Archive pour le Tag 'd’un'

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Les dissidents « Insoumis » pour la création d’un nouveau groupe

Les dissidents insoumis pour la création d’un nouveau groupe
Les ex- »insoumis » Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet ont envoyé une lettre ce mardi 9 juillet à différentes composantes du Nouveau Front populaire, soit le Parti communiste, les Écologistes et les membres de Générations pour créer un nouveau groupe rivalisant avec LFI et le PS à l’Assemblée nationale.

 

Le député réélu de la Somme, François Ruffin, avait quant à lui acté sa rupture avec les Insoumis, et particulièrement Jean-Luc Mélenchon, le 4 juillet dernier.

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

 

Alors que Benyamin Nétanyahou s’y oppose, que ses ministres d’extrême droite prônent l’annexion de la Cisjordanie et que l’opinion publique préfère la sécurité à la paix, la proposition de créer aujourd’hui un Etat palestinien manque de réalisme, explique dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen.

 

 
Le Hamas est-il sorti vainqueur de sa confrontation avec Israël ? La messe n’est pas dite. Il a subi de lourdes pertes et rien n’indique pour l’instant que le gouvernement israélien soit sur le point de retirer l’armée de la bande de Gaza. Politiquement, c’est tout autre chose. Il a réussi à redonner un nouveau souffle à la cause palestinienne, au point de réveiller un vaste courant d’opinion favorable à la création d’un Etat palestinien. Des appels se font entendre de partout pour que la « communauté internationale » force la main à Benyamin Nétanyahou, en lui imposant des sanctions comme moyen de pression.

Cette option a-t-elle des chances d’aboutir dans un avenir prévisible ? Le manque de réalisme est le principal reproche qu’on puisse lui faire. Elle ne s’intéresse qu’à la ligne d’arrivée, ignorant les obstacles qui entravent sa route. Elle se berce de l’illusion qu’il n’y a rien de plus simple, qu’il « n’y a qu’à »…

Il serait d’ailleurs plus avisé de parler d’illusions, au pluriel. La première est de croire que Nétanyahou détient les clés du succès ou de l’échec de ce projet. Son opposition à la création d’un Etat palestinien est connue, et il fera tout pour torpiller cette idée. Mais « Bibi » [le surnom du chef d’Etat israélien] dépend pour sa survie politique de la bonne volonté des ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partisans de l’annexion de la Cisjordanie. Il préférera cent fois des sanctions à un retrait piteux de la vie politique.
Mais ce n’est pas tout. Derrière eux, se tient le puissant mouvement des colons religieux qui se moque des sanctions. Il ne laissera pas se répéter le scénario qui avait prévalu en 2005, lors de l’évacuation de la bande de Gaza par Ariel Sharon, premier ministre d’Israël de 2001 à 2006. La résistance sera féroce. Beaucoup d’entre eux sont armés plus que de raison, surtout depuis que Ben Gvir, ministre de

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an 

L’accord de prévention des pandémies négocié dans le cas de l’OMS et  les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé devra attendre encore un an. Il s’agit de prévenir avec une action mondiale les futures pandémies En attendant, les pays membres ont notamment adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid. Ces amendements introduisent la notion d’« urgence pandémique » et « plus de solidarité et d’équité ». Restent notamment les questions de propriété intellectuelle, d’équité de répartition et de financement.

Les RSI réformées promettent aussi un meilleurs accès « aux produits médicaux et aux financements ». Des amendements créent également des structures qui doivent permettre de mieux se préparer et mieux appliquer le règlement dans tous les pays. C’est aux Etats maintenant d’insérer les parties qui leur conviennent dans leur réglementation nationale.

Les négociations sur un accord contraignant sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies ont été lancées en décembre 2021. Malgré les acquis et rapprochements durant les négociations, les divergences qui persistent seront difficiles à surmonter, notamment sur le partage des savoir-faire et l’accès rapide aux moyens de combattre une nouvelle crise sanitaire, les questions de financement ou de de propriété intellectuelle.

Dans les pays en développement, les souvenirs restent vifs de pays riches amassant, pendant la crise sanitaire du Covid-19, les doses de vaccin au détriment du bien commun et refusant de partager leurs technologies. Ils insistent pour dire que l’accord sera équitable ou ne sera pas. Les pays africains souhaiteraient toutefois achever la négociation d’ici la fin de l’année, à cause de la crainte d’une réélection en novembre de Donald Trump, qui avait retiré les Etats-Unis de l’OMS et ne cachait pas son mépris pour l’organisation.

Encore une agression d’un élève caractériel en Maine-et-Loire

Encore une agression d’un élève caractériel en Maine-et-Loire

 
Un lycéen a agressé sa prof d’anglais ce lundi 27 mai dans un établissement de Chemillé, dans le Maine-et-Loire. Il lui a porté un coup de couteau au visage. Sa mère témoigne.

 

Scolarisé depuis trois ans au lycée de l’Hyrôme à Chemillé-en-Anjou, l’agresseur est âgé de 18 ans. Il termine l’année de terminale en bac professionnel.

Lors d’une conférence de presse ce lundi après-midi, le procureur a précisé que dans l’établissement, il n’avait jamais fait parler de lui. Aucun problème de discipline, le jeune homme n’a jamais eu affaire à la justice, ni aux services sociaux.

La mère décrit son fils comme étant « calme. Justement. C’est ça. S’il avait des problèmes, il ne nous avait jamais rien dit, c’est peut-être pour ça aussi. Oui. C’est compliqué quand même ».

 

Le lycéen a été placé en garde à vue et une enquête pour tentative de meurtre a été confiée à la brigade de recherche de Cholet.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur du coup de couteau ne présente pas de déséquilibre patent, pas de raison évidente pour ce passage à l’acte. Aux enquêteurs, il a exprimé un mal-être global et déclaré avoir voulu « libérer la pression » en ayant un geste violent à l’égard de quelqu’un.

Violence extrême aussi en Guadeloupe avec la mort d’un patron par son fils

Violence extrême aussi en Guadeloupe avec la mort d’un patron par son fils

 

La violence n’est pas nouvelle en Guadeloupe comme ailleurs mais le fait divers de cet assassinat d’un chef d’entreprise par son fils témoigne de la sauvagerie des rapports qui s’installent comme le rappelle le Figaro.

Le fils du chef d’entreprise s’étend dénoncé comme le responsable de ce meurtre d’autres criminels impliqués ont été arrêté. De  nouvelles personnes ont été mises en examen dans l’affaire du meurtre en septembre 2023 d’un chef d’entreprise très connu en Guadeloupe, a indiqué jeudi 23 mai Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre. Mickaël Paturot, 39 ans, à la tête d’une entreprise de climatisation, avait été tué par balle à son domicile au Gosier (sud-ouest de la Grande Terre) le 23 septembre, à la suite d’un cambriolage qui aurait mal tourné, selon les enquêteurs.

Le lendemain, son fils de 16 ans s’était dénoncé à la police comme étant le commanditaire du vol, provoquant un gros émoi dans l’archipel. Ce dernier avait été immédiatement placé en détention provisoire, rejoint un mois plus tard par trois autres jeunes hommes. Au total, «quatre mineurs et quatre majeurs», âgés de 15 et 19 ans, sont mis en cause, a précisé Caroline Calbo. Sept sont en détention provisoire et mis en examen «pour des faits d’homicide concomitant avec un autre crime et vol avec arme», selon la même source. Le huitième suspect, un mineur, a été placé sous contrôle judiciaire et a intégré un centre pour mineurs.

Macron : l’échéance d’un accord repoussée à plus tard en Nouvelle-Calédonie avec ensuite un vote.

Macron : l’échéance d’un accord repoussée à plus tard en Nouvelle-Calédonie avec ensuite un vote.

D’une certaine manière le président a mis un peu entre parenthèses le calendrier politique en souhaitant qu’il y ait davantage de temps pour obtenir un accord global entre les parties. Je veux devrait être suivi d’un vote de la population. Un report sans doute de plusieurs mois puisque le premier rapport d’étape sera fait dans le délai d’un mois.


Bien entendu il souhaite le plus rapidement possible un rétablissement de l’ordre républicain et un arrêt des violences. Par ailleurs il annonce des mesures d’urgence sur le plan économique à la fois pour permettre le ravitaillement de la population mais aussi pour réparer les dégâts des violences et soutenir l’activité économique. Emmanuel Macon a bien été contraint d’admettre qu’il n’y avait dans le moment présent aucune vision commune entre les parties et qu’il faudrait donc ajouter du temps au temps.

Le président de la République souhaite un vote des Calédoniens en cas d’accord politique global. «Je serai le premier à proposer qu’on ait plus de temps pour avoir un accord global qui rentre dans la constitution», a-t-il notamment affirmé devant l’assemblée de journalistes.

Emmanuel Macron promet un point d’étape «d’ici un mois» sur l’avenir institutionnel tout en écartant un passage «en force» de la loi électorale. Il a ainsi semblé temporiser sur un vote définitif de la réforme électorale, à condition toutefois que l’ordre soit rétabli
 «Force est de constater qu’il n’y a pas aujourd’hui de vision d’avenir commune» entre les différentes composantes politiques et sociales de Nouvelle-Calédonie, a regretté le président de la République.

 

Nouvelle-Calédonie : « trouver les voies d’un nouveau compromis pour toutes les communautés »

Nouvelle-Calédonie : «  trouver les voies d’un nouveau compromis pour toutes les communautés »

 

L’Etat modifie unilatéralement la composition du corps électoral de ce pays d’outre-mer, malgré l’opposition du peuple kanak, s’inquiète, dans une tribune au « Monde », le juriste Antoine Leca, alors que les accords de Nouméa reposent sur l’existence d’un corps électoral excluant les allochtones sans racines locales.

L’incendie est rallumé en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. Il était prévisible et prévu, sauf peut-être pour le gouvernement français et le service de renseignement territorial local, aveuglés par les rodomontades des loyalistes. Le territoire a connu près de quarante ans de paix, depuis les accords de Matignon de 1988, car les deux camps en présence ont fait le choix du compromis, et l’Etat, celui de l’impartialité entre indépendantistes et loyalistes.

Trois référendums clivants se sont succédé (en 2018, 2020, 2021). Ils n’ont rien réglé et ont affermi le « vote ethnique », où les Calédoniens d’origine européenne sont pour la France et les autochtones pour l’indépendance. La troisième consultation, en 2021, maintenue par l’Etat contre l’avis des indépendantistes, a tranché en faveur de la France (à 96,49 % – mais avec seulement 43 % de participation, ce qui est un désaveu démocratique). Ce référendum a soulevé des réserves dans le cadre de la 78e session de l’Organisations des Nations unies, au point que l’Assemblée générale a engagé « vivement toutes les parties concernées (…) à poursuivre leur dialogue dans le cadre de l’accord de Nouméa [1998] ».

Ce n’est pas le point de vue des loyalistes. On regrettera que leur cheffe de file, Sonia Backès, ait décidé de recourir à la menace, en usant, le 28 mars, d’une grossièreté indigne de qui fut ministre de la République : « Je vais leur dire à eux [les indépendantistes] : on a été gentils, trop gentils. Mais c’est terminé. (…) On va plus se laisser faire ! (…) On ne partira pas, on va se battre. Je le dis à Paris aujourd’hui, aux parlementaires qui tremblent. Le bordel, c’est nous qui le mettrons si on essaie de nous marcher dessus ! »

Attaque d’un fourgon : la violence partout pour règle

Attaque d’un fourgon : la violence partout pour règle

Ce qui caractérise sans doute la période c’est  le phénomènes de la violence  y compris vis-à-vis des représentants de l’État. De ce point de vue ,l’attaque contre le fourgon pénitentiaire dans l’Eure est significatif de la décomposition de l’autorité. La même violence qui s’impose pour le trafic de drogue, dans les quartiers et pour les crimes d’extrémisme religieux. La même violence aussi même dans les écoles entre les adolescents voire les enfants. Une situation qui caractérise l’ambiance générale dans le pays avec une déliquescence de l’autorité partout et qui constitue sans doute le premier facteur de renversement de la représentation politique.

«Tristesse»«colère»«stupeur» et «effroi» ont aussitôt envahi le reste de la classe politique, de la gauche à la droite. S’émouvant de «la pire barbarie»Éric Ciotti, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, a exigé le déploiement de «tous les moyens disponibles [...] pour neutraliser les responsables». Même «sauvagerie» dénoncée par le patron du Rassemblement national (RN) et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella sur X. «Notre pays connaît un accroissement de l’ensauvagement auquel il est urgent de répondre avec une grande fermeté !», a quant à lui analysé le mariniste Sébastien Chenu, réintroduisant un terme popularisé par le parti à la flamme et depuis repris par Gérald Darmanin.

Une nouvelle vague d’indignation a soulevé les rangs lepénistes à l’apparition d’une vidéo filmée par un témoin de la scène. «Trois agents pénitentiaires sont morts, sous les rires de ce témoin, à Incarville dans l’Eure. Ces images d’épouvante sont devenues quotidiennes et se généralisent dans tout le pays. “Wallah gros braquage au péage.” Voilà ce que devient la France», a condamné la députée Laure Lavalette après avoir relayé la publication Snapchat sur compte X.

JO: Cérémonie en mémoire d’un ouvrier malien

Soutiens et famille ont rendu hommage samedi à Paris à Amara Dioumassy, décédé sur le chantier d’un bassin destiné à rendre la Seine baignable lors des Jeux olympiques, inauguré en grande pompe la semaine prochaine. Le chef d’équipe d’origine malienne Amara Dioumassy, 51 ans et père de 12 enfants, est mort le 16 juin 2023 sur le bassin d’Austerlitz, percuté par un camion de chantier qui faisait marche arrière sans bip de recul. 

 

Les soutiens de cet ouvrier expérimenté dans le BTP dénoncent de graves manquements à la sécurité sur ce chantier dirigé par la SADE, avec la Ville de Paris pour donneuse d’ordre. Sollicités par l’AFP, la mairie de Paris et Veolia ont rappelé que l’enquête judiciaire était toujours en cours pour « déterminer les responsabilités », assurant y avoir « pleinement coopéré ».

Violences- deux ans de prison suite à l’agression d’un brancardier

Violences-  deux ans de prison suite à l’agression d’un brancardier

Enfin la justice se réveille à  Challans (Vendée) avec  quatre ans d’emprisonnement, dont deux fermes, par le tribunal judiciaire des Sables-d’Olonne. L’auteur  a été condamné pour «violence sur personnel de santé (avec une ITT supérieure à huit jours, ndlr) et dégradation de mobilier urbain».

Le  prévenu, un jeune homme musclé encadré de plusieurs policiers, reconnaît avoir frappé un brancardier car son père et son cousin, brûlés, n’étaient pas pris en charge assez vite à ses yeux. Ce que contredit l’image de la vidéo surveillance de l’hôpital diffusée à l’audience: trois minutes après l’entrée aux urgences des deux hommes, le personnel les conduit vers une salle de prise en charge.

On y voit ensuite le prévenu- très alcoolisé– effectuer des allers-retours entre l’intérieur et l’extérieur, puis frapper d’un violent coup de poing dans la nuque et par-derrière un brancardier qui sort déjeuner. Ce dernier gît au sol, inconscient un long moment pendant que des collègues lui viennent en aide. Ensuite, le prévenu défonce la porte d’entrée en verre des urgences avant de quitter les lieux avec ses proches.

 

Nouvelle expulsion d’un imam antisémite

Nouvelle  expulsion d’un imam  antisémite

 

En décembre 2023, la justice condamnait définitivement Mohamed Tataïat, imam officiant à la mosquée du quartier Empalot à Toulouse (Haute-Garonne), pour provocation à la haine et à la violence envers la communauté juive. Des membres de la police aux frontières se sont rendus au domicile de l’imam dans la matinée du vendredi 19 avril pour l’embarquer à la suite d’un arrêté pris par le ministre de l’Intérieur concernant une procédure d’expulsion vers l’Algérie, son pays d’origine, détaille La Dépêche.

Dans la soirée qui a suivi cette arrestation, Gérald Darmanin a confirmé les informations du quotidien régional. « La loi immigration nous permet d’expulser dans son pays d’origine, en moins de vingt-quatre heures, un « imam«  de Toulouse, prêcheur de haine et condamné par la justice », a communiqué le ministre de l’Intérieur sur son compte X.

Bordeaux: Une nouvelle attaque d’un fanatique religieux

Une nouvelle attaque d’un fanatique religieux qui ne peut être qualifiée de simple fait divers mais qui s’inscrit sur une toile de fond de contestation de la laïcité et de violence parfois même criminelle. Chaque jour ou presque on signale ici ou là des événements qui traduisent la volonté de substituer des valeurs religieuses au principe même de la laïcité.

À Bordeaux, L’assaillant, qui a poignardé ses victimes avec un couteau à cran d’arrêt, leur a reproché leur consommation d’alcool durant l’Aïd. La fête religieuse marque la fin du ramadan pour les musulmans pour qui la consommation d’alcool est proscrite par le Coran. Les deux hommes, de nationalité algérienne, buvaient en effet de la bière sur le quai Richelieu, situé à deux pas du très touristique Miroir d’eau. Quelques minutes avant d’être attaquées, les deux victimes avaient rétorqué à l’assaillant, vêtu d’un qamis et d’un keffieh dont il s’était couvert le visage et qu’elles ne connaissaient pas : «Ça ne te regarde pas.» Puis, les deux amis, originaires du même village de Kaous dans la commune de Wilaya de Jijel en Algérie, avaient jeté des canettes vides en sa direction, a reconnu Saleh K. qui est toujours en vie, auditionné sur son lit d’hôpital, jeudi. Rachid B., lui, est décédé des neuf coups de couteau qu’il a reçu et qui lui ont perforé le cœur et les poumons.

Un nouveau témoignage, reçu ce jeudi, a par ailleurs permis d’établir que l’individu s’en était pris à deux autres personnes sirotant du rosé sur les quais peu avant le drame.

Nouveau meurtre d’un fanatique religieux à Bordeaux

Nouveau meurtre  d’un fanatique religieux à Bordeaux

 

Une nouvelle attaque d’un fanatique religieux qui ne peut être qualifiée de simple fait divers mais qui s’inscrit sur une toile de fond de contestation de la laïcité et de violence parfois même criminelle. Chaque jour ou presque on signale ici ou là des événements qui traduisent la volonté de substituer des valeurs religieuses au principe même de la laïcité.

À Bordeaux, L’assaillant, qui a poignardé ses victimes avec un couteau à cran d’arrêt, leur a reproché leur consommation d’alcool durant l’Aïd. La fête religieuse marque la fin du ramadan pour les musulmans pour qui la consommation d’alcool est proscrite par le Coran. Les deux hommes, de nationalité algérienne, buvaient en effet de la bière sur le quai Richelieu, situé à deux pas du très touristique Miroir d’eau. Quelques minutes avant d’être attaquées, les deux victimes avaient rétorqué à l’assaillant, vêtu d’un qamis et d’un keffieh dont il s’était couvert le visage et qu’elles ne connaissaient pas : «Ça ne te regarde pas.» Puis, les deux amis, originaires du même village de Kaous dans la commune de Wilaya de Jijel en Algérie, avaient jeté des canettes vides en sa direction, a reconnu Saleh K. qui est toujours en vie, auditionné sur son lit d’hôpital, jeudi. Rachid B., lui, est décédé des neuf coups de couteau qu’il a reçu et qui lui ont perforé le cœur et les poumons.

Un nouveau témoignage, reçu ce jeudi, a par ailleurs permis d’établir que l’individu s’en était pris à deux autres personnes sirotant du rosé sur les quais peu avant le drame.

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des valeurs et de l’intelligence

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des valeurs et de  l’intelligence

 

L’ultra violence caractérise un phénomène plus général qui affecte toute la société concernant le dépérissement des valeurs mais aussi de l’intelligence. Pour s’en persuader, il suffit d’observer le comportement de nombre de Français dans leur rapport aux autres. De plus en plus par exemple s’affranchissent de dire simplement  bonjour ou merci, ce qui ne constitue pas une infraction juridique mais témoigne de la dégradation de la vie sociétale dans le pays. Un phénomène qui touche plus particulièrement les générations les plus jeunes.

À cette perte des valeurs de civilité s’ajoute une dégradation générale moyenne de la culture et de l’intelligence comme en témoignent les résultats catastrophiques des élèves français comparés à ce de l’étranger.

Pour schématiser l’ignorance et la bêtise dominent les relations sociales à un moment ou au contraire la complexité de la société exigerait à la fois une meilleure formation, une plus grande intelligence et une plus grande humanité. Les replis sectaires sont le fait d’individus -en général idiots -perdus dans le monde moderne qui recherchent une réassurance identitaire dans le repli sectaire, velléitaire et souvent violent et cela parfois jusque dans le domaine privé.

Bref c’est la sauvagerie qui pourrait se substituer aux valeurs de tolérance nécessaires au fonctionnement d’une société. La violence est l’outil des abrutis pour contraindre par la force quand l’intelligence fait défaut.

Les responsabilités sont évidemment multiples. Elles commencent sans doute dans les familles, pour continuer à l’école est un peu partout dans la société où les concepts de respect, de bienveillance et d’ouverture sur l’autre s’affaiblissent progressivement au point de rendre possible les actes les plus ignobles y compris les tueries pour des divergences de points de vue.

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des civilités et de l’intelligence

Montée de l’ultra violence : la conséquence d’un effondrement des civilités et de l’intelligence

 

L’ultra violence caractérise un phénomène plus général qui affecte toute la société concernant le dépérissement des valeurs mais aussi de l’intelligence. Pour s’en persuader, il suffit d’observer le comportement de nombre de Français dans leur rapport aux autres. De plus en plus par exemple s’affranchissent de dire simplement  bonjour ou merci, ce qui ne constitue pas une infraction juridique mais témoigne de la dégradation de la vie sociétale dans le pays. Un phénomène qui touche plus particulièrement les générations les plus jeunes.

À cette perte des valeurs de civilité s’ajoute une dégradation générale moyenne de la culture et de l’intelligence comme en témoignent les résultats catastrophiques des élèves français comparés à ce de l’étranger.

Pour schématiser l’ignorance et la bêtise dominent les relations sociales à un moment ou au contraire la complexité de la société exigerait à la fois une meilleure formation, une plus grande intelligence et une plus grande humanité. Les replis sectaires sont le fait d’individus -en général idiots -perdus dans le monde moderne qui recherchent une réassurance identitaire dans le repli sectaire, velléitaire et souvent violent et cela parfois jusque dans le domaine privé.

Bref c’est la sauvagerie qui pourrait se substituer aux valeurs de tolérance nécessaires au fonctionnement d’une société. La violence est l’outil des abrutis pour contraindre par la force quand l’intelligence fait défaut.

Les responsabilités sont évidemment multiples. Elles commencent sans doute dans les familles, pour continuer à l’école est un peu partout dans la société où les concepts de respect, de bienveillance et d’ouverture sur l’autre s’affaiblissent progressivement au point de rendre possible les actes les plus ignobles y compris les tueries pour de divergences de points de vue.

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