Archive pour le Tag '(Dupont- Aignan)'

«Destituer» Macron ? (Nicolas Dupont Aignan)

 «Destituer» Macron ? (Nicolas Dupont Aignan)

Sur France 2 le président de debout la France estime qu’il y a des raisons objectives a demandé la destitution de Macron du fait  de son incompétence mais aussi de la mise sous séquestre de la démocratie et des libertés. «À force d’être enfermés, provoqués, méprisés, attention les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir le révoquer. On ne compte plus les appels au déclenchement de l’article 68 (de la Constitution) sur la destitution du président de la République», a affirmé le président de Debout la France

 

Le  président de Debout la France a finalement tempéré ses propos, indiquant qu’il ne réclamait «pas pour l’instant» la destitution du chef de l’Etat. «Mais on ne peut pas continuer à avoir un pays dirigé par quelques personnes seules qui le conduisent à un enfermement durable», a-t-il martelé.

Le candidat à l’Élysée a par ailleurs jugé «prometteur» le taux de 7% de voix dont le crédite un récent sondage Harris Interactive.

Nicolas Dupont-Aignan content d’être reçu par Jair Bolsonaro !

Nicolas Dupont-Aignan content d’être reçu par Jair Bolsonaro !

 

Il est clair que bien peu de chefs d’État sont prêts à recevoir Dupont Aignan crédité seulement de 5 % dans les sondages. Et en outre relativement marqué à droite. Le seul  chef d’État qui a bien voulu accepter de recevoir Nicolas Dupont Saint-Aignan est le dictateur du Brésil Jair Bolsonaro;  on fait mieux comme parrainage si l’on tient compte notamment des dérives autoritaires de l’intéressé, de sa politique sociale injuste et de sa politique écologique désastreuse. Notons que Dupont Aignan tente peut-être de se donner une certaine image internationale après la défection de nombreux cadres partis rejoindre le Front National.

 «Je ne suis pas venu faire un voyage politique, je suis venu faire un voyage parlementaire. Le ministre et les personnalités (brésiliens) ont souhaité me voir, voilà» ! , s’est justifié Nicolas Dupont-Aignan,.

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Européennes: Le « Gilet jaune » Benjamin Cauchy candidat sur la liste de Dupont-Aignan

Européennes: Le « Gilet jaune » Benjamin Cauchy candidat sur la liste de Dupont-Aignan

La récupération politique du mouvement des gilets jaunes par les parties commence avec cette décision du « Gilet jaune » Benjamin Cauchy de figurer sur la liste du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Une décision qui risque de contribuer à faire éclater un peu plus un mouvement déjà très composite et aux idéologies contradictoires. Cette décision risque d’être assez mal appréciée par d’autres gilets jaunes qui combattent l’insertion dans un système politique qu’il condamne par ailleurs. Pour preuve, la liste autonome dite RIC a éclaté en vol. Il en sera de même pour toute candidature sous d’autres auspices politiques. La contradiction fondamentale réside dans le faite que le mouvement des gilets jaunes est fondamentalement un mouvement social, une sorte de syndicat des citoyens. Une force de contestation et de proposition mais pas de gestion qui suppose évidemment compromis voire des compromissions sans parler des déviances personnelles possibles qu’on rencontre dans tous les partis. Le “Gilet jaune” Benjamin Cauchy a donc annoncé jeudi dans Le Parisien sa candidature aux élections européennes, en position éligible, sur la liste du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, président de “Debout la France”. “J’avais rencontré, à leur demande, d’autres leaders politiques comme Jean Lassalle et Florian Philippot. J’avais été approché par des cadres du Rassemblement national et échangé longuement avec des responsables nationaux des Républicains comme, par exemple, le député (LR) Julien Aubert”, précise-t-il dans un entretien diffusé jeudi soir. “Mais c’est bel et bien Nicolas Dupont-Aignan qui me semble le plus en cohérence avec les revendications que je porte avec de nombreux gilets jaunes depuis quatre mois”, explique-t-il. Benjamin Cauchy, qui fut conseiller municipal UMP de Laon (Aisne) de 2008 à 2010, estime qu’une liste “Gilets jaunes” serait inopérante, invoquant “un manque de corpus et de cohérence politique”. “Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement transpartisan où il y a des gens d’extrême gauche, d’extrême droite, de gauche, de droite, du centre et même des gens qui n’ont aucune conscience politique. Donc, faire une liste gilets jaunes pour les européennes, ça me semble être le mariage de la carpe et du lapin”, dit-il. Une observation qui n’est pas fausse mais qui est tout autant valable pour le mariage de responsable des gilets jaunes avec un mouvement politique.

Elections européennes : l’union tout seul pour Nicolas Dupont-Aignan

Elections européennes : l’union tout seul pour  Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan a annoncé une liste de l’union pour les européennes dimanche 23 septembre lors du Congrès de Debout la France au Cirque d’hiver à Paris, le problème c’est que Dupont Aignan sera seul. En effet, pas question pour lui de s’allier avec les Républicains, ni d’accepter la proposition de Marine Le Pen de faire une liste commune. Comme le parti républicain, Dupont ayant espère bien récupérer des voix du rassemblement national. En dépit de la dégradation de l’image de Marine Le Pen le Rassemblement national conserve une bonne audience auprès de l’opinion publique au point de se situer dans les sondages justes derrière le parti en marche. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié de septembre, le parti présidentiel récolte 21,5% des intentions de vote, tandis que 21% des sondés voteraient pour le parti de Marine Le Pen si les élections avaient lieu dimanche prochain. LREM, associée au Modem, fait les frais de l’impopularité du président de la République. Avant l’été, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale enregistrait entre 23 et 26% dans les sondages d’intentions de vote effectués au mois de juin par l’Ifop (23%) et Ipsos (26%). Le score de La République en marche se situe également près de trois points en dessous du score d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle. Le parti de Marine Le Pen progresse par rapport aux enquêtes du mois de juin. Il était crédité de 18% des suffrages selon Ipsos, et de 19% selon l’Ifop. La France insoumise ne profite pas vraiment de l’impopularité d’Emmanuel Macron. Avec 12,5% des intentions de vote, le parti de Jean-Luc Mélenchon n’arriverait que quatrième du scrutin européen, soit à la même place que lors de la présidentielle de 2017. Autre enseignement de l’enquête d’Odoxa-Dentsu Consulting : les très faibles scores de LR et du PS. Avec 14% des intentions de vote, Les Républicains perdent du terrain depuis la présidentielle. LR recule de six points par rapport à l’échec de François Fillon en 2017. Le parti de Laurent Wauquiez engrangerait même moitié moins de suffrages que lors du scrutin européen de 2014. A l’époque, l’UMP avait remporté 27% des voix. Enfin, le Parti socialiste continue sa chute. Selon le sondage, il n’est crédité que de 4,5% des suffrages, soit « le record absolu de gadin pour ce parti toutes élections confondues et toutes époques confondues », soulignent les auteurs de l’enquête.  Si les élections avaient lieu dimanche prochain, le PS ferait jeu égal avec la liste EELV de Yannick Jadot (5%) et celle de Génération.s soutenue par Benoît Hamon (4%). Quant au parti de Dupont Aignan, t les différents sondages lui attribuent un score de cinq à 6 % loin derrière le rassemblement national et derrière les républicains.

 

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Dupont-Aignan-Le Pen : « je t’aime,moi non plus !»

Pour résumer Dupont Aignan plaide pour le rassemblement à droite mais aux Européennes, il veut se rassembler tout seul ! Et d’avancer la sempiternelle question du programme avant le chois des leaders et les arguments populistes les plus éculés : “Aujourd’hui, c’est ‘non’ à la cuisine politicienne”, a dit sur France 3 le député de l’Essonne, plaidant pour l’élaboration d’un projet et des discussions plus larges, au delà du “seul tête-à-tête” avec la finaliste de l’élection présidentielle de 2017, qu’il avait soutenue au second tour. Autrement dit Dupont Aignan veut bien l’union avec Marine Le Pen mais craint d’être étouffé si cette dernière le prend dans ses bras. Pour preuve,  Marine Le Pen a adressé jeudi une lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan proposant de faire liste commune avec Debout la France et de rédiger à quatre mains une charte de transformation de l’Union européenne. Toujours aussi faux cul Dupont Aignan répond: “Sa proposition n’est pas du tout, même si ça part peut-être d’une bonne intention, à la hauteur de l’enjeu historique qui est devant nous. Il a dit son intention d’envoyer “à la fin de l’été” un projet “à tous les responsables politiques qui “disent combattre M. Macron et l’abandon de la France”, dont la présidente du Rassemblement national et le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. “A ce moment-là, j’espère qu’elle aura clarifié sa position, sur l’euro notamment. J’espère que M. Wauquiez aura clarifié sa position et je leur dirai ‘unissons-nous tous ensemble, et beaucoup plus large que des petites cuisines’”, a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. La réalité c’est qu’’il n’y aura pas d’alliance entre LR, debout la France et Marine Le Pen (RN). Chacun est bien décidé à capitaliser les mécontentements des français aux européennes ; Une élection traditionnellement à l’abstention record, sans véritable enjeu intérieur et qui permet de voter sans état d’âme pour l’opposition.  Dans un sondage Elabe pour BFM TV publié mercredi, le Front national est crédité de 19,5% des intentions de vote pour les européennes, Debout la France de 5,5% mais Dupont Aignan vise les 10%.  La République en marche est en tête, avec 24% des intentions de vote.

Le FN et Dupont-Aignan : fin du mariage

Le FN et Dupont-Aignan : fin du mariage

 

Le mariage entre le Front National et Dupont Aignan  aura été de courte durée, l’idylle aura duré seulement le temps d’une campagne. Il faut dire que les prétentions de Dupont Aignan étaient un peu exorbitantes aux yeux du Front National. Il exigeait en effet 120 candidats sur 574 alors qu’il a faits moins de 5 % aux présidentielles et surtout que son implantation locale est dérisoire. Les sondages lui donnent au mieux 3 % aux législatives. L’alliance n’aura donc pas duré bien longtemps. Selon lepoint.fr, l’accord entre le FN et Debout la France est fini. Lors d’un conseil national élargi aux candidats aux législatives du parti de Nicolas Dupont-Aignan, ce samedi, les conditions proposées par le FN auraient été revues à la baisse. L’accord prévoyait initialement que chaque parti retire des candidats dans plusieurs circonscriptions pour favoriser ceux de l’autre. Mais aujourd’hui, « [le FN] ne propose plus autant de circonscriptions gagnables que Nicolas Dupont-Aignan le voulait », explique au point.fr Dominique Jamet, ancien vice-président du parti qui a démissionné après le soutien à Marine Le Pen. Selon un cadre de Debout la France cité par le site de l’hebdomadaire, « au début, on parlait en interne de 120 candidats, puis finalement 50. Et maintenant, le FN n’arrive plus à trouver les circos ». En plus, le FN souhaitait que les troupes de Nicolas Dupont-Aignan se présentent avec une double étiquette FN et DLF. Ce dont le leader de Debout la France ne voulait absolument pas.

 

Dupont-Aignan, des Rocardiens aux fachos

Dupont-Aignan, des Rocardiens  aux fachos

D’une certaine manière Dupont Aignant  a fait le chemin inverse de Mitterrand passé lui de l’extrême droite au socialisme. Dupont-Aignan a commencée chez les jeunes… rocardiens. A l’ENA, promotion Liberté, égalité, fraternité comme Jean-François Copé, celui qui à 13 ans collait des affiches pour Jacques Chaban-Delmas avait également prospecté chez les fabiusiens. En 1993, il glisse doucement à droite en devenant le chef de cabinet de François Bayrou, ministre d’Edouard Balladur. « J’ai adhéré au parti de Charles Pasqua et de Philippe Séguin en 1989 […] Maastricht a été mon premier combat », explique l’intéressé à L’Obs en 2016. En 1994, il rejoint pourtant le cabinet du très europhile ministre de l’Environnement Michel Barnier avant de partir à la conquête de la mairie d’Yerres dans l’Essonne, où il a été réélu en 2014 pour la quatrième fois. Un sarkozyste historique se souvient de lui comme responsable des fédérations du RPR à la fin des années 1990. « Il a toujours eu un terrible besoin de reconnaissance, raconte-t-il. Or Nicolas ne l’a jamais réellement pris au sérieux. » En 2008, il crée Debout la France. En 2017, son alliance avec le FN a provoqué la démission de trois de ses quatre vice-présidents. « Nous avons fait la campagne sur le slogan ni système ni extrême, fustige l’un d’eux, l’essayiste ­Dominique Jamet. Le lendemain du premier tour, il n’était pas question de ralliement… Dupont-Aignan est un homme mal ‘élevé’”  Drôle d’évolution pour ce gaulliste  qui se réfugie chez les ennemis  du Général.

Présidentielle: grosse manif A Yerres, contre Dupont-Aignan

Présidentielle: grosse manif A Yerres, contre Dupont-Aignan

 

Si Dupont régnant a été élu député, il le dit notamment à l’appui  de la droite républicaine. Du coup son ralliement surprise à Marine Le Pen a choqué ses  anciens soutiens et au-delà une grande partie de la population.  Chaque jour depuis son ralliement au Front national  se déroulent  des manifestations devant la mairie de Hyères dont il est le maire. Vendredi encore 500 personnes ont défilé pour protester contre le revirement de Dupont Aignan.  Munis de pancartes « Stop au F. Haine », « Quelle honte ! » ou « Yerrois trahis, Yerrois insultés », les manifestants ont crié « Dupont démission » sous les fenêtres de la mairie. « Se vendre pour un poste de Premier ministre, c’est lamentable », peste Marie-Rose Mingotaud, 75 ans. « S’il l’avait dit au premier tour, il n’aurait pas été suivi ». Yerroise depuis 52 ans, cette retraitée fait partie des anciens électeurs de M. Dupont-Aignan. L’édile a toujours été plébiscité dans cette ville de 29.000 habitants où il a été élu dès le premier tour lors des trois dernières municipales.  Face à la fronde dans sa ville, M. Dupont-Aignan, candidat à sa propre succession comme député de l’Essonne et qui quittera son fauteuil de maire s’il est réélu, a estimé mardi que les manifestants sont les « idiots utiles du système ».

Jusqu’à présent, le petit groupe de manifestants  avait toujours voté pour M. Dupont-Aignan. Mais « pour les prochaines législatives, il s’est grillé. On va s’occuper de lui. Sa carrière locale est terminée », lance ses anciens soutiens. Nicolas Dupont-Aignan a qualifié les manifestants de « gauchistes qui viennent en bus » et a signalé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) des interviews télévisuelles de manifestants extérieurs à la ville, qu’il qualifie de « manipulation ».

 

Vague de démissions chez Dupont-Aignan

Vague de démissions  chez  Dupont-Aignan

Depuis l’annonce de Nicolas Dupont-Aignan le 28 avril sur le plateau de France 2, les défections se multiplient dans son propre parti.  Le premier à avoir lancé le mouvement n’est autre que le vice-président du mouvement souverainiste, Dominique Jamet. Quelques minutes après la prise de parole de son patron, il annonce « quitter le parti ».  Deux jours plus tard, dans une tribune sur le site Atlantico, il affirme que « Nicolas Dupont-Aignan salit définitivement son image et sa réputation, et ajoute à une faute morale certaine une probable erreur politique ».  Et Dominique Jamet n’est pas le seul. Il est rejoint très rapidement par Anne Boissel, vice-présidente du parti, qui renonce également à se présenter aux législatives dans le Calvados. Le responsable du projet, Eric Anceau, quitte aussi le navire au même moment.   Autre très proche de Nicolas Dupont-Aignan à déserter : Olivier Clodong, conseiller départemental de l’Essonne et premier adjoint de Yerres (Essonne), ville dont Nicolas Dupont-Aignan est maire. Selon Le Monde, « avec deux vice-présidents de DLF sur quatre démissionnaires, l’état-major de Nicolas Dupont-Aignan est désormais décimé ».  Plusieurs candidats DLF aux législatives ont également annoncé le retrait de leur candidature. Nicolas Le Caroff, candidat dans les Côtes-d’Armor, a ainsi quitté le parti jugeant, dans un communiqué, l’alliance de Nicolas Dupont-Aignan avec Marine Le Pen « inacceptable ». « Je ne veux plus que mon nom soit associé à celui de Nicolas Dupont-Aignan », a renchéri dans La Voix du Nord Ludovic Lussiez, candidat aux législatives dans le Nord. En Charente-Maritime, les candidats Debout la France des 3e et 4e circonscriptions ont aussi décidé de quitter le parti, comme le relate Sud-Ouest. L’un d’eux, Alain Georgeon, explique : « J’avais adhéré à ce parti, entre autres, pour son slogan ‘Ni système, ni extrêmes’, ce soir ces valeurs ont été piétinées par le président de ce parti. » Plus au Sud, c’est Olivier Arsac, maire-ajoint de Toulouse, qui a lui aussi retiré sa candidature et quitté Debout la France. « Je désapprouve l’attitude consistant à faire la courte échelle au FN », a-t-il déclaré dans un communiqué. Son collègue de l’Aveyron, Fabien Lombard, l’a imité sur Twitter.   Outre celle à l’intérieur de son parti, Nicolas Dupont-Aignan doit aussi affronter l’hostilité des habitants de sa ville de Yerres (Essonne). Plusieurs centaines de personnes ont manifesté par deux fois contre son ralliement. Dimanche 30 avril, enfin, les maires de huit communes qui composent avec Yerres, la communauté d’agglomération Val d’Yerres-Val de Seine, ont demandé la démission de Nicolas Dupont-Aignan de ses fonctions de président de l’agglomération.

 

Dupont-Aignan: Les maires de l’agglomération demandent sa démission

Dupont-Aignan: Les maires de l’agglomération demandent sa démission

: Les maires des huit communes qui composent, avec Yerres, la communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine, ont décidé de demander la démission de Nicolas Dupont-Aignan de ses fonctions de président de l’agglomération. « Nous étions tous là, à l’exception » de Nicolas Dupont-Aignan, explique au Parisien Georges Tron, maire de Draveil et vice-président de la communauté d’agglomération. Les maires (un socialiste, sept de droite) ainsi que le président du conseil départemental de l’Essonne François Durovray (premier vice-président de l’agglomération) ont rédigé une lettre à l’ex-candidat de Debout la France dans laquelle ils lui ont demandé « de remettre son mandat à la communauté d’agglomération », a expliqué George Tron. Pour lui, c’est « un problème de valeurs. Cette décision de se rattacher à l’extrême droite sans même nous prévenir, est à mon sens indéfendable. » Dans le courrier qui sera envoyé au député-maire « dès le début de la semaine », publié par le Parisien, les signataires écrivent : « Votre choix de ralliement à Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite, parce qu’il heurte violemment les valeurs qui nous rassemblent et qui fondent justement le pacte républicain, ne vous permet plus de créer les conditions de la confiance et de la concorde dans notre assemblée et donc d’exercer vos fonctions de Président. » Les manifestants qui se sont réunis nombreux dimanche pour protester contre Dupont Aignan  ont eux lancé un nouvel appel au rassemblement, lundi à 15h.

 

 

 

 

Dupont-Aignan : « Trahison », « Indignité », »Collabo » ? Non, simplement la survie d’un oligarque

Dupont-Aignan : « Trahison », « Indignité », »Collabo » ? Non, simplement la survie d’un oligarque

 

Peu importe les condamnations, ce qui importe pour Dupont Aigan,  comme pour d’autres oligarques , cest de  continuer à exister en politique dont il a fait un métier. L’ancien énarque n’a pratiquement jamais travaillé et depuis 30 ans vit des ressources de cette politique et grassement si l’on en juge par son patrimoine immobilier forcément sous-estimé (comme les autres !). Le problème est essentiellement financier. Dupont Aigan  n’ayant pas franchi la fatidique barre des 5 % des électeurs au premier tour des présidentielles ne peut pas être remboursée par l’État des frais de campagne. Il se rapproche donc du Front essentiellement pour des raisons financières. Juppé a qualifié de « trahison » la décision du président de Debout la France dans un billet publié sur son blog. Il encourage les Français à rejeter le Front National et renouvelle son appel au vote pour Emmanuel Macron.   »Cette aventure personnelle et opportuniste le mène sur le chemin le plus sombre« , a réagi par communiqué le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer. « Nicolas Dupont-Aignan montre son vrai visage, celui de la trahison« , déplore-t-il. « Récemment encore, il revendiquait sa filiation avec Philippe Séguin, je l’invite à relire les discours de ce grand gaulliste sur le Front national. Ils étaient sans ambiguïté et d’une grande clarté : un gaulliste ne peut se compromettre avec le FN, il en va de son honneur« , ajoute-t-il.  »Nicolas Dupont-Aignan vient de perdre le sien« , conclut le numéro un des Républicains. Le centriste François Bayrou, allié à Emmanuel Macron, a évoqué sur Twitter une « immense honte« , l’ex-ministre de droite Dominique Bussereau parle d’un « vrai collabo » et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, regrette « l’honneur perdu » du député de Debout la France. La décision de Nicolas Dupont-Aignan a également provoqué des remous dans son parti, dont le vice-président, l’ancien journaliste Dominique Jamet, a claqué la porte. Les habitants de la ville de Yerres (Essonne), dont Dupont-Aignan est maire depuis 1995, ont également organisé une manifestation impromptue pour protester contre ce ralliement, nombre d’entre eux ayant voulu se désolidariser de leur maire.

La droite déplore une « trahison » de Dupont-Aignan

La droite déplore une « trahison » de Dupont-Aignan 

Trahison, c’est le mot qui revient le plus souvent pour qualifier le ralliement ont de Dupont Aignan au Front national. En même temps il faut bien convenir qu’il s’agit sans doute d’un début de clarification à droite notamment chez les Républicains dont certains qui refusent de soutenir Macron et  ne sont pas loin des thèses du front national. Comme au parti socialiste, le parti Républicain aurait intérêt à se débarrasser de ses brebis galeuses à fin de clarifier sa ligne politique et son réel attachement aux valeurs républicaines. Ce que réclame notamment Alain Juppé qui considère que les positions de son parti ne sont pas suffisamment clair dans la perspective du second tour des élections présidentielles. Des propos qui reposent sur une certaine légitimité puisque sans les contradictions internes notamment celle évoquée Juppé aurait dû emporter la primaire et au-delà les élections présidentielles Dans une note publiée sur son blog, Alain Juppé a également estimé que le président de Debout la France commettait une « trahison », qui s’ajoute aux « finasseries » de certains membres des Républicains face au FN. »Nicolas Dupont-Aignan montre son vrai visage, celui de la trahison », déplore Bernard Accoyer ; le secrétaire général des Républicains. « Récemment encore, il revendiquait sa filiation avec Philippe Séguin, je l’invite à relire les discours de ce grand gaulliste sur le Front national. Ils étaient sans ambiguïté et d’une grande clarté : un gaulliste ne peut se compromettre avec le FN, il en va de son honneur », ajoute-t-il. « Nicolas Dupont-Aignan vient de perdre le sien », conclut le numéro un des Républicains. Dès vendredi, les critiques ont plu sur l’ex-candidat à la présidentielle, arrivé sixième du premier tour dimanche dernier. Le centriste François Bayrou, allié à Emmanuel Macron, a évoqué sur Twitter une « immense honte », l’ex-ministre de droite Dominique Bussereau un « vrai collabo » et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, « l’honneur perdu » du député. La décision de Nicolas Dupont-Aignan a également provoqué des remous dans son parti, dont le vice-président, l’ancien journaliste Dominique Jamet, a claqué la porte.

 

Cuisine politique : Le Pen achète Dupont-Aignan

Cuisine politique :   Le Pen achète  Dupont-Aignan

C’est comme au foot adversaire (ennemi en la circonstance,) ami un autre jour à l’occasion d’un transfert. Un transfert au prix élevé puisque marine Le Pen a du promettre le poste de Premier Ministre en cas de victoire à l’élection présidentielle en vertu d’un accord de gouvernement qui prévoit des inflexions au programme du Front national. Un accord où Dupont Aignan renie ses propres convictions et où Le Pen renonce à supprimer l’euro. Bref du marchandage sulfureux  comme sur une foire à bestiaux.  Le compromis scellé comporte six « engagements », marquant autant d’amendements au projet du FN, notamment concernant la fin de l’euro en tant que monnaie unique, qui n’est « pas un préalable à toute politique économique ».  Son soutien, officialisé vendredi, marque un virage dans la trajectoire du député de l’Essonne, qui a entamé sa carrière politique au RPR, l’ancêtre des Républicains d’aujourd’hui, revendique toujours l’héritage du général de Gaulle et a multiplié dans le passé les critiques à l’encontre du FN. « Chez Debout la France (le parti qu’il a fondé-NDLR), il n’y a pas d’arrière-boutique d’extrême droite comme au Front national », déclarait-il en mars sur France 2.

 

Dupont Aignan mérite d’être frappé d’indignité républicaine

Dupont Aignan mérite d’être frappé d’indignité républicaine

 

La trahison de Dupont régnant, pour des motifs essentiellement financiers mérite d’être frappée d’une sorte d’indignité républicaine et même démocratique. Dupont Aignan  se vend au Front National d’abord pour sauver ses finances puisqu’il n’a pas obtenu les 5 % de voix pour  le remboursement des frais de campagne par l’État. Pour cela, Dupont Aignan  trahit ses convictions affichées qui se caractérisaient jusque-là par un rejet des thèses de Marine Le Pen. En se ralliant au Front National Dupont Aignan  sauve surtout sa peau d’oligarque. Grâce au soutien de Marine Le Pen il peut espérer être réélu député et continuer à vivre largement de la politique (il possède six appartements en région parisienne). Le plus grave sans doute c’est que Dupont Aignan  se renie lui-même. À son dernier meeting, au cours duquel l’ex-UMP a vanté une nouvelle fois les mérites de son patriotisme version «humaniste». Il s’est indigné des bruits qui le disaient proche d’une alliance avec Marine Le Pen: «Ils nous caricaturent. Nous n’avons jamais été xénophobes.» Sur les affaires également, Marine Le Pen en a pris pour son grade puisque Nicolas Dupont-Aignan l’a fait huer autant que François Fillon: «Ces affaires ne sont pas un pseudo-complot. Ils ont pris en otage l’élection présidentielle. Honte à eux.» Puis il s’en est pris à l’idée de moratoire sur l’immigration de Marine Le Pen, en clamant que l’immigration zéro n’avait «aucun sens», et qu’il ne fallait pas «opposer les pauvres quelles que soient leurs origines» ou «leurs convictions religieuses». Plus tôt dans la campagne, à son meeting de la Maison de la Chimie le 9 mars, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé la candidate frontiste «qui veut raser gratis» et fonctionne «contre les autres». Il a défendu mordicus sa ligne à lui, dans un entre-deux indépendant, pas plus proche des LR au programme «ultralibéral» que du FN qui pratique «la politique du bouc émissaire». Interrogés dans les allées de la salle, ses militants louaient alors un «Dupont-Aignan très humain, qui fera les choses plus doucement» que la candidate frontiste à qui, ils destinaient, pour la moitié d’entre eux, leur bulletin de vote en cas de second tour sans leur champion. Exaspéré par la question de ses différences avec Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan répondait systématiquement de façon sèche et laconique: «Un gaulliste républicain, ce n’est pas la même chose que le Front national, point», se défendait-t-il encore dans On n’est pas couché le 18 février. Le 3 novembre, sur RTL, Nicolas Dupont-Aignan appelait même ses compatriotes à ne pas céder à «l’impasse du Front national», à «l’aventure d’un saut sans parachute». Il expliquait alors: «Je suis le seul à proposer une rupture dans le calme. Je suis gaulliste. Je pense que le FN n’a pas les bonnes solutions. Il est le meilleur allié du système. Mais pour sauver sa peau de député, pour sauver son micro parti pour sauver sa carrière politique  Dupont Aignan a  tout renié. Il mérite cette indignité républicaine.

 

Dupont-Aignan : un « gaulliste »….. Collabo

Dupont-Aignan : un « gaulliste »….. Collabo

 

Dupont Aignan se revendique gaulliste. On se demande bien quelle  est la légitimité de ce qualificatif. Rien dans son passé, ses orientations où ses propos ne l’autorise à utiliser la référence à De Gaulle. Une référence par ailleurs complètement galvaudée puisque la plupart des responsables, Front National compris, se  réclament  aussi du gaullisme. Ce qui caractérise surtout De Gaulle, c’est son acte de résistance contre l’occupation et le fascisme. Pas vraiment une référence pour Jean-Marie Le Pen et même sa fille qui voulait il y a encore quelques jours exonérer l’État français de toute responsabilité dans la déportation des juifs. De nombreux responsables du Front National au plus haut niveau relativisent encore les dégâts de l’hitlérisme  pourtant à l’origine du plus grand massacre mondial. Dupont Aignan en rejoignant les extrémistes illuminés du front national passe ainsi du gaullisme à la collaboration. Il devrait être frappé d’indignité républicaine

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