Archive pour le Tag 'du secteur'

France : la pollution du secteur routier continue

France : la pollution du secteur routier continue

par
François Gemenne

Chercheur au FNRS ; université de Liège / Observatoire Hugo

Depuis quelques années, selon l’Agence internationale de l’énergie, dans la quasi-totalité des pays industrialisés, les émissions de gaz à effet de serre sont à la baisse – une baisse qui reste trop lente, mais une baisse quand même. En France, il reste néanmoins, un secteur dont les émissions ne cessent d’augmenter : c’est celui du transport.

Au vu des maigres mesures engagées à l’heure actuelle par les gouvernements, l’Agence européenne de l’environnement estime, selon des données publiées en octobre 2022, que cette augmentation se poursuivra jusqu’en 2025, et qu’en 2030 les émissions du secteur en Europe resteront encore supérieures de 9 % à leur niveau de 1990. Alors que le gouvernement français vient de présenter son nouveau plan climat, avec des ambitions revues à la hausse, il est à craindre que ce plan ne reste lettre morte si l’on ne s’attaque pas à la décarbonation de la route.

Si l’empreinte carbone de ce secteur semble aussi irréductible, c’est largement à cause du transport routier. Au niveau mondial, qu’il concerne les personnes ou les marchandises, il représente, selon l’Agence internationale de l’énergie, 76 % des émissions liées aux transports, et la proportion est sensiblement la même en Europe. En France, il s’agit du principal poste d’émissions, avec près de 31 % des émissions annuelles du pays, d’après le rapport Secten du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa).

Surtout, il s’agit du seul secteur dont les émissions ont augmenté depuis 1990. Constat aggravant : l’inversion n’est même pas amorcée, comme viennent de le souligner coup sur coup deux rapports. Dans ses conclusions, publiées le 12 avril, la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le suivi des engagements pris par la France dans les COP estime que les émissions ont augmenté de 10 % entre 1990 et 2019, en dépit des périodes de confinement. Le Citepa a fait paraître également en mai un rapport confirmant que cette tendance s’est poursuivie en 2022 avec une nouvelle augmentation de + 2 % par rapport à 2021. Or, il faut le dire franchement : si nos trajectoires d’émissions restent absolument insuffisantes pour espérer atteindre les objectifs de l’accord de Paris, c’est largement à cause de cette augmentation irréfrénée des émissions du transport routier.

Croissance États-Unis : recul du secteur manufacturier mais hausse des prix

Croissance États-Unis : recul du secteur manufacturier mais hausse des prix

L’indice ISM manufacturier est ressorti en baisse à 58,7 contre 60,5 le mois précédent alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un recul limité à 60,0.

Définition : publié chaque mois par l’organisme américain « Institute for Supply Management, l’indice ISM est séparé en deux grandes familles :

L’ISM manufacturier, qui reflète la santé du secteur aux USA et l’ISM services, plus spécifique aux activités tertiaires.’

Cet indice, évalué en pourcentage, résulte d’une enquête auprès de 400 entreprises portant sur des données telles que : indicateurs sur les nouvelles commandes, production, emploi, délais de livraison, prix, stock, commandes à l’export et l’import …

On considère qu’une valeur supérieure à 50% indique une expansion par rapport au mois précédent, si l’indice est inférieur à 50%, cela indiquera alors une contraction.

Croissance France: hausse du secteur manufacturier en juin

Croissance France: hausse  du secteur manufacturier en juin

 

Le mois dernier, l’indice synthétique du secteur manufacturier s’est établi à 54,8, en hausse d’un point par rapport à mai. Il se revient près de son plus haut de près de six ans enregistré en avril, à 55,1. L’amélioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français repose sur une poursuite de la forte expansion de la production, malgré un léger ralentissement au cours du mois, ainsi que sur un renforcement de la composante de l’indice reflétant l’évolution du volume des nouvelles commandes. La progression continue de la demande, qui augmente pour le neuvième mois consécutif, se traduit par un renforcement des effectifs des entreprises, et l’emploi manufacturier a connu en juin sa huitième hausse mensuelle consécutive. Dans ce contexte porteur, les dirigeants d’entreprises interrogés se montrent particulièrement optimistes au sujet de leurs perspectives d’activité à douze mois, leur niveau de confiance atteignant son niveau le plus élevé depuis le début de la collecte de données sur ce sujet en juin 2012.de la même manière on enregistre  Une forte hausse de la consommation des ménages, composante importante de la croissance, pourrait augmenter ces prochains mois. Le moral des ménages  atteint en mai à un niveau inégalé depuis août 2007 (103 points). Il a cette fois-ci progressé de cinq points pour s’établir à 108 points, soit huit points de plus que sa moyenne de longue période, précise l’organisme public de statistiques, qui fait état d’un « pic d’optimisme » lors « des élections présidentielles ». L’Insee établit cet indicateur à partir de questions divisées en deux grandes catégories: l’une portant sur la situation personnelle des ménages, l’autre sur leur perception de l’évolution économique en général. En juin, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future s’est améliorée pour le deuxième mois consécutif (+ 2 points), basculant au-dessus de sa moyenne de long terme, souligne l’Insee. La proportion de ménages jugeant opportun de faire des achats importants s’est ainsi redressée: le solde correspondant a gagné 11 points pour retrouver son niveau de février 2017, nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. Concernant l’évolution de la situation économique en général, le solde d’opinion sur le niveau de vie futur en France a continué de grimper, gagnant 15 points après 7 points en mai. Il retrouve ainsi « un niveau inédit depuis mai 2007″, souligne l’Insee. Les craintes concernant le chômage, enfin, ont diminué pour le troisième mois consécutif, baissant même de 9 points. Le solde correspondant « se situe à son plus bas niveau depuis début 2008, bien au-dessous de sa moyenne de long terme », rappelle l’institut statistique.

 




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