Archive pour le Tag 'du gouvernement !'

Remettre certains Français au travail : le véritable objectif du gouvernement

Remettre certains Français au travail : le véritable objectif du gouvernement


En termes technocratiques , le gouvernement affirme qu’il veut libéraliser le marché du travail pour atteindre le plein emploi et soutenir l’économie. La vérité est plus crue, il s’agit pour les pouvoirs publics de remettre au travail certains actifs dont beaucoup se satisfont des différentes aides sociales. Nombre de secteurs, pour ne pas dire presque tous les secteurs, souffrent d’un manque de qualification mais surtout de la baisse de la valeur travail. Officiellement il y a autour de 3 millions de chômeurs et du coup dans nombre de tâches un peu difficile, la France compte à la place sur des centaines de milliers d’immigrés. Le phénomène s’est encore aggravé évidemment depuis les 35 heures qui non seulement ont diminué la productivité mais ont installé une ambiance RTT chez de nombreux salariés y compris les cadres. Du coup, nombre d’activités ont été délocalisées pour cette raison mais pour d’autres aussi liés au maquis administratif et fiscal.

Ces dernières semaines, le ministre de l’Economie n’a pas caché l’offensive qui est la sienne de s’attaquer au marché du travail, et à l’Assurance chômage, beaucoup trop rigides à son goût. Si le locataire de Bercy cherche à se positionner sur ces sujets, c’est qu’il est convaincu qu’ils constituent les principales voies pour faire baisser le chômage dans l’Hexagone, alors que celui-ci commence à montrer des signes préoccupants avec une légère remontée ces derniers mois et que l’activité économique fait du surplace.

Le plein emploi est la priorité affichée du gouvernement pour 2024. Elisabeth Borne a ainsi demandé à certains ministres de lui faire remonter des propositions. Mais le problème n’est pas seulement économique ou sociale mais aussi culturel. C’est l’ensemble du rapport à la formation et au travail qu’il faut remettre sur le tapis mais en concertation avec les partenaires sociaux et non de manière technocratique, morceau par morceau ; ce qui conduit nécessairement à des contradictions. Exemple les séniors dont on règle la question des retraites avant d’étudier leurs conditions d’emploi.

Les inactifs ne sont pas responsables cependant de cette insuffisance de qualification. C’est le système scolaire lui-même qui a voulu pousser à peu près tous les jeunes vers des études supérieures générales au détriment des qualifications techniques et professionnelles.

Les syndicats sortir de leur zone de confort et de la seule posture de défense des acquis pour co construire une stratégie économique et sociale cohérente, partagée et à la hauteur des handicaps du pays en particulier en matière de compétitivité et de taux d’activité.

Nouveau gadget du gouvernement : »Trimestre anti-inflation »

Nouveau gadget du gouvernement : »Trimestre anti-inflation »

Face à l’inflation alimentaire en France, qui Qui est de l’ordre de 15 % en février, le gouvernement invente un nouveau gadget : le trimestre anti inflation. En réalité après l’abandon du panier anti inflation dont ne voulaient ni les producteurs ni les distributeurs, le gouvernement lance une idée complètement tordue. En effet pourquoi seulement sur un trimestre dans la mesure où aux 15 % déjà enregistrés sur un an devront s’ajouter aux 10 % d’augmentation prochaine. Soit 25 % pratiquement sur deux ans. Le gouvernement a donc annoncé, lundi 6 mars, la mise en place d’un « trimestre anti-inflation » dans les supermarchés avec « un niveau de prix le plus bas possible » sur une sélection de produits.

Cette opération, qui s’appliquera sur des produits dont la sélection sera laissée aux distributeurs, entrera en vigueur dans les prochains jours, a précisé le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à l’issue d’une réunion avec les distributeurs. Elle restera donc effective jusqu’au mois de juin.

Dès les prochains jours et jusqu’au mois de juin, les distributeurs proposeront « un niveau de prix le plus bas possible » sur un nombre « élevé » de produits qu’ils sélectionneront, a annoncé lundi Bruno Le Maire. L’effort sera « pris sur les marges des distributeurs », et représentera « plusieurs centaines de millions d’euros », a affirmé le ministre à Bercy.

« Chaque distributeur fera les efforts qu’il souhaite sur un certain nombre de produits qu’il définira », a-t-il résumé en présence d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée notamment des PME et du Commerce, et de représentants du secteur de la distribution. « Je crois à la liberté de commerce, on ne va pas fixer les prix… On ne fixe pas les prix administrativement », a ajouté le ministre.  » Nous nous assurerons simplement que les engagements pris par les distributeurs seront respectés. » Pour cela, Bruno Le Maire a assuré que les services de son ministère, particulièrement la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, effectueraient des contrôles dans les supermarchés afin de s’assurer du respect de ces engagements.

Une posture d’équilibriste du gouvernement entre l’économie et la santé

Une posture d’équilibriste du gouvernement entre l’économie et la santé

De toute évidence, la posture d’équilibriste du gouvernement entre les préoccupations économiques et sanitaires demeure très fragile. Sur le plan économique, les scénarios s’obscurcissent avec la remontée des contaminations. On espérait une croissance en baisse de 11 % en 2020 mais la remontées du virus fait craindre maintenant une croissance en diminution de 14 % d’après les institutions d’études économiques. Le gouvernement a donc décidé très récemment de renforcer encore les mesures de prévention sanitaire mais dans le même temps ne peut pas tuer complètement économie.

En même temps, le gouvernement est bien contraint de prendre en compte la remontée significative de la vague virale. Les hésitations du gouvernement se vérifient  par exemple à travers ses positions très hésitantes quant à la généralisation du port du masque à l’extérieur. Le problème c’est qu’en sectorisation et en décentralisant les règles sanitaires, le pouvoir risque d’alimenter les incohérences et les contradictions.

 Attendues ce mardi, les propositions du gouvernement pour renforcer les règles sanitaires suscitent déjà les réserves du patronat. Prévue dans deux semaines, la rentrée scolaire provoque de son côté l’appréhension chez les enseignants et les parents d’élève. Ancien « Monsieur Déconfinement », Jean Castex connaît là sa première épreuve de vérité, un mois et demi après son arrivée à Matignon .

La semaine dernière, un Conseil de défense s’est tenu sur la question du rebond de l’épidémie. Depuis, les données ne se sont pas améliorées et l’exécutif adopte un ton de plus en plus ferme pour faire respecter les gestes barrière. Mardi dernier à Montpellier, Jean Castex a appelé à une réaction vigoureuse des Français. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a enchaîné sur le même ton le lendemain sur France 2.

 

Bingo « repas de famille du gouvernement » : plus neuneu tu meurs !

Bingo «  repas de famille du gouvernement » : plus neuneu tu meurs !

 

Une bonne vingtaine de thèmes abordés par le gouvernement dans un site qui se veut humoristique et une réponse aux critiques sur la politique gouvernementale. En fait un jeu qui traduit bien l’idée que se font les services de communication des citoyens : le niveau cours préparatoire ! Avec en plus de la réponse aux critiques très peu pertinentes, approximatives voire fausses. (Voir l’exemple sur les impôts). En fait plutôt un argumentaire mode propagande pour les militants du PS.  Les querelles politiques à table devraient se terminer avec le « bingo »,  jeu pensé par le gouvernement. Surtout pour les sympathisants socialistes à court d’arguments à qui l’État veut faire passer de bonnes fêtes. Il se présente sous la forme de questions et de réponses toutes exemple sur le chômage, réponse : , « le toute la « politique est dédiée à la lutte contre le chômage : la baisse des cotisations et de la fiscalité des entreprises pour qu’elles puissent embaucher, les dispositifs ciblés sur les jeunes et les seniors… » Ou encore sur   »Les impôts n’arrêtent pas d’augmenter« , avec la réponse : « C’est faux. Il y a eu une augmentation depuis 2010. Mais les choses ont changé. En septembre, l’impôt sur le revenu d’un ménage imposé sur cinq a baissé. Cette année et l’année prochaine, ce sont en tout 9 millions de ménages qui bénéficieront d’une baisse de leur impôt sur le revenu. » Bref une opération com. pas vraiment réussie et dont les réponses sont largement contredites par l’idée négative que se font les Français de la politique du gouvernement. Un jeu sans doute destiné aux demeurés qui ne comprennent rien !

 

Sondage- départ des écolos du gouvernement : 58% pour

Sondage-  départ des écolos du gouvernement : 58%pour

Les écolos sont largement discrédités, d’une part parce qu’en réalité ils ne pèsent rien au gouvernement, d’autre part par leurs incohérences ; sans parler de leurs luttes politiciennes internes qui a fait partir les plus fortes personnalités. Sur le terrain l’écologie existe mais politisée , elle devient un syndicat d’élus comme les autres partis. Une majorité de Français (56%) estime que les écologistes devraient quitter le gouvernement et 9 sur 10 considèrent qu’ils ont tort d’apporter leur soutien au mouvement lycéen pour le retour de Leonarda en France, selon un sondage BVA Opinion pour CQFD i>TELE. Dans cette étude, 56% des personnes interrogées (+11 points par rapport à l’enquête du mois de septembre) estiment que les écologistes « devraient quitter le gouvernement puisqu’ils ont des désaccords importants« . 42% (-8) considèrent au contraire qu’ils « peuvent très bien rester dans le gouvernement sans être d’accord sur tout ». 2% ne se prononcent pas. 66% des sympathisants de gauche sont favorables à leur maintien au gouvernement, quand 71% des sympathisants de droite pensent le contraire. A la question « pensez-vous que Europe Ecologie-Les Verts a raison ou tort de soutenir le mouvement lycéen en faveur du retour de Leonarda et sa famille en France », 90% des sondés répondent qu’ils ont tort, 8% qu’ils ont raison et 2% sont sans opinion. 79% des sympathisants de gauche pensent qu’ils ont tort (91% chez les sympathisants du PS, 67% chez les sympathisants de EELV). 98% des sympathisants de droite pensent qu’ils ont tort.

 

Réforme retraites : des mouvements dans la rue à la rentrée et le chant du cygne du gouvernement

 

Réforme retraites : des mouvements dans la rue à la rentrée et le chant du cygne du gouvernement

 

 

La réforme des retraites pour le gouvernement sera sûrement son chant du cygne. Il faudra s’attaquer à l’ensemble de retraites (dont la pouvoir d’achat va baisser), au public comme au privé, aux régimes spéciaux comme au régime général. Une réforme nécessaire du fait de la démographie mais surtout de l’absence de croissance ; mais le gouvernement n’a plus la légitimité populaire pour s’attaquer à un tel problème et finalement la rue va lui imposer des compromis qui ne feront que repousser  plus tard un nouvel examen de la question. La réforme des retraites sera une réforme «d’ampleur» comportant des mesures de «justice ­sociale» mais nécessitant des décisions «impopulaires» qui devraient susciter des tensions, a estimé jeudi le député PS Michel Issindou, probable rapporteur du ­projet de loi prévu à l’automne.Il a indiqué que le gouvernement envisageait de déposer un projet de loi «dans la deuxième quinzaine de septembre», pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle «en septembre-octobre».Selon lui, «il y aura des mouvements dans la rue, mais par rapport à 2010 (précédente réforme des retraites), l’opinion publique est plus prête à entendre les choses». Tant qu’à être impopulaire, «autant faire des choses utiles pour l’avenir». Ainsi, «nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme», a souligné le député de l’Isère. Mais «en maintenant l’âge légal (de départ) à 62 ans, nous laissons une porte de sortie», a-t-il précisé. Par ailleurs, «il y a un autre sujet qui fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé» : «il faut crever l’abcès et nous ne réussirons pas si nous ne passons pas par cette phase-là», a-t-il affirmé. Faire contribuer les retraités? «Je pense qu’il faudra faire attention aux petites retraites, ne pas demander d’efforts supplémentaires à ceux qui sont, peut-être, en deçà de 1500 euros», a-t-il dit. Parallèlement, la réforme comportera des «mesures de justice sociale», comme pour les femmes ou les métiers difficiles.

Dailymotion-Pellerin – Montebourg: la castagne ou la cohérence du gouvernement !

Dailymotion-Pellerin – Montebourg: la castagne ou la cohérence du gouvernement !

 

 

Il y a la forme (Montebourg n’aurait pas du communiquer) mais surtout le fond : une divergence sur la stratégie économique. Un bel exemple en tout cas d’incohérence d’un gouvernement composé de bric et de broc sans philosophie commune. Un ministre du Redressement productif qui cite Napoléon et Trotski pour ne pas laisser filer une « pépite française », une levée de fonds de 50 millions qui capote, un ministre de l’Economie qui prend ses distances, des entrepreneurs remontés alors que le chef d’Etat vient d’annoncer une série de mesure pour renouer le liens avec les patrons… Fleur Pellerin, la ministre de l’Economie numérique, revient pour le JDD sur cette semaine mouvementée.  Faire valoir les positions du gouvernement tout en cajolant les investisseurs étrangers, notamment ceux de la Silicon Valley : c’est l’exercice d’équilibriste auquel doit se livrer Fleur Pellerin, ministre de l’Économie numérique, qui s’exprime ce dimanche dans nos colonnes après la polémique sur l’affaire Dailymotion. L’Américain Yahoo!, qui voulait reprendre 75% de la plate-forme de streaming, propriété de l’opérateur Orange, lui-même détenu à 27% par l’Etat, s’est heurté au veto d’Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif voulait un deal à 50-50, ce que Yahoo! a refusé. Pour la ministre, la plateforme « ne doit pas rester un groupe franco-français. » « Ce serait une impasse économique et industrielle (…). Notre idée n’est pas de partir en guerre contre les Américains. La presse anglo-saxonne a interprété cette affaire comme de l’antiaméricanisme, mais ce n’est pas le cas (…) Nous ne vivons pas dans une économie fermée. » Les regrets de la ministre portent plutôt sur la forme. « Arnaud Montebourg est monté au créneau avec sa détermination pour essayer d’obtenir des concessions de la part de Yahoo! Cela aurait dû rester dans le secret des négociations commerciales », déplore Fleur Pellerin. « La communication n’était pas exactement alignée comme il aurait fallu qu’elle le soit ». 

 

 




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