Economie- Droits de douane de 200 % par Trump sur la France !!!
Il paraît de plus en plus clair que les orientations et autres bla-bla contradictoires de Trump conduisent les États-Unis vers la catastrophe économique. Comment en effet l’Europe et la France pourraient-il ne pas réagir après la déclaration du président américain d’augmenter des droits de douane à 200 % sur le vin, le champagne et spiritueux .
Cette déclaration invraisemblable du président américain trouve d’une part sa méconnaissance totale des conditions commerciales et juridiques des échanges internationaux et plus généralement sa connaissance économique. Il faut dire que l’intéressé n’a réussi à maintenir sa fortune que grâce à l’apport considérable des investissements des oligarques russes pilotés par le KGB et que sa situation financière ne tient qu’à un fil et grâce maintenant aux conflits d’intérêts entre sa fonction de président et de patron de l’immobilier. Un seul exemple de ces conflits d’intérêts sa décision de créer une plate-forme numérique pour développer ses propres cryptomonnaies, en son nom d’une part et au nom de son épouse d’autre part ? Et tout cela avec l’appui du gouvernement.
Évidemment l’union européenne va réagir en proposant à des experts américains un peu plus sérieux de rediscuter des échanges entre l’Europe et l’Amérique. Des échanges nécessaires car contrairement à ce que raconte le président américain quand on tient compte des échanges de biens mais aussi des services ( numériques par exemple), la balance commerciale et financière de l’Europe et déficitaire face aux États-Unis.
Le ton se durcit donc entre Donald Trump et l’Union européenne. Ce jeudi, le président américain a brandi une nouvelle menace visant cette fois les vins et le champagne produits en Europe, et plus particulièrement en France. «Les États-Unis mettront rapidement en place des droits de douane de 200% sur tous les vins, champagnes et alcools importés de France et d’autres pays de l’UE», a-t-il ainsi écrit sur son réseau social, Truth social.
Jeudi, le lobby du vin a de nouveau signifié son agacement devant la situation. «Nous demandons instamment aux deux parties de cesser d’utiliser notre secteur comme monnaie d’échange dans des conflits qui n’ont rien à voir avec nous», a-t-il écrit, appelant à mettre un terme rapide au «cycle de représailles» qui fait rage entre les nations.
De son côté, Paris promet de rester aux côtés de ses producteurs, nommément ciblés par le président américain. «La France reste déterminée à riposter avec la Commission européenne et nos partenaires. Nous ne céderons pas aux menaces et protègerons toujours nos filières», a prévenu le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Reste à voir, désormais, si les déclarations du président américain se concrétiseront dans les faits, Donald Trump ayant déjà fait volte-face sur certaines annonces, depuis son retour au pouvoir. «Nous n’espérons que ce n’est qu’une posture», glisse-t-on dans les couloirs d’un géant du Cognac.