Archive pour le Tag 'Draghi'
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BCE-Draghi : Super Mario « en attendant Godot ! »
Finalement Draghi aura surtout dit de grandes banalités lors de sa conférence de presse. Il constate la baisse du taux de croissance à 0.8% en 2014 et à pas plus de 1% en 2015. Il constate auusi les risques de déflation. Il constate la baisse du pétrole, des matières premières en général et se donne encore du temps pour décider un jour mais quand ? début 2015, courant 2015, plus tard d. ? En fait Draghi est coincé entre les positions divergentes des gouverneurs qui siègent à la BCE. Ce n’est plus de la prudence vis à vis d’un assouplissement monétaire c’est de l’attentisme. Les indicateurs économiques de novembre sont plutôt clairs, on se dirige vers le rouge. Sans parler des risques géopolitiques. Du coup Draghi a déçu marchés et experts Lors de sa conférence de presse mensuelle, Mario Draghi a donc clairement déçu le marché en reconnaissant que l’option d’un ‘QE’ devait encore être débattue au sein de la BCE. Si la mise en œuvre d’un ‘QE’ semble toujours recueillie une vaste majorité, il n’y a plus unanimité des gouverneurs en faveur du recours à la planche à billet. Le patron de la BCE relativise par ailleurs le danger déflationniste sous-jacent du fait de la chute spectaculaire des prix du pétrole et des matières premières. Le président de la BCE a néanmoins indiqué que l’institution réévaluerait en début d’année prochaine ses outils de politique monétaire face au ralentissement anticipé de l’inflation. La question est quand ? Draghi depuis un moment c’est un peu « en attendant Godot », « super Mario » donne du temps au temps pour éviter l’affrontement entre notamment la France et l’Allemagne. Mais ce temps supplémentaire est défavorable à la croissance. D’autant qu’aux Etats Unis la création d’emplois n’est pas aussi dynamique qu’attendu. En clair l’Europe n’est toujours pas décidé à relancer une dynamique de croissance.
Mutualisation des dettes souveraines (Draghi)
En évoquant des risques graves de divergences économiques, voir d’éclatement de la zone euro, Draghi tente une nouvelle fois de persuader les Etats membres de renforcer leur solidarité y compris en matière budgétaire. Il évoque à nouveau l’idée d garantie des dettes souveraines autrement dit d’une mutualisation ; Un rappel destiné sans doute surtout à ‘Allemagne qui n’en veut surtout pas. Les situations économiques des pays de la zone euro pourraient diverger de façon permanente s’ils négligent d’entreprendre des réformes structurelles, menaçant ainsi la cohésion de cette union monétaire, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un discours inhabituellement direct prononcé à l’université d’Helsinki, Mario Draghi a pressé les 18 pays partageant la monnaie unique d’étudier d’autres moyens de soutenir les membres en difficulté, soulignant l’accroissement des craintes de voir ces pays abandonner l’euro. « L’absence de réformes structurelles soulève la menace d’une divergence économique permanente entre les pays membres », a-t-il dit. « Dans la mesure où cela menace la cohésion de l’Union dans son essence, cela a des conséquences potentiellement destructrices pour l’ensemble des membres de l’union économique et monétaire (UEM) », a-t-il ajouté. Les remarques de Mario Draghi ne se limitent pas seulement aux réformes économiques dans les différents pays. Il se prononce également pour une refonte plus large de certains des principes de base qui régissent l’Union, tels que les mécanismes permettant aux pays de s’entraider. « Les pays de l’UEM doivent investir davantage dans d’autres mécanismes pour partager le coût des chocs. Une certaine forme de partage du risque transfrontalière s’impose pour permettre de réduire les coûts d’ajustement de ces pays et empêcher que les récessions ne laissent des cicatrices profondes et permanentes ». A l’inverse des Etats-Unis, la zone euro ne dispose pas d’un système de « péréquation budgétaire », un mécanisme de redistribution qui permet à un pays riche tel que l’Allemagne de voler au secours d’un autre plus pauvre comme la Grèce. Une forme de garantie commune des dettes souveraines pour l’émission de nouvelle dette pourrait s’avérer utile, a ajouté Mario Draghi. Le message du président de la BCE intervient moins d’une semaine après qu’il a ouvert la voie à des initiatives de politique monétaire
BCE- Rachats d’actifs : Noyer contre Mario Draghi
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Ce n’est pas sur le principe que s’opposent Noyer et Draghi mais sur les modalités. Le gouverneur de la Banque de France,. Christian Noyer, craint les déviances financières ( type « subprimes ») et s’est opposé au programme de rachats d’actifs annoncé par la Banque centrale européenne (BCE) en raison de modalités qui excluent les banques centrales nationales, rapporte vendredi Bloomberg. Le président de la BCE, Mario Draghi, a annoncé jeudi le rachat d’ABS dès le quatrième trimestre 2014, ainsi que d’obligations sécurisées à partir de mi-octobre, et ce pendant au moins deux ans. Selon Bloomberg, qui s’appuie sur deux responsables de la zone euro ayant requis l’anonymat, le déroulement de ces opérations prévoit notamment un recours à des intervenants de marchés extérieurs alors que la Banque de France a une longue expertise en matière d’évaluation de la qualité des titres adossés à des prêts bancaires, les fameux ABS ou « asset-backed securities ». La Banque de France a refusé de commenter ces informations. Christian Noyer rejoint ainsi le patron de la Bundesbank, Jens Weidmann, défavorable au principe même du programme de rachats, dans son opposition à Mario Draghi. L’achat prochain d’ABS notamment est controversé. Ces produits financiers complexes avaient été rendus en partie responsables de la crise financière de 2008. Leur mécanisme est similaire à celui des « subprimes » (titres adossés à des prêts immobiliers) américains. Mario Draghi s’était néanmoins voulu rassurant jeudi, affirmant que les ABS sur lesquels la BCE allait se concentrer seraient « simples et transparents ». Le rachat d’ABS est une des mesures de la BCE destinée à fluidifier le crédit et donc à soutenir l’activité, alors que la zone est engluée dans une croissance très faible et des menaces de déflation.
BCE : des mesures si nécessaire(Draghi), on attend quoi ?
Il est clair que la Banque centrale européenne est coincée entre Merkel et les pays en difficultés financières comme la France. Du coup, la politique monétaire s’est limitée pour l’essentiel d’une part à une baisse historique des taux d’intérêt et à des prêts aux banques. Deux mesures pas inutiles mais insuffisantes (encore quo pourrait discuter de l’utilisation des banques qui n’ont guère prêté aux entreprise et aux ménages) car c’est le poids de la dette des Etats qu’il fauta soulager comme ont fait d’autres banques centrales. Cela passe en particulier par le rachat massif d’actifs obligataires. E là les allemands s’y posent. Draghi promet qu’il prendra cependant les mesures « nécessaires » le moment venu. Problème ; le moment venu est là depuis longtemps si l’on en juge par l’atonie de la croissance et la montée du chômage en Europe. Il y a une grande différence entre la politique de a banque centrale américaine (la FED°) qui a tout misé sur l’emploi et la BCE qui n’arrête pas de tergiverser entre l’inflation et la croissance. La Banque centrale européenne (BCE) est prête si nécessaire à prendre de nouvelles mesures pour parer à la menace déflationniste dans la zone euro, a déclaré son président Mario Draghi vendredi. « Nous avons maintenant atteint un point bas pour nos taux d’intérêt », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse faisant suite à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Milan. « Le Conseil des gouverneurs se tient prêt à prendre de nouvelles mesures pour préserver la stabilité des prix », a-t-il ajouté, observant par ailleurs que la BCE voyait la reprise se poursuivre en zone euro, à un rythme « modéré », un euphémisme ! .
BCE : L’Allemagne recadre Draghi
Lors de la réunion des patrons de banques centrale, Draghi avait surpris en n’écartant pas l’idée d’une politique monétaire plus accommandante et de politiques budgétaires plus tolérantes. Immédiatement recadré par l’Allemagne, Draghi a fait marche arrière et déclare désormais que la BCE va attendre ! Une nouvelle initiative de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) est donc peu probable la semaine prochaine à moins que les chiffres de l’inflation au sein de la zone euro pour le mois d’août, qui seront publiés vendredi, ne fassent apparaître un risque significatif de déflation, ont dit des sources internes à la banque centrale. La tonalité très accommodante des propos du président de la BCE lors de la rencontre des banquiers centraux à Jackson Hole la semaine dernière a alimenté les spéculations sur un éventuel programme massif de rachats d’actifs. S’affranchissant du texte de son discours, Draghi avait déclaré à Jackson Hole que « les marchés financiers ont indiqué que les anticipations d’inflation montraient des baisses significatives sur tous les horizons », au mois d’août. Les nouvelles données sur l’inflation, ainsi que les projections actualisées des équipes de la BCE, devraient nourrir un débat animé sur l’opportunité de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire lors de la réunion du conseil des gouverneurs de la banque centrale, le 4 septembre. De nouvelles initiatives sont peu probables mais pas exclues. »L’obstacle à l’assouplissement quantitatif reste très important », a déclaré l’une des sources qui ont toutes requis l’anonymat. Elle a précisé que les discussions pourraient se concentrer sur le renforcement des mesures existantes d’assouplissement du crédit et d’approvisionnement en liquidités. « Il est difficile de dire qu’il ne se passera rien. Cela dépendra dans une certaine mesure des données », a ajouté la source.
Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED
Président de la BCE depuis novembre 2001, Mario Draghi a touché en 378.240 euros en 2013. Une rémunération en très légère hausse par rapport à 2012 où elle était 374.124 euros. Deux fois plus que ce que devrait toucher Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine. Plus globalement, les résultats de la BCE ont bondi en 2013. La Banque centrale européenne a indiqué, jeudi 20 février, avoir nettement augmenté ses bénéfices en 2013. L’année dernière, l’institution a généré 1,44 milliard d’euros de bénéfice net, contre 995 millions d’euros en 2012. Ce bond de plus de 40% s’explique en partie par la forte réduction du montant affecté à la provision pour risques, qui a été abondée de seulement 400.000 euros (contre 1,166 milliard d’euros en 2012) pour atteindre un total de 7,530 milliards d’euros. La provision pour risques de la BCE a pour objectif de couvrir les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et de variation du cours de l’or. Son montant est réexaminé tous les ans. Comme à son habitude, la BCE va redistribuer ses bénéfices aux banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème: 1,37 milliard d’euros avait déjà été reversé fin janvier, 61 millions le seront vendredi et la BCE a mis 10 millions d’euros de côté pour procéder à des ajustements des bénéfices des années précédentes. Les revenus courants de la BCE, qui se sont élevés à 2,005 milliards d’euros en 2013 (contre 2,289 milliards en 2012) proviennent des produits tirés du placement des réserves de change et de son portefeuille de fonds propres et pour près de la moitié des revenus nets d’intérêt sur les titres achetés dans le cadre de son programme de rachats d’obligations publiques. A 962 millions d’euros en 2013, contre plus d’un milliard l’année précédente, ceux-ci sont toutefois en baisse. Ils continuent de provenir presque pour moitié (437 millions d’euros) des intérêts d’obligations grecques.
Zone euro : reprise faible, fragile et inégale (Draghi, BCE)
Prévision plus que prudente de Draghi président de la BCE qui ne risque guère de se tromper. Autant dire qu’on ne sait pas trop si la reprise va être effective. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a en effet déclaré vendredi ne constater aucune déflation dans la zone euro dans un contexte de reprise économique « faible, fragile et inégale ». L’inflation dans la zone euro est tombée à 0,8% sur un an, un niveau nettement inférieur à l’objectif de la BCE d’un taux inférieur à mais proche de 2%. « Je ne vois pas de déflation en zone euro », a dit Mario Draghi lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Il a ajouté que la politique monétaire « très accommodante » de la BCE était en train de se transmettre à l’économie réelle. « L’autre élément que nous observons depuis trois ou quatre mois, c’est le fait que l’amélioration des marchés financiers et notre politique monétaire très accommodante en vigueur depuis la fin 2011 (…) se transmettent enfin à l’économie réelle », a-t-il dit.
France : réformes et stabilité fiscale (Draghi)
Pour Draghi la France à besoin de stabilité fiscale autrement dit elle ne peut plus augmenter les impôts. Et elle doit engager des réformes de structures, ce que de toute évidence de l’avis du président de la BCE, elle n’a pas fait. Contrairement à l’Allemane sous la conduite du social démocrate Schroeder ; Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, donne crédit à la France d’avoir engagé « de gros efforts » mais estime qu’elle doit encore se réformer et retrouver une « stabilité fiscale », dans une interview au Journal du Dimanche. « De gros efforts ont été engagés, l’important est de continuer sur le chemin des réformes. Le gouvernement et les Français le savent », déclare Draghi, interrogé sur la situation du pays. « La compétitivité reste insuffisante et le redressement des comptes publics ne peut plus reposer sur la hausse des impôts. La France a besoin de retrouver une stabilité fiscale pour que les entreprises recommencent à investir », ajoute-t-il. Interrogé a contrario sur la bonne santé de l’Allemagne, le patron de la BCE met en avant que la première économie de la zone euro « va mieux que ses voisins parce qu’elle s’est donnée les moyens d’être plus compétitive grâce à des réformes structurelles courageuses ». Rendant hommage notamment aux réformes du marché du travail conduites sous l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schroeder, il estime que le pays « reste un exemple à suivre », même s’il « ne doit pas se reposer sur ses lauriers et (…) doit favoriser l’investissement, notamment dans ses infrastructures». Revenant également sur les critiques fréquentes d’orthodoxie de la BCE, Mario Draghi se défend en rappelant le mandat de l’institution, dont la « principale mission » de l’institution reste de « maintenir la stabilité des prix ». « Dans la mesure où nos actions stabilisent l’économie, elles contribuent à la réduction du chômage », souligne-t-il également. « Mais nous ne pouvons pas réduire le niveau structurel de chômage qui dépend du bon fonctionnement du marché du travail », ajoute-t-il. Interrogé par ailleurs sur l’opportunité de faire baisser l’euro face au dollar pour le rendre plus compétitif, Mario Draghi récuse toute « envie de spéculer sur la bonne parité eurodollar ». « Un taux de change élevé a des conséquences sur la croissance et l’inflation en Europe », reconnaît-il, tout en ajoutant n’avoir « pas d’objectif de change ».
BCE : « On ne peut pas tout faire »(Draghi)
En clair, pour la croissance, la BCE ne peut pas faire grand-chose, c’est ce que déclare Draghi mais ultérieurement il ne s’interdit pas d’intervenir. Ou quand l’immobilisme et la langue de bois expliquent une grande partie de la situation de l’Europe (à la différence des banques centrales des Etats Unis, de l’Angleterre, du Japon ou de la Chine)! La Banque centrale européenne (BCE) reste prête à agir si nécessaire pour faire repartir la croissance mais elle ne peut pas tout faire et il appartient aux gouvernements de poursuivre les réformes, a déclaré son président, Mario Draghi, dans un entretien au Journal du dimanche. La BCE a baissé son principal taux directeur début novembre, le ramenant à 0,25%, un nouveau plus bas historique, pour tenter de soutenir l’activité économique et le crédit. Ses principaux responsables affirment régulièrement depuis qu’elle demeure prête à agir encore en cas de besoin, ce qui pourrait la conduire à de nouvelles mesures « non-conventionnelles », comme des prêts massifs de liquidités aux banques de la zone euro. « Nous sommes toujours prêts et capables d’agir ultérieurement », a ainsi dit Mario Draghi au JDD. « Nous avons déjà déployé une partie de nos instruments dans le cadre de notre politique accommodante alors même que certains nous accusaient de prendre des risques insensés et de mettre en danger la stabilité des prix. Or, il ne s’est rien passé de tel. Au contraire, nos actions ont eu l’effet désiré. » « Aujourd’hui, nous restons tout aussi déterminés à garantir la stabilité des prix et protéger l’intégrité de l’euro. Mais la BCE ne peut pas tout faire. Nous ne nous substituerons pas aux gouvernements. A eux d’engager des réformes de fond, de soutenir l’innovation, de maîtriser les dépenses publiques, bref, d’inventer de nouveaux modèles de croissance. » Alors que l’inflation dans la zone euro est tombée en octobre à 0,7% sur un an, un plus bas de près de cinq ans, Mario Draghi a assuré que « nous ne sommes pas en déflation ». Tout en se refusant « à spéculer sur la bonne parité eurodollar », il a reconnu « qu’un taux de change élevé a des conséquences sur la croissance et l’inflation en Europe. » Interrogé sur la situation de la France, Mario Draghi a répondu que « de gros efforts ont été engagés » et que « l’important est de continuer sur le chemin des réformes ». « La compétitivité reste insuffisante et le redressement des comptes publics ne peut plus reposer sur la hausse des impôts. La France a besoin de retrouver une stabilité fiscale pour que les entreprises recommencent à investir », a jugé le président de la BCE.
Zone euro : reprise fragile et chômage excessif (Draghi)
Les taux actuels seront maintenus par le BCE a indiqué Draghi qui pense que la reprise est très fragile et qu’il faut privilégier les prêts au secteur privé. Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré lundi que l’économie de la zone euro restait « fragile » et que le taux de chômage était « toujours beaucoup trop élevé », tout en réaffirmant l’engagement de l’institut d’émission de maintenir ses taux à niveau bas pendant une période prolongée. « La reprise n’en est qu’à ses balbutiements », a-t-il dit lors d’une conférence à Berlin, notant au passage que la hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au deuxième trimestre était bienvenue. En juillet dernier, Mario Draghi a rompu avec la tradition de ne jamais rien dire par avance en déclarant que la BCE maintiendrait ses taux à un niveau exceptionnellement bas pendant une période prolongée et qu’elle pourrait même les réduire encore. En s’attachant ainsi à donner aux investisseurs le plus d’indications possibles sur l’évolution prévisible de sa politique monétaire de la zone euro, la BCE a emboîté le pas à la Réserve fédérale américaine et à la Banque d’Angleterre, qui cherchent notamment à apaiser les tensions sur les taux de marché. « Etant donné la modération des anticipations en matière d’inflation à moyen terme, le conseil des gouverneurs de la BCE s’attend à ce que les taux directeurs restent à leur niveau actuel – ou soient abaissés – pendant une période prolongée », a dit Mario Draghi. Il a également déclaré que la reprise des prêts au secteur privé était une priorité.
Zone euro : les banques ne prêtent pas (Draghi)
Les banques en Europe ont peur de prêter de l’argent doutant de la capacité de leurs clients à les rembourser, a déploré vendredi à Washington le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi. « Les banques ont des craintes sur la solvabilité de leurs clients, elles ont peur que leurs clients ne les remboursent pas », a déclaré lors d’une conférence de presse Mario Draghi, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances du G20. « Nous continuons à travailler » pour remédier à cette situation, a-t-il assuré. Mais la raison principale du manque de crédits accordés par les banques de la zone euro, surtout dans les pays les plus fragiles, est « le manque de demande » en raison notamment du marasme économique, a-t-il ajouté.
Draghi : la réduction des dépenses , pas la fiscalité
Mario Draghi, qui s’exprimait à Strasbourg devant le Parlement européen, a ainsi brossé un portrait de l’Etat vertueux qui ressemblait plus à l’Allemagne d’Angela Merkel qu’à la France de François Hollande. Il a rappelé que, si la consolidation budgétaire était indispensable au retour d’une croissance durable, toutes les politiques n’étaient de nature à juguler aussi vite la contraction de l’économie qui en résulte inévitablement. « L’accroissement de la compétitivité est la seule issue pour limiter les effets de cette consolidation budgétaire », a-t-il affirmé. « Il y a deux types de pays, des pays qui ont de faibles déficits budgétaires, un fort secteur financier et des excédents sur leur balance de paiement et des pays où c’est le contraire », a expliqué Mario Draghi. « Vous verrez que dans le premier groupe, ils ont maintenu depuis un certain nombre d’années la modération salariale et pas dans l’autre », a-t-il poursuivi. Le président de la BCE a également souligné que la réduction des dépenses courantes provoquait « une moindre contraction de l’économie qu’une augmentation de la fiscalité ». « Je ne donne pas de recette, mais voyez par vous-même », a-t-il conclu à la veille de la présentation par le gouvernement français du programme de stabilité qui est censé lui permettre de ramener le déficit budgétaire du pays à 2,9% en 2014. Les dirigeants français ont souvent critiqué les forts excédents commerciaux allemands obtenus au prix d’une politique de dérégulation sociale et de modération salariale engagée au début des années 2000 par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder. A l’inverse, les responsables allemands exhortent leurs homologues français à procéder à des réformes structurelles, notamment du marché du travail, pour relancer une compétitivité qui s’est effondrée ces dernières années.
Draghi (BCE) l’euro fort est un risque ; conclusion : on ne fait rien !
L’expert en économie, Draghi, qui a contribué à truquer les comptes de la Grèce pour faire entre ce pays dans la zone euro (Il était président de Goldman Sachs Europe qui était alors l’expert désigné !) change d’analyse mais pas de stratégie. En gros il ne bouge pas. Il se trompe même car avec un euro fort, l’inflation est moins risquée. L’ex-président de la Banque centrale italienne change donc légèrement de ton. Le 7 février dernier, lors de la conférence mensuelle de la BCE, il semblait un peu moins préoccupé par l’euro fort. Il déclarait ainsi que la hausse de la monnaie unique était « un signe du retour de la confiance » dans l’euro. Il a également indiqué aux eurodéputés que « les projections à venir » permettront de mesurer l’impact des taux de change sur l’inflation et la croissance. L’euro a récemment connu une importante hausse, touchant, début février, un plus haut de 15 mois face au dollar. Mario Draghi infléchit quelque peu son discours. Ce lundi 18 février, le président de la Banque centrale européenne (BCE) a affirmé devant les eurodéputés à Bruxelles que « l’appréciation de l’euro est un risque négatif », rappelant que « le taux de change ne fait pas partie des objectifs de politique (monétaire) mais est important pour la croissance et la stabilité des prix ».
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Draghi : la voix allemande sur les changes
Draghi est à coup sûr un expert sur la valeur des monnaies et des économie. En tant que président de Goldman Sachs Europe, il avait trafiqué les comptes de la Grèce pour la rendre ce pays admissible à l’euro ; résultats des centaines de milliards pour tenter de sauver ce pays. En fait, Draghi, c’est la voix allemande depuis qu’a éclaté le couple franco Allemand et que la France ne joue plus qu’un second rôle. Le débat en cours sur les changes est « inapproprié, stérile et contre-productif », a déclaré vendredi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). S’exprimant à Moscou, où s’ouvre ce vendredi une réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20, il s’est refusé à exprimer un jugement sur le niveau actuel de l’euro mais il a noté qu’il était proche des moyennes de long terme, en valeur nominale comme en valeur réelle. Il a parallèlement exprimé sa préférence pour les réformes structurelles comme moyen de favoriser la croissance, en soulignant les risques de l’endettement public. « Nous ne croyons pas qu’il soit soutenable d’augmenter les déficits publics pour créer de la demande », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion avec des responsables de la banque centrale russe.
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