisément,  l’union européenne doit se montrer relativement dure dans ses négociations pour décourager tout nouveau départ de l’union européenne. Il faudra donc faire payer très cher à la Grande-Bretagne sa rupture . Les premières déclarations de Boris Johnson sont évidemment inacceptables quand il déclare en particulier:

“Il n’est pas nécessaire qu’un accord de libre-échange implique d’accepter les règles de l’UE en matière de concurrence, de subventions, de protection sociale, d’environnement ou quoi que ce soit de similaire, pas plus que l’UE ne devrait être obligée d’accepter les règles du Royaume-Uni”, a-t-il déclaré. Une telle conception ramène à leurs au principe des échanges dans l’OMC sans autre accord particulier entre la Grande-Bretagne et l’union européenne.

L’alternative est la suivante à ses yeux : soit le Royaume-Uni obtient un accord sur le modèle de celui conclu entre l’UE et le Canada, soit il cherchera un arrangement plus souple, du type de celui qui régit les relations UE-Australie.

Les négociateurs britanniques sont furieux car ils pensent que l’UE, principal partenaire commercial de Londres, est en train de revenir sur l’accord de retrait en laissant entendre que Londres devra adhérer aux règles européennes pour conclure un accord de libre-échange, a-t-on appris de source britannique.

Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France s’opposerait à la naissance d’un “Singapour-sur-Tamise” à sa porte.

Après brexit: discussions très dures pourquoi ?

Après brexit: discussions très dures pourquoi ?

 

 

Les discussions après réussite destinées à déterminer les futures relations commerciales entre l’union économique et la Grande-Bretagne risquent  d’être très agitées pour plusieurs raisons. La première c’est que l’enjeu politique domine la problématique en Grande-Bretagne. La décision de rupture de la Grande-Bretagne à été arrachée  de peu grâce au soutien des populistes et sur de nombreuses fausses informations. Boris Johnson doit cependant donner des gages sur son honnêteté dont beaucoup doutent. Il veut donc se faire le champion des intérêts nationalistes à la manière de Trump  pour rassurer les couches populaires qui ont cru que la rupture avec l’union européenne leur apporterait la prospérité perdue . À la manière de Trump, Boris Johnson a donc commencé à ajouter de l’outrance à l’outrance en annonçant l’hypothèse d’un contrôle généralisé sur toutes les importations aussi l’augmentation des droits douaniers sur les voitures allemandes et le fromage français. Des mesures d’affichage assez simplistes que tout le monde peut comprendre. La philosophie de Boris Johnson repose sur l’idée que la GB pourrait  servir de porte d’entrée de l’union européenne au commerce international mais cela en s’affranchissant des normes européennes fiscales, sociales ou environnementales. Bref une sorte de Singapour sur Tamise. La ficelle est évidemment un peu grosse car si l’union européenne devait lâcher sur ce point alors il y aurait des velléités  revendicatives  du même type dans d’autres pays. Précisément,  l’union européenne doit se montrer relativement dure dans ses négociations pour décourager tout nouveau départ de l’union européenne. Il faudra donc faire payer très cher à la Grande-Bretagne sa rupture . Les premières déclarations de Boris Johnson sont évidemment inacceptables quand il déclare en particulier:

“Il n’est pas nécessaire qu’un accord de libre-échange implique d’accepter les règles de l’UE en matière de concurrence, de subventions, de protection sociale, d’environnement ou quoi que ce soit de similaire, pas plus que l’UE ne devrait être obligée d’accepter les règles du Royaume-Uni”, a-t-il déclaré. Une telle conception ramène à leurs au principe des échanges dans l’OMC sans autre accord particulier entre la Grande-Bretagne et l’union européenne.

L’alternative est la suivante à ses yeux : soit le Royaume-Uni obtient un accord sur le modèle de celui conclu entre l’UE et le Canada, soit il cherchera un arrangement plus souple, du type de celui qui régit les relations UE-Australie.

Les négociateurs britanniques sont furieux car ils pensent que l’UE, principal partenaire commercial de Londres, est en train de revenir sur l’accord de retrait en laissant entendre que Londres devra adhérer aux règles européennes pour conclure un accord de libre-échange, a-t-on appris de source britannique.

Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que la France s’opposerait à la naissance d’un “Singapour-sur-Tamise” à sa porte.




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