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Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

La presse française est à peu près unanime pour considérer que le vote de justesse (neuf voix seulement de la motion de censure) ne change pas grand-chose et risque au contraire de plonger la France dans une crise politique qui risque de durer.

Ainsi par exemple le JDD reprend les propos du député « républicain » du Pas de calais : « Il y avait d’autres choses à faire que de braquer le pays. Il faut que le Président retire son projet de loi, rappelle les organisations syndicales autour de la table », liste l’élu du Pas-de-Calais, qui ajoute : « Une France ingouvernable pendant quatre ans, on n’a pas besoin de ça. » À quelques mètres de là, dans la salle des pas perdus du Palais-Bourbon, Éric Woerth (Renaissance) est l’un des rares députés de la majorité présents : « Cette réforme arrive à son aboutissement. (…) Quelle déception ? La motion a été rejetée ! », insiste-t-il.

Le journal « Le Figaro » indique qu’après ce vote dont les résultats sont particulièrement étroits la majorité a encore moins le moral que précédemment. Le journal se pose la question de savoir si ce gouvernement n’est pas déjà mort reprenant les propos de la chef de file des insoumis Mathilde Panot «d’ores et déjà mort aux yeux des Français» et une chef de gouvernement qui n’a «plus de pouvoir pour continuer son action», devant «démissionner en emportant sa réforme avec elle.» Avant de tonner : «Rien n’a été réglé, et tout continue dans le pays pour continuer à faire en sorte que cette réforme soit retirée.»
Toujours au sein des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, appelé à la «censure populaire (…) puisque le processus de censure parlementaire n’a pas fonctionné.» L’ancien candidat des Insoumis à la présidentielle «souhaite que cette censure populaire s’exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu’elle nous permette d’obtenir le retrait du texte.» «Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d’avis», a-t-il ajouté. Pour le premier secrétaire du PS Olivier Faure, «Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique», et «s’est isolé.» Prédisant que «le gouvernement Borne vit ses dernières heures», le député socialiste de Seine-et-Marne considère qu’«il n’y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution.»

Le journal la tribune pour savoir si Macon peut encore reprendre la main. car
dans la rue, mais aussi l’opinion, la contestation contre ce texte n’en reste pas moins très forte encore. Les raffineries sont bloquées, des grèves dans les services publics sont annoncées. Dans ce contexte tendu, que peut désormais faire Emmanuel Macron pour reprendre la main et redonner du souffle à son quinquennat sans être empêché ?

Le journal reprend les propos de Laurent Berger, le leader de la CFDT, devenu chef de file de la mobilisation sociale, ne voit qu’une solution pour sortir de l’impasse. Et il le demande solennellement au locataire de l’Elysée : « pour retrouver l’apaisement dans le pays, ne promulguez pas la loi ». Sa requête a toutefois toutes les chances de rester lettre morte : « On n’a pas traversé tout ça, pris des coups, pour retirer notre projet », répond, agacé, un ministre de premier plan.
Le journal évoque une suite assez hypothétique. Après un conflit si dur, pas sûr que les centrales acceptent de venir siéger autour de la table pour évoquer les conditions de travail, etc. Laurent Berger, pourtant sensible à cette question, a d’ores et déjà prévenu : « On ne va pas faire comme si de rien était, de faire ‘reset’ comme sur un ordinateur » Bref, il faudra sûrement un sas de décompression de quelques semaines avant de renouer le dialogue.

Sur BFM ,s’interroge pour savoir si le gouvernement n’est pas déjà mort.
La motion de censure transpartisane a manqué de neuf voix pour être adoptée, la motion du Rassemblement national en a manqué de 193. Le gouvernement n’a donc pas été renversé par un vote des députés à l’Assemblée nationale, ce lundi. Les oppositions de gauche et RN ont immédiatement appelé à la démission d’Élisabeth Borne. La Nupes a appelé Emmanuel Macron à ne pas signer le texte, la dernière étape pour ratifier le texte.

Dans le journal « l’opinion » on évoque maintenant la perspective du recours au référendum d’initiative partagée (RIP) via le dépôt d’une proposition de loi dédiée a été officialisé le jour même où le gouvernement a franchi le dernier obstacle à l’adoption du projet de loi à l’Assemblée via le recours à l’article 49.3 de la Constitution.
A peine les motions de censure sur le texte étaient-elles rejetées que des députés de gauche brandissaient des pancartes RIP. Cette démarche pourrait contribuer à alimenter la contestation – déjà puissante – contre le report de l’âge légal de 62 à 64 ans et compliquer la mise en oeuvre de la réforme prévue dès septembre.La réforme « accentue les inégalités sociales et porte particulièrement préjudice aux populations les plus vulnérables », argue la proposition de loi publiée ce lundi et déjà transférée au Conseil constitutionnel. « Il revient donc au peuple français, par voie de référendum, de pouvoir se prononcer pour ou contre la limitation de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans. »

Economie-L’inflation va durer

Economie-L’inflation va durer


La Banque de France, la voix de son maître du gouvernement, ne cesse d’annoncer que l’inflation est transitoire et que nous allons atteindre un pic. On attendait ce pic en 2022, il est maintenant reporté à la moitié de l’année 2023; mais en fait , il pourrait bien continuer jusqu’en 2024 cela d’autant plus qu’une vague d’augmentation est prévue au cours du premier semestre
.

Les pressions inflationnistes sont loin d’être retombées en France. Au mois de février, l’indice des prix à la consommation a grimpé à 6,2% contre 6% en janvier, selon les derniers chiffres de l’Insee dévoilés ce mardi 28 février. Les prix de l’alimentaire (+14%) accélèrent bien plus rapidement que l’inflation moyenne tandis que les prix dans l’énergie ont commencé à marqué le pas, voire à reculer. « Cette inflation pourrait atteindre son pic au cours du premier semestre. Elle pourrait ralentir mais cela reste trop élevé. L’inflation sous-jacente reste à 4,5% », a indiqué le gouverneur devant les députés.

Pour rappel, l’inflation sous-jacente correspond à l’évolution des prix sans les composantes les plus volatiles (énergie, alimentaire). « Pendant des mois, le principal facteur était l’énergie. Aujourd’hui, c’est l’alimentation. Ces phénomènes sont très forts mais temporaires. Le choc des prix de l’alimentaire sur l’inflation devrait durer des mois mais devrait progressivement diminuer d’ici la fin de l’année, » a-t-il ajouté.

Face à l’envolée des prix, la poursuite d’une politique monétaire plus restrictive pourrait mener à un durcissement plus drastique de l’accès aux crédits, à une baisse de la demande plus marquée et une hausse du chômage.

L’inflation va durer

L’inflation va durer


La Banque de France, la voix de son maître du gouvernement, ne cesse d’annoncer que l’inflation est transitoire et que nous allons atteindre un pic. On attendait ce pic en 2022, il est maintenant reporté à la moitié de l’année 2023; mais en fait , il pourrait bien continuer jusqu’en 2024 cela d’autant plus qu’une vague d’augmentation est prévue au cours du premier semestre
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Les pressions inflationnistes sont loin d’être retombées en France. Au mois de février, l’indice des prix à la consommation a grimpé à 6,2% contre 6% en janvier, selon les derniers chiffres de l’Insee dévoilés ce mardi 28 février. Les prix de l’alimentaire (+14%) accélèrent bien plus rapidement que l’inflation moyenne tandis que les prix dans l’énergie ont commencé à marqué le pas, voire à reculer. « Cette inflation pourrait atteindre son pic au cours du premier semestre. Elle pourrait ralentir mais cela reste trop élevé. L’inflation sous-jacente reste à 4,5% », a indiqué le gouverneur devant les députés.

Pour rappel, l’inflation sous-jacente correspond à l’évolution des prix sans les composantes les plus volatiles (énergie, alimentaire). « Pendant des mois, le principal facteur était l’énergie. Aujourd’hui, c’est l’alimentation. Ces phénomènes sont très forts mais temporaires. Le choc des prix de l’alimentaire sur l’inflation devrait durer des mois mais devrait progressivement diminuer d’ici la fin de l’année, » a-t-il ajouté.

Face à l’envolée des prix, la poursuite d’une politique monétaire plus restrictive pourrait mener à un durcissement plus drastique de l’accès aux crédits, à une baisse de la demande plus marquée et une hausse du chômage.

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

La situation économique et financière s’améliore aux États-Unis avec un particulier une inflation redescendue à 5 % sur un an et une nette amélioration de l’emploi en janvier. Justement des indicateurs qui ne sont pas suffisants pour envisager une baisse des taux d’intérêt d’après la banque centrale américaine. Au contraire , le président de la Réserve fédérale (Fed) a prévenu : « si les données économiques devaient continuer d’être plus fortes que prévu […] nous augmenterions certainement davantage les taux ».

Les chiffres de l’emploi en janvier aux Etats-Unis publiés vendredi ont en effet surpris par leur vigueur, montrant plus d’un demi-million d’embauches quand les analystes en attendaient moins de 200.000. Le taux de chômage est, lui, tombé à 3,4 %, son niveau le plus faible depuis mai 1969.
La hausse des prix à la consommation se situe actuellement à 5,0 % sur un an, selon l’indice PCE, privilégié par la Fed, qui veut la ramener autour de 2 %.

Jerome Powell s’est cependant félicité, comme il l’avait fait à l’issue de la réunion monétaire la semaine dernière, du fait que le processus de « désinflation a commencé ». « C’est une bonne chose de voir le début d’une désinflation sans voir le marché du travail faiblir », a-t-il assuré.
La Fed doit toutefois « faire plus » en relevant encore le coût de l’argent et en conservant « une politique monétaire restrictive un certain temps », a-t-il insisté de nouveau. « Cela va prendre du temps […]. Cela pourrait être cahoteux », a-t-il prévenu.

En moins d’un an, la Fed a relevé son principal taux d’intérêt de quasiment zéro à une fourchette comprise entre 4,5 et 4,75 %. La banque centrale a ralenti la semaine dernière son rythme de hausse à 25 points de base , après 50 points de base en fin d’année dernière, suggérant que ses plus gros efforts pour lutter contre l’inflation étaient derrière elle.

Électricité: Une crise qui va durer

Électricité: Une crise qui va durer

« L’hiver prochain [2023-2024] risque d’être aussi tendu que celui-ci », estime Yves Marignac, porte-parole et responsable de l’expertise nucléaire au sein de l’association NégaWatt après l’annonce d’une baisse du risque de tension du réseau par RTE. (Interview sur France Info)

Les seize réacteurs en réparation seront-ils prêts pour l’hiver prochain ?

Yves Marignac : Les tests n’ont pas encore été faits sur ces réacteurs là, EDF choisit assez raisonnablement de programmer dès aujourd’hui les réparations. L’enjeu va être qu’elles interviennent au creux de la consommation, en milieu d’année, pour que ces réacteurs soient remis en service pour l’hiver prochain. Mais il y a une vraie incertitude, très clairement l’hiver prochain [2023-2024] risque d’être aussi tendu que celui-ci.

Le parc nucléaire fonctionne-t-il normalement ?
C’est une bonne nouvelle qu’un certain nombre des réacteurs puissent démarrer. En revanche, un tiers des réacteurs, c’est-à-dire seize, restent fermés, notamment ceux qu’EDF a décidé de réparer préventivement. Ce sont les réacteurs du même type que ceux sur lesquels la corrosion, qui a affecté le parc, a déjà été détectée. On est environ 10 gigawatt, c’est-à-dire dix réacteurs en-dessous du niveau moyen que le parc nucléaire devrait fournir à cette époque de l’année. Ça illustre la fragilité de notre système électrique et ce très haut niveau de dépendance au parc nucléaire actuellement exposé à des risques.


Sait-on d’où viennent ces défauts de corrosion ?

Un travail d’instruction technique a été accompli et a permis de comprendre pourquoi les ingénieurs ont mal anticipé ce risque de corrosion. Ils connaissaient le risque mais pensaient avoir pris les précautions nécessaires. En revanche, on n’est pas précisément sûr des facteurs qui ont généré ces corrosions, par exemple, un des facteurs très sensibles c’est la manière dont les soudures sont faites. Le pari pour EDF c’est d’être capable de mieux réaliser ces opérations de soudage pour ne pas introduire les mêmes problèmes. Si EDF se trompe sur ce point la corrosion peut réapparaître rapidement et le problème peut perdurer au delà de l’hiver prochain.

L’inflation provisoire qui va durer longtemps !

L’inflation provisoire qui va durer longtemps !

L’inflation n’est pas temporaire mais elle va continuer en 2023 et au-delà. Jusque-là pouvoir et certains experts ne cessaient de considérer la hausse des prix comme relativement temporaire. Elle devait s’affaiblir fin 2022. Au lieu de cela on risque de connaître pour l’année prochaine encore supérieure à 2023 avec autour de 5 % de croissance des prix.

Mais l’INSEE promet qu’à partir de mars, la hausse des prix devrait refluer progressivement jusqu’à atteindre environ 5,5% sur un an en juin.Une évidence puisque la majorité des hausses vont intervenir dès le début de janvier.En réalité l’envol des prix une fois réalisé va peser évidemment sur le pouvoir d’achat car on ne reviendra pas en arrière en 2024 voire au-delà

Il n’y a pourtant guère de surprise car l’inflation constitue un mode de régulation et d’ajustement entre la richesse réelle et l’énorme masse monétaire libérée par banques centrales pendant la crise sanitaire. Pour parler clair on a fait tourner la machine à billets, une sorte de fausse monnaie ; aujourd’hui il faut réajuster avec une inflation qui agit comme une dévaluation.Les Français ne sont pas spécialement experts en matière de connaissances financières; d’après une enquête d’alliance ils étaient même en dernière position sur 19 pays testés dans ce domaine.
La vérité c’est que l’inflation est incontournable à moins officiellement de dévaluer l’euro ( ce qui de fait se produit quand même avec notamment l’augmentation des prix des matières premières et de l’énergie)

Bientôt le pic tant attendu. Établie à 6,2% en novembre dernier, l’inflation devrait atteindre un sommet début 2023, en janvier et février, à 7% sur un an, a indiqué l’Insee ce jeudi dans sa dernière note de conjoncture. Les prix à la consommation devraient donc continuer d’augmenter d’ici là, atteignant dans un premier temps 6,6% sur un an fin 2022.

«La hausse de l’inflation sur les premiers mois de l’année serait principalement tirée par l’énergie : fin de la remise à la pompe en janvier (+0,1 point d’inflation), hausse de 15% des tarifs réglementés du gaz en janvier (+0,2 point) puis de l’électricité en février (+0,4 point)», expliquent les statisticiens nationaux. En outre, la revalorisation prévue du prix du paquet de cigarettes de 50 centimes d’euros en mars «augmenterait l’inflation de 0,1 point». L’inflation alimentaire atteindra de son côté un pic à près de 13% sur un an en janvier.

Quant à la croissance française, le PIB (produit intérieur brut) devrait se contracter de 0,2% au quatrième trimestre, pénalisé notamment par une consommation des ménages en berne dans le contexte de forte inflation. L’Insee tablait jusque-là sur une croissance nulle en fin d’année. Dans sa note de conjoncture, l’institut national de la statistique a également revu en légère baisse sa prévision de croissance pour l’ensemble de 2022, qu’il voit désormais à 2,5% (contre 2,6% précédemment), soit 0,2 point de moins que celle du gouvernement.

L’inflation temporaire va durer

L’inflation temporaire va durer

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Le maire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

Une inflation temporaire qui va durer !

Economie: Une inflation temporaire qui va durer ! (Lemaire)

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Lemaire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

De manière générale, l’inflation « devrait commencer à refluer » dans le courant de l’année 2023, précise Bruno Le Maire.

L’inflation temporaire va durer

L’inflation temporaire va durer ! (Lemaire)

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Lemaire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

De manière générale, l’inflation « devrait commencer à refluer » dans le courant de l’année 2023, précise Bruno Le Maire.

La hausse temporaire des prix va durer ! (Lemaire)

La hausse temporaire des prix va durer ! (Lemaire)

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Le maire procède comme macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.
De manière générale, l’inflation « devrait commencer à refluer » dans le courant de l’année 2023, précise Bruno Le Maire.

Italie : probable gouvernement d’extrême droite mais pas fait pour durer

Italie : improbable gouvernement d’extrême droite mais pas fait pour durer

 

 

L’union des partis d’extrême droite devrait déboucher sur une majorité parlementaire. Le seul problème c’est que les orientations particulièrement démagogiques risquent non seulement de rendre très précaire ce gouvernement mais aussi de provoquer des soubresauts financiers au plan européen.
L’Italie propose en effet d’augmenter encore son endettement pourtant déjà un record de 150 % du pib. En dépit de l’euroscepticisme de l’extrême droite, le futur gouvernement des droites radicales demande une aide de 200 milliards pour relancer l’économie italienne.

Un scénario qui préoccupe au plus haut point les marchés et Bruxelles, qui redoutent des remous dus au discours eurosceptique qu’entretiennent les trois partis qui vont former un gouvernement de coalition et l’envolée du coût de l’énorme dette du pays. Plusieurs heures seront nécessaires avant d’obtenir un décompte précis des sièges remportés compte tenu du mode de scrutin mixte, combinant scrutin majoritaire et scrutin proportionnel.

 Lalliance, formée par Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi ,est arrivée en tête des élections législatives et devrait disposer d’une majorité parlementaire. Ces trois partis auraient raflé entre 41% et 45% des voix selon la Rai. Suffisamment pour obtenir une majorité.

Parmi ces trois partis, c’est  le celui de Giorgia Meloni qui sort en tête en récoltant entre 22,5% et 26,5% des suffrages, suivi de La Ligue entre 8,5% et 12,5%, puis de Forza Italia (le parti conservateur de Silvio Berlusconi) entre 5 et 9%.

Le bloc de centre-gauche constitué autour du Parti démocrate obtiendrait pour sa part entre 25,5 et 29,5%, le Mouvement Cinq étoiles (populiste) devant se contenter de 13,5 à 17,5%, en chute par rapport à son score historique de plus de 30% en 2018.

Cette coalition sera donc être en mesure de pouvoir proposer le Premier ministre qui succédera à Mario Draghi. Vu les résultats du parti post-fasciste Fratelli d’Italia (FdI), c’est sa cheffe, Giorgia Meloni, 45 ans, qui devrait être nommée diriger le gouvernement de ce pays fondateur de l’Europe communautaire.

Si les promesses sont tenues on devrait assister un fort dérapage des dépenses publiques qui pourraient menacer les équilibres financiers en Italie mais aussi l’Euro

Les inquiétudes sur un relâchement dans la mise en œuvre des réformes et un dérapage de la dette publique après les élections ont déjà amené les agences de notation Standard & Poor’s et Moody’s à dégrader la perspective liée à la note de solvabilité du pays.

Mais il est probable que ce gouvernement rallye difficultés à tenir seulement une année compte tenu des perspectives de fuite en avant financière. Une habitude en Italie où les gouvernements succèdent aux  gouvernements et peut parfois vivre sans. Un sauveur succède à un autre sauveur pour finalement chuter lui aussi !

Suppression des sanctions pour les très petits excès de vitesse

Suppression des sanctions pour les très petits excès de vitesse

Une mesure qui s’inscrit évidemment dans un contexte de préparation des élections législatives mais qui prend aussi en compte les réalités. Et cela d’autant plus que les techniques pour déceler des excès de vitesse de moins de 5 km/h par rapport à la norme sont assez approximatives à  ce degré de précision. Le gouvernement envisage de ne plus retirer de points au permis de conduire pour les dépassements inférieurs à 5 km/h au dessus de la vitesse autorisée. A quelques semaines des législatives, la réflexion est en cours au sein du ministère de l’Intérieur. En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour excès de vitesse, 58 % entraient dans cette catégorie. Ceci étant , il y a des priorités sans doute des mesures plus urgentes en matière de sécurité routière comme la de l’usage de produits de dopants ou aux l’utilisation du téléphone au volant.

 

 

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

Economie: L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie: L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

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