Un redressement moins significatif qu’en juin mais une progression quand même du moral des patrons. On est cependant encore loin de la moyenne normale. En cause , surtout le fait que les ménages sont encore particulièrement inquiets des perspectives d’avenir ce qui pèse sur la consommation et donc sur la croissance. Pour preuve, l’augmentation toujours significative de l’épargne au détriment de la consommation. L’indicateur synthétique global du climat des affaires, qui inclut l’industrie manufacturière, les services, le bâtiment, le commerce de gros et le commerce de détail, a gagné sept points ce mois-ci pour s’établir à 85, toujours largement inférieur à sa moyenne de long terme (100).
Même si ce chiffre marque une nette amélioration par rapport au creux historique (53,4) enregistré en avril au plus fort de la crise sanitaire et du confinement, il reste nettement en deçà “de son niveau relativement élevé d’avant confinement (105)”, souligne l’Insee.
La hausse de juillet, moins marquée que la hausse record de 18 points enregistrée en juin – sans précédent depuis le début de cette série statistique en 1980 – a été alimentée à la fois par un regain d’optimisme des entreprises sur leurs perspectives d’activité dans la plupart des secteurs et par l’amorce d’un redressement de leur opinion sur leur activité des trois derniers mois.
Les indicateurs synthétiques du climat des affaires sectoriels ont également connu une amélioration au cours du mois écoulé, qu’il s’agisse de celui de l’industrie manufacturière (en hausse de quatre points à 82, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 85), ou de celui des services, qui a bondi de 11 points pour atteindre 89.