La couche d’ozone : Le trou de plus en plus important
Selon les dernières observations du satellite Sentinel 5P de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui datent du 16 septembre passé, avec 26 millions de kilomètres carrés, le trou dans cette couche, qui se trouve actuellement au-dessus de l’Antarctique, est l’un des plus grands jamais enregistrés depuis le début des observations dans les années 1970.
Selon un communiqué de l’ESA, le trou, qui mesure actuellement trois fois la taille du Brésil, ou encore près d’une cinquantaine de fois la superficie de la France métropolitaine, fluctue régulièrement. En règle générale, d’août à octobre, cette taille augmente au-dessus des régions polaires pour atteindre « un maximum entre la mi-septembre et la mi-octobre. »
Or, il n’a jamais été aussi important à cette période de l’année depuis le début des observations, et a commencé à se former durant le mois d’août, ce qui est hautement inhabituel.
Le trou de la couche d’ozone a été créé par la pollution d’origine humaine, particulièrement par ces fameux chlorofluorocarbures (CFC) autrefois émis par de nombreux réfrigérateurs.
Au cours des dernières décennies, la coopération mondiale a proposé plusieurs mesures afin de résorber leur impact. Le Protocole de Montréal, signé en 1987 et ratifié par 195 pays, a fortement réduit la quantité de CFC dans l’atmosphère, et la couche d’ozone semblait ainsi pouvoir se reconstituer complètement.