Archive pour le Tag 'du prix'

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Consommation : augmentation du prix des consommation courante

Consommation :  augmentation du prix des consommations courantes

Les consommateurs ont évidemment constaté l’augmentation importante du carburant mais plus généralement de l’énergie. Ceci vaut aussi pour d’autres consommations courantes comme les produits alimentaires la plupart des produits alimentaires ont augmenté. Si on prend par exemple le prix des pâtes, certaines marques – particulièrement les marques des distributeurs – affichent une hausse de 10% par rapport à avant l’été. Mais cette forte hausse ne concerne pas tous les produits. D’ailleurs, si on regarde sur l’ensemble des produits alimentaires, l’inflation n’est que de 1% depuis le 1er janvier. « Il faut s’attendre à une augmentation du panier » d’ici la fin de l’année, confirme le spécialiste de la grande distribution, Olivier Dauvers. Il faudrait aussi ajouter les augmentations discrètes mais réelles des autres dépenses contraintes qui plombent de plus en plus les ménages moyens

Et d’ajouter : « Dès lors que vous avez des matières premières aussi importantes que des céréales ou du café pour ce qui est du contenu, et des matières premières aussi importantes que le carton ou le plastique, pour ce qui est du contenant, c’est impossible de passer à travers les gouttes. » Aucun doute pour le spécialiste, « nous paierons bien évidemment plus cher nos produits alimentaires en grande distribution ».Autre facteur qui pourrait venir impacter les prix : les négociations commerciales entre les producteurs, les industriels et les distributeurs. Elles viennent tout juste de démarrer et s’achèveront le 1er mars prochain. Au ministère de l’Agriculture, on affirme surveiller de près la situation, pour limiter la flambée des prix.

Hausse du prix du gaz : en cause les matières premières …..Et les taxes

 Hausse du prix du gaz : en cause les matières premières …..Et les taxes

 

Les tarifs réglementés de vente du gaz, fourni par Engie, vont progresser de 7,45 % au 1er juillet. François Carlier, le délégué général de l’association Consommation logement et cadre de vie (CLCV) dénonce la hausse brutale du gaz (7,45 % au 1er juillet) d’Engie ; une hausse du fait de la montée des prix de l’énergie en général, aussi des taxes.  (Interview France info).  Franceinfo.

 

Pourquoi cette hausse si importante du prix du gaz ?

François Carlier : La matière première gaz ainsi que la matière première pétrole avaient beaucoup baissé en 2013-2014, donc il y a eu des baisses du prix du gaz assez importantes. Là maintenant, les matières premières repartent à la hausse. On est dans un nouveau cycle, et donc cela fait recroître de manière très importante cette année le prix du gaz. On est quand même à un niveau qui reste inférieur à ce que c’était en 2013. Mais là, l’accélération est puissante. D’ailleurs, on peut signaler aussi qu’il y a une forte augmentation des taxes, tant sur le carburant, sur le fioul ou sur le gaz, qui accélère en plus les décisions qu’il y a au niveau des matières premières.

La Commission de régulation de l’énergie recommandait une hausse moins importante de ces tarifs réglementés, mais le gouvernement a accepté plus. Pourquoi ?

C’est un peu curieux. Je pense que la Commission de régulation de l’énergie a fait valoir qu’Engie pouvait faire quelques gains de productivité, quelques efforts en interne, parce que le prix du gaz, ce n’est pas seulement les matières premières, c’est aussi le coût de l’opérateur, donc Engie pouvait faire des efforts. Mais l’État n’a pas retenu cette option. C’est peut-être aussi l’État actionnaire qui avait envie de faire un petit cadeau à Engie, sachant que l’État s’apprêterait à vendre des actions d’Engie. Je pense que là, l’État a peut-être privilégié le fait qu’il était actionnaire, plutôt que le consommateur. Ça, effectivement, c’est regrettable parce qu’on aurait pu un peu quand même tasser cette hausse, comme le disait bien la commission.

Est-il encore rentable de se chauffer au gaz ?

Comme il y a eu quand même de fortes baisses parce que la matière première avait beaucoup baissé, le chauffage au gaz reste globalement compétitif. C’est plus compétitif que l’électricité, et comme système de chauffage, ça reste globalement assez peu cher. Les autres énergies sont plus chères. Surtout que les chauffages de type au fioul subissent aussi les hausses du prix du baril. De la même façon, l’électricité est de toute façon plus chère que le gaz, historiquement. Donc le gaz reste une solution compétitive. Mais ce n’est pas une raison pour faire trop croître le prix. Et là, c’est vrai que la décision de l’État est quand même assez lourde, surtout si on rajoute le fait qu’il augmente beaucoup les taxes. J’insiste sur ce fait parce que c’est ce qui est très problématique, en ce moment, sur le pouvoir d’achat et l’énergie.

Il y a eu des hausses en mai, en juin, en juillet. Faut-il s’attendre à d’autres hausses ?

Cela va dépendre du coût des matières premières. Généralement, il y a des hausses qui interviennent au début de l’hiver sur le gaz parce que le prix de la matière première gaz, de façon mécanique, remonte l’hiver puisqu’il y a plus de consommation. Et donc, malheureusement, je pense qu’il faut s’attendre à de nouvelles hausses. C’est d’ailleurs bien pour cette raison qu’avec toutes ces hausses du gaz et du pétrole avec le carburant, nous estimons que l’État devrait arrêter d’augmenter les taxes sur l’énergie, comme il le fait beaucoup ces dernières années.




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