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Maroc: amorce d’un système de protection sociale

 Maroc: amorce d’un système de  protection sociale

C’est évidemment d’une véritable évolution au Maroc avec l’amorce d’un système de protection sociale. Une première en Afrique où se pose  en général la question du financement. Une  évolution sociale sans doute nécessaire et possible avec la modernisation et les progrès économiques du pays.

 

Dans un premier temps 1 million de familles pauvres vont recevoir  500 dirhams (environ 45 euros) par mois, quelle que soit la composition de la famille. Un programme à l’étude depuis dix ans qui peinait à se concrétiser.

Le royaume accélère le déploiement de sa réforme de protection sociale universelle, avec une échéance fixée à 2025. Le but étant de rationaliser des aides anarchiques et destinées à seulement 20 % de la population (le pays compte 30 millions d’habitants). La réorganisation de ce système élitiste devrait en principe changer la vie de millions de ménages et améliorer l’indice de développement humain du pays, classé à la 123e place dans un rapport des Nations unies daté de 2022.

 

 

Menaces de mort d’un proviseur du lycée : La faillite l’État !

Menaces de mort d’un proviseur du  lycée : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Démission d’un proviseur du lycée Ravel de Paris : La faillite l’État !

Démission d’un proviseur du  lycée Ravel de Paris : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Crise économique en Chine : la conséquence d’un système

Crise économique en Chine : la conséquence d’un système
Selon la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, afin de booster son économie, la Chine doit axer davantage ses politiques vers le consommateur, Et tenir ainsi mieux compte du marché notamment intérieur. Il s’agit d’une critique en creux de l’étatisation en cours du système économique chinois De plus en plus sous tutelle du parti communiste. Sous l’impulsion du président chinois qui dispose de plus en plus de pouvoir, nombre de responsables économiques ont été écartés ont quitté la Chine par peur de représailles. Ainsi l’économie chinoise est de plus en plus sous la tutelle du parti communiste mais a perdu en compétitivité et en innovation au profit de nombreux autres pays d’Asie.

 

La Chine ne parvient pas à sortir de la crise financière du logement et des collectivités locales. Une crise qui contamine l’ensemble de l’économie. Le problème est que les pouvoirs sont de plus en plus concentré dans les mains du président, lui aussi pratiquement élu à vie, davantage préoccupé par des considérations idéologiques qu’économiques.

« La Chine est face à un carrefour : s’appuyer sur les politiques qui ont fonctionné dans le passé ou se réinventer pour une nouvelle ère de croissance de haute qualité », a déclaré à Pékin dimanche la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, au Forum chinois du développement.
Crise du logement, faible demande intérieure, chômage élevé des jeunes… pour stimuler son économie atone, la Chine doit adopter « un ensemble complet de réformes favorables au marché », a considéré dimanche le Fonds monétaire international (FMI).

 

Pékin devrait prendre des « mesures énergiques » pour réduire la quantité de logements inachevés et donner plus de place aux « corrections basées sur le marché » dans un secteur immobilier lourdement endetté, a-t-elle indiqué. Les autorités devraient également booster « le pouvoir d’achat » en renforçant le système de retraite chinois et en prenant d’autres mesures pour perfectionner le vaste système de sécurité sociale, a-t-elle ajouté. La directrice du FMI pousse en outre la Chine à favoriser « un terrain équitable entre entreprises privées et publiques », comme cela est demandé depuis longtemps par les investisseurs étrangers.

 

Finances-Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ?

Finances-Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ? 

La révision des prévisions de croissance à la baisse contraint Bercy à un nouveau tour de vis budgétaire dans un contexte où les marges de manœuvre apparaissent de plus en plus limitées. Par Éric Pichet, Kedge Business School dans La Tribune.

Le 18 février 2024, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé revoir sa prévision de croissance de l’économie française à 1 % pour 2024. Le budget prévisionnel de l’État étant bâti sur une hypothèse de croissance de 1,4 % dans la loi de finances pour 2024 Bercy a en même temps décrété un gel de 10 milliards d’euros des dépenses étatiques pour compenser la perte de recettes fiscales et respecter l’engagement d’un déficit public de 4,4 % du PIB en 2024.

Auditionné par les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat le 6 mars, Bruno Le Maire a dû reconnaître un déficit public 2023 « significativement au-delà » des 4,9 % du PIB inscrit dans la loi de finances de fin de gestion 2023 du fait de recettes fiscales moindres qu’espérées en fin d’année dernière.

Pour respecter l’engagement européen d’un déficit limité à 3 % en 2027, la loi de finances pour 2025, qui vise un déficit de 3,7 %, devra présenter une réduction de l’ensemble des dépenses publiques non pas de 12 milliards mais de 20 milliards, soit 0,7 point de PIB.

La fin des « Quarante-quatre dispendieuses » ?

Dans une étude parue dans la Revue de droit fiscal de janvier 2018, nous avions qualifié les années 1981 à 2017 de « Trente-six dispendieuses », en prenant pour base l’exercice 1980, soit la dernière année de quasi-équilibre des finances publiques (avec un endettement de seulement 20 % du PIB).

Nous rappelions alors que les années 1980 avaient été marquées par une envolée des dépenses et des déficits publics, la dette publique montant à 35 % en 1990, les années 1990 par une douce insouciance budgétaire et les années 2000 par diverses stratégies de procrastination budgétaire. Enfin les années 2010 consécutives à la crise financière de 2008 ont encouragé un endettement public massif. Cette tendance a été favorisée par la diminution régulière de la charge de la dette, puisque les obligations qui arrivaient à échéance versant du 5 % d’intérêt étaient remplacées par de nouvelles obligations à intérêt nul, voire négatif.

Au tournant des années 2020, la crise du Covid a contraint les pouvoirs publics à soutenir l’activité « quoi qu’il en coute », en propulsant le déficit à un niveau jamais atteint en temps de paix de 9 % en 2020. Conséquence inévitable de cette envolée des déficits, l’endettement public a atteint un record de 115 du PIB %, et a franchi la barre des 3 000 milliards d’euros en 2023. La dette publique par habitant de la France se situait alors au même niveau que celle de l’Italie, autour de 40 000 euros, et bien au-delà de la moyenne de l’Union européenne (UE) de 31 000 euros.

Si 2023 a vu une réduction progressive des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages, l’année a également connu la plus forte hausse de l’emploi public depuis 2013, avec la création de 60 000 postes (1 % des postes), soit plus du double de l’augmentation de l’emploi privé à 91 000 emplois (0,4 %).

Les annonces de Bruno Le Maire laissent ainsi entendre que 2025 sera une année charnière qui pourrait mettre un terme à cette période des « quarante-quatre dispendieuses ». En effet, ne pas imposer de contraintes aux dépenses publiques aujourd’hui, c’est accepter de subir une inévitable contrainte qui nous sera demain imposée par Bruxelles et/ou par les marchés obligataires.
Depuis deux ans les ménages ont constaté la fin de cette période d’« argent gratuit » (pour désigner des taux d’emprunt proches de zéro) avec la brutale remontée des taux des prêts immobiliers, passés de 1 % fin 2021 à 4 % aujourd’hui. Parallèlement, le taux des obligations d’État est passé de 0 % à 3 %, ce qui a accéléré la prise de conscience par l’opinion publique des dangers de la dette publique. De fait, un récent sondage indique que 80 % de Français considèrent désormais que la dégradation de la dette devient un sujet urgent (et même très urgent pour 32 % d’entre eux), soit un bond de 8 points depuis juin 2023.

Or, avec un déficit et un endettement parmi les plus élevés de la zone euro ainsi qu’un taux de prélèvement obligatoire de 46 % du PIB (soit le plus élevé des pays développés), envisager d’importantes hausses d’impôts n’est plus une option, d’autant plus qu’elles contribueraient à ralentir un peu plus la croissance et à réduire le taux d’emploi.

Comme le signale dans un récent entretien au Monde Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), réduire le déficit trop rapidement alors que l’activité freine risque d’accentuer le ralentissement la France mais on ne peut désormais plus échapper à « un plan crédible d’ajustement et de baisse des dépenses sur cinq à huit ans ».
Comme nous le signalions dans un article publié le 19 février, si les dépenses publiques françaises dépassent de 8 points (58 % du PIB contre 50 %) la moyenne de l’Union européenne (50 %) c’est principalement du fait des dépenses de protection sociale (33 % du PIB contre 27 %).

Dans les prochaines années, les dépenses contraintes concerneront principalement la charge des intérêts car la facture continuera à gonfler mécaniquement sous le double effet de l’inertie des déficits publics et de la hausse des taux des obligations après la période d’« argent gratuit ». En outre, la transition écologique nécessitera de lourds investissements, de l’ordre de 2,3 % du PIB chaque année, et les dépenses militaires doivent atteindre au moins 2 % du PIB dès 2025 pour tenir compte du nouveau contexte géopolitique.

Pour atteindre le plein-emploi, soit un taux de chômage autour de 5 % visé par le président de la République Emmanuel Macron depuis 2017, le plan exposé par Bruno Le Maire le 6 mars dernier prévoit un nouveau tour de vis sur les prestations chômage. Ces économies permettront à L’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic), qui administre le régime d’assurance chômage, de dégager les excédents destinés à rembourser une dette d’environ 60 milliards d’euros et à supporter les ponctions de l’État pour financer l’apprentissage et France travail (anciennement Pôle emploi).

Les actifs seront également mis à contribution probablement via un ticket modérateur de 100 euros sur l’utilisation de leur Compte personnel de formation (CPF). Une baisse des subventions aux centres d’apprentissage est également planifiée, sans toutefois remettre en cause un dispositif plébiscité par les étudiants et les employeurs qui s’avère in fine très rentable pour les bénéficiaires, l’économie et… les finances publiques.

Dans le champ de l’assurance-maladie, une revue des dépenses de santé ciblera plus particulièrement les remboursements des transports médicaux (5,7 milliards par an). Le plan prévoit en outre un contrôle plus sévère des arrêts maladie (17 jours par an dans les collectivités locales contre 10 dans le privé). Bercy veut également s’attaquer à la prise en charge à 100 % des soins des affections de longue durée, qui coûtent 110 milliards à la Sécurité sociale, soit 66 % des dépenses d’assurance maladie.

Enfin le ministre de l’Économie a évoqué le chantier de la restructuration de la sphère publique à l’horizon 2032. Le gouvernement souhaiterait réduire l’empilement des échelons dans les administrations locales, la refonte des régions de 2015 n’ayant pas eu les effets budgétaires escomptés. Une simplication massive des formalités administratives qui pèsent sur les entreprises et les ménages prévoit également la suppression de l’ensemble des 1800 formulaires Cerfa d’ici 2030 et un grand nettoyage dans les quelque 7 000 articles du code de commerce.
Plus généralement, le gouvernement s’interroge sur l’équité d’un système de sécurité sociale qui est aujourd’hui largement financée par les actifs. Pour limiter le coût des pensions dans le PIB, la solution est connue pour avoir été pratiquée régulièrement dans le passé : il suffit de limiter la hausse du coût des retraites en deçà de celle des salaires et de l’inflation pour réaliser des économies importantes et assez indolores.

Au nom de l’équité et malgré le poids électoral très lourd des retraités, il semble, à notre sens, inévitable d’aligner le taux de CSG des inactifs sur celui des actifs rien ne justifiant qu’un retraité qui touche 6 000 euros par mois ne paie que 8,3 % de Contribution sociale généralisée (CGS) alors qu’une personne au smic paie 9,2 %. De même, le fameux abattement pour « frais professionnels » (sic) des retraités devrait finir par être remis en cause.

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Par Éric Pichet, Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School

Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ?

Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ? 

La révision des prévisions de croissance à la baisse contraint Bercy à un nouveau tour de vis budgétaire dans un contexte où les marges de manœuvre apparaissent de plus en plus limitées. Par Éric Pichet, Kedge Business School dans La Tribune.

Le 18 février 2024, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé revoir sa prévision de croissance de l’économie française à 1 % pour 2024. Le budget prévisionnel de l’État étant bâti sur une hypothèse de croissance de 1,4 % dans la loi de finances pour 2024 Bercy a en même temps décrété un gel de 10 milliards d’euros des dépenses étatiques pour compenser la perte de recettes fiscales et respecter l’engagement d’un déficit public de 4,4 % du PIB en 2024.

Auditionné par les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat le 6 mars, Bruno Le Maire a dû reconnaître un déficit public 2023 « significativement au-delà » des 4,9 % du PIB inscrit dans la loi de finances de fin de gestion 2023 du fait de recettes fiscales moindres qu’espérées en fin d’année dernière.

Pour respecter l’engagement européen d’un déficit limité à 3 % en 2027, la loi de finances pour 2025, qui vise un déficit de 3,7 %, devra présenter une réduction de l’ensemble des dépenses publiques non pas de 12 milliards mais de 20 milliards, soit 0,7 point de PIB.

La fin des « Quarante-quatre dispendieuses » ?

Dans une étude parue dans la Revue de droit fiscal de janvier 2018, nous avions qualifié les années 1981 à 2017 de « Trente-six dispendieuses », en prenant pour base l’exercice 1980, soit la dernière année de quasi-équilibre des finances publiques (avec un endettement de seulement 20 % du PIB).

Nous rappelions alors que les années 1980 avaient été marquées par une envolée des dépenses et des déficits publics, la dette publique montant à 35 % en 1990, les années 1990 par une douce insouciance budgétaire et les années 2000 par diverses stratégies de procrastination budgétaire. Enfin les années 2010 consécutives à la crise financière de 2008 ont encouragé un endettement public massif. Cette tendance a été favorisée par la diminution régulière de la charge de la dette, puisque les obligations qui arrivaient à échéance versant du 5 % d’intérêt étaient remplacées par de nouvelles obligations à intérêt nul, voire négatif.

Au tournant des années 2020, la crise du Covid a contraint les pouvoirs publics à soutenir l’activité « quoi qu’il en coute », en propulsant le déficit à un niveau jamais atteint en temps de paix de 9 % en 2020. Conséquence inévitable de cette envolée des déficits, l’endettement public a atteint un record de 115 du PIB %, et a franchi la barre des 3 000 milliards d’euros en 2023. La dette publique par habitant de la France se situait alors au même niveau que celle de l’Italie, autour de 40 000 euros, et bien au-delà de la moyenne de l’Union européenne (UE) de 31 000 euros.

Si 2023 a vu une réduction progressive des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages, l’année a également connu la plus forte hausse de l’emploi public depuis 2013, avec la création de 60 000 postes (1 % des postes), soit plus du double de l’augmentation de l’emploi privé à 91 000 emplois (0,4 %).

Les annonces de Bruno Le Maire laissent ainsi entendre que 2025 sera une année charnière qui pourrait mettre un terme à cette période des « quarante-quatre dispendieuses ». En effet, ne pas imposer de contraintes aux dépenses publiques aujourd’hui, c’est accepter de subir une inévitable contrainte qui nous sera demain imposée par Bruxelles et/ou par les marchés obligataires.
Depuis deux ans les ménages ont constaté la fin de cette période d’« argent gratuit » (pour désigner des taux d’emprunt proches de zéro) avec la brutale remontée des taux des prêts immobiliers, passés de 1 % fin 2021 à 4 % aujourd’hui. Parallèlement, le taux des obligations d’État est passé de 0 % à 3 %, ce qui a accéléré la prise de conscience par l’opinion publique des dangers de la dette publique. De fait, un récent sondage indique que 80 % de Français considèrent désormais que la dégradation de la dette devient un sujet urgent (et même très urgent pour 32 % d’entre eux), soit un bond de 8 points depuis juin 2023.

Or, avec un déficit et un endettement parmi les plus élevés de la zone euro ainsi qu’un taux de prélèvement obligatoire de 46 % du PIB (soit le plus élevé des pays développés), envisager d’importantes hausses d’impôts n’est plus une option, d’autant plus qu’elles contribueraient à ralentir un peu plus la croissance et à réduire le taux d’emploi.

Comme le signale dans un récent entretien au Monde Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), réduire le déficit trop rapidement alors que l’activité freine risque d’accentuer le ralentissement la France mais on ne peut désormais plus échapper à « un plan crédible d’ajustement et de baisse des dépenses sur cinq à huit ans ».
Comme nous le signalions dans un article publié le 19 février, si les dépenses publiques françaises dépassent de 8 points (58 % du PIB contre 50 %) la moyenne de l’Union européenne (50 %) c’est principalement du fait des dépenses de protection sociale (33 % du PIB contre 27 %).

Dans les prochaines années, les dépenses contraintes concerneront principalement la charge des intérêts car la facture continuera à gonfler mécaniquement sous le double effet de l’inertie des déficits publics et de la hausse des taux des obligations après la période d’« argent gratuit ». En outre, la transition écologique nécessitera de lourds investissements, de l’ordre de 2,3 % du PIB chaque année, et les dépenses militaires doivent atteindre au moins 2 % du PIB dès 2025 pour tenir compte du nouveau contexte géopolitique.

Pour atteindre le plein-emploi, soit un taux de chômage autour de 5 % visé par le président de la République Emmanuel Macron depuis 2017, le plan exposé par Bruno Le Maire le 6 mars dernier prévoit un nouveau tour de vis sur les prestations chômage. Ces économies permettront à L’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic), qui administre le régime d’assurance chômage, de dégager les excédents destinés à rembourser une dette d’environ 60 milliards d’euros et à supporter les ponctions de l’État pour financer l’apprentissage et France travail (anciennement Pôle emploi).

Les actifs seront également mis à contribution probablement via un ticket modérateur de 100 euros sur l’utilisation de leur Compte personnel de formation (CPF). Une baisse des subventions aux centres d’apprentissage est également planifiée, sans toutefois remettre en cause un dispositif plébiscité par les étudiants et les employeurs qui s’avère in fine très rentable pour les bénéficiaires, l’économie et… les finances publiques.

Dans le champ de l’assurance-maladie, une revue des dépenses de santé ciblera plus particulièrement les remboursements des transports médicaux (5,7 milliards par an). Le plan prévoit en outre un contrôle plus sévère des arrêts maladie (17 jours par an dans les collectivités locales contre 10 dans le privé). Bercy veut également s’attaquer à la prise en charge à 100 % des soins des affections de longue durée, qui coûtent 110 milliards à la Sécurité sociale, soit 66 % des dépenses d’assurance maladie.

Enfin le ministre de l’Économie a évoqué le chantier de la restructuration de la sphère publique à l’horizon 2032. Le gouvernement souhaiterait réduire l’empilement des échelons dans les administrations locales, la refonte des régions de 2015 n’ayant pas eu les effets budgétaires escomptés. Une simplication massive des formalités administratives qui pèsent sur les entreprises et les ménages prévoit également la suppression de l’ensemble des 1800 formulaires Cerfa d’ici 2030 et un grand nettoyage dans les quelque 7 000 articles du code de commerce.
Plus généralement, le gouvernement s’interroge sur l’équité d’un système de sécurité sociale qui est aujourd’hui largement financée par les actifs. Pour limiter le coût des pensions dans le PIB, la solution est connue pour avoir été pratiquée régulièrement dans le passé : il suffit de limiter la hausse du coût des retraites en deçà de celle des salaires et de l’inflation pour réaliser des économies importantes et assez indolores.

Au nom de l’équité et malgré le poids électoral très lourd des retraités, il semble, à notre sens, inévitable d’aligner le taux de CSG des inactifs sur celui des actifs rien ne justifiant qu’un retraité qui touche 6 000 euros par mois ne paie que 8,3 % de Contribution sociale généralisée (CGS) alors qu’une personne au smic paie 9,2 %. De même, le fameux abattement pour « frais professionnels » (sic) des retraités devrait finir par être remis en cause.

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Par Éric Pichet, Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School

Guérisseurs et Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Guérisseurs et Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Jean Viard sociologue très médiatisé s’exprime à peu près sur tous les sujets y compris sur ceux dont il ne connaît pas grand-chose. C’est le cas sans doute de la médecine où il affirme tout et son contraire et tient surtout des propos de bistrot pour plaire à tout le monde. Pour le médecin de la société qu’est le sociologue , l’essentiel est sans doute dans les mots et le bavardage approximatif et inutile. Magnétiseurs, acupuncteurs, homéopathes : les Français se tournent de plus en plus vers les soins dits non conventionnels. L’Assurance maladie de Seine-et-Marne a été au cœur d’un imbroglio cette semaine, pointée du doigt pour avoir mis en place des remboursements de séances, et elle a dû faire machine arrière. Ça a mis les médecins en colère. Selon les sondages, un Français sur deux estime que cette médecine est aussi efficace que la médecine traditionnelle. Un autre sondage pourrait peut-être démontrer que beaucoup de sociologues sont des sortes de nouveaux curés de campagne. Soutane en moins car ils sont plutôt « sans-culottes ». De « gôche » forcèment !

franceinfo : Ça vient d’où ce besoin d’aller chercher des réponses ailleurs que dans la science ?

Jean Viard : La science n’est pas tout. L’âme a toujours été un vrai sujet, en tout cas pour les croyants, pendant des siècles et des siècles. Il y avait la médecine qui vous faisait les saignées, celles qu’on voit au théâtre, et puis il y avait les sorcières. Il y avait les confesseurs, des gens avec qui on parlait régulièrement toutes les semaines, à qui on racontait ses problèmes, ils vous donnaient des conseils. On pourrait dire les psychanalystes aussi, d’une certaine façon, c’est-à-dire, au fond, on a toujours besoin d’un récit d’empathie, et puis d’une compétence technique si on peut dire.

Et la médecine, pour s’affirmer, s’est extrêmement technicisée, avec des résultats absolument extraordinaires, qui font que la vie s’est allongée de 25 ans depuis la guerre, et en même temps elle s’est un peu éloignée du corps du patient, si on peut dire. Donc il y avait un espace. Et puis, on est dans un monde où on recherche la nature, dans un monde où on a envie d’être écouté, dans un monde où on fait beaucoup plus attention à son corps parce que notre corps est moins un objet de travail – notre cerveau énormément – mais notre corps est un objet de rencontre, de séduction. Alors on fait du sport, etc. Et puis un monde où on va lentement, on marche, on fait du yoga, donc on a toute une réflexion sur la lenteur.

Alors, si vous regardez la géographie de ces médecines dites « parallèles », qui ne sont pas des médecines en réalité, qui sont des soins, il faudrait dire pour ne pas faire concurrence aux médecins, c’est beaucoup l’ancien espace du cœur de post 68, c’est-à-dire, la France de la Haute-Provence, du Haut-Var jusqu’aux Cévennes. Quand vous regardez toutes les villes comme Forcalquier, tout ça, vous avez un taux de professionnels de soins parallèles, qui est considérable.

Donc il y a aussi une histoire en France, de gens qui, après 68, se sont opposés à l’Etat, à la ville, à la technologie, ils sont allés vivre autre chose, y compris ce nouveau rapport au corps et aux soins. Je crois qu’il y a tout ça en même temps. Et donc, je ne dirai pas que c’est une médecine concurrentielle. Quand les gens sont bons, ils vous envoient chez le médecin, plus technique quand il y en a besoin, quand il vous dit non, moi je vous sauve du cancer avec mon traitement, là ça devient inquiétant… Donc il y a les deux, mais je crois qu’on a besoin d’être écoutés, on a besoin de pouvoir parler.

Et c’est vrai que depuis le Covid, aussi on voit une méfiance vis-à-vis du discours scientifique, vis-à-vis des vaccins, tout ça s’est amplifié aussi ?

Oui, et en France, de manière dramatique. Quand on voit les vaccins notamment sur les jeunes filles notamment pour les problèmes de cancers etc, c’est terrible, parce qu’il n’y en a pas beaucoup des vaccins, mais il y a des pays d’Europe où tout le monde est vacciné. Donc il y a l’effet de ces discours sur la société, qui est préoccupant, qui est pris d’autant plus préoccupant dans le pays de Pasteur, le pays où on a été tellement en avance, on reste d’ailleurs un très grand pays d’invention, donc c’est préoccupant.

Je suis prudent dans mon propos parce que moi je pense que ce sont des enrichissements de la vie, comme les ostéopathes, comme tous les gens qui travaillent sur l’énergie, etc. Je pense que ça aide à vivre. Je pense qu’on vit mieux je pense, mais effectivement c’est du soin au sens large, mais il ne faut pas l’opposer à la médecine de fond. Mais c’est vrai qu’il y a les deux.

Et vous l’avez dit, il faut savoir rester méfiant, parce que certaines personnes peuvent être un peu embrigadées, certaines même meurent parce qu’elles arrêtent leur traitement. C’est pour ça que les députés ont adopté une loi contre les dérives sectaires. Il y a eu un rôle joué aussi par Internet là-dedans ?

Oui mais, qu’il y ait un risque sectaire, des volontés d’embrigadement, des instrumentalisations, y compris parfois avec des affaires qui touchent à la sexualité, oui, bien sûr, et il faut être extrêmement attentif.

Mais je crois qu’il faut faire attention, le monde médical se défend un peu parce qu’il a un peu l’impression qu’on lui « mord sa laine », si je puis dire. Je crois qu’il faut essayer de se dire qu’on a besoin des deux pour faire humanité, et elles sont complémentaires. Il y a beaucoup de médecins qui le pensent en réalité.

Un conseil aux sociologues conseilleurs : arrêter de fumer la moquette… ou autre chose NDLR

Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Médecine : les conseils d’un sociologue curé de campagne

Jean Viard sociologue très médiatisé s’exprime à peu près sur tous les sujets y compris sur ceux dont il ne connaît pas grand-chose. C’est le cas sans doute de la médecine où il affirme tout et son contraire et tient surtout des propos de bistrot pour plaire à tout le monde. Pour le médecin de la société qu’est le sociologue , l’essentiel est sans doute dans les mots et le bavardage approximatif et inutile. Magnétiseurs, acupuncteurs, homéopathes : les Français se tournent de plus en plus vers les soins dits non conventionnels. L’Assurance maladie de Seine-et-Marne a été au cœur d’un imbroglio cette semaine, pointée du doigt pour avoir mis en place des remboursements de séances, et elle a dû faire machine arrière. Ça a mis les médecins en colère. Selon les sondages, un Français sur deux estime que cette médecine est aussi efficace que la médecine traditionnelle.

franceinfo : Ça vient d’où ce besoin d’aller chercher des réponses ailleurs que dans la science ?

Jean Viard : La science n’est pas tout. L’âme a toujours été un vrai sujet, en tout cas pour les croyants, pendant des siècles et des siècles. Il y avait la médecine qui vous faisait les saignées, celles qu’on voit au théâtre, et puis il y avait les sorcières. Il y avait les confesseurs, des gens avec qui on parlait régulièrement toutes les semaines, à qui on racontait ses problèmes, ils vous donnaient des conseils. On pourrait dire les psychanalystes aussi, d’une certaine façon, c’est-à-dire, au fond, on a toujours besoin d’un récit d’empathie, et puis d’une compétence technique si on peut dire.

Et la médecine, pour s’affirmer, s’est extrêmement technicisée, avec des résultats absolument extraordinaires, qui font que la vie s’est allongée de 25 ans depuis la guerre, et en même temps elle s’est un peu éloignée du corps du patient, si on peut dire. Donc il y avait un espace. Et puis, on est dans un monde où on recherche la nature, dans un monde où on a envie d’être écouté, dans un monde où on fait beaucoup plus attention à son corps parce que notre corps est moins un objet de travail – notre cerveau énormément – mais notre corps est un objet de rencontre, de séduction. Alors on fait du sport, etc. Et puis un monde où on va lentement, on marche, on fait du yoga, donc on a toute une réflexion sur la lenteur.

Alors, si vous regardez la géographie de ces médecines dites « parallèles », qui ne sont pas des médecines en réalité, qui sont des soins, il faudrait dire pour ne pas faire concurrence aux médecins, c’est beaucoup l’ancien espace du cœur de post 68, c’est-à-dire, la France de la Haute-Provence, du Haut-Var jusqu’aux Cévennes. Quand vous regardez toutes les villes comme Forcalquier, tout ça, vous avez un taux de professionnels de soins parallèles, qui est considérable.

Donc il y a aussi une histoire en France, de gens qui, après 68, se sont opposés à l’Etat, à la ville, à la technologie, ils sont allés vivre autre chose, y compris ce nouveau rapport au corps et aux soins. Je crois qu’il y a tout ça en même temps. Et donc, je ne dirai pas que c’est une médecine concurrentielle. Quand les gens sont bons, ils vous envoient chez le médecin, plus technique quand il y en a besoin, quand il vous dit non, moi je vous sauve du cancer avec mon traitement, là ça devient inquiétant… Donc il y a les deux, mais je crois qu’on a besoin d’être écoutés, on a besoin de pouvoir parler.

Et c’est vrai que depuis le Covid, aussi on voit une méfiance vis-à-vis du discours scientifique, vis-à-vis des vaccins, tout ça s’est amplifié aussi ?

Oui, et en France, de manière dramatique. Quand on voit les vaccins notamment sur les jeunes filles notamment pour les problèmes de cancers etc, c’est terrible, parce qu’il n’y en a pas beaucoup des vaccins, mais il y a des pays d’Europe où tout le monde est vacciné. Donc il y a l’effet de ces discours sur la société, qui est préoccupant, qui est pris d’autant plus préoccupant dans le pays de Pasteur, le pays où on a été tellement en avance, on reste d’ailleurs un très grand pays d’invention, donc c’est préoccupant.

Je suis prudent dans mon propos parce que moi je pense que ce sont des enrichissements de la vie, comme les ostéopathes, comme tous les gens qui travaillent sur l’énergie, etc. Je pense que ça aide à vivre. Je pense qu’on vit mieux je pense, mais effectivement c’est du soin au sens large, mais il ne faut pas l’opposer à la médecine de fond. Mais c’est vrai qu’il y a les deux.

Et vous l’avez dit, il faut savoir rester méfiant, parce que certaines personnes peuvent être un peu embrigadées, certaines même meurent parce qu’elles arrêtent leur traitement. C’est pour ça que les députés ont adopté une loi contre les dérives sectaires. Il y a eu un rôle joué aussi par Internet là-dedans ?

Oui mais, qu’il y ait un risque sectaire, des volontés d’embrigadement, des instrumentalisations, y compris parfois avec des affaires qui touchent à la sexualité, oui, bien sûr, et il faut être extrêmement attentif.

Mais je crois qu’il faut faire attention, le monde médical se défend un peu parce qu’il a un peu l’impression qu’on lui « mord sa laine », si je puis dire. Je crois qu’il faut essayer de se dire qu’on a besoin des deux pour faire humanité, et elles sont complémentaires. Il y a beaucoup de médecins qui le pensent en réalité.

La liste complète d’un gouvernement d’incompétents et d’inconnus

La liste complète d’un gouvernement d’incompétents et d’inconnus

On ne change pas une tradition qui ne marche pas. Ainsi le président de la république a décidé de nommer de parfaits inconnus dans de nombreux postes et nombre d’incompétents évidemment pour garder la main sur le gouvernement y compris le Premier ministre qu’il vient de nommer. Comme d’habitude, Macron ne veut surtout pas de personnalités d’expérience et disposant d’un certain poids politique. Concernant le précédent gouvernement ,les Français ne connaissaient pas plus de cinq ou six ministres sur les 40. Cette fois ils en retiendront sans doute autant sur les 30 qui occupent des fonctions dont certaines d’ailleurs particulièrement ésotériques et qui répondent à des tripatouillages politiques de tendances, de couleurs et de pseudos équilibres.

La liste complète d’un gouvernement de pieds nickelés:

• Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique;

• Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ;

• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;

• Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse ;

• Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;

• Rachida Dati, ministre de la Culture ;

• Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;

• Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;

• Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;

• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;

• Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ;

• Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ;

• Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

A cette liste de ministres, s’ajoute celle des ministres délégués, dont de nombreux noms ont été révélés jeudi soir :

• Prisca Thevenot, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement

• Marie Lebec, chargée des Relations avec le Parlement ;

• Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations ;

• Roland Lescure, chargé de l’Industrie et de l’Energie ;

• Olivia Grégoire, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation ;

• Thomas Cazenave, chargé des Comptes publics ;

• Dominique Faure, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ;

• Marie Guévenoux, chargée des Outre-mer ;

• Sarah El Haïry, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles ;

• Fadila Khattabi, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées ;

• Frédéric Valletoux, chargé de la Santé et de la Prévention ;

• Agnès Pannier-Runacher ; déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire :

• Franck Riester, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger ;

• Jean-Noël Barrot, chargé de l’Europe ;

• Patrice Vergriete, chargé des Transports ;

• Guillaume Kasbarian, chargé du Logement ;

• Marina Ferrari, chargée du Numérique ;

• Sabrina Agresti-Roubache, chargée de la Ville et de la Citoyenneté ;

• Patricia Mirallès, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire ;

• Chrysoula Zacharopoulou, chargée du Développement et des Partenariats internationaux ;

• Hervé Berville, chargé de la Mer et de la Biodiversité.

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• Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique;

• Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ;

• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;

• Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse ;

• Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;

• Rachida Dati, ministre de la Culture ;

• Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;

• Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;

• Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;

• Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;

• Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ;

• Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ;

• Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

A cette liste de ministres, s’ajoute celle des ministres délégués, dont de nombreux noms ont été révélés jeudi soir :

• Prisca Thevenot, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement

• Marie Lebec, chargée des Relations avec le Parlement ;

• Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations ;

• Roland Lescure, chargé de l’Industrie et de l’Energie ;

• Olivia Grégoire, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation ;

• Thomas Cazenave, chargé des Comptes publics ;

• Dominique Faure, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ;

• Marie Guévenoux, chargée des Outre-mer ;

• Sarah El Haïry, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles ;

• Fadila Khattabi, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées ;

• Frédéric Valletoux, chargé de la Santé et de la Prévention ;

• Agnès Pannier-Runacher ; déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire :

• Franck Riester, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger ;

• Jean-Noël Barrot, chargé de l’Europe ;

• Patrice Vergriete, chargé des Transports ;

• Guillaume Kasbarian, chargé du Logement ;

• Marina Ferrari, chargée du Numérique ;

• Sabrina Agresti-Roubache, chargée de la Ville et de la Citoyenneté ;

• Patricia Mirallès, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire ;

• Chrysoula Zacharopoulou, chargée du Développement et des Partenariats internationaux ;

• Hervé Berville, chargé de la Mer et de la Biodiversité.

Rama Yade avait raison : Macron a besoin d’un test psychologique

Rama Yade avait raison : Macron a besoin d’un test psychologique

Rama Yade,ancienne ministre de Sarkozy avait fait connaître en 2017 qu’elle n’apprécie pas du tout la candidature de Macron. Elle considérait alors que le candidat Macon était trop immature et qu’il convenait de vérifier l’équilibre psychologique de l’intéressé. Dans une interview accordée à la matinale d’i-Télé en février 2017, elle déclarait « Au-delà de la transparence financière ou encore des 500 parrainages requis pour se présenter, notre pays devrait ajouter un autre critère : l’équilibre psychologique », avant d’ajouter : « C’est important ! Comme pour les pilotes d’avion. On évalue leur état psychologique. »

Dans son viseur ? Emmanuel Macron, « On savait qu’il n’avait pas de programme. On ne peut pas dire le matin que la colonisation est un crime contre l’humanité et s’en excuser le soir », a argumenté l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy avant de prendre le même exemple sur les déclarations d’Emmanuel Macron sur la Manif pour tous ou encore la légalisation du cannabis.

Pour Rama Yade, le candidat du mouvement En Marche n’avait aucune légitimité pour être l’outsider numéro 1 de la présidentielle : « Il y a un problème. Ce candidat n’est pas prêt. Les Français ne le connaissait pas il y a encore un an. On ne peut pas surgir ainsi en passant du coq à l’âne du matin jusqu’au soir. La France, c’est trop sérieux pour qu’à sa tête, on ait des amateurs. »

Finalement sept ans après, on peut encore s’interroger concernant l’équilibre psychologique d’un président qui se saoule lui-même de son propre bavardage contradictoire, confus et hors sol manifestant un égocentrisme maladif et qui confond théâtre et réalité.

On objectera à juste titre que d’autres dans auraientt sans doute justifié une vérification de leur équilibre psychologique tellement on compte de présidents incompétents, dangereux et même déments dans l’actuelle période de l’histoire ( Trump, Poutine, Erdogan, Xi, le président nord coréen, les mollahs d’Iran et bien d’autres comme Macron qui se prennent pour Jupiter ou ses prophètes !

Du sursis pour une menace de mort d’un enseignant !

Du sursis pour une menace de mort d’un enseignant !

Nouvelle dérive de la justice. Un homme de 38 ans né en Algérie a été condamné mercredi 13 décembre par le tribunal correctionnel de Bobigny à 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans pour «menaces de mort à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public», en l’occurrence l’instituteur de son fils.

Vendredi 13 octobre, en fin d’après-midi, Fayssal B. se rend à l’école Sadi Carnot, à Pantin (Seine-Saint-Denis), où est scolarisé son fils. Ce dernier lui a récemment confié que son instituteur était «méchant» et l’avait «grondé». Et Le père de promettre la mort à l’enseignant en représailles.

Deux frères d’un élève viennent corriger les enseignants

Deux frères d’un élève viennent corriger les enseignants

Deux frères d’un élève sont venus corriger des enseignants qui avaient dénoncé les violences de la famille vis-à-vis de l’adolescence scolarisée. Encore un fait divers conviendront certains médias ; en réalité, un nouveau fait de société qui fait émerger des valeurs et des comportements en retard de 1000 ans sur les sociétés développées.

Dans les médias en prend bien soin de ne pas indiquer les prénoms et les origines de ceux qui ont commis des violences et qui sont coupables de menaces de mort. Pas étonnant, sans doute toujours la même origine sociologique dont les références sont dans des principes religieux extrémistes et archaïques et qui d’une certaine manière refuse donc la société française et ses valeurs républicaines.

La proviseure du collège Jules-Flandrin de Corenc, son adjointe et un agent d’entretien «ont été légèrement blessés (et) particulièrement choqués» par l’intrusion des deux frères dans l’établissement mardi soir.

Deux frères seront présentés à des juges jeudi, deux jours après avoir agressé des personnels d’un collège en Isère au sujet du devenir de leur sœur qui s’était plainte de violences familiales, a annoncé mercredi le parquet de Grenoble.

L’un, majeur, doit être «jugé à 13H30 en comparution immédiate» a indiqué mercredi soir le procureur de Grenoble Éric Vaillant, dans le cadre d’une enquête pour «violences volontaires en réunion». L’autre, mineur, doit être «déféré devant le juge des enfants» Les deux ont été entendus en lien avec les soupçons de violences sur l’adolescente.

Mardi, la collégienne «s’est confiée sur les violences dont elle se dit victime de la part de membres de sa famille, un signalement a été immédiatement fait au parquet qui a pris une décision de placement provisoire en foyer» pour la protéger et a ouvert une enquête, a expliqué le procureur. Deux de ses frères, nés en 2004 et 2005, sont allés «en fin d’après-midi demander des explications au collège et ont commis des violences et menaces de mort», selon la même source.

La directrice, son adjointe et un agent d’entretien «ont été légèrement blessés mais particulièrement choqués» par leur intrusion dans l’établissement mardi soir. «On est passé à côté d’un drame: il n’y a pas eu de victime malgré le déchaînement de violence qui a eu lieu hier soir. Il n’y a pas de blessé mais beaucoup de personnes choquées», a déclaré à l’AFP Samuel Vitel, directeur de cabinet de la rectrice de l’académie de Grenoble.

Metz: le responsable d’un meurtre sauvage remis en liberté après un an de prison

Metz: le responsable d’un meurtre sauvage remis en liberté après un an de prison


Le suspect, âgé de 17 ans au moment des faits, avait été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire le 10 octobre 2022.

Un peu plus d’un an après la mort d’un homme de 27 ans, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau à Maizières-lès-Metz (Moselle), le suspect a été mis en liberté sous contrôle judiciaire, a-t-on appris mercredi 29 novembre du procureur de la République de Metz. La décision avait été frappée d’appel par le parquet, a précisé à l’AFP le magistrat Yves Badorc. Mais elle a été confirmée par la cour d’appel de Metz dans un arrêt du 16 novembre.

Les raisons de cette mise en liberté «sont qu’au sens des critères juridiques pour le maintenir en détention, (les juges) ont estimé que la détention provisoire ne se justifiait plus», a indiqué à l’AFP l’avocat de la famille de la victime, Me Alexandre Bernard. Le mis en examen a également proposé des éléments d’insertion, «un projet de logement notamment», a expliqué le conseil.

Le suspect, âgé de 17 ans au moment des faits, avait été interpellé dès le lendemain. Il a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire le 10 octobre 2022. Une source au sein de la gendarmerie avait à l’époque dénombré 26 blessures par arme blanche.

Mort d’un jeune à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités

Mort à Crépol : retour de la barbarie grâce aux faillites des autorités


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Sécurité routière-Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !

Sécurité routière-Permis de conduire Conducteurs âgés : la France ne veut pas d’un examen médical !

Conditionner le maintien du permis de conduire à un examen médical pour les personnes âgées. «Nous n’y sommes pas favorables», car cela donnerait l’impression que certains peuvent avoir un permis «périmé», a indiqué Clément Beaune. Voilà l’exemple même de la démagogie et de la faiblesse d’un gouvernement qui sur une question régalienne mettant en cause la sécurité montre toute sa faiblesse.

Il est pourtant indéniable qu’avec l’âge, la santé ce détériore, les réflexes et les réactions avec. Il est tout aussi indéniable que certains peuvent conduire sans dommages jusqu’à 90 ans tandis que d’autre sont sources de risques à partir de 70 ans voire avant en cas de santé altérée.

«Je veux couper court à des rumeurs ou à des fausses nouvelles», a expliqué le membre du gouvernement. Une «discussion» a bien été lancée par la Commission européenne, et celle-ci «pourrait créer ce type d’obligations». Mais Paris s’élèvera contre cette idée : «Quand on est une personne âgée, notamment dans les territoires ruraux [...], on a besoin de la voiture».

La réflexion européenne vise à limiter les risques, afin de remplir les objectifs du plan «Vision zéro» : «Atteindre pratiquement zéro décès et zéro blessé grave sur les routes de l’UE d’ici à 2050». Dans ce cadre, le texte de la commission, rappelé dans un rapport récent de l’eurodéputée Karima Delli, propose que «les États membres réduisent à cinq ans ou moins les durées de validité administrative [...] pour les titulaires de permis de conduire résidant sur leur territoire ayant atteint l’âge de 70 ans, afin d’appliquer une fréquence accrue de contrôles médicaux ou d’autres mesures spécifiques, y compris des cours de remise à niveau». Autant d’orientations auxquelles s’oppose le gouvernement français par pure démagogie

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