Archive pour le Tag 'droits'

Etats-Unis -augmentation des droits de douane

Etats-Unis -augmentation des droits de douane 

Trump annonce la couleur en matière de droits de douane : 25 % supplémentaires pour les importations de la Chine, du Canada et du Mexique. Pour  l’union européenne l’augmentation pourrait être de 10 à 20 %.

Dans un post séparé, il annonce une augmentation des taxes douanières de 10%, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait décider, sur «tous les nombreux produits arrivant de Chine aux États-Unis»,  il a promis des droits de douane pouvant aller jusqu’à 60% pour certains produits, voire 200% sur les importations de véhicules assemblés au Mexique.

Donald Trump souhaite aussi réintroduire des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis et l’Union européenne s’est d’ores et déjà dite «prête à réagir» en cas de nouvelles tensions commerciales.

Les économistes alertent sur le potentiel inflationniste d’une telle hausse des droits de douane. Le American Action Forum estime que l’inflation s’éloignerait des 2% dans un premier temps, avant que les prix ne se stabilisent à nouveau, à un niveau plus élevé cependant. Ces mesures pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’emploi, selon les experts.

Droits TV de la Ligue 1 de football : Encore attribués à des étrangers !

Droits TV de la Ligue 1 de football : Encore attribués à des étrangers !

Ce n’est forcément pas une victoire des fans de foot cette attribution des droits télévisés de la ligue 1à des sociétés étrangères. Une mauvaise nouvelle qui ne fera pas augmenter loin s’en faut le nombre de téléspectateurs ; d’autant que le spectacle de ce championnat est assez navrant le plus souvent en comparaison de la qualité des matchs offerts dans les pays voisins en Angleterre bien sûr mais aussi en Espagne, en Italie et en Allemagne. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour Canal dont une grande partie des téléspectateurs sont surtout motivés par le football. Canal qui diffusera sans doute les matchs anglais !

La plateforme britannique DAZN a acquis la quasi-intégralité des droits TV de la Ligue 1 avec huit matchs sur neuf, pour un montant avoisinant les 400 millions d’euros, a appris la direction des sports de Radio France d’une source proche des négociations. BeIn sport a acquis de son côté une affiche du championnat de France pour 100 millions d’euros (la meilleure affiche pour chaque journée). Ce contrat court jusqu’en 2029.

La Ligue négocie avec DAZN une clause de sortie dans deux ans, pour 2026. BeIN Sports est déjà d’accord sur le principe. Le contrat porte théoriquement jusqu’en 2029. beIN Sports ne voulait pas s’immiscer dans les droits TV après avoir acquis les droits de la Ligue 2 pour 40 millions d’euros. Mais une grosse pression a été mise sur la chaine qatarienne pour  »aider le football français ». La situation s’est finalement décantée en toute fin de négociations avec l’obtention d’une affiche par journée, pour 100 millions d’euros.

Cette décision a été votée à l’unanimité par le conseil d’administration de la Ligue. Cette double acquisition va donc rapporter environ 500 millions d’euros par saison à la LFP, bien loin du milliard d’euros escompté en juin 2023.

Une partie des clubs de Ligue 1 étaient pourtant  favorables – notamment Lille, Monaco, Lyon et Lens – au lancement d’une chaîne 100% Ligue 1.

Droits de douane européens sur les céréales russes ?

Droits de douane européens sur les céréales russes ?

L’Union européenne cherche à « étouffer » les revenus que la Russie utilise pour sa guerre contre l’Ukraine en imposant des « droits de douane prohibitifs » sur les importations de céréales et autres produits connexes dans l’Union européenne. 

Valdis Dombrovskis a déclaré ce vendredi : « La proposition d’aujourd’hui privera le gouvernement russe d’une autre source importante de revenus pour financer sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine. Les droits de douane devaient également s’appliquer aux produits en provenance de la Biélorussie, qui a servi de base à l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie. La proposition fait suite à une augmentation des importations agricoles russes dans l’UE en 2023, selon la Commission. Les droits de douane cibleraient les importations de céréales, d’oléagineux et de produits dérivés en provenance de Russie et de la Biélorussie et s’appliqueraient à un niveau de 95 euros par tonne ou de 50 % de la valeur, selon le produit.

La fausse égalité des droits ?

La fausse égalité des droits ?

Dans dernier ouvrage, Erwan Le Noan, consultant et essayiste s’interroge sur le paradoxe français : alors que le pays compte parmi les plus égalitaires du monde, les citoyens sont critiques envers l’(in)action de l’Etat qu’ils jugent de plus en plus intrusif et de moins en moins efficace. Autrement dit une confusion entre l’égalité des droits et l’égalité réelle.
Interview dans la tribune

Pourquoi parler d’une « obsession égalitaire »?

ERWAN LE NOAN – Je voulais comprendre la contradiction qui existe entre la demande permanente d’égalité et les statistiques : celles-ci montrent d’une part que la France compte parmi les pays développés les moins inégalitaires, et d’autre part que ces inégalités sont aujourd’hui beaucoup plus faibles qu’elles ne l’ont été par le passé. Malgré ces faits, ce sujet domine régulièrement les débats publics, à tel point que chaque responsable politique se sent obligé de dénoncer les inégalités, quel que soit son parti.

Contrairement à Thomas Piketty, qui a popularisé avec succès cette montée des inégalités, vous expliquez que la réduction constatée dans les données est due au capitalisme ?

Oui, à l’échelle mondiale, les données indiquent que les inégalités n’ont jamais été aussi faibles. Toutefois, dans les pays développés, les gens sont persuadés qu’elles sont en augmentation. Sur le temps court, disons ces dernières années, ce n’est pas faux, mais marginal ; la question intéressante est plutôt de savoir comment l’expliquer. Je constate qu’il n’en reste pas moins que c’est l’économie de marché, en dépit de ses imperfections, qui a sorti l’humanité de la pauvreté et l’a enrichie comme aucun autre système économique ne l’avait fait auparavant, ni depuis, grâce à la concurrence et à l’égalité des individus sur le marché, deux principes qui caractérisent le capitalisme.

Vous montrez aussi que les politiques qui visent à réduire les inégalités entraînent un contrôle accru de l’Etat sur la vie privée des individus…

Mon but n’est pas de dénoncer la redistribution en tant que telle, mais plutôt les programmes qui s’attaquent obsessionnellement à ceux qui sont en haut de l’échelle, au lieu de se focaliser sur l’aide aux plus défavorisés. Si pour financer la redistribution, il est légitime de mettre en place des prélèvements fiscaux, je m’étonne en revanche que la question de la fiscalité ne soit jamais posée du point de vue du droit de propriété, des atteintes et des restrictions qu’elle peut porter aux droits individuels – qui plus est en France où les prélèvements obligatoires atteignent déjà un niveau record.

Comme je le rappelle dans mon livre, quand on relit les débats parlementaires du début du 20ᵉ siècle sur l’instauration d’un impôt sur le revenu, une grande partie de l’opposition à Joseph Caillaux, qui défendait cette mesure lorsqu’il était ministre des Finances, considérait que ce n’est pas le rôle de l’Etat d’aller voir comment les gens gagnent leur argent, comment ils vivent, comment ils le dépensent, ce qu’ils achètent, etc. A l’époque, le principe même de la déclaration d’impôt sur le revenu était vu comme une atteinte à la vie privée des individus. On mesure le chemin parcouru puisqu’aujourd’hui on ne trouve rien à redire au fait que l’administration utilise Google Images pour vérifier s’il y a une piscine dans votre jardin. Le taux actuel de fiscalité conduit à une surveillance accrue de la société et une forte restriction de la propriété privée, ce qui n’est pas très sain.

Et ce qui l’est encore moins, c’est qu’on ne mesure pas non plus les conséquences sur la liberté : la dépense publique appelle le contrôle social. Dès lors que l’État redistribue l’argent public, qu’il finance les dépenses des individus ou des entreprises, il est légitime qu’il puisse dire comment cet argent doit être utilisé – autrement dit, qu’il surveille la façon dont il est dépensé. Il ne s’agit donc pas de faire des chèques en blanc !. C’est une procédure démocratique. Je rappelle d’ailleurs qu’un tel contrôle participe du rôle de l’administration dans la Déclaration des droits de l’homme. Dès lors, plus l’Etat dépense, plus il contrôle.

Et cela entraîne un contrôle toujours croissant sur les citoyens ?

Exactement. Si l’Etat ou la collectivité financent les dépenses de santé, il n’est pas a priori anormal qu’ils recommandent par exemple comment on doit manger pour éviter de tomber malade. On ne peut pas à la fois vouloir de la redistribution et critiquer l’intrusion de l’administration dans nos vies. D’un point de vue individuel, il est irresponsable de fumer ou de mal se nourrir et de demander à la collectivité d’en payer les conséquences.

L’innovation et la mondialisation qui ont remodelé notre monde depuis le début des années 2000 ont créé aussi de nouvelles inégalités, par exemple, la fracture numérique. Pour autant, selon vous, limiter l’innovation ou faire la promotion du protectionnisme ne va pas les réduire. Pourquoi ?

Les inégalités ne sont qu’un constat statistique. Il faut en donner une interprétation. En l’espèce, ceux qui se sont enrichis au cours des 30 dernières années ont bénéficié de la mondialisation des échanges et de la numérisation de l’économie : ils ont su s’y inscrire et en tirer avantage. Leur richesse n’est pas illégitime. Si cela crée de nouvelles inégalités, en soi ce n’est pas problématique, ou du moins cela ne devrait pas l’être.

Plutôt qu’être obsédé par ces inégalités, l’Etat devrait se focaliser davantage sur les injustices, notamment en réduisant les barrières qui nuisent à la méritocratie et empêchent un individu de participer pleinement à la compétition sociale et économique. Si elle intervient dans ce but, pour aider le bas de l’échelle plutôt que contraindre le haut, la redistribution est légitime. Mais en raison de l’obsession égalitaire, les politiques publiques adoptent des mesures qui restreignent les comportements et se concentrent uniquement sur les ressources, non les résultats, ce qui les rend inefficaces. Il en ressort qu’on ne se donne pas les moyens de répondre efficacement aux situations d’injustice comme la fracture numérique ou la fracture sociale, que révèlent par exemple les problèmes de notre système scolaire. Finalement, ces politiques publiques visent non seulement de mauvais objectifs, mais en plus elles ont des conséquences néfastes sur ce que devrait être une bonne politique de redistribution et de soutien aux plus défavorisés.

Ce qui vous emmène à critiquer la notion d’Etat providence, qui en réalité est devenu de moins en moins efficace. Faut-il aujourd’hui le refonder?

Oui, pour répondre aux vrais défis d’une politique sociale qui lutte contre les injustices, il faut repenser l’action publique. Il est anormal que dans un pays qui prélève le plus et qui dépense le plus, on ait des services publics qui sont d’une qualité aussi insatisfaisante. Les élus, les consommateurs-citoyens et les fonctionnaires protestent régulièrement contre cette situation.

N’est-ce pas la conséquence d’une inflation de demandes de la part des citoyens?

L’apparition d’une demande de droits-créances a certes beaucoup joué. La confusion entretenue par les autorités politiques entre les effets d’annonce et la réalité des actions contribue aussi à la dévalorisation du rapport du citoyen aux règles qui régissent la vie en société. Par exemple, il suffit qu’un problème de sécurité surgisse et tout de suite un ministre annonce un projet de loi, créant l’illusion qu’une telle annonce suffit à résoudre concrètement le problème ; or, si elle n’est pas appliquée en pratique, la loi ne fera que souligner l’inefficacité et l’impuissance de l’action publique.

Vous faites l’éloge de la méritocratie. Pourquoi?

D’abord, il n’est pas inutile de rappeler que la situation des personnes les plus riches, que je ne limite pas à 1 % de la population, n’est pas illégitime : ils n’ont pas volé leur richesse. L’obsession à vouloir les sanctionner par la taxe et la réglementation n’est pas une solution car la limitation de leur enrichissement n’améliorera pas le sort des plus pauvres. En la matière, les gouvernements font plus de la communication à bon compte qu’ils ne proposent des politiques publiques efficaces.

Au-delà du constat statistique, les parcours couronnés de succès sont des stimulants qui montrent que l’on peut réussir grâce à son travail et son mérite dans la compétition sociale et économique. Cette promesse est d’ailleurs une différence fondamentale entre une société d’Ancien Régime où le sort d’un individu est déterminé par la naissance et le divin, et une autre démocratique et libérale, dans laquelle chacun a la possibilité de réussir et de choisir sa vie. Comme le disait Beaumarchais : « par le sort de la naissance, l’un est roi, l’autre berger. Le hasard fit leur distance. L’esprit, seul, peut tout changer ». La promesse méritocratique est une opportunité de liberté, unique dans l’histoire. Elle n’existe cependant qu’à condition que chaque individu accepte d’assumer l’échec éventuel de son action, plutôt que de chercher à en expliquer la cause par des éléments externes.

C’est précisément masqué par le discours obsessionnel sur l’égalité ?

Exactement. Par exemple, les politiques publiques et les recommandations qu’on entend régulièrement sur l’école considèrent que plus d’égalité entre les établissements et plus d’uniformité réduiront les inégalités. Cela conduit à des politiques absurdes comme rendre la carte scolaire encore plus rigide ou fermer des classes préparatoires à Paris parce qu’on les juge trop élitistes ! Tout cela repose sur l’idée que, finalement, si on contraint et réduit tout le monde sur le plus petit dénominateur commun, on obtiendra l’égalité réelle. En réalité, tout ce à quoi on aboutit est l’exact contraire : l’égalité par le bas.

* Erwan Le Noan « L’Obsession égalitaire », éditions La Cité, 358 pages, 23 euros.

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Politique-Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Un ambassadeur iranien à la tête du conseil des droits de l’homme !

Déjà depuis plusieurs années, certains organismes internationaux qui veulent rééquilibrer les rapports de force ouvrent la porte à des représentants plus que douteux. Ainsi par exemple,la présidence de l’ambassadeur Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) les 2 et 3 novembre prochains à Genève .

Le Conseil des droits de l’homme est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde entier et d’examiner les situations de violation des droits de l’homme et de formuler des recommandations à leur sujet. Et il sera présidé par un ambassadeur officiel de l’Iran. De quoi sourire évidemment si le sujet n’était pas aussi dramatique quand on connaît la répression qui régule les libertés dans le pays des mollahs.

Faut-il rappeler par exemple qu’une jeune iranienne est décédée sous les coups des cerbères islamistes pour avoir mal porté le foulard. Une journaliste qui la défendait a écopé de sept ans de prison.

La présence de l’ambassadeur iranien Ali Bahreini à la tête du forum social du Conseil des droits de l’homme (HCDH) soulève doncun torrent d’indignation à travers le globe, à juste raison. Cette conférence, organisée à Genève les 2 et 3 novembre, porte le sceau d’une ironie

Ainsi pendant deux jours , le représentant d’un régime oppresseur qui traque les femmes non voilées, enlève, torture et supprime les plus récalcitrants au nom de « la promotion de la vertu et la répression du vice », modère les débats sur les conséquences à long terme de la pandémie de Covid-19, l’apport de la science, de la technologie et de l’innovation à la promotion des droits de l’homme. Avec une exquise courtoisie persane, sous les ors du Palais des nations et dans le décor feutré de la cité Suisse.

Chaleur au travail : les droits des salariés

Chaleur au travail : les droits des salariés

Globalement le plan canicule du gouvernement comporte peu de mesures globales et concrètes. Il s’agit surtout d’un recueil de quelques recommandations surtout vis-à-vis des personnes âgées. On n’y traite encore moyen des questions de température au travail.

LE PLAN 2023 DE GESTION DES VAGUES DE CHALEUR

Le plan du ministère de la Transition écologique présenté le 8 juin 2023 contient un axe relatif aux travailleurs et aux entreprises avec 2 actions principales :

L’action 11 annonce la création d’un guide à destination des entreprises concernant les travaux simples réalisables pour améliorer la température dans les bureaux. Le guide contiendra des informations sur le coût des travaux, leur durée et les éventuelles aides existantes.
L’action 12 annonce un renforcement des contrôles de l’inspection du travail lors des vagues de chaleur : « une attention particulière devra être portée aux activités exposant davantage les travailleurs au risque de chaleur, telles que les activités en extérieur (BTP, travaux agricoles), mais aussi la restauration, la boulangerie, les pressings…».

Au-delà de ces recommandations du plan canicule de 2023, l’employeur a tout d’abord une obligation générale en matière de santé et de sécurité lui imposant de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs (mesures de prévention, information et mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Mais l’employeur est également tenu d’adapter ces mesures en cas de changement de circonstances, telles que l’apparition de fortes chaleurs par exemple.

Ensuite, le Code du travail consacre plusieurs articles précisant les obligations de l’employeur en la matière. Ce dernier doit notamment :

- mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson : l’employeur détermine l’emplacement des postes de distribution des boissons à proximité des postes de travail et dans un endroit remplissant toutes les conditions d’hygiène et de conservation. Lorsque des conditions particulières de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l’employeur doit leur mettre à disposition au moins une boisson non alcoolisée ;

- dans les locaux fermés, l’employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé afin d’éviter les élévations exagérées de température .

Si le Code du travail ne donne pas d’indication précise sur les températures maximales au-delà desquelles vous pouvez vous arrêter de travailler, l’INRS et la CNAMTS sont venus faire quelques recommandations.
Ainsi, il est précisé que le travail par forte chaleur, et notamment au-dessus de 33°C, présente des dangers pour la santé des travailleurs. Des mesures préventives simples et efficaces permettent de remédier aux effets de la chaleur :
- travailler de préférence aux heures les moins chaudes,
- effectuer une rotation des tâches avec les postes les moins exposés,
- augmenter la fréquence des pauses,
- limiter le travail physique,
- installer des sources d’eau fraîche à proximité des postes de travail,
- aménager des aires de repos climatisées ou des zones d’ombre…

Par ailleurs, l’employeur est tenu de respecter les recommandations prescrites dans le cadre du plan national canicule.

Attention, vous avez également l’obligation de vous conformer aux directives de votre employeur lorsqu’il s’agit de veiller à votre santé ainsi qu’à celle de vos collègues !

Dans certaines circonstances, vous avez le droit de quitter votre poste de travail. C’est le cas lorsque vous êtes face à une situation qui présente un danger grave et imminent pour votre vie ou votre santé (5). Vous devez alors en alerter immédiatement votre employeur et vous retirer d’une telle situation.
L’employeur ne pourra pas vous demander de reprendre votre poste tant que persiste ce danger.

Aucune sanction et aucune retenue de salaire ne pourra être prise à l’encontre du salarié qui exerce son droit de retrait .

Attention : le droit de retrait ne doit pas créer pour autrui une nouvelle situation de danger grave et imminent !

Enfin, le représentant du personnel au CSE dispose également d’un droit d’alerte lorsqu’il constate une cause de danger grave et imminent, notamment par l’intermédiaire d’un travailleur .

Intelligence artificielle : menace pour les droits humains

Intelligence artificielle : menace pour les droits humains (ONU)

Les récentes avancées en matière d’intelligence artificielle (IA) représentent une grave menace pour les droits humains, a alerté le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme samedi, réclament la mise en place de « garde-fous efficaces ». « Je suis profondément troublé par le potentiel de nuisance des récentes avancées en matière d’intelligence artificielle », a déclaré Volker Türk, dans un bref communiqué. « La dignité humaine et tous les droits humains sont gravement menacés », a-t-il ajouté. Volker Türk a lancé « un appel urgent aux entreprises et aux gouvernements pour qu’ils développent rapidement des garde-fous efficaces ».

Le site futura–sciences énumère ces menaces:

Intelligence artificielle : les menaces graves
• Fausses vidéos : usurper l’identité d’une personne en lui faisant dire ou faire des choses qu’elle n’a jamais dite ou faites, dans le but de demander un accès à des données sécurisées, de manipuler l’opinion onde nuire à réputation de quelqu’un…Ces vidéos truquées sont quasi indétectables.
• Piratage de voitures autonomes : s’emparer des commandes d’un véhicule autonome pour s’en servir comme arme (par exemple perpétrer une attaque terroriste, provoquer un accident, etc).
• Hameçonnage sur mesure : générer des massages personnalisés et automatisés afin d’augmenter l’efficacité du phishing visant à collecter des informations sécurisées ou installer des logiciels malveillants.
• Piratage des systèmes contrôlés par l’IA : perturber les infrastructures en causant par exemple une panne d’électricité généralisée, un engorgement du trafic ou la rupture de la logistique alimentaire.
• Chantage à grande échelle : recueillir des données personnelles afin d’envoyer des messages de menace automatisés. L’IA pourrait également être utilisée pour générer de fausses preuves (par exemple de la «sextrosion»).
• Fausses informations rédigées par IA : écrire des articles de propagande semblant être émises par une source fiable. L’IA pourrait également être utilisée pour générer de nombreuses versions d’un contenu particulier afin d’accroître sa visibilité et sa crédibilité.
E
Intelligence artificielle : les menaces de moyenne gravité
• Robots militaires : prendre le contrôle de robots ou armes à des fins criminelles. Une menace potentiellement très dangereuses mais difficile à mettre en œuvre, le matériel militaire étant généralement très protégé.
• Escroquerie : vendre des services frauduleux en utilisant l’IA. Il existe de nombreux exemples historiques notoires d’escrocs qui ont réussi à vendre de coûteuses fausses technologiques à de grandes organisations, y compris des gouvernements nationaux et l’armée.
• Corruption de données : modifier ou introduire délibérément de fausses données pour induire des biais spécifiques. Par exemple, rendre un détecteur insensible aux armes ou encourager un algorithme à investir dans tel ou tel marché.
• Cyberattaque basée sur l’apprentissage : perpétrer des attaques à la fois spécifiques et massives, par exemple en utilisant l’IA pour sonder les faiblesses des systèmes avant de lancer plusieurs attaques simultanées.
• Drones d’attaque autonomes : détourner des drones autonomes ou s’en servir pour s’attaquer à une cible. Ces drones pourraient être particulièrement menaçants s’ils agissent en masse dans des essaims auto-organisés.
• Refus d’accès : endommager ou priver des utilisateurs d’un accès à un service financier, à l’emploi, à un service public ou une activité sociale. Non rentable en soi, cette technique peut être utilisée comme chantage.
• Reconnaissance faciale : détourner les systèmes de reconnaissance faciale, par exemple en fabriquant de fausses photos d’identité (accès à un smartphone, caméras de surveillance, contrôle de passagers…)
• Manipulation de marchés financiers : corrompre des algorithmes de trading afin de nuire à des concurrents, de faire baisser ou monter une valeur artificiellement, de provoquer un crash financier…
Intelligence artificielle : les menaces de faible intensité
• Exploitation de préjugés : tirer profit des biais existants des algorithmes, par exemple les recommandations de YouTube pour canaliser les spectateurs ou les classements de Google pour améliorer le profil des produits ou dénigrer les concurrents.
• Robots cambrioleurs : utiliser des petits robots autonomes se glissant dans les boîte aux lettres ou les fenêtres pour récupérer des clés ou ouvrir des portes. Les dommages sont faibles potentiellement, car très localisés à petite échelle.
• Blocage de détection par IA : déjouer le tri et la collecte de données par IA afin d’effacer des preuves ou de dissimuler des informations criminelles (pornographie par exemple)
• Fausses critiques rédigées par IA : générer des faux avis sur des sites tels que Amazon ou Tripadvisor pour nuire ou favoriser un produit.
• Traque assistée par IA : utiliser les systèmes d’apprentissage pour pister l’emplacement et l’activité d’un individu.
• Contrefaçon : fabriquer de faux contenus, comme des tableaux ou de la musique, pouvant être vendus sous une fausse paternité. Le potentiel de nuisance demeure assez faible dans la mesure où les tableaux ou musiques connues sont peu nombreux.

Cette semaine, plusieurs dizaines de pays, dont les États-Unis et la Chine, ont exhorté à réguler le développement et l’utilisation de intelligence artificielle dans le domaine militaire, évoquant les risques de « conséquences non souhaitées ». Le texte, signé par plus de 60 pays, évoque également des préoccupations relatives à « la question de l’implication humaine » ainsi que « le manque de clarté en ce qui concerne la responsabilité » et les « conséquences involontaires potentielles ».

Différents pays démocratiques veulent encadrer le secteur. Actuellement, l’Union européenne est au centre de ces efforts de régulation, son projet de loi « AI Act », censée encourager l’innovation et éviter les dérives, pourrait être finalisé fin 2023 ou début 2024, pour une application encore quelques années plus tard.

Droits accordés à la nature: des principes très théoriques

Droits accordés à la nature: des principes très théoriques

Dans les organisations environnementales les plus radicales réclament déjà depuis un moment une sorte de révolution juridique avec la reconnaissance d’une personnalité juridique de la nature. D’après eux, cela donnerait l’occasion de changer la vision du monde fondée sur la prééminence de l’être humain sur la planète.

Pourtant accorder des droits à ceux ne peuvent pas les exercer relèvent d’une certaine naïveté voire d’une certaine hypocrisie.

En effet comment s’organisera la prise en charge de la défense des droits sinon par l’intermédiaire humain. D’une certaine manière, l’intermédiation humaine interviendrait donc à la fois comme institution judiciaire en même temps que défenseur des droits de la nature.

Cette idée qu’on peut comprendre compte tenu de l’ampleur des dégâts et des enjeux environnementaux ne peut être opérationnelle et sera forcément gérée de manière humaine.

Dans cette revendication, il ne s’agit pas simplement de reconnaître des droits au vivant mais à l’ensemble de la nature ( montagne, mer, terre etc.).

Juridiquement, ces propositions peuvent paraître assez irréalistes. En particulier si on reconnaît des droits on pourrait aussi reconnaître des devoirs. Exemple pourquoi pas aussi un procès un volcan qui causerait des dommages à la nature et ou au vivant !

Ce positionnement environnemental radical n’a guère de sens.

Cameroun et droits humains

Cameroun et droits humains 

Des chercheurs de Human Rights Watch et Amnesty International posent  dans le Monde  la question des droits humains à l’occasion de la visite du chef d’État français au Cameroun. Une question légitime  mais qui doit aussi intégrer le fait que la France est de plus en plus marginaliséeen Afrique par de grandes puissances qui ne prêtent guère attention à ces droits voire même y portent atteinte ( Chine, Russie et autres). Il ne faudrait pas accepter  une partition des responsabilités et des rôles entre grandes puissances : la France chargée de rappeler les droits, la Chine détournant les richesses et la Russie développant partout des régimes de dictature NDLR.

 

Tribune.

 

Le président français, Emmanuel Macron, est attendu au Cameroun, les lundi 25 et mardi 26 juillet, dans un contexte de répression aggravée et deux ans et demi après avoir promis à un citoyen camerounais qui l’interpellait à Paris au sujet de la situation des droits humains au Cameroun qu’il mettrait « le maximum de pression [sur le président camerounais Paul Biya] pour que cette situation cesse ».

Depuis, la situation a empiré. C’est pourquoi il est crucial que le président français ne se contente pas de renforcer les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux pays et d’exprimer la solidarité de la France dans le conflit qui oppose depuis 2013 les forces de sécurité camerounaises au groupe armé Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

En rencontrant le président Paul Biya, arrivé au pouvoir en 1982, le président français devrait clairement exprimer son inquiétude quant aux violations des droits humains commises par les forces de sécurité dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016, et à la répression à l’encontre de toute personne dans le pays qui ose critiquer le pouvoir. Aujourd’hui au Cameroun, arrestations, détentions arbitraires et torture sont monnaie courante.

Depuis la violente répression, en 2016 et 2017, des manifestations contre la marginalisation ressentie par la minorité anglophone en matière d’éducation et de justice, le quotidien des habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est rythmé par les affrontements entre l’armée et des groupes séparatistes armés de mieux en mieux équipés. Ces derniers diffusent les images de leurs exactions sur les réseaux sociaux : notamment des tueries visant des élèves et des attaques contre des enseignants et des écoles. En réponse, l’armée tue des personnes et incendie des villages entiers accusés de soutenir les séparatistes. Les défenseurs des droits humains qui dénoncent ces exactions sont menacés de mort.

Les conséquences humanitaires de ces violences sont désastreuses. Près de 600 000 personnes sont déplacées dans les deux régions anglophones, plus de 75 000 ont fui au Nigeria voisin.

L’impunité reste l’un des principaux moteurs de la violence et alimente de nouveaux abus. La reconnaissance par l’armée de sa responsabilité dans la mort de neuf personnes dans le village de Missong, le 1er juin, est une étape importante dans la lutte contre l’impunité. Mais l’affirmation de la volonté des autorités de sanctionner les crimes reste encore à démontrer, le gouvernement n’ayant, à maintes reprises, pas tenu ses engagements dans ce sens. Plus de deux ans après le massacre de Ngarbuh, le 14 février 2020, au sujet duquel le gouvernement a également reconnu l’implication de l’armée, le procès de 21 individus accusés d’être impliqués dans le meurtre de 21 personnes traîne depuis dix-neuf mois.

Extrême pauvreté : promouvoir le recours aux droits

Extrême pauvreté : promouvoir le recours aux droits

 

 

Trop de personnes parmi les plus défavorisées sont privées de la protection sociale dont elles devraient bénéficier, analyse, dans une tribune au « Monde », le rapporteur spécial de l’ONU, Olivier De Schutter,  sur les droits humains et l’extrême pauvreté. Il propose quelques pistes pour « colmater ces brèches ».

 

La protection sociale est censée être l’ultime rempart contre l’exclusion sociale et la pauvreté. Elle a été mise sur pied pour accompagner l’industrialisation, afin de garantir la cohésion sociale et d’aider les perdants du marché. Et pourtant, des millions de personnes de par le monde ne bénéficient pas des programmes d’aide auxquels elles ont droit, que ce soit pour accéder à un logement décent, aux soins de santé, à un revenu minimum ou aux allocations familiales.

En Europe, le phénomène du « non-recours aux droits » est loin d’être marginal. En République tchèque, pas moins de 40 % des ménages ne recevaient pas les allocations familiales auxquelles ils ont droit (selon une étude de 2017), et ce taux était de 83,4% pour les aides au logement. En Belgique, une étude de 2011 estimait qu’entre 57 % et 76 % des personnes devant normalement bénéficier du revenu d’intégration sociale en étaient privées. En France, la Cour des comptes estimait, dans un rapport paru en janvier, que « le RSA [revenu de solidarité active] bénéficie insuffisamment aux personnes auxquelles il est destiné, avec des taux de couverture d’environ 70 % pour le volet allocation et de 40 % pour le volet accompagnement », et Médecins du monde, dans l’édition 2019 du rapport annuel de son Observatoire de l’accès aux droits et aux soins, évaluait à 78,8 % la proportion des personnes qui, bien qu’ayant théoriquement droit à la couverture maladie, n’en bénéficiaient pasEt ainsi de suite.

Dans un rapport que je présente en juin au Conseil des droits humains de l’ONU, j’analyse pourquoi la protection sociale échoue parfois à protéger justement les individus et les ménages les plus défavorisés, et je propose des pistes afin de colmater ces brèches. Le phénomène du non-recours aux droits, compte tenu de son ampleur, vide la protection sociale d’une partie de son efficacité. Il implique que les prestations sociales ne bénéficieront parfois pas précisément aux personnes qui en ont le plus besoin : ce sont les ménages les plus précaires qui éprouvent le plus de difficultés à s’informer quant à leurs droits, à surmonter la méfiance des services sociaux, à réunir la longue liste des certificats requis ou à remplir des formulaires en ligne. Il en résulte que la protection sociale est moins efficace à réduire la pauvreté et les inégalités.

Une enquête à paraître des Nations unies menée auprès de services sociaux, d’administrations publiques, d’experts et d’organisations de la société civile révèle qu’en Europe, l’illettrisme et les faibles compétences numériques sont perçus comme les causes principales du non-recours aux droits. Même quand les personnes sont informées de l’existence d’un dispositif social, elles se retrouvent souvent confrontées à une complexité administrative labyrinthique (amplifiée avec la numérisation), à des conditions impossibles à remplir, et à des formes insidieuses de discrimination et de maltraitance institutionnelle.

Démagogie :Macron veut réduire les droits de successions « modestes »

Démagogie :Macron veut réduire les droits de successions modestes

 

Une orientation pas à la hauteur des enjeux politiques économiques et stratégiques mais qui fait plaisir aux intéressés, celle qui consiste pour Macron à annoncer  une réduction des droits de successions modestes. Une manière de faire semblant de réduire les inégalités car Macron ne prévoit pas d’augmenter les droits sur les très grosses successions. De cette manière, Macron propose à peu près le contraire de ce qu’il envisageait en 2017.

 

«Je ne fais pas partie de ceux qui pensent qu’il faut augmenter les droits de succession à tout-va, au contraire. (…) La transmission est importante pour nous (Français). Donc je pense qu’il y a des choses à améliorer. Il faut plutôt accompagner les gens pour les aider à transmettre les patrimoines modestes», esquissait-il déjà début janvier. Sans toutefois rentrer dans le détail pour bien entretenir le flou et les espérances. On est loin évidemment des enjeux  stratégiques qui pourraient menacer l’économie et la paix.

Héritage et droits de succession : des promesses de coiffeur

Héritage et droits de succession : des promesses de coiffeur

 

 

S’il y a bien un sujet qui fait l’unanimité ou presque, c’est celui des droits de succession puisque à peu près tous les candidats promettent d’en dispenser le plus grand nombre. 

 

Une promesse qui n’engage pas à grand-chose en réalité puisque 90 % des Français sont déjà exemptés. L’INSEE indique d’ailleurs qu’au -40 % des ménages perçoivent un héritage inférieur à 8000 €.

 

On peut s’interroger sur cet unanimité de la classe politique  à protéger cette institution de l’héritage particulièrement défendue par une opinion publique attachée à des valeurs perverses.

 

Pour l’essentiel en effet, c’est succession pérennise les inégalités. Il faut en général autour de quatre générations pour rétablir une certaine égalité des conditions de départ dans la vie.

 

Le plus contradictoire c’est que ce sont surtout des couches les plus défavorisées qui protègent le plus  le principe de l’héritage qui pourtant n’est pas imposé pour la plupart.  De fait, les moins favorisés protègent les plus favorisés. Il y a en effet un écart considérable entre le montant des successions. La moyenne est autour de 120 000 €, une moitié de la population toujours autour de 10 000 € mais évidemment des successions peuvent atteindre des millions ou des centaines de millions.

 

En outre le maintien du système actuel ne présente plus aucun sens puisque les héritiers en moyenne ont presque 60 ans quand ils touchent l’héritage ; ce concept de succession avait un sens social et économique il y a encore un siècle mais il est aujourd’hui économiquement et éthiquement obsolète.

 

Une bonne raison dans la classe politique pour flatter un rituel désuet et en qui ne coûte rien.

Droits de succession : des promesses de coiffeur

Droits de succession : des promesses de coiffeur

 

 

S’il y a bien un sujet qui fait l’unanimité ou presque, c’est celui des droits de succession puisque à peu près tous les candidats promettent d’en dispenser le plus grand nombre. 

 

Une promesse qui n’engage pas à grand-chose en réalité puisque 90 % des Français sont déjà exemptés. L’INSEE indique d’ailleurs qu’au -40 % des ménages perçoivent un héritage inférieur à 8000 €.

 

On peut s’interroger sur cet unanimité de la classe politique  à protéger cette institution de l’héritage particulièrement défendue par une opinion publique attachée à des valeurs perverses.

 

Pour l’essentiel en effet, c’est succession pérennise les inégalités. Il faut en général autour de quatre générations pour rétablir une certaine égalité des conditions de départ dans la vie.

 

Le plus contradictoire c’est que ce sont surtout des couches les plus défavorisées qui protègent le plus  le principe de l’héritage qui pourtant n’est pas imposé pour la plupart.  De fait, les moins favorisés protègent les plus favorisés. Il y a en effet un écart considérable entre le montant des successions. La moyenne est autour de 120 000 €, une moitié de la population toujours autour de 10 000 € mais évidemment des successions peuvent atteindre des millions ou des centaines de millions.

 

En outre le maintien du système actuel ne présente plus aucun sens puisque les héritiers en moyenne ont presque 60 ans quand ils touchent l’héritage ; ce concept de succession avait un sens social et économique il y a encore un siècle mais il est aujourd’hui économiquement et éthiquement obsolète.

 

Une bonne raison dans la classe politique pour flatter un rituel désuet et en qui ne coûte rien.

États-Unis : Fin des droits de douane sur l’acier européen

États-Unis : Fin des droits de douane sur l’acier européen

L’administration Trump avait imposé en juin 2018 des droits de douane additionnels de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium de plusieurs régions du monde, dont l’Union européenne, arguant de la nécessité de protéger la sécurité nationale.

Les Européens avaient rapidement répliqué en prévoyant taxer les motos, les jeans (dont les Levi’s), ou encore le tabac, le maïs, le riz ou le jus d’orange en provenance des États-Unis.

En juin dernier, lors de l’annonce du règlement du conflit sur les subventions à Airbus et Boeing, Washington et Bruxelles s’étaient donnés jusqu’au 1er décembre pour trouver un accord sur l’acier faute de quoi l’UE imposerait une hausse de ses tarifs douaniers.

«Ces industries étaient confrontées à des tarifs de rétorsion de 50 %», a rappelé Mme Raimondo en évoquant les produits made in USA. «Aucune entreprise ne peut survivre à cela. Il y a 1,7 million d’Américains qui vivent de l’industrie des spiritueux et 5.600 travailleurs chez Harley-Davidson. Tous ces emplois sont assurés avec cet accord».

 

La secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, a annoncé unaccord «historique» qui va «maintenir certains droits de douane mais permettre à des quantités limitées d’importations européennes d’acier et d’aluminium d’entrer aux Etats-Unis en franchise de droits».

 

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol