Archive pour le Tag 'd’un'

Page 5 sur 20

Création d’un homicide routier ?

Création d’un d’homicide routier ?

De nombreuses voix réclament la création d’un « homicide routier » en cas d’accident mortel sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Ce qui impliquera évidemment des sanctions beaucoup plus lourdes qu’ aujourd’hui. Par ailleurs, la présidente de l’Assemblée nationale demande désormais une tolérance zéro encore d’alcool au volant

En février dernier, le ministre de l’Intérieur annonçait vouloir rendre automatique le retrait des 12 points de permis pour toute personne conduisant sous stupéfiants, mais aussi renommer les accidents mortels liés à la consommation d’alcool ou de stupéfiants en « homicide routier ».

Un travail est actuellement mené entre les services du ministère de l’Intérieur et ceux du ministère de la Justice pour déboucher sur un arbitrage de la Première ministre. Parmi les voies envisagées, le renforcement des sanctions pour les conducteurs sous stupéfiants ou alcoolisés impliqués dans des accidents mortels. Aujourd’hui, les mis en cause sont poursuivis pour « homicide involontaire » avec une double circonstance aggravante.

« On ne peut plus décemment dire involontaire, c’est indécent, estime Linda Kebbab », déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO. « La justice doit aussi répondre à une forme de réparation aux victimes. »

Pour le délit d’homicide involontaire, les prévenus encourent jusqu’à dix ans de prison, la peine maximale qui peut être prononcée par un tribunal correctionnel. « Quand on fait le choix de boire ou de se droguer, on sait ce que l’on fait, le véhicule devient une arme par destination, c’est donc un homicide volontaire », tranche Denis Jacob, secrétaire général Alternative Police CFDT.

Alors que le terme d’involontaire est difficilement audible pour les familles de victimes, « si l’infraction reste délictuelle, on est dans de la sémantique sauf à passer en matière criminelle », note Me Vincent Julé-Parade, avocat spécialisé dans la défense des victimes des accidents de la route. Pour alourdir les peines, il faudrait en effet criminaliser l’infraction, c’est-à-dire la faire juger par une cour d’assises ou une cour criminelle départementale, qui juge les crimes passibles de 20 ans de réclusion criminelle.

« Pourquoi une personne qui consomme de l’alcool, du stupéfiant, qui roule à haute vitesse et qui percute et tue des vies se contenterait d’être traité comme un délinquant? », interroge Linda Kebbab.

Une proposition de loi a été déposée en ce sens le 4 avril dernier à l’Assemblée nationale et propose de créer l’infraction d’homicide routier portant à 20 ans de réclusion criminelle la peine encourrue par un conducteur ayant consommé de l’alcool ou de la drogue et qui provoque un accident.

Politique–LE DÉPUTÉ LFI CARLOS MARTENS BILONGO déjà bénéficiaire d’un logement social le sous-louait

Politique–LE DÉPUTÉ LFI CARLOS MARTENS BILONGO déjà bénéficiaire d’un logement social le sous-louait

Le député insoumis du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo a continué de bénéficier, après son élection en juin 2022, d’un logement social à Villiers-le-Bel qu’il sous-louait à l’une de ses sœurs, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

Nouvelle affaire impliquant Carlos Martens Bilongo. Une semaine après l’ouverture d’une enquête le visant pour « fraude fiscale » et « blanchiment », BFMTV révèle que le député LFI a bénéficié jusqu’en décembre 2022, soit six mois après son élection, d’un logement social qu’il sous-louait à l’une de ses sœurs à Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

Ces informations figurent dans le signalement qu’a effectué la cellule anti-blanchiment de Bercy à la justice il y a quelques semaines à propos du député, a appris BFMTV. C’est ce signalement qui a conduit le parquet de Pontoise à ouvrir, mi-avril, une enquête préliminaire pour des faits de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Sous-location à sa sœur
Interrogé par BFMTV sur cette enquête préliminaire, Carlos Martens Bilongo indiquait la semaine dernière qu’il devait faire le point avec son comptable et ses avocats, tout en démentant avoir voulu être malhonnête.

D’après les éléments des enquêteurs de la cellule de Bercy (Tracfin), Carlos Martens BIlongo aurait quitté ce logement social en 2020, mais le logement est resté occupé par l’une de ses sœurs qui lui versait, pour cela, un loyer. Interrogé sur ce point, Carlos Martens Bilongo n’a pas démenti.

« Oui, ma sœur vivait avec moi. Et elle participait au loyer », a-t-il concédé.
SUR LE MÊME SUJET
Le député LFI Carlos Martens Bilongo visé par une enquête pour fraude fiscale et blanchiment
Concernant le fait qu’il possédait, par ailleurs, deux autres logements, il s’est justifié en indiquant que l’un était « un investissement locatif », le second étant « en travaux entre 2018 et 2020″ ce qui, selon lui, l’empêchait d’y habiter.

Le fantôme d’un cabinet bidon pour les républicains

Le fantôme d’un cabinet bidon pour les républicains

C’est au moment où les  » Républicains » sont en pleine dégringolade dans l’opinion publique qu’Éric Ciotti sort de sa poche un cabinet fantôme. Le problème c’est que son parti ne représente plus grand-chose; le dernier sondage publié dans le JDD ne donne qu’à peine 10 % des votes aux élections européennes. Progressivement le parti écartelé entre les sirènes du Front National et la soupe de Macron se rétrécit comme peau de chagrin. Proposer un cabinet fantôme dans ces conditions touche un peu au ridicule. Notons d’ailleurs que les médias ont à peine évoqué cette initiative d’un Éric Ciotti par ailleurs contesté au sein même de son parti. Comble du surréalisme Morano fait aussi partie de ce contre-gouvernement !

Eric Ciotti a mis en place son « shadow cabinet ». Le président des Républicains a dévoilé dans le JDD, dimanche 14 mai, un « contre-gouvernement » alternatif à Emmanuel Macron pour défendre les idées du parti et bâtir un projet programmatique, une sorte de « cabinet fantôme » inspiré de la pratique anglo-saxonne. « Je souhaite que les travaux programmatiques s’organisent autour de celui qui aura été chargé de la thématique », a expliqué le chef du parti de droite.

Sous la houlette de la secrétaire générale de LR Annie Genevard, cette équipe d’une trentaine de « secrétaires nationaux » s’inscrit aussi dans l’effort de reconstruction de LR, à la fois affaibli par ses revers électoraux et devenu pivot grâce à ses quelque 60 députés pouvant apporter l’appoint à la majorité. Deux mois après la fin du psychodrame de la réforme des retraites, l’organigramme mêle toutes les tendances de LR. Mais le chef de file des frondeurs, Aurélien Pradié, limogé de son poste de numéro 2, n’y figure pas.

Le pôle régalien compte le vice-président de la région Ile-de-France Frédéric Péchenard (Intérieur), l’eurodéputée Nadine Morano (Immigration) et le sénateur François-Noël Buffet (Justice). Au pôle économique, on trouve l’expert Christian Saint-Etienne (Economie et Réindustrialisation), ainsi que les députées Véronique Louwagie (Comptes publics), Valérie Bazin-Malgras (Entreprises) et Isabelle Périgault (Formation).

La jeune garde de LR est également représentée avec les députés Julien Dive (Agriculture), Antoine Vermorel-Marques (Environnement) et Raphaël Schellenberger (Energie). Dans ce contre-cabinet quasi-paritaire (15 femmes, 17 hommes), les Droits des femmes reviennent à la conseillère de Paris Nelly Garnier et la Culture à la maire de Taverny Florence Portelli. Le député Philippe Juvin est chargé de la Santé et le sénateur Max Brisson de l’Education. Enfin, les questions relatives aux Affaires étrangères sont suivies par Michel Barnier en tant que conseiller spécial du président.

Manquerait plus qu’on sorte Sarkozy du placard comme premier ministre potentiel. Malheureusement l’intéressé a fait le choix de rejoindre le camp de Macron.

Dette de la France : la note abaissée d’un cran à «AA-» va encore plomber l’inflation

Dette de la France : la note abaissée d’un cran à «AA-» va encore plomber l’inflation


Finalement ce sont surtout les mouvements sociaux en France qui ont convaincu l’agence Fitch de faire baisser la note de la dette française. La conséquence sera un relèvement des taux de prêts consentis au pays ce qui viendra alimenter un peu plus l’inflation.

L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note de la France à «AA-», invoquant les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées qu’anticipé. «L’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes», écrit l’agence de notation dans un communiqué.

La conséquence de cette dégradation va se traduire par une augmentation des taux d’intérêt pour les emprunts de la France. Une augmentation qui viendra nourrir un peu plus une inflation qui se rapproche dangereusement des 6 %.

La France va subir une double contrainte d’abord celle de la politique de plus en plus restrictive de la BCE qui va bientôt encore augmenter ses taux d’intérêt de base et cette augmentation mécanique provenant de la dégradation de la note de la France concernant l’endettement.

Dette : la note de la France abaissée d’un cran à «AA-»

Dette : la note de la France abaissée d’un cran à «AA-»


Finalement ce sont surtout les mouvements sociaux en France qui ont convaincu l’agence Fitch de faire baisser la note de la dette française. La conséquence sera un relèvement des taux de prêts consentis au pays ce qui viendra alimenter un peu plus l’inflation.

L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note de la France à «AA-», invoquant les tensions sociales récentes qui pèseront sur la capacité à réduire le déficit et la dette, ainsi que des perspectives de croissance moins élevées qu’anticipé. «L’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes», écrit l’agence de notation dans un communiqué.

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an.

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Surréalisme : »Redonner confiance dans notre démocratie », Elisabeth Borne lors d’un « conseil national de la refondation »

Surréalisme : »Redonner confiance dans notre démocratie », Elisabeth Borne lors d’un « conseil national de la refondation »

De toute évidence,il y a une situation surréaliste qui caractérise la France en ce moment avec d’un côté des élites complètement coupées des réalités économiques et sociales et de l’autre des Français qui prennent de plus en plus conscience du déclin de la France, de la médiocrité de son personnel politique et de la chienlit qui s’installe un peu partout.

Élisabeth Barnes fait toujours semblant d’être le chef du gouvernement et réunit à Matignon le machin de Marcon appelé « conseil national de la Refondation (à machin pour shunter les institutions et organisations représentatives). Au menu cette fois, la jeunesse avec la mesure centrale du permis de conduire à 17 ans. Il Faut préciser que Macon lors d’un précédent conseil du même type avait proposé des préservatifs gratuits pour les jeunes. On voit que les propositions sont vraiment à la hauteur des enjeux du moment !

La Première ministre Élisabeth Borne, dont le maintien au gouvernement divise la majorité après le 49.3 sur les retraites, a participé samedi 18 mars à un conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse, à Matignon. « Quelles que soient les circonstances, j’ai une priorité, c’est vous, les jeunes », a déclaré la cheffe du gouvernement, en ouverture de ce débat d’environ deux heures sur le thème de l’égalité des chances.

« J’ai bien noté que la confiance, c’est aussi de démontrer qu’on prend vos propositions, qu’on en fait des mesures et qu’on en suit la réalisation », a-t-elle assuré dans son discours de conclusion, citant le permis de conduire à 17 ans, l’accompagnement de la sortie de l’aide sociale à l’enfance à sa majorité, la rénovation des logements étudiants du Crous et d’autres pistes évoquées par les participants.

« Je suis convaincue que plus que jamais, redonner confiance dans notre démocratie, c’est une priorité, au-delà des sujets dont on est en train de parler aujourd’hui », a-t-elle ajouté, dans une allusion aux critiques des oppositions et des syndicats qui l’accusent d’être passée en force en recourant à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le texte reculant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64.

FOOT-Corinne Diacre écartée de l’équipe de France : victime d’un complot ?

FOOT-Corinne Diacre écartée de l’équipe de France : victime d’un complot ?

Claude Michy, Ex dirigeant de Clermont-Ferrand, estime sur franceinfo que la désormais ancienne sélectionneuse de l’équipe de France féminine de football est une « victime ».

Reconnaissez-vous la Corinne Diacre à qui vous avez fait confiance, dans les critiques dont elle fait l’objet ces derniers mois ?

Claude Michy : Je pense que les critiques viennent de beaucoup de gens qui ne la connaissent pas. Ça, c’est le premier point. On est un peu dans un mode de lynchage médiatique, puisqu’elle n’a pas été la seule dans ce domaine-là. Et ensuite, c’est un peu lamentable de ne pas respecter les gens pour leur travail et leur professionnalisme. Tout ça est très bien organisé par Jean-Michel Aulas, que je connais depuis très longtemps, pour qui j’ai beaucoup de respect, qui est un grand monsieur du football, mais qui n’a jamais aimé Corinne Diacre. Il lui avait demandé de venir à l’Olympique lyonnais pour son équipe féminine, quand elle était au Clermont Foot, et elle n’a pas donné suite. Il n’a jamais accroché avec elle.

Pour vous, c’est lui qui est derrière tout ça uniquement ?

Bien sûr. Il part souvent de l’intérêt général pour arriver à des intérêts particuliers. Il faut aussi respecter les choix des dirigeants du football. Mais à un moment, je trouve que la notion humaine du sujet a été oubliée. Elle ne mérite pas la façon dont elle a été traitée, parce que c’est une grande professionnelle. C’est quelqu’un que je connais bien, quelqu’un d’agréable. On lui reproche sa communication.

Mais pouvait-elle se maintenir, alors que le lien était rompu avec les joueuses ?

Tout ça a été assez bien organisé et elle a été victime de cette chose-là. Quand une joueuse d’un club s’exprime et qu’elle est de l’Olympique lyonnais [Wendie Renard], ce n’est pas un phénomène de hasard. J’ai beaucoup de respect pour les joueuses aussi, parce qu’elles font leur job, elles ne l’ont peut-être pas fait tous les jours comme il fallait, la coach peut-être non plus. Mais à partir du moment où il y a une vindicte qui s’installe, il est difficile pour les dirigeants, dans la situation délicate de la Fédération française de football, de prendre une décision contraire à la vox populi.

Pour vous, Corinne Diacre n’a aucun tort dans cette affaire ?

Je pense qu’elle a bien fait son travail. C’est une vraie professionnelle, qui a travaillé énormément depuis sa jeunesse. C’est quelqu’un qui a travaillé en usine, qui s’est faite, qui a grandi, qui est venue chez nous alors qu’elle a été critiquée au début de son mandat. Il y a des joueurs qui n’acceptaient pas d’être entraînés par une femme. Ces joueurs sont partis et moi, j’ai conservé Corinne Diacre parce que je pensais que c’était elle qui était dans le bon sens de la marche. Elle a maintenu le club, elle l’a fait grandir, elle a fait venir Pascal Gastien qui est aujourd’hui l’entraîneur du club. Il était le directeur du centre de formation et lui aussi est extrêmement choqué de la façon dont a été traitée Corinne Diacre. Alors je suis peut-être excessif, mais je suis tellement déçu de voir le comportement d’un milieu que je connais, puisque j’ai passé quelques années à l’intérieur.


Vous avez pu en parler avec elle ? Corinne Diacre est aussi déçue et en colère que vous ?

Je parle avec elle très souvent. Quand quelqu’un donne tout son temps pour que son équipe réussisse, pour porter les couleurs de la France au meilleur niveau, et que du jour au lendemain, on lui dit : « Bon bah, à bientôt, au revoir »… Vous imaginez le choc ! C’est une part de vie et une part d’engagement. Elle va avoir besoin de digérer cette mauvaise nouvelle, mais elle rebondira.

Récidive: Opposition entre Édouard Philippe et Macron sur la peine minimale d’un an de prison

Opposition entre Édouard Philippe et Macron sur la peine minimale d’un an de prison

Le texte du courant d’Édouard Philippe prévoyait une peine minimale d’un an d’emprisonnement pour des délits de violences commis en récidive contre des fonctionnaires, comme les professeurs ou les policiers. Elle a été rejetée à 98 voix contre 87 voix.

Parmi les motifs invoqués par Horizons pour défendre ce texte, on compte la part de « récividistes ou réitérants » dans les condamnations prononcées par la justice.

Au-delà de la réinstauration de peines minimales, la proposition de loi visait également à renforcer les moyens de réinsertion et à l’organisation d’une « conférence de consensus » pour réfléchir de manière globale à la lutte contre la récidive.

« Les peines plancher n’ont pas permis, ni de près, ni de loin, de réprimer la délinquance ou de mieux lutter contre la récidive », a justifié de son côté à la tribune le ministre de la Justice.

Après des négociations extrêmement tendues entre Renaissance et Horizons pendant les législatives, Édouard Philippe avait décrit sur BFMTV des relations « cordiales » mais  » lointaines » en février.

Secteur agricole : la fin d’un monde ?

Secteur agricole : la fin d’un monde

Bertrand Hervieu, co-auteur de l’ouvrage très instructif « Une agriculture sans agriculteurs ». Le sociologue membre de l’Académie d’Agriculture de France décrypte le déclin du modèle familial et le basculement délicat dans les logiques entrepreneuriales à l’heure de la transition agro-écologique.(dans la Tribune)


Quand on parle de choc démographique dans le monde agricole, vous nuancez en disant que les statistiques ne voient rien. Ne doit-on plus être inquiet quant au déclin des agriculteurs ?

Bertrand HERVIEU – Oui, il y a bien un effondrement démographique, c’est clair. – 75 % d’actifs agricoles en 40 ans, c’est quand même significatif. Les chefs d’exploitations et co-exploitants, ne représentent plus qu’1,5% de la population active française. Mais ce que cache l’effondrement démographique, c’est une reconfiguration très forte des modes d’organisation du travail et du capital. Avec François Purseigle [sociologue à l'Institut national de Polytechnique de Toulouse et co-auteur du livre « Une agriculture sans agriculteurs », ndlr], ce qui nous frappe c’est la crise du modèle de l’exploitation familiale.

Ce n’est pas la fin de l’agriculture, c’est la fin d’une forme de l’agriculture. Au fond, l’exploitation familiale avec deux personnes à plein temps, c’est-à-dire l’exploitation conjugale finalement, constitue un moment historique qui a succédé au modèle patriarcal de la Troisième République et qui voit aujourd’hui émerger des formes multiples, complexes et enchevêtrées sous des formes sociétaires, avec une montée en puissance du salariat. Nous allons assister à une réorganisation très profonde des structures d’exploitations et des modes d’exercice de ce métier.

Dans votre ouvrage, on apprend que 60 % des chefs de propriété gèrent des sociétés agricoles. Tous les agriculteurs exploitants vont-ils devenir des exploitants entrepreneurs ?
C’est la tendance observée oui, avec des statuts professionnels différents. En Nouvelle-Aquitaine par exemple, vous avez une très grande palette des modes d’exercice du métier entre les productions animales et végétales. Ce que l’on voit dans une partie des Landes, avec l’exploitation de parcelles par des sociétés extérieures, est davantage en phase avec le mouvement actuel que le modèle de l’agriculteur qui possède une cinquantaine d’hectares en polyculture-élevage. Cette seconde image est en train de s’effacer et cela interroge sur l’attractivité du modèle qui représente trop de contraintes de travail et de capital à l’installation.


Le modèle d’entreprise agricole se banalise mais vous montrez que les institutions représentatives refusent de l’intégrer dans leurs discours. Est-il difficile pour un métier en lien avec le vivant d’intégrer les logiques entrepreneuriales ?

Le modèle à deux personnes à plein temps a été une vraie conquête pour la génération de la seconde moitié du XXe siècle : la phase de modernisation s’est appuyée sur l’exploitation familiale. Et elle a très bien réussi, il faut comprendre ça. La France était totalement déficitaire dans sa couverture alimentaire avant et après la Seconde Guerre mondiale. En l’espace de vingt ans, elle a connu la surproduction. C’est dire l’extraordinaire bond qui s’est opéré en reposant sur du travail familial. C’était voulu par la génération de la jeunesse agricole catholique des années 1950-60.
Ce modèle-là a été un modèle voulu, conquis, un modèle glorieux et productif. L’abandonner, c’est un peu le trahir et mettre fin à une épopée avec les hommes et les femmes qui ont construit cette histoire. C’est toujours plus difficile d’abandonner un modèle qui a fonctionné. Edgard Pisani, qui fut ministre de l’Agriculture de 1961 à 1966, avait l’habitude de dire qu’une politique qui a fonctionné est une politique qui a changé le monde, mais puisque le monde a changé il faut changer de politique.


L’agriculture se tourne de plus en plus vers une économie de services. Cette nouvelle donne économique est-elle viable pour une profession subventionnée et aux revenus parfois précaires ?

Il s’agit du secteur où l’on rencontre l’éventail des revenus le plus important. Le dixième des exploitations les moins rentables sont en revenu négatif. Le modèle économique classique est donc fragile. Ce qu’introduit ce modèle complexe via de nouvelles formes sociétaires, c’est beaucoup plus de souplesse. Ce ne sont plus des structures à vie, elles se pensent désormais en fonction d’un projet économique à un moment donné en fonction des opportunités conjoncturelles. Il est frappant de constater que, dans les structures qui tirent un revenu extrêmement confortable, il y a généralement plusieurs sociétés qui s’emboîtent, les unes disparaissent, les autres émergent. Ça demande beaucoup de dextérité juridique et fiscale.

Si les plus petites structures ne suivent pas ce mouvement, sont-elles condamnées à disparaître ?
Pas forcément. Ce mouvement sur lequel nous voulons attirer l’attention dans notre livre a été indicible jusqu’ici. Notre travail a consisté à le nommer. Mais ce mouvement ne dit pas tout. Nous disons que l’exploitation familiale est fragilisée et que, pour beaucoup, elle n’est plus désirable. Elle est prise en étau entre cette agriculture plus abstraite et une floraison de micro-exploitations qui empruntent les codes de la startup. On voit beaucoup de « bifurqueurs » comme on les appelle [en référence au discours des diplômés d'Agro Paris Tech en mai 2022, ndlr]. Économiquement ils ne pèsent pas très lourd, mais culturellement c’est très important. Les collectivités accordent de l’importance à ce mouvement de retour au local, contrairement aux politiques agricoles. Je trouve ça regrettable car cet élan est une source d’innovation. Il faut toujours être attentif aux marges qui sont des lieux d’invention.
« Le pessimisme dominant doit être écarté par l’attirance de nombreux jeunes pour ce métier »

Les personnes non-issues du milieu agricole représentent une force pour renouveler la profession vieillissante. Or, il est de plus en plus difficile d’accéder à la propriété foncière puisque le patrimoine se concentre dans les familles exploitantes. La figure de l’agriculture grand propriétaire terrien est donc révolue ?

Je n’ai pas la réponse mais je constate une chose. Les transmissions sont de plus en plus difficiles. Un jeune qui entre dans le métier va passer sa vie à racheter les parts de sociétés et de foncier. C’est quand même vivre pauvre pour mourir riche. Il y a une crise autour de la succession-installation. J’ai un cas précis dans les Landes, d’une ferme restée dans une famille pendant deux générations. La troisième a considéré que pour sortir des difficultés, il fallait vendre. Ils solliciteront donc des porteurs de capitaux.

Le pessimisme dominant doit être écarté par l’attirance de nombreux jeunes pour ce métier. Il y a une adéquation à construire entre ce désir de métier et des nouvelles formes de l’exercer. La nouvelle génération n’a pas envie d’être astreinte sept jours sur sept, 365 jours par an. Ces nouvelles aspirations ne constituent pas une catastrophe !

Mais l’éloignement avec le cœur de métier, avec la fierté de produire la nourriture du pays et d’assurer la souveraineté alimentaire semble pourtant très mal vécu par la profession…
Oui, ce processus que vous qualifiez d’éloignement, je le qualifierais d’abstraction, de parcellisation des fonctions. C’est une tendance lourde, visible dans notre société. L’agriculteur doit avoir une vision de synthèse sur ce qu’il fait et sur sa place dans la production alimentaire.

La transition écologique que les agricultures doivent mener est-elle à la fois une opportunité pour renouveler les générations mais aussi une impasse économique pour les plus petites ?

On peut faire l’hypothèse que ces structures tertiarisées, pointues sur le plan technologique, soient plus à même de prendre à bras le corps la transition que les petites et moyennes vieillissantes. Dans celles-ci, la moitié des chefs d’exploitation a plus de 50 ans, à cet âge vous n’avez pas tellement envie de réinvestir dans un nouveau modèle de production. Mais on peut espérer que le renouvellement des générations soit effectivement porteur de la transition.
___
« Une agriculture sans agriculteurs », François Purseigle et Bertrand Hervieu, Presses de SciencesPo, octobre 2022, 222 pages, 16€.

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

« Sans volant, ni pédales : le grand début des navettes autonomes d’Amazon » titrentdes médias. En fait ,c’est surtout le retour d’un concept fumeux car sur une voie banalisée comportant donc plusieurs types d’usage, il est particulièrement dangereux d’autoriser des véhicules sans conducteur. Par contre, le concept existe depuis longtemps dans les transports en site propre (train, métro, navettes). On a parfois maintenu un conducteur uniquement pour des questions psychologiques.

Amazon se rapproche « de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public » Déclare la multinationale.
Des navettes autonomes d’Amazon ont roulé sur la voie publique. Une avancée qui reste modeste : les passagers sont des employés du groupe transportés gratuitement et la navette est autorisée par les autorités à circuler sur un trajet de 1,6 kilomètre (1 mile) entre deux bâtiments du siège situé à Foster City.

Pour les société qui annonce le caractère personnel opérationnel des véhicules autonomes, c’est davantage un coup de pub une avancée technologique.

« En annonçant le premier trajet de notre navette autonome pour les employés, nous ajoutons aux progrès réalisés par le secteur au cours de l’année passée et nous nous rapprochons de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public », a souligné Aicha Evans la directrice générale de Zoox, filiale d’Amazon, citée dans un communiqué.

En France, Transdev et le fournisseur de navettes Easymile ont jeté l’éponge.

En France, au terme d’une période de test sans passagers, Transdev et son fournisseur de navettes Easymile ont mis fin en avril 2022 à l’expérimentation baptisée Nimfea qui avait été lancée avec tambour et trompettes, il y a un peu plus d’un an. Elle devait rouler entre la gare de Vernon et Giverny. Ce devait être « le plus long parcours sur routes ouvertes mixtes jamais testé par ce type de véhicule autonome et une première en Europe », se félicitaient alors les deux partenaires.

Trois mois et un million d’euros d’investissement plus tard, l’heure est donc à la déconvenue. « Les conditions ne sont pas réunies pour une ouverture au public pour assurer la sécurité des voyageurs et des usagers de la route », justifiaient les partenaires.

Lors des phases de test, les véhicules ont en effet franchi sans encombre les obstacles dans le centre de Vernon où ils devaient traverser un pont et un rond-point équipé de feux tricolores pour la circonstance. En revanche, ils ont rencontré beaucoup d’aléas dans la seconde partie du tracé : une route de campagne à deux voies limitée à 50 km/h. « Sur ce tronçon, la période d’essai a montré des situations à risques ».

Santé- Covid: risque d’un nouveau variant

Santé- Covid: risque d’un nouveau variant

Un nouveau variant variant Omicron XBB.1.5, A fait son apparition aux États-Unis. Évidemment la crainte et qu’il puisse se diffuser ailleurs dans le monde. Une hypothèse qu’on ne peut exclure surtout avec la mobilité retrouvée des Chinois auxquels certains pays n’exigent même pas de test.( Même l’Europe n’a pas été capable de se mettre d’accord sur ce sujet).

Ce nouveau variant très contagieux, représente plus de 40% des cas de contamination aux Etats-Unis selon des données officielles publiées la semaine dernière. Le ministre allemand de la Santé s’est ainsi dit préoccupé par l’émergence de ce nouveau sous-variant du coronavirus lié à un nombre croissant d’hospitalisations dans le Nord-Est des Etats-Unis, ajoutant que Berlin suivait la situation de près.

Notons que les autorités médicales et politique françaises évitent d’évoquer ce danger

. » Sept des dix Etats américains où l’on observe une hausse des infections et hospitalisations se trouvent dans le Nord-Est, où l’on comptabilise un nombre plus élevé de cas de XBB, a déclaré à Reuters Michael Osterholm, expert en maladies infectieuses à l’Université du Minnesota, dans une récente interview.

Covid: risque d’un nouveau variant

Covid: risque d’un nouveau variant

Un nouveau variant variant Omicron XBB.1.5, A fait son apparition aux États-Unis. Évidemment la crainte et qu’il puisse se diffuser ailleurs dans le monde. Une hypothèse qu’on ne peut exclure surtout avec la mobilité retrouvée des Chinois auxquels certains pays n’exigent même pas de test.( Même l’Europe n’a pas été capable de se mettre d’accord sur ce sujet).

Ce nouveau variant très contagieux, représente plus de 40% des cas de contamination aux Etats-Unis selon des données officielles publiées la semaine dernière. Le ministre allemand de la Santé s’est ainsi dit préoccupé par l’émergence de ce nouveau sous-variant du coronavirus lié à un nombre croissant d’hospitalisations dans le Nord-Est des Etats-Unis, ajoutant que Berlin suivait la situation de près.

Notons que les autorités médicales et politique françaises évitent d’évoquer ce danger

. » Sept des dix Etats américains où l’on observe une hausse des infections et hospitalisations se trouvent dans le Nord-Est, où l’on comptabilise un nombre plus élevé de cas de XBB, a déclaré à Reuters Michael Osterholm, expert en maladies infectieuses à l’Université du Minnesota, dans une récente interview.

Ukraine: Moscou proteste contre la proposition de création d’un tribunal international

Ukraine: Moscou proteste contre la proposition de création d’un tribunal international !

Compte tenu de l’état de la justice en Russie, on comprend que Moscou proteste contre la création d’un tribunal international juger les crimes de guerre en Ukraine. D’une manière générale pouvoir russe fait l’économie de la justice en procédant à l’élimination physique des deux opposants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Le concept même de justice et contester par la mafia qui dirige le pays grâce notamment aux méthodes criminelles du KGB (FSB). La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré mercredi que l’UE s’efforcerait de mettre en place un tel tribunal, avec le soutien des Nations unies, en complément de la Cour pénale internationale (CPI). L’Ukraine et ses alliés occidentaux accusent la Russie de s’être rendue coupable de multiples crimes de guerre depuis le début de l’invasion de l’Ukraine il y a neuf mois. Moscou nie viser délibérément les populations civiles et accuse de son côté Kiev de ne pas respecter les lois de la guerre.

« Faille ». L’obstacle est de taille pour rendre une justice internationale en ciblant le régime : la Russie détient un droit de veto aux Nations unies et peut ainsi bloquer le travail de la CPI. Mais Kiev cherche à contourner les difficultés.

« Nous proposons donc de combler la faille en instituant le chef d’accusation de crime d’agression », précisait la députée ukrainienne Maria Mezentseva lors du colloque SciencesPo-Esprit, mardi 29 novembre. Un chef d’inculpation non traité par la CPI.

Muselier, en attente sans doute d’un portefeuille, rejoint  » Renaissance »

Comme d’autres, Renaud Muselier entretient avec les convictions politiques des relations assez confuses et molles. Jusque-là il appartenait au parti des « Républicains » mais s’était prononcé à plusieurs reprises pour Emmanuel Macron.

Comme d’autres encore, l’intéressé rejoint le parti au pouvoir dans l’espérance sans doute d’un Marocain. Pourtant ceux qui observent bien la politique en Provence Côte d’Azur ne lui reconnaissent pas une grande compétence et un grand charisme.Il n’est pas interdit de penser que Muselier pourrait encore changer ultérieurement après la fin du mandat de Macron pour rejoindre par exemple le parti d’Édouard Philippe. Bref, comme disait Edgar ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent !

«Je rejoindrai début décembre le parti Renaissance», a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant qu’il ferait partie du bureau exécutif de cette formation. «Je m’étais donné le temps de prendre une décision d’ici la fin de l’année sur un positionnement national», a poursuivi M. Muselier, en assurant qu’il ne se «retrouve pas dans les propos des trois candidats» à la présidence des Républicains.
À lire aussiRenaud Muselier: «L’avenir de la droite passe par le rassemblement et l’addition».

En octobre, Renaud Muselier avait dénoncé «une course vers l’extrême droite» de son ancien parti LR et avait critiqué ouvertement le candidat à la présidence du parti Éric Ciotti, soutenant qu’il avait instauré un «système politique de pressions et de menaces» dans les Alpes-Maritimes. «Le mot traître a un nouveau synonyme : Muselier. Les dictionnaires l’intégreront très prochainement. Méprisable et ridicule…», a d’ailleurs tweeté mardi M. Ciotti, en réaction à la décision de M. Muselier.

1...34567...20



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol