Archive pour le Tag 'du gaz'

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps !

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps ! 

Thierry Bros, professeur à Sciences Po , analyse la géopolitique de l’énergie en Europe. Les Européens répètent qu’il ne faut « plus investir dans le pétrole et le gaz ». Du coup, les fournisseurs resserrent les vannes et font grimper les prix.Interview sur France Info (extrait)

 

Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il ?

Thierry Bros : L’économie se rouvre. Nous avons appris à vivre avec le Covid, donc nous consommons beaucoup plus de gaz qu’en 2020 et à peu près le même niveau qu’en 2019, 2018 et 2017. L’offre est aussi contrainte : pendant le Covid, on a fait peu de maintenance sur les installations de production dans les pays producteurs parce que c’était compliqué d’avoir des équipes sur place. Il faut aussi savoir que dans le pétrole et dans le gaz, quand les investissements diminuent, il y a souvent un déclin naturel des champs. On peut donc estimer qu’il y a eu là un déclin naturel sur la période Covid de 2020, avec une demande qui augmente et une offre qui se contraint. Aujourd’hui les stocks européens sont donc à un niveau très bas et les traders font pousser les prix vers le haut. Ils le font parce qu’ils estiment qu’on a un risque d’avoir des problèmes d’approvisionnement cet hiver.

Qui sont les pays fournisseurs de gaz de la planète et notamment de l’Europe ?

Les grands producteurs de gaz sont les États-Unis, la Russie, le Qatar et l’Australie. La Russie représente 40 % de parts de marché européen et nous fournit le gaz directement par pipe. Le Qatar et les États-Unis nous fournissent sous forme de gaz liquéfié dans des bateaux. Gazprom, la société d’État russe, à 50 % est la seule qui détienne de la capacité résiduelle inemployée. C’est la seule société vers laquelle on peut se tourner pour avoir des volumes supplémentaires, encore faut-il qu’elle le veule. Un fournisseur peut ou pas vous fournir des volumes additionnels et aujourd’hui la Russie n’a pas l’air de vouloir nous fournir de volumes additionnels, peut-être pour montrer son mécontentement vis-à-vis de l’Union européenne et de cette transition énergétique verte qui devrait pousser le gaz vers la sortie.

« L’approche dogmatique européenne quant au Green Deal ne résiste pas aux faits : on a besoin de plus de gaz et on en a besoin pour raisons climatiques. »

Si on a des prix du gaz trop élevés, on va être obligé de brûler du charbon ou du fuel pour de la production électrique. Cela causera des émissions de CO2 en hausse.

Est-ce que cela signifie selon vous que les Européens sont les premiers responsables de l’augmentation du prix du gaz ?

Oui. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) nous parlait il y a quelques mois d’un scénario net zéro en nous disant qu’il ne fallait plus investir dans le pétrole et le gaz. Quand vous envoyez ce genre de message, vous contraignez l’offre et la demande doit s’adapter. À ce moment-là, la demande ne peut que s’adapter par les prix. Et c’est ce que l’on voit aujourd’hui. La hausse pourrait durer encore quelques mois, voire quelques trimestres. Il faut du temps, les investissements dans l’énergie se font en années voire en décennies. Il va falloir rattraper ce retard et revenir sur une approche plus pragmatique. Il va falloir comprendre que les sociétés pétrolières et gazières doivent continuer à investir dans des projets pour fournir la demande qui continue à être en hausse. Et cela va prendre quelques trimestres au moins.

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Valls : -1% sur le prix du gaz en juin

Valls  : -1% sur le prix du gaz en juin

« Grâce à des mécanismes mis en place par le gouvernement depuis 2012, il y a une baisse déjà de 3,8% depuis un an du prix du gaz. Cette baisse va se poursuivre au mois de mai et au mois de juin, autour de 1% », a déclaré Valls lors du 20 heures de TF1. La France doit rester une grande puissance nucléaireManuel Valls Le Figaro avait rapporté ce vendredi que les tarifs réglementés du gaz de GDF Suez baisseraient de 1,6% en juin, après un recul de 0,76% en mai.  »Mais dans ces mécanismes il y a aussi des corrections, et ça peut repartir à la hausse », a reconnu Manuel Valls ce dimanche. « L’idée principale, c’est à chaque fois de corriger par ces mécanismes des hausses qui seraient trop importantes », a-t-il dit. « Le prix de l’énergie, c’est un élément important pour nos citoyens c’est pour cela, pour le gaz comme pour l’électricité, que nous avons besoin de garder notre indépendance énergétique », a plaidé le chef du gouvernement.  »C’est pour cela qu’au-delà des énergies renouvelables, que nous devons accompagner avec la prochaine loi sur la transition énergétique, la France doit rester une grande puissance nucléaire », a-t-il ajouté. Cette déclaration intervient alors qu’une réunion est prévue ce mercredi à l’Elysée sur la loi de transition énergétique. L’avenir du parc nucléaire français, au-delà de la fermeture promise par François Hollande de la centrale de Fessenheim, est un des arbitrages cruciaux à être attendu du gouvernement.

 




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