Archive pour le Tag 'durcissement'

Allocations -chômage : un durcissement des règles au 1er juillet

Allocations -chômage : un durcissement des règles au 1er juillet

 L ‘accord trouvé quelques mois auparavant sur l’avenir de l’assurance-chômage est devenu caduque. Constatant l’incapacité des partenaires sociaux à trouver un consensus, l’État reprend donc la main sur le régime pour les trois prochaines années. C’est la seconde fois d’affilée que la situation se produit après la période 2019-2023.

Il s’agira de  durcir les conditions pour pouvoir être couvert. Aujourd’hui il faut avoir travaillé six mois lors des 24 mois précédents. Le chef du gouvernement y voit «un système qui s’est organisé pour des multiplications de petits contrats, des contrats courts, entre lesquels on bénéficie du chômage : “Je travaille quelques mois, je touche le chômage quelques mois, je retravaille quelques mois, je touche le chômage”»

Interrogé sur le plateau de TF1, le premier ministre n’avait toutefois pas écarté d’autres pistes, comme la réduction de la durée maximum d’indemnité. Celle-ci est aujourd’hui de 18 mois, contre deux ans auparavant. L’idée pourrait être de l’amener progressivement à 12 mois.

 

Grèves : Quel durcissement des syndicats?

Grèves : Quel durcissement des syndicats?

par Dominique Andolfatto
Professeur des Universités en science politique, Université de Bourgogne – UBFC dans the Conversation


Le quatrième acte de la mobilisation contre la réforme des retraites – le 11 février 2023 – a montré que celle-ci reste forte et continue à bénéficier d’un large soutien populaire. Le nombre de manifestants est même remonté à près d’un million d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur. En nombre de participants, ce mouvement est donc au niveau de des plus grandes mobilisations sociales depuis une trentaine d’années. Le 31 janvier 2023 a même constitué un record avec près de 1,3 million de manifestants (dépassant la manifestation du 12 octobre 2010, contre une précédente réforme des retraites, sous Nicolas Sarkozy, qui avait réuni plus de 1,2 million de manifestants.

Cependant, en dépit de la sortie de la crise sanitaire ou de l’augmentation du nombre de salariés, le niveau de mobilisation ne progresse pas sensiblement.
Certes, les syndicats font un important travail de communication – très unitaire –, d’organisation et d’encadrement pacifique des manifestations. Un million de personnes dans les rues c’est également au moins un tiers de plus que lors du précédent mouvement contre la réforme systémique des retraites, en 2019-2020, finalement abandonnée.

De ce point de vue, l’implication effective de la CFDT – au contraire de ce qui s’est passé en 2019 – et une unité syndicale sans faille ont permis de faire la différence. Mais il faut compter aussi avec un mécontentement social latent, en lien avec l’inflation et le surenchérissement des prix de l’énergie et de l’alimentation, qui n’est pas nécessairement encadré par les syndicats, certains manifestants préférant même défiler sous aucune bannière syndicale. Malgré cette réussite, avec plus de 2 millions de syndiqués revendiqués par les diverses organisations, il reste du potentiel pour conférer une dimension historique à la contestation.

C’est sans doute le choix d’un répertoire d’action – selon le terme du sociologue Charles Tilly – trop classique ou trop bien encadré, qu’il faut interroger : celui de la manifestation de rue, lors d’une journée, en semaine ou le week-end.

Mais peut-il en être autrement ? On voit aussi que, contrairement au calcul fait pour mobiliser davantage de gens du privé, le choix du samedi ne fonctionne pas plus qu’un jour de semaine (voire moins).
Si certains salariés du privé sont bien présents dans les cortèges, et sans doute en plus grand nombre que d’habitude (au vu de taux de grévistes plutôt en recul dans les services publics), ils restent encore minoritaires.

Ainsi, la stratégie privilégiée par les syndicats depuis plusieurs années, soit des manifestations pacifiques, fondées sur le « nombre », malgré des succès passés, ne suffit pas – pour le moment – pour trancher le désaccord social sur la réforme des retraites. Dès lors que faire ?
Durcir le mouvement ?
Les syndicats hésitent entre continuer à manifester ou faire grève. Certains se disaient favorables à ce « durcissement » depuis le début, notamment des fédérations de la CGT – cheminots, énergie, chimistes (dont les raffineurs)… – mais aussi l’Union syndicale Solidaires (qui rassemble les syndicats SUD), connues pour son radicalisme et une type de syndicalisme « à l’ancienne », fondé sur le militantisme et, souvent, le conflit ouvert.

Mais que signifie le mot « durcissement » ? Il est censé illustrer une gradation dans l’action collective. Celle-ci ne consistera plus seulement en des défilés pacifiques et intermittents – certains syndicalistes critiquant au passage des journées « saute-mouton » peu efficaces.

Il s’agira d’actions plus déterminées, voire plus violentes (même si le terme reste tabou) et continues. L’objectif est d’engendrer des désordres dans l’économie ou dans la vie sociale ou quotidienne – étant entendu que les salariés se montreront compréhensifs puisqu’il s’agit de leur bien – pour faire céder un gouvernement sourd aux seules manifestations de rue.

Tous les syndicats ne sont pas favorables à une telle évolution. Mais plus personne ne les exclut. Même la CFDT, qui a patiemment sculpté son identité réformiste depuis des années, ne la rejette pas, du moins par antiphrase

Ainsi, son leader, Laurent Berger, faisant allusion aux « gilets jaunes », s’étonnait récemment que les formes d’actions « très violentes » (et minoritaires) aient obtenu gain de cause alors que les revendications portées par des manifestations pacifiques, bien plus nombreuses, laissent indifférents les pouvoirs publics. Cela légitime implicitement des actions plus radicales. Pour autant, ce n’est pas la violence qui a caractérisé les « gilets jaunes ». Ce mouvement a innové, en révélant une France des invisibles.

Reste à passer à ces nouvelles formes d’actions : grève d’un jour, voire reconductible… Certaines sont annoncées à compter du 7 mars dans les transports publics, à la SNCF ou à la RATP. La menace de « blocages » concernant l’approvisionnement en carburant est également agitée par certains militants.

Ces actions réussiront-elles à s’installer dans la durée et à peser ? On a vu, à l’automne dernier, que le gouvernement n’était pas sans moyens juridiques, par exemple en s’appuyant sur des réquisitions.

Une « grève générale » pourrait aussi se profiler même si elle n’est pas encore annoncée comme telle. L’intersyndicale préfère l’euphémisme de « mise à l’arrêt de tous les secteurs » pour éviter d’effrayer l’opinion tout en se préservant d’un échec éventuel qui serait sans doute rédhibitoire.

Une telle grève paraît aussi hypothétique. Celles qui ont réussi – pour faire allusion au Front populaire ou à mai 1968 – n’ont pas été décrétées par les confédérations syndicales. Et le secteur privé, en particulier, ne semble pas prêt à une telle éventualité, d’autant plus que la responsabilité directe des entreprises n’est pas en cause dans la réforme. Comme une récente enquête du ministère du Travail vient de le rappeler, le taux de syndicalisation dans le secteur privé continue de reculer. Dès lors, pour les organisations syndicales, susciter et encadrer un tel mouvement paraît difficile. Les syndicats paient implicitement leur éloignement de bien des salariés à la base et notamment, des plus jeunes, même si leurs récents succès dans la rue montrent qu’ils sont bien vivants.
Le « durcissement » pourrait aussi venir d’une implication plus forte des organisations étudiantes. Présentes dans l’intersyndicale, ces dernières restent encore peu impliquées et les universités, sauf exception, ne connaissent pas de perturbations.

Les confédérations syndicales, à l’instar de Laurent Berger, insistent par ailleurs beaucoup sur ce qui serait une « révolte des sous-préfectures ». Bref, le mouvement serait particulièrement actif dans les petites villes. En fait, peu de comparaisons sérieuses ont été faites entre le nombre de manifestants actuels et passés dans ces villes.
Un examen rapide révèle que la situation s’avère contrastée. Ce surcroît de manifestants dans certaines villes s’explique, semble-t-il par l’importance locale de l’emploi public. Cela confère à ces populations des taux de syndicalisation supérieurs à la moyenne.

Ainsi, cette « révolte des sous-préfectures » révélerait d’abord les forces et faiblesses de la syndicalisation. Mais les syndicats y voient surtout des exemples à suivre, traduction d’une colère profonde dans le tissu social.

Compte tenu de cette situation, les leaders syndicaux défileront à Albi le 16 février, ville-symbole d’une riche histoire ouvrière. Cette décentralisation de l’action doit mettre en relief cette « révolte » et, peut-être, compenser des manifestations moins nombreuses en raison des vacances scolaires.

Ce moment permet aussi aux syndicats de donner une dimension plus politique au mouvement et témoigne d’une critique implicite de la gauche à l’Assemblée nationale.
Compter avec la psychologie du gouvernement

Ces 30 dernières années, les mouvements sociaux n’ont pas manqué, mais leurs résultats ont souvent été discutés. Quand on cherche à comprendre pourquoi certains ont eu gain de cause, il faut tenir compte aussi de ce qui serait la psychologie du gouvernement.

Si Alain Juppé, en 1995, ou Dominique de Villepin, en 2006, ont dû renoncer à leurs réformes c’est aussi parce que l’exécutif était partagé.
Une telle issue ne semble pas se profiler actuellement concernant la réforme des retraites. L’exécutif paraît ferme sur ses positions, malgré une communication douteuse et des arguments souvent caricaturaux. Céder à la rue pourrait faire perdre toute autorité à Emmanuel Macron pour la suite du quinquennat. Mais la rue tiendra-t-elle ?

Sondage-réforme des retraites: 41 % souhaitent un durcissement de la mobilisation

Sondage-réforme des retraites: 41 % souhaitent un durcissement de la mobilisation

En dépit de la légère baisse de la mobilisation leur de la dernière journée d’action, les Français sont toujours 72% à souhaiter que le mouvement de contestation autour de la réforme des retraites du gouvernement se poursuive, selon un nouveau sondage réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce mercredi.

En outre, plus de 4 Français sur 10 (41% des personnes interrogées) souhaitent même que le mouvement se durcisse, sous la forme d’une mobilisation plus importante, de blocages, de grèves reconductibles… Une stratégie envisagée mardi par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui a appelé à des grèves « plus dures, plus nombreuses, plus massives ».

A contrario, 31% des Français interrogés souhaitent que cette mobilisation se poursuive mais de la même façon qu’actuellement. Enfin 28% souhaitent que celle-ci s’arrête.

À noter cependant que les chiffres pourraient évoluer en faveur des opposants à la réforme des retraites suite à la publication des profits hypersoniques des grandes sociétés qui constituent en quelque sorte une provocation vis à vis des pertes de pouvoir d’achat face à l’inflation.

Durcissement probable de la position de la BCE contre l’inflation

Durcissement probable de la position de la BCE contre l’inflation

Il résulte de la dernière réunion de la BCE qu’un durcissement est sans doute à prévoir de la part de la Banque centrale pour lutter contre une inflation qui se maintient un très haut niveau (10%) en moyenne dans l’union européenne. Plusieurs relèvements des taux d’intérêt sont donc à prévoir et prochainement de l’ordre de trois quarts de point.

L’inflation moyenne 10 % et la faiblesse des taux d’intérêt portent un coup à l’euro actuellement sur une tendance baissière et maintenant à peu près à égalité en valeur avec le dollar. Un dollar qui bénéficie du soutien de taux d’intérêt plus substantiels. Cela d’autant plus que les perspectives de croissance en Europe ne cessent d’être révisées à la baisse et que la récession semble se préciser plus rapidement que prévu.

Par ailleurs la banque centrale paraît décidé à réduire de manière assez sensible la dimension de son bilan.

Lors de la dernière réunion de la BCE, il a été souligné que le gigantesque bilan de la banque centrale constituait encore, par sa taille, un élément de politique monétaire soutenant l’économie. Et « qu’il était justifié » de rappeler que le Conseil de gouverneurs était prêt « à ajuster l’ensemble de ses instruments pour faire en sorte que l’inflation revienne à son objectif de 2 %. »
Autrement dit, les membres de la BCE ont ouvert la porte à une réduction de son bilan . Christine Lagarde avait pourtant assuré, lors de la conférence de presse, que toute discussion sur ce point était prématurée. Cela pourrait signifier que le « quantitative tightening » (QT) interviendrait plus rapidement qu’attendu.

Lancer un QT ferait immédiatement grimper les taux longs européens, ceux de la dette des Etats. Or ceux-ci ont déjà fortement grimpé depuis le premier tour de vis de la BCE , en juillet. Le taux français à 10 ans et son équivalent allemand ont pris 90 pb. En outre, le risque d’écartement des spreads (écart des taux) entre les pays de la zone euro augmenterait.
Cette perspective ne semble pas effrayer la banque centrale. Au cours des deux derniers mois, selon les chiffres qu’elle a publiés, elle n’a pas racheté de dette italienne dans le cadre des réinvestissements de son programme d’achat d’urgence. Laissant le taux transalpin bondir de 160 pb sur la période.

Agression de policiers : Castex pour un durcissement pénal

Agression de policiers : Castex pour un durcissement pénal

Dans un communiqué, le premier ministre a ainsi précisé que la peine de sûreté pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme serait portée à trente ans et que les possibilités de réduction des peines seraient strictement limitées pour les agresseurs de membres des forces de l’ordre. Les violences contre les forces de l’ordre seront «désormais des délits spécifiques plus durement réprimés» et les refus d’obtempérer «punis plus fortement», a-t-il ajouté sans autre détail.

Le garde des Sceaux prendra une circulaire demandant «aux parquets une fermeté stricte lorsque les forces de l’ordre sont prises à partie, en demandant notamment le déferrement systématique et un jugement rapide des auteurs», a également fait savoir le chef du gouvernement.

Durcissement idéologique des États-Unis vis-à-vis de la Chine ?

Durcissement idéologique des États-Unis vis-à-vis de la Chine ?

 

Pour le spécialiste des Etats-Unis Yannick Mireur, Joe Biden pourrait jouer comme son successeur la carte de la défense du « peuple américain » contre la concurrence chinoise en y ajoutant l’argument idéologique, à condition de sortir du conformisme diplomatique (article dans le monde)

 

 

Tribune. S’il est un élément de continuité prévisible de Donald Trump à Joe Biden, c’est la question chinoise. Le ton et la méthode seront évidemment différents du mode d’action chaotique du président sortant, mais son coup de pied dans la fourmilière d’une élite dirigeante américaine trop conciliante avec le rival communiste laissera plus qu’une trace dans les relations futures entre les deux pays.

En pointant ouvertement du doigt les tricheries et le mercantilisme de la Chine communiste, tout en louant à l’occasion son chef autoritaire, Xi Jinping, Donald Trump a libéré la parole et réuni dans une hostilité nouvelle à Pékin démocrates et républicains. Résonnant jusqu’à Bruxelles, où le commissaire Josep Borrell a parlé de naïveté des Européens, son style abrasif a comme sonné l’alarme.

Hongkong, Taïwan

Tirant les leçons du dialogue qu’avait voulu structurer l’équipe de Bush Jr., la présidence Obama avait déjà pivoté vers plus de fermeté, en basculant le centre de gravité militaire américain vers le Pacifique et en y engageant un projet de traité de libre-échange, le Partenariat transpacifique, vecteur d’influence économique et normative.

Mais depuis quatre ans, la rivalité économique, spécialement autour des technologies comme la 5G, s’intensifie. La rivalité stratégique en Asie-Pacifique fait craindre des risques croissant de conflit par défaut de concertation avec les dirigeants chinois. Et comme un naturel qui reviendrait au galop, la confrontation idéologique longtemps ignorée se réinstalle, à la lumière des événements scandaleux de Hongkong, des menaces sur Taïwan, et du resserrement de la surveillance technologique de la société civile à l’occasion de la crise sanitaire.

Pour les démocrates qui prennent les rênes à Washington, l’antagonisme sino-américain sera autant une bataille industrielle et commerciale qu’un affrontement politique. Tout l’enjeu est d’en faire une confrontation maîtrisée pour éviter tout dérapage dramatique.

Fermeté

Une approche idéologique ferme contre le régime d’Etat-parti, mais ouverte au plan économique pour favoriser un commerce aussi loyal que possible à rebours du mode de concurrence chinois, serait pertinente.

Elle viserait à inciter Pékin à des réformes structurelles vers plus de supervision et de transparence de marché – par exemple en matière de propriété intellectuelle –, qui pourraient bénéficier aux opérateurs internationaux présents en Chine, tout en assouplissant les mesures tarifaires imposées sur 360 milliards de biens chinois importés.

Immobilier: durcissement des banques

Immobilier: durcissement des banques

 

Depuis janvier, les établissements bancaires suivent à la lettre les recommandations du Haut Conseil à la stabilité financière (HCSF). Les banques doivent limiter la durée de l’emprunt à 25 ans et les échéances de prêt à 33 % des revenus de l’acheteur. Ces recommandations, prises en décembre 2019 à un moment où les pouvoirs publics craignaient la surchauffe, n’ont pas bougé depuis. Et pour cause puisque ce qui est en jeu aujourd’hui c’est la question de la solvabilité de nombre d’emprunteurs du fait de la fragilité de leur emploi. Nombre de dossiers sont refusés par les banques lorsqu’ils ne remplissent pas les critères évoqués.

 

Coronavirus: nouveau durcissement à attendre

Coronavirus: nouveau durcissement à attendre

Le président de la république a annoncé un durcissement des mesures de prévention concernant le Coronavirus. Cela en raison de la très grande progression des contaminations.

En effet on a enregistré 18.746 cas de contamination au nouveau coronavirus en 24 heures, une augmentation sans précédent depuis le débit de l’épidémie, d’après les statistiques du ministère de la santé. Emmanuel Macron a jugé inévitable, mercredi, d’imposer de nouvelles restrictions pour freiner la propagation du coronavirus en France, dans les zones du territoire les plus exposées à l’épidémie.

“L’épidémie continue de monter. Il y a de légers mieux dans les territoires où on a commencé à freiner les choses (…) mais le virus circule plus vite depuis plusieurs semaines”, a constaté le président de la République dans une interview à TF1 et France 2.

“Dans les endroits où ça circule trop vite, et en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées qui sont les plus vulnérables, et où l’on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions”, a précisé Emmanuel Macron.

En clair plusieurs zones devraient passer dès aujourd’hui en alerte maximale avec donc des contraintes supplémentaires sur les lieux de rassemblement.

Normes européennes automobiles : durcissement des députés

Normes européennes automobiles : durcissement des députés

Les députés européens ont adopté un texte qui prévoit qu’à partir de septembre 2022 les contrôles démissions d’oxyde d’azote des nouvelles voitures devront être testées en conditions de conduite réelles et non plus en laboratoire. Concrètement cela constitue un renforcement et un durcissement des normes. Des normes qui d’ailleurs avaient été contournées lors des tests en laboratoires grâce à l’affaire du dieselgate.( Installation de logiciels clandestins pour limiter la pollution lors des contrôles en laboratoire).

Coronavirus en Europe : durcissement des mesures antivirus

 Coronavirus en Europe : durcissement des mesures antivirus

On ne peut pas encore vraiment parler d’une deuxième vague en Europe mais on constate un peu partout un réveil de la courbe des contaminations avec en particulier l’identification de clusters de plus en plus nombreux. Du coup, nombre d’Etats rendent leur politique de prévention plus contraignante, cela allant jusqu’à des mesures de confinement parfois.

·       France

Le port du masque devient obligatoire dans tous les établissements clos recevant du public, « en particulier les commerces », à partir de la semaine prochaine.

Dans le département de la Mayenne (ouest) qui compte plusieurs foyers, le port du masque est obligatoire depuis ce jeudi dans les lieux publics clos de six communes, dont la préfecture Laval.

·       Espagne

Près de 4 millions d’habitants de l’agglomération de Barcelone (nord-est de l’Espagne) sont appelés, depuis vendredi, par le gouvernement régional catalan à « rester chez eux » sauf pour des raisons de première nécessité, en raison de la hausse des cas de Covid-19.

Les autorités régionales ont également décidé de fermer cinémas, théâtres, discothèques, d’interdire les réunions de plus de dix personnes, les visites dans les maisons de retraite et aussi de limiter la capacité d’accueil à 50% dans les bars et restaurants.

Parallèlement depuis le 15 juillet, les habitants de la ville catalane de Lérida et des communes alentours, soit au total environ 250.000 personnes, sont reconfinés.

Face au rebond des contagions, de nombreuses régions espagnoles dont la Catalogne ont renforcé le caractère obligatoire du masque qui doit être porté à tout moment sur la voie publique et dans les lieux clos.

·       Portugal

 

Dans la région de Lisbonne, nouveau confinement à domicile depuis le 1er juillet pour 700.000 habitants d’une vingtaine de quartiers. Ces mesures ont été prolongées au moins jusqu’à la fin juillet.

·       Grande-Bretagne

Le 29 juin, le gouvernement britannique a reconfiné la ville de Leicester (centre de l’Angleterre), avec fermeture des magasins non essentiels, en raison d’une recrudescence locale de cas de Covid-19. Le reconfinement va être partiellement allégé le 24 juillet, a annoncé le gouvernement jeudi.

Le port du masque devient obligatoire dans tous les magasins en Angleterre à compter du 24 juillet. C’était déjà le cas en Écosse.

Toutefois le Premier ministre britannique Boris Johnson a encouragé, ce vendredi, les Anglais à reprendre les transports en commun et à retourner sur leur lieu de travail à partir du 1er août, disant espérer un « retour à la normale » pour la fin de l’année.

·       Irlande

Le pays devait rouvrir pleinement ses bars le 13 juillet mais a repoussé la dernière phase du déconfinement au 10 août, en raison d’une résurgence. Les rassemblements sont limités à 50 personnes à l’intérieur et 200 à l’extérieur tandis que les masques deviennent obligatoires dans les magasins.

·       Belgique

Depuis le 11 juillet, le port du masque est obligatoire pour toute personne âgée d’au moins 12 ans dans les lieux publics fermés (commerces, cinémas, bibliothèques, lieux de culte, etc.). Il était jusqu’alors seulement imposé dans les transports en commun. En raison du léger rebond des infections, les autorités n’ont annoncé aucun assouplissement des restrictions de rassemblements.

·       Allemagne

En prévision d’une résurgence, le pays autorise des mesures de confinement renforcées au niveau local avec « des interdictions de sortie » dans des zones géographiques limitées. C’est une nouveauté dans le pays qui jusqu’ici avait une définition souple des confinements basés largement sur l’autodiscipline et la bonne volonté.

·       Hongrie

Le pays interdit depuis la mi-juillet l’accès à son territoire aux ressortissants des pays africains comme d’Amérique du Sud, de la plupart des pays asiatiques et de certains États européens, en invoquant la recrudescence mondiale des cas de coronavirus.

Immobilier: durcissement des conditions de crédit

Immobilier: durcissement des conditions de crédit

 

Alors que tous les lobbys et les courtisans du secteur affirment que le marché se porte bien et même que les prix se maintiennent, les chiffres sont là pour démontrer le contraire puisqu’il se révèle qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir de la part des banques les crédits nécessaires en raison des critères de solvabilité exigée. Il faut ajouter à cela une montée également des taux d’intérêt . Il est clair que les banques vont s’y reprendront  à deux fois avant d’accorder des crédits jusque-là largement illimités à des ménages dont l’un des salaires pourrait devenir précaire. Dans un contexte économique incertain, les banques ont fortement relevé leurs barèmes au mois de mai (+ 7 points en un mois à 1,25 %, toutes durées confondues), selon l’observatoire Crédit Logement/CSA. Il s’agit de la plus forte hausse observée depuis les niveaux planchers atteints en novembre (1,12 %).

Les banques rémunèrent leurs risques, alors que les taux auxquels elles se refinancent n’ont pas bougé. «Alors que l’on s’attendait à ce que les banques se remettent en ordre de marche et accompagnent la reprise, elles sont au contraire très prudentes et sélectives», regrette Ari Bitton, à la tête du courtier CreditLeader. Depuis la fin de l’année dernière, les autorités recommandent aux banques de ne plus prêter au-delà de 25 ans

«Panique.» Alexandra François-Cuxac, la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), n’a pas hésité à prononcer ce mot en présentant les chiffres du logement neuf en France au premier trimestre de l’année. Ils sont terribles. Les ventes reculent ainsi de 30 %, à moins de 23.000 unités, alors que les mises en vente s’effondrent de 50 %, à 14.000 logements. Et ces chiffres s’arrêtent à fin mars. Ils ne prennent en compte que quinze jours de confinement. Le deuxième trimestre s’annonce apocalyptique.

Etats –Unis : durcissement des importations d’automobiles

Etats –Unis : durcissement des importations d’automobiles

 

 Pour freiner les importations de voitures étrangères,  les Etats Unis étudient un durcissement des normes démission polluante, ce qi vise en particulier l’Allemagne et le Japon. Trump a demandé à plusieurs organismes d’étudier les lois en vigueur de manière à assujettir les voitures étrangères à des normes d’émission plus rigoureuses. Une telle initiative aurait semble-t-il plus d’impact sur les constructeurs européens qui, globalement, importent plus de voitures à partir d’usines situées en dehors des Etats-Unis, selon des données d’Autodata. Japonais et Coréens ont construit l’an dernier dans des usines nord-américaines 70% environ des véhicules vendus aux Etats-Unis. Pour les Européens, le pourcentage n’est que de 30%. Les constructeurs étrangers ont 17 usines de montage aux Etats-Unis, dont 12 sont propriété d’entreprises asiatiques. Les véhicules importés représentaient 21% des 17,2 millions qui ont été vendus aux Etats-Unis l’an passé, suivant Autodata.

CO2 : durcissement pour les voitures en Allemagne

CO2 : durcissement pour les voitures en Allemagne

L’Allemagne veut un durcissement des règles déterminant les conditions d’émission de CO2 des automobiles. Une réaction positive après le scandale Volkswagen et une enquête en Allemagne montrant que 30 modèles dépassent les limites prévues. L’Allemagne souhaite que l’Union européenne durcisse sa législation encadrant les émissions de CO2 des automobiles, a annoncé lundi le ministère des Transports, confirmant une information parue dans le quotidien financier Handelsblatt. Pas sûr cependant qu’on abaisse les seuils d’émission car la plupart des voitures dépasse les limites prévues lorsqu’elles sont en situation de circulation réelle. On pourrait au contraire voir ces seuils diminuer mais avec des contrôles plus pertinents pour mesurer les émissions de CO2 dans des conditions plus proches de la réalité de circulation. Cette proposition intervient après la publication le mois dernier d’un rapport d’enquête montrant que 30 modèles dégageaient des niveaux élevés de CO2. L’Allemagne fait passer des tests à plusieurs modèles diesel dans la foulée du scandale ayant touché Volkswagen, qui a reconnu l’an dernier avoir falsifié pendant des années les performances de plusieurs de ses modèles lors des tests anti-pollution réglementaires. L’article du Handelsblatt indique que Berlin a préparé un document appelant au durcissement de la législation et qu’il sera présenté mardi à Luxembourg aux ministres européens des Transports. La proposition vise à durcir suffisamment les règles entourant les émissions de CO2 pour dissuader les constructeurs d’utiliser des moyens technologiques afin d’influer sur les tests ou pour les déjouer. Le document entend en outre faire en sorte que les constructeurs soient contraints de dévoiler les dispositifs qu’ils utilisent pour préserver les moteurs lorsqu’ils sont durement sollicités et de dire comment fonctionnent les logiciels.

Parachutes dorés : un « petit durcissement »

Parachutes dorés : un « petit durcissement »

 

L’Assemblée nationale n’a pas osé mettre fin purement et simplement aux parachutes dorés dont bénéficient certains patrons y compris en cas d’échec total de leur gestion. Du coup on s’est limité à une petite disposition fiscale qui n’aura sans doute pas trop d’effet. La commission des Finances de l’Assemblée a en effet adopté mercredi, dans le cadre de l’examen de la première partie de la loi de finances pour 2016, un amendement qui durcit la législation concernant les « parachutes dorés ». L’amendement socialiste réduit de moitié le plafonnement de la déductibilité du bénéfice imposable sur les « parachutes dorés » qui sont une forme d’indemnités de départ. Le plafonnement actuel, précise l’exposé des motifs de l’amendement, est fixé à six fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (228.240 euros). La commission des Finances de l’Assemblée examine la première partie de la loi de finances pour 2016, celle des recettes. Cette partie recettes sera débattue en séance publique par les députés à partir du mardi 13 octobre et pour tout le reste de la semaine, un vote solennel sur cette partie étant prévu le mardi 20 octobre. Après ce vote les députés examineront le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 avant d’engager le mardi 27 octobre celui de la seconde partie du PLF, celle des dépenses. Après son examen par le Sénat et les différentes navettes, le PLF 2016 sera adopté définitivement par le Parlement vers le 20 décembre, à la veille de la pause pour les fêtes de fin d’année.

SNCF-TGV : durcissement de la politique tarifaire , encore une erreur

SNCF-TGV : durcissement de la  politique tarifaire ,  encore une erreur

 

La cour de comptes a fortement critiqué le développement  inconsidéré du TGV compte tenu de certaines rentabilités très insuffisantes (et en dessous de prévisions). Du coup la SNCF envidage de durcir sa politique tarifaire. C’est évidemment une erreur et de la SNCF et de la Cour des comptes. Car si le TGV n’est pas assez fréquenté c’est précisément qu’il set trop cher. Trop cher du fait du manque de compétitivité de l’entreprise, de la structure et du niveau de ses coûts (la masse salariale en particulier a beaucoup augmenté avec une baisse des effectifs !). C’est au contraire en diminuant ses prix que le TGV retrouvera de la croissance. Ce qui imposera auusi de dégraisser le mammouth pour redonner de la compétitivité. Sinon, c’est simple : c’est le car libéralisé par le gouvernement qui emportera la mise.  C’est une information du journal en ligne Economiematin. Pour améliorer sa rentabilité, la SNCF envisage de sérieusement d’augmenter certains tarifs, de durcir les conditions de remboursement et de supprimer certains services.  Il s’agit juste d’un document de travail interne. Mais les pistes évoquées pour améliorer la rentabilité du TGV sont tout de même explosives. Cela commence avec une augmentation des tarifs en première classe. Une hausse conséquente : entre 6 et 12 euros en plus pour un billet sur les lignes les plus fréquentées comme celles entre Paris et Lyon, Marseille ou bien encore Lille. Avec un maigre lot de consolation pour les voyageurs : le plateau repas serait désormais inclus dans ce tarif. Pour la seconde classe, pas de changement tarifaire envisagé mais un durcissement des conditions d’échange des billets. Avec une idée qui pourrait faire l’effet d’une bombe, celle de rendre impossible tout changement de billet de TGV standard une semaine avant le départ et de rendre l’échange payant à partir de J-7. Le prix évoqué : 15 euros. Dernière piste envisagée enfin, la suppression des voitures bars sur les trajets de moins de trois heures, sauf pour la ligne Paris-Lyon.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol