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Economie: Croissance mondiale ralentie durablement (Banque mondiale)

Economie: Croissance mondiale ralentie durablement (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Croissance mondiale ralentie durablement

Croissance mondiale ralentie durablement (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Prévisions économiques- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

Prévisions économiques- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Economie- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

Economie- Croissance ralentie durable (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

La chienlit va s’installer durablement en France

La chienlit va s’installer durablement en France


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Ukraine : Comment garantir durablement la sécurité ?

Ukraine : Comment garantir durablement la sécurité ?

 

Ni le statut de neutralité, ni la perspective d’une future intégration à l’Union européenne ne suffiront à garantir la sécurité de l’Ukraine, estime, dans une tribune au « Monde », Jean-Sylvestre Mongrenier, docteur en géopolitique et spécialiste de la Russie.

 

Tribune. 

Tandis que Marioupol se consume sous les bombes, une grande bataille se prépare dans le Donbass. Simultanément, les forces russes maintiennent leur pression sur le port d’Odessa, soumis à un blocus naval, et sur le sud de l’Ukraine, partiellement conquis. En regard de ce drame géopolitique, l’espoir de pourparlers diplomatiques, avec pour objectif la négociation d’un statut de neutralité pour l’Ukraine, en lieu et place d’une intégration dans l’OTAN, laisse songeur.

Les partisans de la « finlandisation », terme en vogue il y a peu encore, en font une martingale. Mais quelle serait la réalité d’une « neutralité » imposée par les bombes russes, au nom de la fraternité slave-orthodoxe, après la mise à la découpe de l’Etat ukrainien et sa démilitarisation ?

Quelles garanties pour ce statut de neutralité si l’Ukraine ne pouvait pas même entretenir une armée nationale solide, étayée par des relations militaro-industrielles avec la Turquie et les puissances occidentales, sur un plan bilatéral et dans le cadre du partenariat OTAN-Ukraine ? Ainsi comprise, la neutralité serait des plus contingentes ; un préalable à l’assujettissement de l’Ukraine à l’arbitraire du Kremlin.

Certes, la partie ukrainienne demande à un certain nombre de puissances de s’associer à ce statut de neutralité, c’est-à-dire de fournir des garanties de sécurité qui seraient équivalentes à l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord. Mais n’est-ce pas ce qui était prévu par le mémorandum de Budapest, signé le 5 décembre 1994 ? L’Ukraine renonçait à l’arme nucléaire et s’engageait à signer et ratifier le traité de non-prolifération. En contrepartie, la Russie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni garantissaient la sécurité et l’intégrité territoriale du pays.

On sait ce qu’il est advenu ensuite, la Russie agressant l’Ukraine dès février 2014, pour se saisir manu militari de la Crimée puis déclencher une « guerre hybride » dans le Donbass. Huit ans plus tard, cette même puissance révisionniste conduit une guerre de haute intensité contre l’Ukraine, non pas « aux portes de l’Europe », mais au beau milieu du continent.

Rappelons qu’au moment du coup de force sur la Crimée, Kiev avait depuis plusieurs années levé sa candidature à l’OTAN pour se poser en « Etat non-aligné » (2010). A l’évidence, cela n’a pas empêché le Kremlin d’attaquer ce pays, la seule perspective d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne suscitant l’ire de Poutine. Ne mêlons donc pas les causes et les conséquences : c’est l’agression russe qui explique la candidature de l’Ukraine à l’OTAN, non pas l’inverse.

 

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

 

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de peser sur le commerce mondial, l’inversion du rapport de force entre les entreprises et leurs fournisseurs, responsable de la hausse des coûts, pourrait devenir durable, estime Elvire Régnier Lussier, directrice des achats, dans une tribune au « Monde ».

 

 

Tribune.

 

 Aurions-nous prévu que la crise du Covid-19, qui avait déjà mis à mal les chaînes d’approvisionnement mondial des entreprises à l’hiver 2020, continuerait de perturber gravement l’ensemble de l’industrie mondiale ? Les entreprises ont bâti leurs budgets 2021 en tablant sur une crise qui ne devait durer que quelques mois, le temps que tout rentre dans l’ordre et que chacun reprenne sa vie d’avant. Mais les chaînes de valeur continuent à souffrir des effets de la crise sanitaire alors que l’économie connaît un fort rebond, avec une croissance mondiale qui devrait dépasser les 6 % en 2021. Cette situation risque de se prolonger et ce que les entreprises subissent aujourd’hui pourrait bien devenir leur nouvelle normalité.

Cela fait un an que chaque semaine réserve son lot de ruptures. Après la pénurie de plastique, de bois, puis la crise des conteneurs et le prix du transport maritime multiplié par six, voici la congestion des ports en raison des retards d’embarquement de marchandises accumulées depuis des mois. Et la crise de l’huile de palme. La production a été excellente cette année mais il manque les saisonniers pour récolter les noix dans une Indonésie et une Malaisie ravagées par le Covid. Cette main-d’œuvre bon marché que l’on croyait pléthorique, variable d’ajustement de nos économies mondialisées, devient une « denrée » rare…

Les chaînes de valeur, qui n’arrivent pas encore à reporter les hausses de coûts sur leurs clients, vont continuer à souffrir et plonger de nombreux acteurs dans la faillite. S’ajoutent à cela les répercussions attendues des coupures d’électricité en Chine liées au virage environnemental du gouvernement de Pékin. Si l’« usine du monde » décide de réduire la voilure, les industries occidentales, malgré leurs velléités de rapatriement des productions apparues au plus fort de la crise du Covid, vont à coup sûr rencontrer des difficultés majeures pour continuer à produire. En effet, après des années de dumping – et la destruction du tissu industriel des pays développés –, tous les fournisseurs sont aujourd’hui majoritairement chinois.

Il est illusoire d’espérer un prochain retour à la « normalité » de ces dernières décennies, celle d’une offre mondiale bien supérieure à la demande des entreprises occidentales et de relations commerciales fondées sur le seul rapport de force, le plus souvent au détriment des fournisseurs. Il va falloir inventer une façon plus équilibrée d’interagir dans nos relations commerciales. Les pénuries conduisent aujourd’hui les acheteurs à se retrouver face à des fournisseurs qui choisissent de livrer plutôt tel client qu’un autre en fonction de la qualité de la relation commerciale. Le temps des partenariats et de la création de valeur partagée est venu, entre des acteurs qui se seront choisis et se projetteront autour de l’élaboration de solutions durables. Il est possible que cela relance une période riche d’innovations, et peut-être même de progrès, au bénéfice des consommateurs et de la planète.

 

Apprendre à vivre durablement avec le virus!

Apprendre à vivre durablement avec le virus!

 

Le Pr Michaël Peyromaure est chef du service d’urologie à l’hôpital Cochin de Paris.  Il s’étonne de la sous estimation de la gravité de la situation par les pouvoirs publics et considère qu’il faut apprendre à vivre durablement avec le virus (interview Figaro)

 

 

Sans doute, et j’en fais peut-être partie aux yeux de certains, d’autant plus que je suis bien loin d’être spécialisé dans les maladies infectieuses! Mais la plupart des confrères que j’entends développent des points de vue très consensuels, avec lesquels je suis souvent en désaccord. Ceux qui ne sont pas dans la ligne sont automatiquement taxés de rassurisme. C’est ce qui est arrivé à Didier Raoult, dont certaines positions sont pourtant dignes d’intérêt.

 

 

Exagère-t-on la gravité de cette pandémie?

 

Depuis le début, on nous assomme de prévisions catastrophistes. Il y a un an, on pouvait le comprendre face à la soudaineté du phénomène. Mais ces dernières semaines, avec l’émergence du variant anglais, j’ai été frappé par les assertions de quelques sommités. Bruno Riou, directeur médical de crise de l’AP-HP, a déclaré: «La situation n’est plus inquiétante mais terrorisante.

Perspectives économiques 2020 : on s’installe dans la croissance molle durablement

Perspectives économiques 2020 : on s’installe dans la croissance molle durablement

 

L’évolution tendancielle de la croissance en zone euro s’inscrit dangereusement à la baisse. Ainsi au  dernier trimestre 2019, le PIB  devrait enregistrer une augmentation de seulement 0,1 %. ( 0.2% pour la France).  De quoi remettre en cause les modestes prévisions de 1,2 % qui étaient prévus pour l’année 2020. Notons d’ailleurs que les prévisions de 2019, avec une augmentation du PIB de 1,6 %, ont été contredites pour aboutir autour de 1,1 % sur l’ensemble de l’année. Les prévisions de croissance pour 2020 affichent 1.2% en zone euro comme pour la France. Le gouvernement français attend une croissance du PIB de 1,3% cette année et l’an prochain. De son côté, le FMI  prévoit désormais une hausse de 1,2% seulement du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la région cette année, contre 1,3% prévu en avril, après 1,9% en 2018. Le PIB de la zone euro devrait croître de 1,4% en 2020 et en 2021, précise un FMI un peu optimiste, qui attendait auparavant 1,5% de croissance pour chacune des deux prochaines années. Mais pour le FMI, le PIB français devrait quant à lui progresser de 1,2% en 2019, une prévision réduite de 0,1 point de pourcentage par rapport à celle d’avril. Et le FMI n’attend qu’une légère accélération à 1,3% pour 2020 comme pour 2021.

Ce ralentissement est principalement dû à une croissance anémique en Allemagne, première économie de la région, et à la stagnation de l’Italie, explique-t-il. Il table désormais sur une croissance de 0,5% seulement en Allemagne cette année, contre 0,8% prévu en avril, après 1,5% l’an dernier, avant un rebond à 1,2% en 2020 et 1,4% en 2021. Pour contrer ce ralentissement, le Fonds réaffirme son appel en faveur d’une «réponse budgétaire synchronisée» des gouvernements de la zone euro. Comme il ne faut pas désespérer les acteurs économiques, c’est prévisions paresse un peu optimiste si l’on tient compte notamment d’une part de la baisse tendancielle de l’activité enregistrée en fin d’année, par ailleurs de la baisse du moral des patrons.

 

Au plan international c’est surtout la Chine qui accuse un sérieux coup de en matière de croissance. La croissance du PIB dans la puissance asiatique devrait passer de 6,2% en 2019 à 5,7% en 2020 et 5,5% en 2020. « De nombreux facteurs conjoncturels viennent aggraver des facteurs structurels » .

Parmi les émergents, la situation devrait être encore plus critique en Argentine, avec une récession de 3% de son PIB  cette année (-0,3 point par rapport aux dernières prévisions), avant de s’améliorer quelque peu en 2020, avec un recul de 1,7% (+0,1 point), avant un retour à la croissance en 2021, à +0,7%.

D’une manière générale,, l’OCDE s’inquiète des tergiversations des gouvernements face à la réponse à apporter aux défis actuels, du changement climatique à la numérisation de leurs économies en passant par le nouvel ordre mondial qui a émergé après la chute du communisme dont notamment le président américain a détricoté la régulation..

« Ce serait une erreur politique de considérer ces changements comme des facteurs temporaires qui peuvent être résolus avec une politique monétaire ou fiscale », écrit Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE dans le rapport. « En l’absence d’orientations politiques claires » sur ces défis, « l’incertitude persistera » et les perspectives de croissance en seront affectées. Or  de ce point de vue aucune politique claire et significative  n’apparaît en matière de croissance verte (au concept très minimal même pour l’OCDE), rien d’important n’est engagé pour concurrencer  la Chine sur le plan des nouvelles technologies et l’ancienne régulation des échanges part en morceaux avec le développement d’accords particuliers et du protectionnisme.

 

 

Croissance France : durablement faiblarde

Croissance France : durablement faiblarde

Selon des économistes interrogés par Reuters. Interrogés croissance limitée à 0,7% (prévision médiane) cette année, en léger retrait par rapport à celle de 0,8% escomptée lors d’une précédente enquête, alors que le gouvernement s’en tient jusqu’ici à sa prévision initiale de 1,0%. L’écart entre les prévisions des experts et le scénario du programme de stabilité est encore plus grand pour les années suivent : 1,3% en 2015 et 1,5% pour 2016 contre respectivement 1,7% et 2,25% officiellement attendus. « La France devrait connaître une période prolongée de croissance faible, plus faible que la moyenne historique et plus faible que la moyenne européenne », prédit Fabrice Montagné, économiste de la banque Barclays. Pour lui, les effets des réformes et la consolidation budgétaire menées de pair par le gouvernement ne se diffuseront que « lentement et progressivement » dans l’économie. Dans ce contexte, l’objectif d’un déficit public ramené à 3% du PIB en 2015, comme promis par Paris à ses partenaires européens après le nouveau délai qui lui a été accordé en 2013, ne serait pas atteint avant 2016. Les économistes interrogés tablent en moyenne sur un déficit à 3,3% l’an prochain après 3,9% cette année, puis seulement 2,7% en 2016. La faiblesse de la croissance pèsera aussi sur l’emploi et le taux de chômage devrait rester à 10,2% cette année et ne revenir sur le seuil de 10% qu’en 2016.

 

Bourses- marchés : la tendance baissière s’installe durablement

Bourses- marchés : la tendance baissière s’installe durablement

 

Grâce à des informations douteuses et à une manipulation des indices, les bourses ont connu ces derniers temps des mouvements de yo-yo qui ont justifié l’optimisme du type : « la crise financière est terminée en Europe, la situation de l’emploi est en en nette amélioration aux Etats-Unis ou encore les émergents ne sont pas touchés par la crise ». En réalité rien n’est réglé et on s’enfonce dans la crise partout. La crise financière européenne perdure (Grèce Espagne notamment), la question du mur budgétaire n’est pas réglée aux Etas Unis et l’emploi ne s’améliore pas significativement, les émergents subissent le contrecoup de la baisse de la demande mondiale. Bref aujourd’hui la question centrale est celle de la croissance qui va détériorer tous les équilibre financiers y compris des entreprises à terme. Des mouvements de yo-yo, il y en aura encore mais la tendance baissière s’installe. Les principales Bourses européennes ont terminé en baisse la séance de jeudi, signe de l’inquiétude persistante des investisseurs sur l’évolution de la crise européenne, et notamment de la situation grecque. A l’issue de la réunion de son conseil des gouverneurs, le président de la Banque centrale européenne (BCE) a émis des commentaires peu encourageants à court terme sur la santé économique européenne. L’économie de la zone euro montre peu de signes de reprise en dépit d’une amélioration des conditions de financement sur les marchés, a estimé Mario Draghi, après l’annonce du maintien des taux d’intérêt de la BCE. De son côté, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a estimé qu’il sera peut-être encore trop tôt, la semaine prochaine, pour décider s’il y a lieu de débloquer une nouvelle aide pour la Grèce, une décision très attendue par les marchés. Face à cette inquiétude, les quelques nouvelles encourageantes en provenance de Grèce et d’Espagne ont été éclipsées. Le plan d’austérité présenté par le gouvernement d’Antonis Samaras a été approuvé mercredi soir par le Parlement grec et Madrid a bouclé jeudi sans encombre et à des taux raisonnables son programme d’emprunt pour l’année 2012.À Paris, le CAC 40 a limité les pertes, terminant en recul de 0,06% (1,91 point) à 3.407,68 points. Le Footsie britannique a reculé de 0,27% et le Dax allemand de 0,39%, tandis que l’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a cédé 0,15% après fixing. L’indice milanais FTSE MIB a accusé une plus forte baisse, perdant 0,64%, le titre Enel reculant de 1,99% et celui de Banco Popolare de 1,92%.

 




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