Archive pour le Tag 'Drogue'

Page 2 sur 11

Drogue – Plan narcotrafic: Surtout de l’anecdotique

Drogue – Plan narcotrafic: Surtout de l’anecdotique

On aura bien du mal à distinguer ce qu’il y a de réellement nouveau et de réellement déterminé dans le plan commun contre le narcotrafic détaillé par le ministre de l’intérieur et par le ministre de la justice à Marseille vendredi.

Pour résumer à outrance, on promet surtout une loi, ou plus exactement plusieurs mais en maintenant à chaque fois un certain flou sur leur contenu. Pas sûr qu’on soit par exemple bien décidé à punir les consommateurs de drogue ou encore les dealers de base.

Surtout il n’est pas certain qu’on dispose vraiment des moyens à la hauteur des enjeux. Les deux ministres ont d’ailleurs souligné le décalage stratégique entre les moyens des pouvoirs publics et ceux de la drogue..

Certes l’environnement juridique mérite d’être modifié mais si les pouvoirs publics ne disposent pas des moyens tant en matière de police que de justice et de sanction, peu de choses évolueront. Le ministre de l’intérieur a d’ailleurs évoqué les risques croissants de corruption au sein même des pouvoirs publics.

Sur la forme on a bien pu constater que les deux ministres ne manifestaient pas une grande mobilisation ni même une grande unité sur ce nouveau plan contre le narcotrafic. Cette intervention a vraisemblablement été justifiée par les récents événements violents ; Elle a sans doute été  demandée par le Premier ministre pour occuper le terrain médiatique.

Mais sur le terrain concret de l’action ce plan narcotrafic est complètement inadapté à l’ampleur et à la profondeur du cancer de la drogue. Au total un ensemble de mesures plus ou moins rafistolées, déjà évoquées mais rarement mises en œuvre sans parler des contradictions entre les dimensions policières, judiciaires et pénitentiaires.

Le ministre Didier Migaud a annoncé vouloir instaurer d’une part une « cellule de coordination nationale » pour lutter contre le « fléau » du narcotrafic. Elle sera « chargée de dresser un état de la menace, fixer une stratégie opérationnelle et de la mettre en oeuvre », a-t-il assuré.

En attendant de nouvelles lois, le ministre a annoncé vouloir instaurer un « parquet national » dédié là aussi à freiner le trafic de drogue. Ce dernier serait construit sur le même modèle que le parquet national antiterroriste et devrait permettre de centraliser toutes les affaires liées au trafic de drogue dans le même organe judiciaire.

Le gouvernement entend se montrer plus ferme avec les trafiquants mineurs. Pour cela, Didier Migaud a dit vouloir « assouplir » « l’excuse de minorité pour les plus de 16 ans » dans les « cas les plus graves ».

Il entend également rendre possible les comparutions immédiates pour les plus mineurs de plus de 16 ans impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants. Une nouvelle loi devra cependant être votée pour instaurer ces changements.

L’excuse de minorité est un principe qui remonte à une ordonnance de 1945, repris dans le code pénal, selon lequel un mineur doit être moins sévèrement puni qu’un majeur. Elle n’a été levée que deux fois par la justice depuis 1945, pour des crimes particulièrement graves.

Sur les trafiquants, le ministre entend « améliorer le régime de protection des repentis », ces anciens trafiquants de drogue. « Ce régime est à repenser en créant un statut de collaborateur de justice », notamment en « intégrant de nouvelles infractions » et en mettant en place des « niveaux de peine plus incitatifs ».

Le ministre de la Justice a dit sa volonté de faire juger les « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels. Une façon de s’inspirer de ce qui est fait dans les affaires de terrorisme.

Les cours d’assises sont habituellement composées de jurés populaires. Objectif pour le ministre: « éloigner le risque de pression exercée sur les jurés en vue d’orienter la décision judiciaire finale » dans le cadre de ces affaires sensibles.

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Société-Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Société-Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Drogue et violence: Plus de 300 narchomicides en 2024 ?

Drogue et violence: Plus de 300 narchomicides en 2024 ?

 

L’affaire de Poitiers remet sous les projecteurs la Mexicanisation  de la France en matière de drogue et de violence Police judiciaire a recensé 182 affaires de règlements de compte au premier semestre 2024, incluant homicides et tentatives d’homicides. 

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont déjà atteint des sommets en 2023.  Les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

Marseille arrive en tête des villes les plus touchées en 2023, avec 84 règlements de compte recensés. Valence et Nantes suivent avec respectivement 16 affaires. Viennent ensuite Nîmes (30) et Fort-de-France (20) en Martinique, puis Clermont-Ferrand (63), Cayenne (973), Avignon (84), Toulouse (31), Grenoble (38) et Sevran (93). Dans la capitale, la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) n’a comptabilisé que cinq cas.

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Député LFI drogué: La gauche pas claire, Retailleau condamne

Député LFI drogué: La gauche pas claire , Retailleau condamne

 

Les policiers ont trouvé 1,35g de 3-MMC, une drogue de synthèse, sur le député LFI Andy Kerbrat.  La 3-MMC, 3-methylmethcathinone, est en plein essor en France, notamment dans les milieux festifs, prise comme une cocaïne à moitié prix. 

« Un député a un devoir d’exemplarité »: Bruno Retailleau a appelé le député LFI à « tirer les conséquences de ses actes ». « Alors que le narcobanditisme s’installe en France avec son cortège de violences, il n’est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue », tance le ministre de l’Intérieur qui a déclaré ces dernières semaines vouloir « faire la guerre » au « narcoterrorisme ».

« Consommer de la drogue, ce n’est pas seulement détruire sa santé, c’est également nourrir des réseaux criminels », dénonce de son côté la secrétaire d’État Laurence Garnier.

Plusieurs personnalités de gauche, comme Sandrine Rousseau, ont, à l’inverse, apporté leur soutien au parlementaire âgé de 34 ans.

« La consommation de drogue et l’addiction sont un enjeu de soin, de santé psychique et d’accompagnement. Tu as reconnu, tu es dans un parcours de soin. Reviens-nous en forme », a écrit la députée de Paris, qui ajoute au micro de BFMTV qu’Andy Kerbrat « est très affecté » et qu’il « vient de rentrer dans un parcours de soin ».

Même son de cloche du côté de la présidente des députés insoumis: « L’addiction est un problème de santé », a confié Mathilde Panot, qui espère qu’Andy Kerbrat puisse vite reprendre son activité parlementaire.

La sénatrice écologiste Mélanie Vogel souhaite « bon courage dans le chemin de soin » emprunté par Andy Kerbrat, et regrette que la politique française soit « focalisée sur la répression plutôt que sur l’essentiel: le soin ».

Du côté du groupe Ensemble pour la République, le député Denis Masséglia estime qu’ »une personne qui souffre d’addiction n’a pas à être traitée comme un criminel et humiliée devant tous » et que « la pénalisation des consommateurs de drogues est une impasse ».

 

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député LFI pris en flagrant délit de drogue

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député  LFI pris en flagrant délit de drogue

 

 La députée Sandrine Rousseau a réagi à l’interpellation de son collègue LFI Andy Kerbrat, arrêté le week-end dernier à Paris alors qu’il achetait 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse en vogue dans la capitale.

«Il faut changer notre regard sur les consommateurs de drogue», a-t-elle plaidé, appelant également Andy Kerbrat à ne pas démissionner.

«Je l’ai soutenu parce que je pense que, comme il a reconnu les faits et qu’il n’a pas essayé de s’en cacher et qu’il a dit qu’il entrait dans une procédure de soins, nous devons regarder ça comme ça, c’est un problème de santé publique», a-t-elle défendu.

 

De son côté Mélenchon a protesté contre le fait que les informations concernant le consommateur de drogue aient  été rendu publiques.

 

La mafia de la drogue fait dans le marketing avec une vidéo !

 

 

En quête de respectabilité, en tout cas en recherche d’irresponsabilité, la mafia de la drogue du clan des DZ Mafia a sorti une vidéo pour expliquer sa stratégie de la violence tout en chargeant ses concurrents notamment responsables de tueries à Marseille. Encore un peu et cette mafia de narcotrafiquants revendiquera un statut d’utilité publique ! Pour l’instant la réponse des pouvoirs publics ne semblent pas tout à fait à la hauteur des enjeux puisque le ministre de l’intérieur va se contenter d’une lettre aux préfets !

 

Les membres du clan marseillais DZ Mafia ont assuré dans la vidéo ce mercredi 9 octobre n’avoir « aucun lien » avec deux meurtres survenus récents  dans la cité phocéenne.
Après cette vidéo, le parquet de Marseille a indiqué ce mercredi 9 octobre au soir avoir ouvert une enquête des chefs d’association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits relevant de la criminalité organisée.
Dans son communiqué, le procureur de la République, Nicolas Bessone, a indiqué que l’enquête a pour objectif d’ »authentifier cette vidéo et identifier les personnes qui en sont à l’origine. »

Publiée sur les réseaux sociaux, la vidéo dure environ 1min30 et a été authentifiée par BFMTV comme provenant bien de la DZ Mafia par plusieurs sources policières et de terrain. Dans cette dernière, un homme masqué prend la parole avec une voix déformée, entouré par plusieurs autres personnes. Il évoque en grande partie le commanditaire présumé de 23 ans.

 

Depuis sa cellule de la prison d’Aix-Luynes, l’homme est accusé d’avoir recruté le tueur à gages de 14 ans pour se venger de l’assassinat d’un jeune homme de 15 ans le 2 octobre, dont le corps a été retrouvé lardé de coups de couteau et en partie carbonisé, et qui a également conduit à la mort de Nessim Ramdane, le chauffeur de VTC de 36 ans abattu le 4 octobre.

Selon les membres de la DZ Mafia, « cet homme, malade et mythomane, (…) n’a strictement aucun lien avec nous », affirme l’homme masqué. « Nous ne le connaissons pas, nous n’avons jamais eu de telle personne dans notre cercle », ajoute-t-il.

« Le mode opératoire ne correspond en rien »
Par la suite, le porte-parole évoque la question des jeunes adolescents mêlés. Il assure « espérer que plus jamais un enfant de 14 ou 15 ans soit mêlé dans de telles histoires, en tant que victime ou que coupable ».

Selon ce dernier, le « mode opératoire » utilisé lors de l’assassinat avorté d’un homme, qui a mené au meurtre de Nessim Ramdane, « ne correspond en rien ».

« L’enfant de 14 ans ainsi que l’utilisation de VTC pour commettre un crime n’a rien à voir avec nos méthodes. Nous avons assez d’hommes, de véhicules et de moyens pour agir si nous en étions obligés », précise l’homme.

Encore un policier fauché par un trafiquant de drogue

Encore un policier fauché par un trafiquant de drogue

Un policier municipal a été violemment percuté au Chesnay, dans les Yvelines, ce mercredi soir, par un automobiliste refusant d’obtempérer, a appris Le Figaro de source policière. L’agent a été transporté en urgence relative à l’hôpital, et le suspect qui transportait de la drogue a été interpellé quelques minutes plus tard.

 

Le suspect, qui a été placé en garde à vue, circulait à bord d’une voiture de location volée. Celle-ci embarquait une «grande quantité» de sacs remplis de stupéfiants, nous indique-t-on. Âgé d’une vingtaine d’années, le fuyard aurait par ailleurs manqué de renverser un cycliste dans sa fuite.

Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo du choc a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des syndicats policiers. Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance Police, a dénoncé les refus d’obtempérer, «un fléau insupportable qui blesse et tue chaque jour». Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a adressé son «soutien indéfectible aux forces de l’ordre».

Des pubs pour la drogue sur Meta ( facebook) !

Des pubs pour la drogue sur Meta ( facebook) !

 

Des élus américains ont demandé des comptes à Meta (Facebook, Instagram), jeudi 15 août, au sujet de publicités pour des drogues illégales sur les réseaux sociaux du groupe, l’accusant de contribuer à la crise des opioïdes aux États-Unis. Dans une lettre signée par une vingtaine d’élus démocrates et républicains du Congrès, et publiée en ligne, ils font part de leurs «profondes inquiétudes concernant les récentes informations faisant état de publicités pour des drogues illicites sur vos plateformes».

Ils citent des articles récents du Wall Street Journal (WSJ) et des enquêtes de l’ONG Tech Transparency Project ayant montré que de telles annonces étaient courantes. «Meta a approuvé tout au long de l’année 2024 des publicités qui étaient, de façon évidente, conçues pour vendre des drogues, notamment “des boîtes d’OxyContin” (…)», soulignent les élus. La surprescription de l’OxyContin, un médicament antidouleur, est généralement considérée comme le déclencheur de la crise des opiacés qui a fait plus de 700.000 victimes entre 1999 et 2022 aux États-Unis.

 

Mexique : un 25e candidat aux élections tué par les réseaux de drogue

Mexique : un 25e candidat aux élections tué par les réseaux de drogue

Dans la société des réseaux de narco trafiquants, l’assassinat des candidats aux élections se développe on vient en effet d’assister au 25e candidat tué par des réseaux de drogue.

 

Un nouveau candidat aux élections municipales a été assassiné vendredi 31 mai dans l’État de Puebla, dans le centre du Mexique, à moins de 48 heures des élections générales dans le pays, marquées par l’assassinat de plus d’une vingtaine de personnes qui briguaient des mandats locaux, selon les autorités. Jorge Huerta Cabrera, candidat pour un siège au conseil municipal d’Izucar de Matamoros, une ville d’environ 80.000 habitants, a été tué et son épouse et un collaborateur blessés dans l’attentat, ont indiqué à l’AFP une source du gouvernement de l’État de Puebla ainsi qu’un fonctionnaire du parquet. Selon les médias mexicains, Jorge Huerta Cabrera, 30 ans, a été abattu de plusieurs balles en plein jour, alors qu’il descendait de son véhicule.

 

France: La drogue dans toutes les villes

France:  La drogue dans toutes les villes

 

 

De l’ordre de 4000 points  de  vente repérés en France mais dans la réalité on pourrait en compter au moins le double puisque toutes les villes mêmes petites sont désormais concernées par  la drogue, même en milieu rural. Les moyens de lutte ne sont évidemment pas à la hauteur de l’enjeu et des opérations dites XXL de Darmanin sont rapidement annulées par la mise en place d’autres réseaux.

« Aucun territoire n’est épargné. Il y a des consommateurs partout donc il y a des points de vente partout », confirme Stéphanie Cherbonnier, la patronne de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants créé en 2019.  »Il y a de la drogue partout », appuie la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie. « Il faut avoir en tête que le trafic n’est pas que sur un quartier, il a une ramification qui est nationale, internationale. » Sur la zone contrôlée par la gendarmerie, qui inclut les villes de moins de 20.000 habitants.

 

Devant la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, le magistrat François Molins a insisté sur cette expansion du trafic de drogue sur l’ensemble du territoire. « Quand j’étais au conseil supérieur de la magistrature, ma surprise a été de constater que des procureurs, qui étaient proposés pour exercer des fonctions dans des zones rurales et dans les petits tribunaux – je pense à Aurillac, Brive – venaient nous dire que le trafic de stupéfiant était le problème numéro 1 de la zone dans laquelle ils allaient exercer », s’est souvenu ce mercredi l’ex-procureur de la République de Paris et ex-procureur général près de la cour de Cassation.

« Les zones rurales étaient des zones de consommation, des zones de rebond pour les trafiquants et de mise au vert, aujourd’hui, c’est aussi une zone de chalandise », détaille le sénateur PS Jérôme Durain qui préside cette commission qui multiplie les auditions avant la remise de son rapport le 14 mai prochain.

Et qui dit implantation de trafic, dit arrivée d’une criminalité qui jusqu’alors n’était pas observée comme les règlements de compte. A

« Aujourd’hui, nous constatons qu’il y a davantage de conduites après usage de stupéfiants que de conduites sous l’emprise d’alcool », illustre son collègue magistrat, Frédéric Chevallier.
La consommation de la cocaïne dans les petites et moyennes villes en est le parfait exemple. Il y a quelques semaines, le Premier ministre Gabriel Attal parlait de « tsunami blanc » alors que les zones rurales étaient jusqu’alors réservées à la cannabiculture ou pour accueillir des laboratoires de transformation. « La cocaïne tend à se banaliser dans les villes comme dans le milieu rural », estime le procureur de Rennes. « Il y a une typologie de consommateurs que l’on ne connaissait pas il y a des dizaines d’années. »

« Aujourd’hui, les jeunes achètent de la coke comme ils achètent une bouteille de vin », constate pour sa part Vincent, policier à Vannes.

Au-delà de la consommation, les zones rurales, les petites villes et les zones portuaires sont aussi des points de passage de la drogue en provenance de l’Espagne, du Maroc, des Pays-Bas ou de la Belgique. « Nous travaillons sur le contrôle de flux, la marchandise bouge, il y a des contrôles sur les routes, les gares routières, dans les gares ferroviaires », développe le procureur de Rennes, qui a dans son giron le port de Saint-Nazaire par où transite de plus en plus la poudre blanche venue d’Amérique du Sud.

 

Dette : la drogue française

Dette : la drogue française

 

« La France est l’un des pays de la zone euro les plus endettés. Le “quoi qu’il en coûte” est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue »
par  Françoise Fressoz ; Editorialiste au « Monde »

La fin de l’aisance budgétaire coïncide avec l’intensification des manœuvres politiques en vue de la présidentielle de 2027. Pour Emmanuel Macron, le chant du cygne a déjà commencé, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ». Près de sept années de politique économique conduite sous le signe du « redressement » et de la « reconquête de la souveraineté » ne seront pas venues à bout de l’addiction française à la dette. La charge sonnée mardi 12 mars par le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, qui fut aussi ministre de l’économie de François Hollande entre 2012 et 2014, suit de quelques semaines la publication d’un décret annulant en urgence 10 milliards d’euros de crédits budgétaires. Le couperet est tombé moins de deux mois après l’adoption au Parlement du projet de budget 2024.

Ce n’est pas encore l’affolement, mais la situation est « sérieuse », « préoccupante », pour reprendre les termes du magistrat de la Rue Cambon, qui n’a pas boudé les médias pour sonner l’olifant : en cinq ans, la dette publique a fait un bond de 800 milliards d’euros pour atteindre 3 210 milliards d’euros, soit plus de 110 % de la richesse nationale. Le remboursement des intérêts, qui représentait dans le budget de l’Etat une dépense annuelle de 20 milliards d’euros, est monté à 54 milliards d’euros en 2023 et pourrait s’élever à 87 milliards d’euros dans trois ans. Il est temps d’arrêter les frais si la France veut garder le contrôle de ses dépenses et ne pas perdre la face dans ses négociations européennes : elle compte aujourd’hui parmi les pays les plus endettés de la zone euro et parmi ceux qui ont été les moins prompts à réduire leurs déficits.

De très bonnes raisons expliquent l’emballement qui s’est produit depuis 2017 et le climat d’insouciance qui a accompagné le mouvement : jusqu’au retournement de la politique monétaire en 2022, l’argent ne coûtait presque rien alors que les besoins de financement étaient énormes. Police, justice, armée, éducation nationale, santé, d’un coup, le délabrement des services publics, laissés dans un état de sous-investissement préoccupant au cours des décennies précédentes, a sauté aux yeux, devenant un facteur aggravant de la crise démocratique. Il fallait impérativement les renflouer.
L’épidémie de Covid-19 a quant à elle fait de l’Etat le sauveur de l’économie française, tandis que la transition écologique et le réarmement industriel ont nécessité de gros besoins. Cependant, plus qu’ailleurs, le « quoi qu’il en coûte », qui s’est fondu dans le moule de l’Etat protecteur, est devenu un réflexe, pour ne pas dire une drogue, assumé comme tel sur tous les bancs politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite.

12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol