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DRAME EN TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

DRAME EN TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 8000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

L’aide internationale commence à arriver mardi en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le décompte des morts s’y établit pour le moment à 5894. En Syrie, 1932 morts ont pour l’instant été recensés, soit un total provisoire de 7826.
Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.
En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

Ukraine : Le plus grand drame humanitaire en Europe

Ukraine : Le plus grand drame humanitaire en Europe

Eric Le Boucher à l’opinion prévient que le prix à payer pour la liberté en Ukraine va sans doute provoquer le plus grand drame humanitaire  (extrait)

« La défense de la démocratie impose des sacrifices. La liberté a un prix, il faut prévenir les citoyens qu’il sera très élevé »

 

 

Plus d’un million d’Ukrainiens ont quitté leur pays la seule semaine dernière. Le haut-commissariat aux Réfugiés de l’ONU révise jour après jour ses prévisions ; vendredi, il prévoyait que 4 millions d’Ukrainiens allaient fuir à l’étranger et que 18 millions, restés sur place ou déplacés dans leur pays, allaient souffrir de froid et de pénuries de toutes sortes. C’est du jamais vu. Le HCR parle déjà de « la plus grande crise humanitaire » connue en Europe. Le commissaire européen chargé de l’aide humanitaire a évoqué le chiffre de 7 millions de réfugiés. Mais il y a de fortes chances que ce chiffre soit lui aussi dépassé.

La cause en est le tournant brutal pris par l’offensive russe. La résistance des Ukrainiens a conduit l’armée de Poutine à renoncer à prendre les villes rue par rue, pour en venir à ce qu’elle sait faire : les bombarder massivement. D’où la demande faite aux habitants de Marioupol de partir et l’ouverture de couloirs humanitaires à Kiev. Les villes doivent être vidées, tant pis pour ceux qui restent, avant d’être rasées pour y exterminer toute résistance. S’il arrive à ses fins, Vladimir Poutine va conquérir un pays en ruines, sans âme qui vive sauf des courageux héros. Cette stratégie absurde n’a qu’issue : l’enlisement. La précédente vague aussi forte remonte aux rapatriés d’Algérie, entre 1962 et 1965.

Le drame va durer jusqu’à la chute de Poutine

Le drame va durer jusqu’à la chute de Poutine

 Les relations entre la Russie et l’Ukraine s’inscrivent dans le temps long. L’invasion militaire est un drame intérieur pour les Russes qui durera tant que le gouvernement de Vladimir Poutine n’aura pas été renversé par les Russes eux-mêmes. Par Didier Julienne, Président de Commodities & Resources (*).

 

Les sanctions contre l’invasion de l’Ukraine qui frappent l’économie russe affectent les ressources naturelles : acier (la Russie est le deuxième exportateur d’acier vers l’Europe, derrière la Turquie mais devant l’Ukraine et ses aciéries du Donbass…), nickel, platinoïdes, aluminium, titane, magnésium, zinc, gaz, pétrole, engrais, blé, etc.

Ce blocus nous affecte. Notre logistique sera moins bien huilée et nous connaissons déjà une inflation des prix de ces matières premières. Mais un rééquilibrage est en court, elles ne se dirigeront plus vers l’ouest, mais seront réorientées vers l’Orient avec la Chine comme premier bénéficiaire. Néanmoins, ces sanctions affaibliront la Russie, sans pour autant la faire disparaître.

Ici, c’est un autre acteur qui sera à l’œuvre.

En écrivant ces lignes 48 heures après le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, et après avoir travaillé pendant plusieurs années chez le leader minier russe de classe mondiale, Norilsk Nickel, voici quelques éléments de la réalité.

Cette invasion ne correspond pas du tout aux idées des managers russes avec lesquels j’ai travaillé. Ils considéraient le Vladimir Poutine de ses premiers mandats des années 2000 comme une sorte de Général de Gaulle slave parce qu’il avait redonné de la fierté au pays, reconstruit ses finances, réorganisé son industrie, relancé la croissance économique et rendu leur dignité aux Russes après l’effondrement de l’URSS puis l’épisode Eltsine.

Mais, comme la jeunesse russe, qui n’a connu que l’ère Poutine, cette élite du secteur privé a petit à petit divorcé du Kremlin et de sa politique intérieure résumée en 2007 par  « la verticale du pouvoir » économique autour des ressources naturelles et « la verticale du pouvoir » morale autour de la dévotion.

Ils se sont détachés de leurs dirigeants et du chef d’État, un homme qui n’aime pas les surprises, mais qui aime surprendre.

Ils considèrent l’invasion de l’Ukraine, qui ne mettra jamais au pas les  plus de 40 millions d’Ukrainiens, comme un danger et un drame slave intérieur aussi important qu’un risque pour l’Europe.

Pour eux, qui n’étaient pas nécessairement favorables aux avancées de l’OTAN, Kiev avait tous les avantages d’une capitale slave, libre et européenne. Elle était perçue comme une potentielle terre d’asile culturelle, parce c’était le cœur historique de la nation slave, le centre de l’histoire de la Russie et qu’on y parlait la langue russe.

Ce drame intérieur durera tant que le gouvernement de Vladimir Poutine n’aura pas été renversé par les Russes eux-mêmes. Il y en a déjà quelques-uns dans les coulisses du pouvoir et des services de sécurité qui pourraient le remplacer avantageusement.

A court terme, l’intensité de la résistance ukrainienne permet déjà de dire que la Russie a perdu « l’invasion libératrice » de l’Ukraine. Personne n’espère qu’elle gagnerait une invasion destructrice.

À plus long terme, après la révolution de 1917, trente ans après l’éclatement de l’URSS, la bataille de Kiev aura l’effet inattendu de provoquer une troisième implosion de la maison Russie. Son territoire et ses ressources naturelles se dirigeront vers un nouvel effondrement et une fragmentation entre ses voisins de l’Ouest et de l’Est, sauf si…

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

Afrique subsaharienne: Le drame de l’éducation avec la Covid

Afrique subsaharienne: Le drame de l’éducation avec la Covid

 

La crise sanitaire et économique a entraîné la déscolarisation de nombreux enfants. Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef, et Laurent Bossard, directeur du secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, appellent, dans une tribune au « Monde », à une aide d’urgence pour soutenir les familles à remettre leurs enfants à l’école.

 

Tribune.

Azevedo Gomes est un homme de 98 ans en pleine forme qui vit à Bianga, une communauté villageoise de 500 personnes, en République de Guinée-Bissau, où il cultive des fruits et des tubercules dans sa ferme. Mais avec la crise économique engendrée par l’épidémie de Covid-19, les revenus de Gomes ont rapidement chuté et, comme de nombreux autres agriculteurs, sa famille élargie a vu ses ressources fondre comme neige au soleil, jusqu’à mettre en péril sa sécurité nutritionnelle.

De plus, en Guinée-Bissau comme dans le reste du monde, la pandémie de Covid-19 a entraîné la fermeture des écoles. Pour les arrière-petits-enfants de Gomes, comme pour 50 millions d’enfants en Afrique subsaharienne, ne pas aller à l’école est une double peine : ils sont privés d’instruction mais aussi de la cantine scolaire, alors que les repas familiaux sont de plus en plus frugaux. Ainsi, des dizaines de millions d’enfants sont exposés aux dommages largement irréversibles de la malnutrition.


Pour la famille de Gomes comme pour l’immense majorité des familles d’Afrique subsaharienne, les fermetures des écoles ont eu, et ont toujours, des conséquences très lourdes. Et si presque partout dans le monde les enfants ont repris progressivement le chemin de l’école après des mois de fermeture, grâce à des mesures sanitaires énergiques, beaucoup parmi les plus vulnérables n’ont pas cette chance en Afrique subsaharienne.

L’arrêt de l’apprentissage

Les tendances enregistrées par les bureaux de l’Unicef en Afrique subsaharienne indiquent que jusqu’à 15 % des enfants du continent pourraient ne jamais retourner en classe. Nous devons mieux comprendre les forces en jeu afin que les responsables politiques et la communauté internationale puissent agir rapidement et éviter des pertes catastrophiques en matière de capital humain et de croissance économique future.

Chaque fois qu’une école ferme, les conséquences tant au niveau de l’apprentissage que du développement socio-émotionnel des enfants sont immenses. En Afrique subsaharienne, elles sont pires encore. En 2020, neuf élèves sur dix n’avaient pas un accès suffisant à Internet pour leur permettre de rattraper le temps scolaire perdu. En pratique, l’apprentissage s’est complètement arrêté pour presque tous les élèves de la région.


Du fait de la pression exercée par la pandémie sur les revenus des ménages, de nombreux enfants ont dû travailler pour aider les familles à joindre les deux bouts. Malgré la réouverture des écoles, beaucoup de ces enfants resteront sur le marché du travail informel jusqu’à ce que leurs familles trouvent des ressources suffisantes pour répondre à leurs besoins quotidiens.

Climat : le drame de l’Amazonie, continue malgré les discours

Climat : le drame de l’Amazonie, continue malgré les discours

Ce que dénonce sur France Info l’association canopée.

 

À quoi est due cette dégradation continue de l’Amazonie

Sylvain Angerand : La dégradation est liée, par exemple, à l’exploitation du bois. Quand on va sortir des arbres comme les ipés ou les acajous qui servent à faire des terrasses qu’on va trouver dans les magasins français. Mais ça peut être également l’orpaillage, l’ouverture de petites mines artisanales. Tout ça, en fait, ça va créer des trouées dans les forêts. Pas de grandes trouées, pas de grandes images de déforestation. Mais ces trouées vont faire baisser l’humidité, et du coup, la forêt est plus fragile, plus sensible aux incendies, plus sensibles aux sécheresses. »

Est-il compliqué de sensibiliser sur cette dégradation du fait qu’elle ne soit pas spectaculaire ?

Exactement. C’est tout l’enjeu politique qu’il y a aujourd’hui, puisque la France et l’Europe ont mis en place des stratégies pour lutter contre la déforestation importée. Et nous, on défend l’idée qu’il faut aller plus loin que la simple déforestation. Étendre cette question de la dégradation aux autres écosystèmes qu’il y a au Brésil, et notamment le Cerrado, une savane arborée qui est extrêmement importante puisqu’elle joue un peu ce rôle de tampon, de protection de l’Amazonie. Tout est lié.

Fait-on un peu de sensationnalisme en affirmant que l’Amazonie n’est plus le poumon de la planète ?

La forêt amazonienne continue d’absorber du carbone, y compris les grands arbres. C’est surtout le titre de l’étude qui est mal choisi. La façon dont le titre est utilisé, par exemple par la filière bois qui nous explique que cette étude dit qu’il faut couper des arbres, il ne faut pas laisser vieillir la forêt, que l’Amazonie maintenant est trop vieille et qu’elle commence à relarguer du carbone, tout ça, ce n’est pas ce que dit cette étude. Au contraire, on se rend compte qu’une forêt bien portante continue d’absorber du carbone et que l’exploitation du bois, que la dégradation fait plonger le bilan de façon négative. Donc, il faut faire extrêmement attention à ce qu’on dit de cette étude et ne pas sur interpréter.

Dans cette étude, l’actuel président du Brésil Jair Bolsonaro est accusé d’être le principal responsable de cette dégradation. Mais tout cela n’a-t-il pas commencé bien avant lui ?

En 2008, on avait vraiment réussi à baisser de façon assez forte la déforestation en Amazonie. C’est ce qu’avait fait Lula (Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil entre 2003 et 2011, NDLR), avec la mise en place d’une administration très forte, une police, l’Ibama, qui contrôlait et qui évitait les intrusions en forêt et l’exploitation illégale de bois et autres, on a réussi à faire baisser de façon drastique la déforestation et la dégradation. Aujourd’hui c’est une vraie impunité qu’il y a en Amazonie et qui entraîne un relâchement. Il faut une vraie volonté politique et il faut que la France, l’Europe, tapent du poing sur la table et pas seulement dans les discours comme on l’entend.

Quels peuvent être leurs moyens de pression ?

Sur le soja on a un vrai moyen de pression puisque la France s’est engagée. Mais nous, cela fait plus de 8 mois qu’on a remis un rapport à la ministre Bérangère Abba avec des solutions concrètes pour éviter d’importer du soja issu de déforestation. Ce qui bloque aujourd’hui, c’est les grands tradeurs qui refusent d’être transparents, de dire effectivement d’où vient le soja. Sur le cuir, ça revient toujours la même chose. Tant que l’on n’a pas de traçabilité, on ne peut pas responsabiliser les entreprises. Et lorsque l’on amène des preuves sur la table, il faut qu’il y ait une action du gouvernement, de l’Europe de dire maintenant ça suffit. Et tout le drame de l’Amazonie, en fait, c’est que les politiques adorent en parler, mais ne font rien derrière. »

 

« Drame social » : les fonctionnaires refusent la durée légale de travail !

« Drame social » : les fonctionnaires refusent la durée légale de travail !

 

Un véritable « drame social » chez les fonctionnaires parisiens qui vont être contraints de respecter la réglementation sur le travail et qui risquent de perdre huit jours de congé. Le nouveau régime pour les employés de mairie prévoit 1607 heures de travail par an. 

À périmètre constant, les effectifs des agents de la ville de Paris sont très précisément passés de 49 872 en 2014 à 50 447 en 2019. Soit une augmentation annuelle de 0,23 %, et de 1,15 % sur cinq ans.

C’est l’usage   dans la fonction publique locale de ne pas respecter la réglementation . Cette tolérance ajoutée aux conditions de travail généralement particulièrement confortables laisse penser qu’il y a sans doute deux  mondes dans l’économie. Celui de travailleurs protégés qui bénéficient de conditions sociales particulièrement soft par rapport au monde privé qui connaît à la fois la précarité et les exigences croissantes de la productivité .

La  mairie de Paris a rappelé que les dispositions relatives au temps de travail étaient «d’application obligatoire» et que le temps de travail «ne pourra plus être inférieur à 1607 heures» sauf pour les agents qui travaillent la nuit ou le week-end. «Nous n’avons pas le choix de mettre en œuvre la loi, mais nous avons la possibilité d’en définir certaines des modalités d’application, .

 

Le dialogue social est crucial et doit être le plus ouvert et le plus fructueux possible (…) pour trouver des modalités de mise en œuvre (de la loi) qui préservent les conditions de travail des agents.» Il a également ajouté que «l’histoire des progrès sociaux (était) aussi une histoire de compromis». De son côté, la maire de Paris Anne Hidalgo a simplement précisé qu’un nouveau cadre serait défini après dialogue social, cadre qui devra «être conforme au règlement».

Crise aéronautique : un drame pour l’Occitanie

Crise aéronautique : un drame pour l’Occitanie

L’écroulement de l’activité de transport aérien plombe évidemment les finances des compagnies aériennes lesquelles sont amenés à réduire ou à  annuler leurs commandes d’avions. Pour l’Occitanie dont l’activité de construction aérienne représente plus de 100 000 emplois, c’est un véritable drame. Le pire c’est qu’on ne prévoit pas un retour du trafic aérien au niveau de 2019 avant plusieurs années. Les plans de réduction des effectifs s’ajoutent au plans. Au total 20 à 40 000 postes dans  700 entreprises locales sous-traitantes travaillant dans l’aéronautique pourraient être supprimés.

Après Daher et Airbus, qui doit présenter les 15 et 16 octobre aux instances représentatives du personnel son plan portant sur la suppression de 5.000 postes en France, dont 3.378 à Toulouse, de nombreux sous-traitants du secteur ont entamé durant l’été leur réorganisation.

Début juillet, Sogeclair Aerospace, filiale française du groupe toulousain d’ingénierie Sogeclair, a annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi portant sur 245 personnes. Chez le prestataire de services Assistance Aéronautique Aérospatiale (AAA), qui compte près de 300 employés à Toulouse, 719 postes pourraient être supprimés.

Fin août, c’est l’équipementier Figeac Aero qui a annoncé la suppression de 320 postes sur les 966 du site de Figeac, dans le Lot. Les premiers départs devraient intervenir en janvier 2021.

Début septembre, la Direccte instruisait 27 plans sociaux dans le secteur aéronautique en Occitanie dont 20 spécifiquement dans le département de Haute-Garonne.

Un nouveau vient s’ajouter à la liste, annoncé ce vendredi par Latécoère. L’équipementier, sous-traitant direct des grands avionneurs mondiaux, a prévu “la suppression de 475 postes sur les 1.504 que compte le groupe en France au 31 juillet 2020 afin d’adapter ses effectifs au volume d’activité et aux prévisions de lente reprise du trafic aérien”.

Partout les plans sociaux se développent avec des suppressions d’emplois, des réductions d’horaires, des diminutions de salaires et nombre de licenciements secs. Inévitablement des entreprises vont disparaître et d’autres seront absorbés. Globalement pour l’économie de l’Occitanie c’est un véritable drame.

Drame de Nantes- Castaner : dilettante, provocateur et irresponsable

Drame de  Nantes-  Castaner : dilettante, provocateur et irresponsable

 

 

Comme d’habitude, Castaner réfugie derrière l’hystérie sémantique pour masquer son incompétence. Il a par exemple considéré que le fait de murer les permanences des députés LREM constituait des attentats.  Inutile de tourner autour du pot, Christophe Castaner n’a pas les épaules  pour assumer son rôle de ministre de l’intérieur. Comme beaucoup d’autres ministres (ou de députés) de la majorité, Castaner manque cruellement de compétences et expériences. Il a été nommé à ce poste un peu par hasard (Gérard Collomb, brusquement démissionnaire). Il a fallu du temps pour trouver un remplaçant.  Macron n’a pas recherché le profil le plus compétent mais le profil le plus courtisan. Ce qu’il a fait aussi quand Hulot lui aussi démissionnaire et qui  a été remplacé par le très transparent et obéissant de Rugy. Un incompétent qui en outre a confondu la démocratie avec la monarchie en faisant payer aux contribuables des dîners d’amis. Christophe Castaner par son inconséquence a été responsable de graves lacunes en matière de maintien de l’ordre lors à l’occasion des manifestations des gilets jaunes. En certaines circonstances, il s’est montré beaucoup trop laxiste vis-à-vis des casseurs. En d’autres circonstances,  il s’est monté beaucoup trop brutal avec un nombre de blessés voire de morts  inadmissible. Quand on examine le CV de Christophe Castaner, on constate que sa qualité principale est d’être un courtisan de Macron. C’est en effet un ancien second couteau, voire un troisième couteau du parti socialiste qui n’a jamais assumé de responsabilité nationale au plan politique encore moins au niveau gouvernemental. Le choix de Macon de privilégier des collaborateurs sans grande compétence, sans grande expérience et sans vraie légitimité comporte des risques. On ne nomme  pas à ce poste très délicat un novice. L’affaire du mort  de Nantes n’est pas admissible car il ne s’agissait pas d’une manifestation politique menaçant  la république  mais d’une fête de la musique qui en aucun cas ne justifiait l’utilisation de moyens de répression comme les grenades de désencerclement  par exemple ou les charges de la police.

 

Le drame de Notre-Dame de Paris : une occasion pour Macron de boucher le vide politique

Le drame de Notre-Dame de Paris : une occasion pour Macron de boucher le vide politique

 

D’une certaine manière,  Macron utilise le drame de Notre-Dame de Paris pour meubler le vide politique du discours qu’il doit prononcer mais dont le contenu est paru dans toute la presse. Son allocution d’hier constitue une sorte d’instrumentalisation de la tristesse des Français après les dégâts causés à l’un des symboles culturels du pays. On sait évidemment que sitôt après l’incendie le chef de l’État et ses ministres se sont précipités près de la cathédrale. Le chef de l’État devant toutes les caméras à alors fait part  de son émotion s’engageant par ailleurs à reconstruire l’édifice. Dès lors  on peut se demander pourquoi Macron a choisi de rééditer ses propos sur les chaînes de télévision le lendemain. La réalité c’est sans doute que son discours écrit à relativement fait flop. Et pour cause, il ne contenait pas de mesures à la hauteur des enjeux.  . Simplement quelques mesures avec une mesure surprise concernant la suppression de  l’ENA mais qui est loin d’être effective. Macron exploite évidemment la grande tristesse de la plupart des Français face au drame constitue la destruction d’un des principaux symboles architecturaux et culturels du pays. Visiblement Macron ne semble pas pressé ni de s’adresser directement par voie télévisée aux citoyens ni de s’adresser aux journalistes dans une conférence de presse. Il a sans doute peur que le tragique événement de Notre-Dame face ombrage à un propos qui manque de dimension. On notera quand même quelques mesures comme par exemple la réindexation des retraites de moins de 2000 €. Mais dans l’ensemble les propositions dans les domaines sociaux, économiques, démocratiques ne paraissent pas à la hauteur. En outre on décèle mal le projet à long terme. Tout cela manque de cohérence et de souffle. D’où sans doute la volonté de Macron d’utiliser l’événement de Notre-Dame pour se décrédibiliser dans la tristesse commune des Français.

Terrorisme-Le Pen : yaka ! ou l’instrumentalisation éhontée du drame

Terrorisme-Le Pen : yaka ! ou l’instrumentalisation éhontée du drame

 

Pas un mot de compassion mais la critique bien sûr de Macron et finalement les recommandations suprêmes : il faut prendre des mesures.   »Je pense que nos cinq pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Russie-NDLR) devraient se mettre autour d’une table pour mettre en place des mesures. »Et le poids des mots pour masquer le vide des idées : un Yalta   »Moi je voudrais que le président de la République plutôt que de fanfaronner depuis des jours et de prendre cette fanfaronnade comme une politique internationale, prenne la tête d’un Yalta du contre-terrorisme », a dit la candidate malheureuse à l’élection présidentielle, sur France 3. « Qu’est-ce qu’on attend ? » a-t-elle poursuivi. Et d’instrumentaliser le crime terroriste de Londres pour réfuter l’intérêt de l’Etat d’urgence : « L’état d’urgence aujourd’hui est un mot que l’on jette en pâture à la population pour la rassurer, les Français ne sont pas des enfants », a dit Marine Le Pen, qui a prévenu qu’elle pourrait s’abstenir lors du vote sur la prolongation de ce régime d’exception si elle était élue députée. Bref comme d’habitude, le vide absolue, la pensée de bistrot et la mauvaise foi. Avec évidemment le couplet sur l’immigration.

Une voiture de police brûlée : la recherche délibérée d’un drame

Une voiture de police brûlée : la recherche délibérée d’un drame

 

Comme nous l’indiquons depuis plusieurs jours l’affaiblissement relatif de la mobilisation est compensé par un encouragement à la radicalisation du mouvement contre la loi travail. Du coup les casseurs s’en donnent à cœur joie et sont même rejoints par des jeunes n’adhérant pas forcément aux théories des anarchistes et autres ultra gauchistes. Il est clair que certains recherchent l’incident dramatique qui pourrait permettre de redynamiser une mobilisation qui s’affaiblit. Pour être plus précis soyons clairs : certains souhaiteraient bien qu’il y ait des morts pour remobiliser les troupes notamment chez les jeunes. De ce point de vue la multiplication de manifestations très minoritaires, la radicalisation des discours et l’encouragement implicite à la révolte constitue des actes irresponsables. La tentative d’attentat dont ont été victimes plusieurs policiers témoigne bien de la volonté de violence de certains. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique a donc été ouverte après l’incendie d’une voiture de police mercredi à Paris par des manifestants, a-t-on appris de source judiciaire Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête, a-t-on appris dans la soirée de source policière. Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a dénoncé une « violence rarement atteinte et extrêmement choquante » qui doit servir « d’alerte ». Le véhicule de police a été bloqué Quai de Valmy par de jeunes contre-manifestants, à quelques centaines de mètres seulement de la place de la République où des policiers se rassemblaient contre la « haine anti-flic ». Les jeunes cagoulés ont commencé à secouer la voiture prise dans le trafic, puis ont cassé « les pare-brise avant et arrière » avec des barres de fer, a dit Michel Cadot lors d’une conférence de presse en fin d’après-midi. Ils ont ensuite tenté de faire sortir les fonctionnaires de la voiture par la force puis ont jeté des engins incendiaires à bord, a-t-il ajouté. « L’un des policiers était dans la voiture quand l’engin a été jeté », a souligné Michel Cadot, précisant que celui qui tenait le volant avait été bousculé après sa sortie du véhicule. « Il a dû se défendre », a-t-il dit. « Les flammes commençant à gagner l’habitacle, le groupe de quinze ou vingt individus casqués et masqués ont quitté et poursuivi leur progression, et n’ont pas pu être interpellés sur le moment », a ajouté Michel Cadot. L’un des gardiens de la paix, légèrement blessé, a été placé en observation à l’hôpital. Une pancarte « poulets rôtis » a été laissée près du véhicule en feu, avant que les pompiers ne parviennent à éteindre l’incendie, qui a entièrement détruit le véhicule. Le préfet de police avait interdit la contre-manifestation du collectif « Urgence, notre police assassine », qui devait se tenir peu avant celle des syndicats de policiers. Mais une centaine de manifestants de ce collectif se sont néanmoins rassemblés aux abords de la place et se sont ensuite dirigés vers le Quai de Valmy, où ils ont mis le feu à la voiture de police.

(avec Reuters)

Colère des agriculteurs : le même drame que celui de l’ensemble de l’économie

Colère des agriculteurs : le même drame que celui de l’ensemble de l’économie

En  fait ce qui justifie la colère des agriculteurs ce sont des raisons qui concernent l’ensemble de l’économie. Il s’agit d’abord d’une question de compétitivité,  compétitivité qui est plombée en France par la lourdeur des charges fiscales et sociales. S’y ajoutent le poids de normes européennes que la France se fait un plaisir de complexifier pour donner un sens au vide existentiel d’une armée de fonctionnaires. Du coup dans un environnement européen et même mondial libéralisé les conditions de concurrence sont particulièrement inégalitaires et en défaveur de producteurs français. Et de ce point de vue le plan d’urgence gouvernementale apparaît complètement dérisoire. Un plan d’urgence gouvernemental présenté à l’Élysée le 22 juillet dernier qui n’a pas été suffisant pour calmer la colère des éleveurs. L’État pourrait rallonger l’enveloppe des 100 millions d’euros prévue pour alléger les charges sociales et fiscales. Par ailleurs, les mesures de restructurations bancaires devraient être ouvertes à l’ensemble des agriculteurs dont les trésoreries sont les plus exsangues. Selon Xavier Beulin, l’endettement agricole des exploitations les plus fragiles atteint un milliard d’euros au total. La prise en charge des frais financiers par l’État représenterait une somme supplémentaire de 20 millions d’euros par an. Côté environnement, le gouvernement pourrait aussi décréter un moratoire d’un an sur toutes les nouvelles normes et réglementations. Un sujet extrêmement sensible pour les agriculteurs, dont certains passent désormais plus de temps à remplir des imprimés administratifs que sur leur tracteur. Tous dénoncent l’empilement bureaucratique, incompréhensible et souvent incohérent. «La France va au-delà des contraintes européennes dans sa transposition des textes communautaires», dénonce le secrétaire général de la FNSEA, Dominique Barrau. Enfin, sur le volet européen, les agriculteurs exigent un allégement de l’embargo russe, un étiquetage obligatoire de l’origine de l’ensemble des viandes et un relèvement du prix de dégagement des surplus laitiers. «On ne veut pas de paroles, mais du concret», prévient Jérôme Despey, secrétaire général adjoint de la FNSEA. Ce type de revendication pourrait être repris par presque tous les secteurs économiques soumis à une concurrence internationale. À cet égard la crise de l’industrie française est assez comparable à celle de l’agriculture. Le nombre, le niveau, la complexité de la fiscalité handicapent  complètement la production française. S’y ajoute une bureaucratie qui fabrique chaque jour un peu plus de normes, de procédure, et de contrôle, et qui d’une certaine manière justifie ainsi les effectifs…….et la fiscalité qui finance toute cette bureaucratie.

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

 

 

 

L’Union européenne et la Grèce n’arrivent toujours pas à trouver d’accord économique. « Il est indispensable, estime pourtant Michel Sapin (…) Nous sommes au moment de la prise de responsabilité ». Le ministre des Finances estime que se mettre d’accord avec le gouvernement d’Alexis Tsipras entre dans le cadre de la sauvegarde « du projet européen ». Selon lui, « >La partie de cache cache continue avec la Grèce . Sapin après avoir affirmé qu’il était nécessaire que la Grèce demeure dans la zone euro déclare ce matin sur RTL que finalement ce ne serait pas un drame ; Il s’agit évidemment de faire pression sur le gouvernement grec pour qu’il mette encorde l’eau dans son vin,  c’est à dire encore un peu plus d’austérité. En attendant cela favorise encore un peu plus les interrogations des marchés et des  investisseurs vis à vis de l’Europe. En bon énarque Sapin rééquilibre son propos : »  L’UE doit s’étendre, pas exclure des membres ». On se demande d’abord pourquoi l’UE aurait  vocation à s’entendre indéfiniment dès lors que l’Europe actuelle est déjà  ingérable ; ce que dit Macron qui propose la théorie des cercles ( en fait une  Europe réduite pour les grandes décisions communes). Sapin ne fait pas dans la dentelle en menaçant  la Grèce , en même temps sur Montebourg et le banquier Pigasse. C’est comme sa fameuse inversion du chômage,  plus c’est gros plus passe .  Mathieu Pigasse, le conseiller du gouvernement grec, a cosigné avec Arnaud Montebourg une tribune qui critique violemment la politique économique de la France. « Il fait son métier, dédramatise Michel Sapin. Il est conseiller de la Grèce, comme il l’était il y a cinq ans – on en voit les résultats. Il est payé pour ça. Ce n’est pas une histoire de pensée ou d’intelligence mais d’intérêt« . Le ministre des Finances « accorde plus d’importance à ce que pense Arnaud Montebourg », bien que, selon lui, l’ancien ministre du Redressement productif se trouve dans l’erreur. « Ce qu’il dit sur l’Europe et la France est faux. Il écrit : ‘La France fait beaucoup moins bien que les autres pays en termes de croissance’ alors que l’on fait mieux que tous les autres, sauf l’Espagne, réplique-t-il. Il a oublié qu’en quelques mois, les choses avaient changé. Il y a une réorientation de l’Europe. La politique souhaitée par l’Europe est une politique sérieuse mais pas une politique d’austérité« .

Suicide d’un maire : drame humain et incompétence

Suicide d’un maire : drame humain et incompétence

 

Un ancien maire qui se suicide c’est évidemment d’abord un drame humain car une  erreur de gestion ne saurait justifier la perte d’une  vie et ses conséquences notamment pour la famille. L’ancien maire d’une petite commune de Lozère a mis fin à ses jours lundi 1er juin quelques temps après des révélations sur l’état des finances de sa ville dont la dette est de 13 millions pour 5000 habitants.   Mi-mai, le nouveau maire (il était adjoint dans la précédente équipe) a révélé que la dette de la ville s’élevait à 13 millions d’euros. « J’ai rarement vu des choses de cette ampleur. On n’arrive pas à une telle situation par hasard. Elle n’aurait pas dû se produire et dure depuis de nombreuses années », estime dans Le Midi Libre le cabinet d’audit chargé de faire la lumière sur cette situation financière. D’ici à juillet, 600.000 euros doivent être remboursés aux créanciers de la ville; ce que celle-ci ne peut pas se permettre. Interrogé sur Europe 1, Stéphane Le Foll a exprimé « ses plus sincères condoléances » à la famille et aux proches de l’ancien maire. « C’est une triste nouvelle ce matin, mais ça montre aussi que la responsabilité en politique, c’est aussi une sincérité et un engagement », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Belle parole en vérité mais qui dissimile l’incompétence générale de nombre d’élus y compris et  surtout au plan national. Pour lse habitants de la petite commune l’endettement représente plus de 2000 euros par habitants, c’est évidemment énorme mais beaucoup moins que la dette de la France qui elle représente 30 000 euros par habitant. En cause évidemment des investissements pharaoniques, des dépenses de fonctionnement qui plombent la fiscalité, la compétitivité et l’emploi. Dans trop de petits communes ( et dans de plus grosses)  c’est la course aux projets fous qui se traduisent ensuite par des déconfitures financières. Mais  c’est aussi ce qui caractérise la gestion de l’Etat.  c’est le drame de la démocratie : promettre, dépenser pour être élu. La rigueur, la vraie n’a jamais permis un candidat d’être élu ou alors trop rarement.

Drame méditerranée : la double hypocrisie de l’Europe

Drame méditerranée : la double hypocrisie de l’Europe

 

Première hypocrisie le doublement des moyens. Mais ce doublement ne suffirait cependant pas à porter Triton au niveau de déploiement de Mare Nostrum, la mission lancée par l’armée italienne et interrompue l’an dernier en raison de son coût et de l’opposition politique qu’elle suscitait dans la péninsule. Triton, dont le budget mensuel est de 2,9 millions d’euros, trois fois moins que Mare Nostrum, a démarré avec sept navires, deux avions et un hélicoptère. Deuxième hypocrisie, celle de l’allemand en particulier : « La recherche et le sauvetage seuls ne sont pas une solution miracle », a dit le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maiziere. Alors que l »Allemagne s’engage aussi à intervenir financièrement et militairement  pour contenir les conflits en Afrique , au proche et moyen Orient Au nombre des 10 points, l’UE décide aussi d’engager des efforts « systématiques » pour arraisonner et détruire les navires utilisés par les trafiquants, sur le modèle de la mission « Atalante » contre les pirates au large de la Somalie. Il s’agira d’une opération à la fois civile et militaire, ont dit des responsables européens sans donner de précisions. Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a comparé le trafic d’êtres humains en Méditerranée à l’esclavage en Afrique. « Quand nous disons que nous sommes en présence d’esclavage, nous n’utilisons pas ce mot uniquement pour faire de l’effet », a-t-il dit. Les dirigeants européens peinent à définir une politique qui permette de répondre de manière plus humaine à l’afflux de migrants venus d’Afrique et d’Asie sans pour autant l’encourager. En clair il n’ya pas de politique commune ne matière d’immigration pas plus que de politique étrangère pour régler les confits notamment vis-à-vis de l’Etat islamique.

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