Archive pour le Tag 'durée'

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Moduler la durée de travail selon l’âge (Macron)

 Moduler la durée de travail selon l’âge (Macron)

 

 Macron propose de moduler la durée de travail selon l’âge et propose une retraite à la carte, dans une interview publiée jeudi par l’Obs. Il juge ainsi dépassé, voire « surréaliste », le débat sur les 35 heures de travail hebdomadaires. « Je ne crois pas du tout aux propositions de la droite de retour généralisé aux 39 heures payées 35″, déclare l’ancien ministre de l’Economie. « Il faut conserver une durée légale, un socle, mais laisser ensuite aux branches le soin de la moduler s’il y a des accords majoritaires. »"Il faut aussi s’adapter aux individus », ajoute-t-il. « On peut ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? » ajoute-t-il. En revanche « quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas assez, on veut travailler plus, on veut apprendre son job. » L’ancien ministre prône la même flexibilité pour la retraite : « Certains veulent la prendre à 60 ans, d’autres à 65, d’autres encore à 67, il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations », déclare-t-il. Il propose par ailleurs de remplacer l’assurance chômage actuelle par un « système universel d’accompagnement des transitions d’un travail à un autre », qui protègera des aléas de la vie professionnelle ceux qui ne sont pas couverts. Emmanuel Macron, qui veut redonner à l’Etat la gestion de l’assurance chômage, aujourd’hui assumée par les partenaires sociaux, propose aussi de faire évoluer les paramètres de cette protection en fonction du cycle économique. (Reuters)

Suisse : durée du travail à 45 heures avec le même salaire

Suisse : durée du travail à 45 heures avec le même salaire

 Dans certaines entreprise suisses la durée du travail hebdomadaire est passée de 40 à 45 heures ; en cause des salaires déjà élevés et la hausse du franc suisse. Cela sans augmentation de salaire pour maintenir la compétitivité. Soixante-dix entreprises industrielles suisses au moins ont augmenté le temps de travail cette année pour compenser les retombées de la hausse du franc suisse, écrit l’hebdomadaire NZZ am Sonntag. Ces sociétés, qui représentent 7% environ des adhérents de l’organisation industrielle Swissmem, ont pris cette mesure après que la Banque nationale suisse (BNS) eut décidé en janvier de désarrimer la monnaie nationale d’avec l’euro, ajoute NZZ. La durée hebdomadaire du travail a été portée au maximum légale de 45 heures, alors qu’elle est habituellement de l’ordre de 40 heures en Suisse. Swissmem représente les industries de la métallurgie, de la construction mécanique et de la construction électrique.  »Comme il est très difficile de réduire les salaires, beaucoup d’entreprises ont choisi d’augmenter les heures pour le même salaire », a dit Jan-Egbert Sturm, directeur du bureau des études économiques KOF, ajoutant qu’une forme de consensus existant en suisse entre patronat et salariat a permis à la mesure de passer. Toutefois, certaines fédérations syndicales ne cachent pas leur appréhension. « L’industrie tente de revenir en arrière », a ainsi déclaré Daniel Lampart, chef économiste de la fédération Schweizer Gewerkschaftbund.

 

Pour une durée légale du travail à 39 heures (Juppé)

Pour une  durée légale du travail à 39 heures (Juppé)

Juppé est au moins plus clair que Sarkozy à propos des 35 heures. Il propose de les supprimer et de ramener la durée légale à 39 heures. Une position beaucoup plus nette que les circonvolutions de Sarkozy sur le sujet. Par contre Juppé comme Sarkozy (et comme le gouvernement)  sont d’accord pour que cette durée du travail et cet aménagement soit discuté au niveau de l’entreprise. Une divergence toutefois encore entre Juppé et Sarkozy à propos du rôle des syndicats. Juppé n’entend pas les shunter complètement comme le propose Sarkozy. Et pour cause puisqu’il est nécessaire d’obtenir des accords de branche négociés  afin de couvrir les petites entreprises de moins de 50 salariés qui n’ont aucun syndicat. Or ces entreprises sont les plus nombreuses. C’est une chose sans doute de dénoncer l’archaïsme de beaucoup de syndicats CFDT exceptés c’est autre chose que de les éliminer du débat social. De toute manière comme il y a toujours un grand écart entre les propos un peu excessif de Sarkozy et sa pratique, il y a fort à parier qu’il mettrait sérieusement de l’eau dans son vin une fois au pouvoir. N’a-t-il pas en effet été à ses amis avec Timo pendant longtemps alors que Thibault était le patron de la CGT. Alain Juppé était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI afin de présenter et d’expliquer ses projets et ses propositions pour la France. Attendu sur le volet social après la sortie de Nicolas Sarkozy sur les 35h et les relations avec les syndicats, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a voulu apaiser celles-ci. « Se passer des organisations syndicales ? Certainement pas », a-t-il d’emblée précisé.  « Marchons avec notre temps, la notion de travail est en train de se transformer », estime-t-il. Selon Alain Juppé « il faut donner aux entreprises la possibilité de négocier librement le temps de travail et les heures supplémentaires ».   À ce titre, le maire de Bordeaux a donné une indication claire de ce qu’il envisage de faire en cas d’accession au pouvoir. « Je propose qu’on porte la durée légale du travail de 35h à 39h en cas de non accord de l’entreprise« , a-t-il indiqué. Ainsi pas d’heures supplémentaires, et ceux qui en bénéficient déjà verront un réajustement via une réduction d’impôts. Le passage automatique serait payé 39h, a précisé Alain Juppé. « À 35h, en disant ‘négociez’, il ne se passera rien ».  Autre réforme du travail, celle des conditions de licenciement d’un salarié. Alain Juppé souhaite un contrat où l’on pourrait « fixer dès le départ, dans le contrat de travail, les conditions financières pour chaque salarié » d’une rupture de contrat. Les indemnités seraient alors calculées selon l’ancienneté. « Je pense qu’il faudra préciser dans la loi qu’une baisse du chiffre d’affaires est un motif réel pour adapter les effectifs« , a ajouté Alain Juppé.   Par ailleurs, le candidat à la primaire de la droite et du centre s’est montré optimiste quant aux conditions de la relance économique. « Je pense qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour que l’économie reparte, si nous rétablissons la confiance », a-t-il indiqué. La confiance dont il créerait les conditions.  Pour réussir son entreprise, Alain Juppé annonce qu’ »il faudra diminuer les impôts », qui ont été augmentés « dans des proportions déraisonnables ». Les impôts des entreprises seraient ainsi une priorité. « Il faudra faire évoluer le taux de l’impôt sur les sociétés dans la moyenne européenne. Nous sommes aujourd’hui très au-dessus », a-t-il annoncé.  Afin de doper encore l’activité des entreprises, Alain Juppé prévoit de réorienter l’épargne vers le financement de celles-ci en fonds propre. « Pour cela je proposerai deux mesures, la première c’est l’abrogation de l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) qui fait fuir les capitaux. Et deuxièmement une aide massive à l’actionnariat salarié », a détaillé l’invité. Ces deux mesures visent à régler une partie du problème fiscal, mais aussi « l’état d’esprit de nos entreprises ».

Durée du travail « épuisante » en France (Filoche, PS) !

 

 

 

Il doit vivre sur une  autre planète Gérard Filoche pour déclarer que la durée du travail est épuisante en France et quelle ne cesse de s’allonger.Alors que le concept des 35 heures  a tué la compétitivité et l’emploi ( sans parler des déficits publics comme ceux des hôpitaux). Filoche l’archétype du responsable PS, fonctionnaire  et ancien inspecteur du travail!) qui n’entretient que des rapports approximatifs avec les réalités sociales.  D’après le responsable socialiste Gérard Filoche, « l’épuisement au travail vient du fait que les durées du travail sont de plus en plus longues. On travaille 41 heures en moyenne et pas 35 heures ».  Filoche s’appuie sur ce qu’on appelle « la durée habituelle hebdomadaire du travail », c’est-à-dire une semaine normale sans événement exceptionnel (jour férié, congé, etc.). D’après les calculs de la Dares, sur la base des données de l’Insee, cette durée était de 40,7 heures en 2013 (dernière année pour laquelle on dispose de chiffres) pour tous les actifs à temps complet. On retrouve donc les 41 heures annoncées par le responsable socialiste. Si l’on compte également les actifs à temps partiel, cette durée habituelle tombe à 37,5 heures par semaine en 2013. Dans tous les cas, la durée normale de travail hebdomadaire en France est supérieure à la durée légale de 35 heures, seuil à partir duquel les heures supplémentaires devraient, normalement, être comptées. Par contre, Gérard Filoche à tort de dire que « les durées du travail sont de plus en plus longues en France ». Les 41 heures de travail hebdomadaire sont une réalité depuis le début des années 90, au moins. On remarque même une baisse de la durée habituelle du travail au début des années 2000, ce qui correspond à l’application de la loi sur la réduction du temps de travail. Mais le niveau « normal » des 41 heures revient dès l’année 2003. Le constat est le même lorsqu’on regarde la « durée annuelle effective »‘, qui inclut  toutes les heures travaillées, y compris les heures supplémentaires rémunérées ou non, mais elle exclut les heures non travaillées pour cause de congés annuels, jours fériés, maladies, accidents, maternités, paternités.

Chômage de longue durée : le plan miracle

Chômage de longue durée : le  plan miracle

 

 

Il y a eu l’inversion du chômage, maintenant on passe au plan anti chômage longue durée. Avec un suivi «  personnalisé »  des chômeurs par Pôle emploi. Du bla-bla évidemment quand on connaît l’efficacité de Pôle emploi. Et pour une raison simple, la plupart des conseillers de Pôle emploi ignorent tout des réalités du marché du travail. On se demande qui parmi les décideurs de ce nouveau plan a déjà accompagné un chômeur à Pôle emploi. Un seul exemple j’ai accompagné une dizaine de fois une personne de mon entourage dans les différentes structures de pôle emploi. Une fois dans une antenne située à 15 kms du domicile, 2 fois au chef lieu de département situé à 50 kms, 7 fois à l’antenne de la sous préfecture située à 25 kms. Bilan : des propositions de Cdi pour un emploi de 4 heures par semaines ! Et miracle depuis un mois, un CDD pour sortir les poubelles d’établissements publics de plusieurs communes chaque jour en effectuant un périple de 60 kms par jours avec utilisation de la voiture personnelle ! . A noter qu’en plusieurs circonstances, il m’a été interdit d’assister l’entretien bidon avec la e conseiller de Pôle emploi ! Bien entendu cette situation découle aussi de l’environnement économique complètement déprimé, un environnement caractérisé par une fiscalité qui tue croissance et emploi. Certaines mesures du gouvernement ne seront peut-ê ter pas toutes inutiles mais le plan ne peut-être à la hauteur de l’enjeu. Il y aujourd’hui 7 à 8 millions chômeurs réels, soit presque 4 millions à réinsérer. Or on propose un hypothétique suivi personnalisé pour 150 000 par an dans un contexte de croissance qui pourrait se situera en moyenne nettement en dessous de 1,5% d’ici fin 2017 (1,5% :  seuil nectaire pour recréer un solde positif d’emplois).  Le gouvernement s’attaque donc au chômage de longue durée. 20 mesures sont présentées aujourd’hui par le ministre du Travail, François Rebsamen. 43% des chômeurs sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an. Certains alternent les petits boulots avec des périodes d’inactivité, et d’autres ne travaillent plus du tout. C’est cette deuxième catégorie que vise le gouvernement. La philosophie est de privilégier l’accompagnement renforcé. D’abord au sein de Pôle emploi, où les chômeurs les plus éloignés de l’emploi devraient pouvoir bénéficier d’un suivi personnalisé. L’objectif est d’atteindre le nombre de 460.000 personnes suivies de près d’ici 2017, avec un conseiller référent, qui du coup, aura « seulement » 70 dossiers, au lieu de 150 habituellement. Pour la formation, le gouvernement prévoit plus d’heures sur le nouveau compte personnel et une meilleure immersion en milieu professionnel. Les entreprises peuvent déjà se voir confier des chômeurs pour assurer elles-mêmes leur formation. Le plan devrait annoncer des mesures pour ces entreprises volontaires, mais en plus, il y aura un accompagnement personnel de plusieurs mois chez l’employeur. Cela répond aux demandes des chômeurs parce qu’il y a notamment un volet accompagnement social pour essayer de lever les freins à la recherche d’emploi que sont les problèmes de logement ou de transport.

 

Chômage longue durée : forte croissance

Chômage longue durée : forte croissance

Plus d’un million de chômeurs de longue durée alors qu’il y en avait moins de 500 000 avant 2008. . Par ailleurs, fin 2012, 4 millions et demi de personnes vivaient avec le RSA  ou avec l’ASS,  l’allocation de solidarité spécifique, attribuée à certains chômeurs en fin de droit. La hausse est importante. Un quart en à peine quatre ans. Et elle s’accompagne des conditions de vie de plus en plus difficiles… Ainsi les deux tiers de ceux qui touchent le RSA vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. C’est quatre fois plus que la moyenne de la population. Avec la crise, ils doivent se priver d’avantage : parmi les allocataires du RSA,  un sur quatre dit avoir restreint son alimentation et un sur dix dit avoir renoncé à se soigner. C’est deux fois plus qu’en 2006, avant la crise. Quant aux difficultés de logement, elles persistent : 20 à 25% des bénéficiaires de minima sociaux n’ont pas de logement autonome.  Mais cette crise se ressent aussi sur les salaires qui progressent moins vite depuis 2007 et ont même baissé pour les plus modestes, selon les statistiques de l’Insee.   Ainsi, en 2012, un salarié a gagné en moyenne 20.100 euros par an. C’est  plus de 1.600 euros net par mois.  Un revenu en faible hausse : 0.2% par an seulement depuis 2007. C’est donc trois fois moins qu’avant la crise. Pour les plus modestes l’impact est même plus fort puisqu’ils gagnent de moins en moins. Leur revenu a baissé de 0.2% par an en moyenne depuis 2007. Du coup, les inégalités se creusent à nouveau entre les plus pauvres et les salariés un peu plus aisés.

 

Temps partiel: le casse tête de la nouvelle durée

Temps partiel: le casse tête de  la nouvelle durée

 

Un  texte en apparence qui participe de la flexibilité mais pas forcément de la sécurité. La grande question est en effet de savoir su la salarié sera vraiment volontaire pour ce temps partiel de 24 heures minimum par semaine  ou un volontaire contraint par une menace de licenciement. Coté entreprises on pourrait bien recourir davantage aux heures supplémentaires plutôt que d’utiliser ce nouveau temps partiel jugé encore trop contraignant.  La nouvelle durée minimale pour les temps partiels est une conséquence directe de l’accord sur l’emploi, trouvé par les partenaires sociaux en janvier dernier.  Certains y voient un « casse-tête », voire un risque pour l’emploi. A compter du 1er janvier, la durée minimale des temps partiels passera à 24 heures par semaine. Il s’agit d’une des conséquences de la loi sur l’emploi de juin 2013, fruit d’un accord entre les partenaires sociaux, l’idée étant de lutter contre la précarité. Car chez les quelque quatre millions de salariés concernés, en grande majorité des femmes (80%), la moitié travaillent moins de 24 heures. Pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer. Mais pour les nouveaux, la mesure entre en vigueur dès la semaine prochaine.  Le texte prévoit néanmoins des dérogations: demande explicite du salarié ou accord de branche, sous réserve de contreparties. Les étudiants de moins de 26 ans, les employés des particuliers, les intérimaires et les salariés qui cumulent 24 heures avec plusieurs emplois, sont aussi exemptés.  Le patronat reconnaît avoir mal anticipé cet aspect, alors que le rapport de forces avantage les syndicats, les 24 heures s’appliquant par défaut.  Alarmiste, la CGPME (petites et moyennes entreprises) affirme que dès janvier, « de nombreux employeurs » renonceront à embaucher et « des demandeurs d’emploi resteront au chômage ».  « Tout le monde sera perdant » et en 2016, « si rien n’est fait, des dizaines de milliers d’emplois disparaîtront », affirme l’organisation patronale. Le risque étant de voir des patrons préférer augmenter le travail des autres employés, voire réorganiser le fonctionnement de son entreprise, plutôt que d’avoir recours aux temps partiels.  « L’enjeu, ce n’est pas de supprimer le temps partiel », mais de pousser les entreprises à « bien l’organiser », indique pour sa part le ministère du Travail, rappelant qu’il s’agissait de lutter contre le temps partiel subi (près d’un tiers des cas). Reste que pour les juristes, le dispositif pourrait ressembler à un vrai casse-tête.

 

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

18 milliards  de déficits  cumulés en 2013, 23 en 2014 pour le régime chômage vont justifier une nouvelle confrontation patronat-syndicats. Avec comme conséquences la remise en cause du montant des  indemnités. Il faudra trancher ou laisser filer ce déséquilibre. De toute évidence ce filet social est indispensable pour autant certaines dérives transforment l’ assurance en congés supplémentaires. Des dérives certes très minoritaires mais qui coûtent très cher. Et il ne faudra pas compter sur hypothétique reprise pour équilibrer les comptes annuels encore moins pour apurer la dette.  Les discussions sur l’assurance chômage ont déjà été repoussées en octobre en raison d’un embouteillage sur les dossiers sociaux. Ce sera donc pour janvier. L’enjeu est considérable. Il s’agit de mettre un terme au déficit du régime de l’assurance chômage (Unedic) qui se creuse tous les ans de 5 milliards d’euros. L’équation s’annonce difficile.  Côté patronat, on annonce d’ores et déjà qu’il va falloir discuter sans tabou avec en filigrane la question de la dégressivité des indemnités chômage, et évoquer le niveau des cotisations. Deux préalables qui ne vont pas du tout dans le sens des syndicats pour lesquels l’allocation chômage reste un filet de sécurité. Le gouvernement a déjà clairement affiché sa position: lui non plus ne veut pas rogner les indemnités, surtout pas en période de chômage de masse. Après les accords signés sur le marché du travail et sur la formation, ce sera la prochaine négociation-test de la méthode Hollande.

Ayrault: « Pas d’allongement l’âge de légal de la retraite….. Mais allongement de la durée de cotisations

Ayrault: « Pas d’allongement  l’âge légal de  la retraite….. Mais allongement de la durée de cotisations

 

 

C’est le drame de la gauche qui s’empêtre en permanence dans ses contradictions et ses hypocrisies. Ainsi Ayrault avec le gouvernement ne veulent pas toucher au symbolique âge légal de départ en retraite mais par contre on s’apprête à augmenter encore la durée des cotisations pour prétendre à une retraite pleine. Autant dire qu’en fait on recule effectivement l’âge effectif de départ en retraite. C’est la dialectique du PS, on affirme un principe pour le détourner tout aussitôt. Autre exemple quand à la Rochelle les élus ont décidé de ne plus augmenter les impôts et qu’au même moment on (en plus de la CSG) la création d’une taxe carbone. Même chose encore quand Hollande affirme que l’ennemi c’est la finances mais qui compose avec Mittal pour fermer Florange. Bref le socialisme à la Guy Mollet qui avait conduit à la disparition. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré dimanche sur France 2 qu’il n’était « pas question » de relever l’âge légal de départ à la retraite, dans le cadre de la SFIO. Interrogé sur un éventuel relèvement de l’âge légal, actuellement à 62 ans, Ayrault a donc  déclaré: « Il n’en est pas question, parce que ce serait pénaliser toute une génération, tous ceux qui ont prévu d’aller à la retraite dans les années qui viennent se sentiraient trahis ». Trop tard, c’est déjà fait !

Centrales nucléaires : durée de vie de 30 ans prolongée à 60 ?

Centrales nucléaires : durée de vie de 30 ans prolongée à 60 ?

Confronté à un parc nucléaire qui atteint 30 ans d’âge en moyenne, le gendarme du nucléaire devra approuver en 2013 le maintien en activité de plusieurs réacteurs, dont Fessenheim 2, et dira en 2015 s’il accepte le principe de prolonger la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans de fonctionnement. « On arrive à un moment où ces installations ont une trentaine d’années, ou plus, et la question du vieillissement est une question qui est nouvelle », a dit à Reuters le nouveau président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet, qui a succédé à André-Claude Lacoste, dont le mandat s’est étalé sur 20 ans. Pierre-Franck Chevet souligne dans sa première interview depuis sa nomination que le monde entier est confronté comme la France à ce nouvel âge du nucléaire et que les réacteurs français – qui fournissent 75% de l’électricité du pays – étaient à l’origine conçus pour fonctionner 30 ans. La possibilité de les prolonger est déjà donnée au cas par cas, rappelle ce polytechnicien qui a débuté sa carrière en 1986, « juste après Tchernobyl », auprès de l’ancêtre de l’ASN. « Peut-on envisager d’aller au-delà de 40 ans ? Là-dessus, il n’y a pas de réponse, pas d’avis favorable, ce n’est nullement acquis. On attend un dossier complet de la part d’EDF (…) qui nous amènera en 2015 à prendre position sur le sujet. » L’électricien français s’est prononcé à plusieurs reprises pour une exploitation de ses réacteurs jusqu’à 60 ans.

Merkel : « la crise va durer 5 ans, il faut tenir »

Merkel : « la crise va durer 5 ans, il faut tenir »

 

Encore cinq ans de crise pour Merkel lucide sur la situation de l’Europe. Autant dire que toutes les prévisions économiques et financières des pays en difficultés y compris la France vont voler en éclat. D’après elle, personne hors Europe ne croit dans la capacité de l’Europe à tenir ses promesses de rééquilibrage budgétaire. En Europe non plus, le retour aux 3% de Maastricht pour le déficit budgétaire et encore davantage la règle d’or ne sont là que pour affichage afin de tenter de rassurer les marchés financiers. En outre on oublie l’essentiel, à savoir la récession qui s’installe durablement entrainant une baisse des rentrées fiscales, de nouveaux déséquilibres financiers et surtout le chômage. La chancelière allemande Angela Merkel a estimé samedi qu’il fallait tenir « pendant cinq ans ou plus » pour surmonter la crise de l’euro, lors d’une réunion de son parti à Sternberg (est). « Nous devons retenir notre souffle pendant cinq ans ou plus », a déclaré la chancelière lors du congrès régional de son parti, l’Union démocrate-chrétienne (CDU), dans le Land (Etat-région) du Mecklembourg-Poméranie antérieure, selon l’agence allemande DPA. « Beaucoup d’investisseurs ne croient pas que nous puissions tenir nos promesses en Europe », a-t-elle souligné, avant d’ajouter: « Nous devons faire preuve de rigueur pour convaincre le monde qu’il est rentable d’investir en Europe ». Avant un sommet européen de nouveau crucial les 24 et 25 novembre, Angela Merkel va enchaîner les rencontres avec les dirigeants européens. Mercredi prochain, elle doit prononcer un discours-programme devant le Parlement européen, avant de rencontrer le Premier ministre britannique David Cameron dans la soirée. Le 12 novembre, elle se rend au Portugal puis doit recevoir le 15 le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.

 

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