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Politique: Macron et ses impôts, une relation sulfureuse

Politique: Macron et ses impôts, une relation sulfureuse

Macron qui a surtout bâti son discours politique sur un modèle d’exemplarité ( à la différence de Fillon qu’il n’a pas hésité enfoncer ) entretient cependant des relations douteuses avec ses impôts personnels. Ainsi par exemple a-t-il réussi à éviter de tomber sous la fiscalité de l’impôt sur la fortune grâce à l’ingénierie fiscale et à la sous-estimation de son patrimoine. Témoin ce que rappelle Wikipédia.

Dans son édition du 31 mai 2016, Le Canard enchaîné affirme qu’Emmanuel Macron sous-évalue son patrimoine de 253 255 € par rapport à l’évaluation faite par l’administration fiscale, qui vérifie les déclarations réalisées auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)658. Cette sous-évaluation concerne la valeur de sa maison au Touquet, que l’intéressé affirme avoir fait estimer en 2012 par un expert auprès de la Cour de cassation qui l’aurait évalué 1 200 000 €, alors que l’administration fiscale considère qu’elle vaut 1 453 255 €. Cette réévaluation par l’administration fiscale fait passer le patrimoine des époux Macron mécaniquement au-dessus du seuil d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), entraînant un retard d’impôt de 4 174 € pour 2013 et de 2 264 € pour 2014.

Emmanuel Macron échappe à un redressement fiscal au moyen d’une déclaration rectificative conforme à l’évaluation que le fisc a retenue, « après un an et demi de discussions » selon Mediapart659. Invoquant son état de ministre, il nie toutefois publiquement que cette évaluation reflète la réalité, déclarant à L’Express le 13 juin 2016 : « Si j’avais été un citoyen normal, j’aurais discuté. Mais il n’était pas sain que, ministre à Bercy, je m’engage dans une discussion, même si je n’ai pas l’administration fiscale sous mon autorité. ».

Par ailleurs, le Canard enchaîné révèle également que Macron n’a réévalué son appartement du 15e arrondissement de Paris que de 5 % entre 2007 et 2013, alors que l’indice des prix dans cet arrondissement a augmenté de 33 % sur la même période. L’intéressé déclare à ce sujet : « J’ai acheté cher »661.

Le 14 février 2017, Paul Mumbach, candidat des Maires en colère, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, et Serge Grass, président de l’Union civique des contribuables citoyens (U3C), demandent à la HATVP de diligenter une enquête concernant les déclarations financières et patrimoniale d’Emmanuel Macron, s’étonnant que ses revenus n’aient pas été entièrement déclarés. Ils déclarent notamment qu’« Il [leur] paraît surprenant que M. Macron ayant perçu plus de 3 000 000 € de revenu entre 2010 et 2013 sa fortune nette déclarée le 24 octobre 2014, lors de son arrivée au gouvernement, n’ait été que de 156 000 €, pour ensuite n’être plus que de 63 048 € quand il en est parti (cf. sa déclaration du 28/10/2016) ». Sans réponse, ils saisissent le Parquet national financier le 4 mars 2017662.

Indépendamment de ce premier épisode, le journal La Croix publie le 12 mars 2017 un entretien avec Emmanuel Macron durant lequel il est questionné sur le décalage apparent entre ses très hauts revenus chez Rothschild et une déclaration de « patrimoine financier limité à 200 000 euros »663. Au vu des réponses données, l’association Anticor, engagée depuis 2002 dans la défense de l’éthique en politique, saisit le 13 mars 2017 la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, lui demandant de vérifier le caractère « exhaustif, exact et sincère » de la déclaration du candidat à la présidentielle. Elle s’interroge, en effet, sur un « manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés » d’Emmanuel Macron664. Les données, reprises largement dans la presse, sont qu’Emmanuel Macron a déclaré 3,3 millions d’euros de revenus entre 2009 et 2014, dont 2,8 millions d’euros perçus entre 2009 et 2012 comme banquier d’affaires à la banque Rothschild, et un patrimoine net (patrimoine brut réduit des dettes) de seulement 200 000 euros dans sa déclaration officielle de patrimoine en novembre 2014665,666,667.

Sa déclaration de situation patrimoniale au 16 mars 2017668 ne fait apparaître aucun bien immobilier que ce soient des biens propres, des biens de la communauté (son régime matrimonial étant la communauté légale) ou des biens indivis. Ne possédant aucun bien immobilier depuis qu’il a revendu son appartement parisien, Emmanuel Macron déclare avoir encore à rembourser près de 246 000 € au titre d’un emprunt pour financer des travaux dans la résidence secondaire de son épouse Brigitte au Touquet669. Le 27 mars 2017, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique répond à Anticor, après investigations, que cette déclaration de patrimoine paraît exhaustive et sincère. Anticor n’envisage alors pas de recours[réf. nécessaire]. En 2022, la question du décalage entre les revenus supposés d’Emmanuel Macron chez Rothschild liés notamment au rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer et sa sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique est à nouveau évoquée par la presse

Macron et les impôts: une relation personnelle douteuse

Macron et les impôts: une relation personnelle douteuse

Macon qui a surtout bâti son discours politique sur un modèle d’exemplarité ( à la différence de Fillon qui n’a pas hésité enfoncer ) entretient cependant des relations douteuses avec ses impôts personnels. Ainsi par exemple a-t-il réussi à éviter de tomber sous la fiscalité de l’impôt sur la fortune grâce à l’ingénierie fiscale et à la sous-estimation de son patrimoine. Témoin ce que rappelle en la circonstance Wikipédia.

Dans son édition du 31 mai 2016, Le Canard enchaîné affirme qu’Emmanuel Macron sous-évalue son patrimoine de 253 255 € par rapport à l’évaluation faite par l’administration fiscale, qui vérifie les déclarations réalisées auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)658. Cette sous-évaluation concerne la valeur de sa maison au Touquet, que l’intéressé affirme avoir fait estimer en 2012 par un expert auprès de la Cour de cassation qui l’aurait évalué 1 200 000 €, alors que l’administration fiscale considère qu’elle vaut 1 453 255 €. Cette réévaluation par l’administration fiscale fait passer le patrimoine des époux Macron mécaniquement au-dessus du seuil d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), entraînant un retard d’impôt de 4 174 € pour 2013 et de 2 264 € pour 2014.

Emmanuel Macron échappe à un redressement fiscal au moyen d’une déclaration rectificative conforme à l’évaluation que le fisc a retenue, « après un an et demi de discussions » selon Mediapart659. Invoquant son état de ministre, il nie toutefois publiquement que cette évaluation reflète la réalité, déclarant à L’Express le 13 juin 2016 : « Si j’avais été un citoyen normal, j’aurais discuté. Mais il n’était pas sain que, ministre à Bercy, je m’engage dans une discussion, même si je n’ai pas l’administration fiscale sous mon autorité. ».

Par ailleurs, le Canard enchaîné révèle également que Macron n’a réévalué son appartement du 15e arrondissement de Paris que de 5 % entre 2007 et 2013, alors que l’indice des prix dans cet arrondissement a augmenté de 33 % sur la même période. L’intéressé déclare à ce sujet : « J’ai acheté cher »661.

Le 14 février 2017, Paul Mumbach, candidat des Maires en colère, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, et Serge Grass, président de l’Union civique des contribuables citoyens (U3C), demandent à la HATVP de diligenter une enquête concernant les déclarations financières et patrimoniale d’Emmanuel Macron, s’étonnant que ses revenus n’aient pas été entièrement déclarés. Ils déclarent notamment qu’« Il [leur] paraît surprenant que M. Macron ayant perçu plus de 3 000 000 € de revenu entre 2010 et 2013 sa fortune nette déclarée le 24 octobre 2014, lors de son arrivée au gouvernement, n’ait été que de 156 000 €, pour ensuite n’être plus que de 63 048 € quand il en est parti (cf. sa déclaration du 28/10/2016) ». Sans réponse, ils saisissent le Parquet national financier le 4 mars 2017662.

Indépendamment de ce premier épisode, le journal La Croix publie le 12 mars 2017 un entretien avec Emmanuel Macron durant lequel il est questionné sur le décalage apparent entre ses très hauts revenus chez Rothschild et une déclaration de « patrimoine financier limité à 200 000 euros »663. Au vu des réponses données, l’association Anticor, engagée depuis 2002 dans la défense de l’éthique en politique, saisit le 13 mars 2017 la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, lui demandant de vérifier le caractère « exhaustif, exact et sincère » de la déclaration du candidat à la présidentielle. Elle s’interroge, en effet, sur un « manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés » d’Emmanuel Macron664. Les données, reprises largement dans la presse, sont qu’Emmanuel Macron a déclaré 3,3 millions d’euros de revenus entre 2009 et 2014, dont 2,8 millions d’euros perçus entre 2009 et 2012 comme banquier d’affaires à la banque Rothschild, et un patrimoine net (patrimoine brut réduit des dettes) de seulement 200 000 euros dans sa déclaration officielle de patrimoine en novembre 2014665,666,667.

Sa déclaration de situation patrimoniale au 16 mars 2017668 ne fait apparaître aucun bien immobilier que ce soient des biens propres, des biens de la communauté (son régime matrimonial étant la communauté légale) ou des biens indivis. Ne possédant aucun bien immobilier depuis qu’il a revendu son appartement parisien, Emmanuel Macron déclare avoir encore à rembourser près de 246 000 € au titre d’un emprunt pour financer des travaux dans la résidence secondaire de son épouse Brigitte au Touquet669. Le 27 mars 2017, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique répond à Anticor, après investigations, que cette déclaration de patrimoine paraît exhaustive et sincère. Anticor n’envisage alors pas de recours[réf. nécessaire]. En 2022, la question du décalage entre les revenus supposés d’Emmanuel Macron chez Rothschild liés notamment au rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer et sa sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique est à nouveau évoquée par la presse

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

Présidentielle 2022 : 80% des jeunes envisageraient de voter d’après une étude douteuse

 

Une étude particulièrement douteuse d’ Ipsos – Sopra Steria démontrerait que 80 % des jeunes seraient prêts à voter aux présidentielles.

De quoi s’interroger sur la pertinence de tels résultats quand on connaît le désintérêt général des électeurs potentiels. Globalement il y a d’abord environ 10 % de Français non-inscrits auxquels il faut ajouter 35 % qui n’ont pas l’intention de voter. Les jeunes feraient exception de près cette étude d’ Ipsos.

Exactement le contraire des enquêtes conduites Anne Muxel, directrice de recherches. 

 

Anne Muxel, directrice de recherches au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), a conduit plusieurs enquêtes sur le rapport des jeunes à la politique. Elle a notamment publié (avec Olivier Galland) La Tentation radicale. Enquête auprès des lycéens (PUF, 2018). (interview)

Avec un taux d’abstention de près de 60 % toutes tranches d’âge confondues, le scrutin municipal du 28 juin a battu un record, mais qu’en est-il de l’électorat jeune ? Un record dans le record ?

Oui, c’est encore plus marqué chez les jeunes, puisque l’abstention atteint 72 % chez les 18-34 ans, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria. Rien d’étonnant : pour la tranche 18-24 ans, quel que soit le type de scrutin, le taux, ces dernières années, est supérieur de dix points en moyenne à celui de l’ensemble de la population. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, comme aux élections européennes de 2019, seul un petit tiers des 18-24 ans s’était rendu aux urnes. Mais dans le surcroît d’abstention des jeunes entrent plusieurs composantes.

Il y a d’abord ce que j’appelle le « moratoire électoral » des années de jeunesse : un temps de latence avant le passage à l’exercice effectif du droit de vote. Outre l’entrée progressive dans la vie adulte, il y a aussi le phénomène de « mal-inscription », quand certains restent inscrits près de chez leurs parents alors qu’ils sont déjà éloignés géographiquement par les études ou le travail. A ces causes structurelles s’ajoutent des raisons plus politiques, l’abstention exprimant alors soit une forme consciente et délibérée de protestation, soit une totale indifférence vis-à-vis du jeu électoral. L’abstention des jeunes s’inscrit aussi dans la généralisation d’un nouveau type de comportement électoral que l’on observe dans l’ensemble de la population : la participation intermittente, variable selon les enjeux et les scrutins. Le vote systématique, c’est-à-dire le sens du devoir de voter, s’est affaibli.

Le désengagement croissant des jeunes du jeu électoral ne met-il pas en cause, à terme, la pérennité des institutions ?

Le vote est l’outil par excellence de « faisabilité » de la vie démocratique. Si les jeunes continuent de se désengager de cette action citoyenne, alors cela peut effectivement mettre en péril la solidité de la démocratie elle-même. Il faut cependant nuancer car il existe d’autres formes d’implication dans la vie démocratique que la participation aux élections. Mais cette question du désengagement est réelle. Elle s’adresse à toute la classe politique et concerne, même si le phénomène est plus marqué chez les jeunes, toute la population, tant la défiance à l’endroit des institutions et du personnel politique est forte.

 

Professeurs accusés d’islamophobie : une défense douteuse !

Professeurs accusés d’islamophobie : une défense douteuse !

Un collectif d’enseignants de l’Institut d’études politiques de Grenoble s’alarme, dans une tribune au « Monde », de l’instrumentalisation après le collage sauvage d’affiches mettant en cause deux enseignants.( Une mise en cause pourtant qui constitue purement et simplement un appel au meurtre minimisé par ce collectif NDLR)

Depuis plusieurs jours, l’Institut d’études politiques de Grenoble et le laboratoire Pacte sont au centre de l’attention médiatique et de campagnes haineuses et calomnieuses sur les réseaux sociaux à la suite du collage sauvage d’affiches mettant en cause très violemment deux enseignants accusés d’islamophobie et de fascisme.

Les enseignants, chercheurs, étudiants, personnels et responsables de ces deux institutions ont apporté aux deux enseignants attaqués un soutien très clair en condamnant fermement l’injure et l’intimidation dont ils ont été victimes dans un contexte particulièrement inquiétant. Ce collage, qui a fait l’objet d’une saisine du procureur de la République par la directrice de l’Institut d’études politiques, est odieux. Il met en danger non seulement les deux enseignants cités mais aussi l’ensemble des personnels et des étudiants qui forment notre communauté et sur lesquels pèse aujourd’hui un poids trop lourd à porter.

En dépit de ce soutien, nous assistons à la propagation d’un incendie médiatique apparemment hors de contrôle dans lequel se sont associées des forces qui dépassent largement le cadre auquel aurait dû se limiter ce collage, y compris pour assurer la sécurité des personnes citées. Cet incendie est attisé depuis plus d’une semaine par les commentaires de ceux qui, tout en ignorant généralement les circonstances de cette affaire, s’en emparent pour stigmatiser la prétendue faillite de l’université et la conversion supposée de ses enseignants, particulièrement dans les sciences sociales, à l’« islamo-gauchisme ».

 

Les circonstances qui ont conduit aux collages commencent à être connues. Parmi elles, les pressions inacceptables exercées en novembre et décembre 2020 pour faire supprimer le mot « islamophobie » d’une conférence organisée par l’Institut ont joué un rôle déterminant. Il appartient désormais aux différentes instances qui sont saisies des faits de rétablir la vérité qui a été tordue et abîmée sur les plateaux de télévision et les réseaux sociaux. 

Il nous revient en revanche, comme enseignants et comme chercheurs, d’alerter sur la gravité de ce qui est en train de se passer depuis ces collages. Nous assistons en effet à la mise en branle dans les médias d’un programme de remise en cause inédite des libertés académiques – en matière de recherche comme d’enseignement – ainsi que des valeurs du débat intellectuel à l’université.

La première liberté qui a été bafouée dans cette affaire n’est pas, en effet, la liberté d’expression ou d’opinion, comme le prétendent de nombreux commentateurs mal informés brandissant à contresens l’argument de la cancel cultureLes deux enseignants visés par les collages ont en effet eu tout loisir de s’exprimer pendant cette affaire.

Origine du Covid : une enquête douteuse de l’OMS ?

Origine du Covid : une enquête douteuse de l’OMS ?

 

Sur Europe 1 samedi, François Godement, historien spécialiste de l’Asie à l’Institut Montaigne, critique l’enquête de l’OMS en Chine

INTERVIEW

Saura- t-on un jour d’où vient (vraiment) le Covid-19 ? Plus d’un an après le signalement des premiers cas de coronavirus en Chine, épicentre de la crise, le patron de l’Organisation mondiale de la Santé a affirmé que « toutes les hypothèses restent sur la table » pour déterminer l’origine de la pandémie. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus faisait cette déclaration lors d’une conférence de presse qui concluait une mission d’un mois sur place par des experts mandatés par l’OMS. Sauf que pour François Godement, spécialiste de l’Asie et invité de la matinale d’Europe 1 ce samedi, « la seule conclusion qu’on peut tirer de l’enquête de l’OMS, c’est qu’elle a été beaucoup trop courte. » 

Les experts de l’OMS ont semblé exclure l’hypothèse que le virus ait pu s’échapper de l’institut de virologie de la ville, comme l’administration Trump l’affirmait il y a quelques mois. Ils ont évoqué une hypothèse « hautement improbable ». « La réalité, c’est qu’on en sait rigoureusement rien », répond François Godement, spécialiste de de l’Asie à l’Institut Montaigne. « Ce n’est pas en trois heures qu’on débriefe tout le personnel d’un laboratoire ! », dénonce-t-il au micro d’Europe 1, indiquant qu’il faudrait savoir si l’OMS « a eu accès aux véritables archives » et si les témoins interrogés ont pu parler librement.

« Au fond, il faudrait recommencer », résume François Godement. Et vite, car, explique-t-il, « plus on s’éloigne du moment de la contamination, moins on est sûr de ce qu’on trouve. » « Toutes les analyses faites après coup risquent de donner ce qu’on appelle des faux-positifs », développe le spécialiste de l’Asie au micro d’Europe 1.

Surtout que la Chine joue la montre. « L’OMS a tenté d’envoyer une équipe d’enquête dès le mois de février 2020″, rappelle François Godement. Sauf que rien ne contraint la Chine de l’accueillir, souligne-t-il. « Il y a obligation pour les pays membres de l’Organisation mondiale de la Santé d’accepter une équipe d’enquête, mais il n’y aucune sanction s’ils disent non ! », continue François Godement. Pas plus tard qu’il y a un mois et demi, relève-t-il, « la Chine a retardé le processus parce qu’elle ne voulait pas de caméraman indépendant avec l’équipe ».

Mais obtiendra-t-on un jour des réponses ? « Selon moi, la seule chance qu’on ait aujourd’hui de connaître l’origine de la pandémie, c’est qu’apparaisse en Chine un lanceur d’alerte », répond François Godement. « En dehors de cette hypothèse, sans une très longue investigation locale pour comprendre quel animal a transmis la maladie, on ne saura jamais », conclut-il.

AstraZeneca : efficacité douteuse en Afrique du Sud ?

AstraZeneca : efficacité douteuse en Afrique du Sud ?

 

Une  étude, réalisée par l’université du Witwatersrand à Johannesburg et pas encore été examinée par des pairs, affirme que le vaccin britannique AstraZeneca  offre une «protection limitée contre les formes modérées de la maladie dues au variant sud-africain, chez les jeunes adultes».

«

Selon les premiers résultats, ce vaccin est efficace à seulement 22% contre les formes modérées du virus. Aucun résultat n’est encore disponible sur son efficacité contre les formes graves.

A la traîne dans la course mondiale aux vaccins, l’Afrique du Sud, officiellement le pays du continent le plus touché par le virus avec plus d’1,5 millions de cas et plus de 46.000 décès, a reçu sa première livraison d’un million de vaccins lundi. Une livraison de 500.000 doses supplémentaires est attendue en février.

Il s’agit, pour la totalité, de vaccins AstraZeneca/Oxford produits par le Serum Institue of India. Ces premières doses étaient destinées en priorité aux 1,2 millions personnels de santé.

«La deuxième génération de vaccin pour lutter contre toutes les variantes sera plus longue à produire», a d’ores et déjà mis en garde le Pr. Salim Abdool Karim, épidémiologiste et coprésident du comité scientifique au ministère de la Santé sud-africain.

Le vaccin AstraZeneca/Oxford a été approuvé par plusieurs pays mais certains ont préféré le recommander uniquement pour les moins de 65 ans, faute de données suffisantes sur les personnes plus âgées.

 

Coronavirus: Efficacité douteuse du Remdesivir

Coronavirus: Efficacité douteuse du Remdesivir

 

Il y a encore quelques semaines on a assisté à une terrible bataille pseudo scientifique entre les partisans de l’Hydrochloroquine et ceux, beaucoup plus nombreux, partisans du Remdesivir . Le soutien assez massif à ce dernier médicament a pu surprendre de la part de scientifiques. L’explication est pourtant assez simple. Ce traitement de l’américain Gilead est en fait  soutenu par ceux  qui ont des intérêts dans ce laboratoire ou dans d’autres. Nombre d’articles ont démontré que la plupart des experts qui sont contre la chloroquine ont bénéficié d’avantages notamment financiers allant de 5000 à 500 000 € de la part des laboratoires. La grande faiblesse de chloroquine,  c’est évidemment son coût insignifiant. Pour preuve de l’influence du lobbying du laboratoire américain cet article paru sur un site de l’industrie pharmaceutique :

« Le remdesivir développé par Gilead est le premier traitement approuvé contre Covid-19. …

Mode d’action : Le remdesivir agit en bloquant l’ARN polymerase, une enzyme qui intervient dans la réplication du virus, à l’intérieur de la cellule. Le remdesivir se présente sous forme injectable, avec une administration qui, dans les protocoles d’essai actuels, se fait en une fois, chaque jour. Le traitement s’étend sur une durée de 5 à 10 jours.

Efficacité : L’efficacité du remdesivir a été démontrée dans une étude américaine, un essai qui lui a valu d’être autorisé par la FDA, aux Etats-Unis. Le Japon a également autorisé le médicament sur son territoire. En Europe,

Prix : Le coût de production du remdesivir a été estimé par une étude du Journal of Virus Eradication à moins d’1 dollar par jour de traitement (0,93 $). Un coût de fabrication maîtrisé, même s’il serait loin d’être le moins cher des traitements actuellement à l’essai. À titre de comparaison, la médiatique hydroxychloroquine a un coût de production plus de dix fois inférieur (0,08 $). Pour parvenir au prix final du remdesivir, il faudrait ajouter les coûts annexes et les frais liés au développement du produit. Selon l’analyste Evaluate, les essais cliniques menés sur le remdesivir contre le Covid-19 devraient coûter autour de 150 M$ au laboratoire américain.  

Un chiffre modéré si l’on le compare au coût de développement d’un médicament estimé généralement à un milliard de dollars. « 

Le problème c’est qu’il n’a pas été démontré scientifiquement que le  remdesivir soit plus efficace que l’Hydro chloroquine . Une nouvelle étude confirme en effet que l’avantage du  remdesivir est très douteux. D’après cette étude les malades atteints du COVID-19 à un stade modéré ont vu leur état s’améliorer au terme de cinq jours de traitement au remdesivir de Gilead Sciences mais le médicament n’a pas réduit de manière significative la durée des séjours à l’hôpital et une cure de dix jours ne se solde par aucun bénéfice particulier, montrent de nouveaux résultats d’études cliniques.

Un essai antérieur avait conclu que le remdesivir réduisait la durée d’hospitalisation de malades gravement atteints, ce qui a fait de ce médicament l’une des thérapies de premier plan depuis le début de la pandémie.

L’analyse portant sur 600 patients publiée vendredi par le Journal of the American Medical Association (JAMA) a conclu que les patients modérément atteints traités avec cet antiviral pendant une durée allant jusqu’à cinq jours présentaient une probabilité d’amélioration de leur état nettement supérieure dans certains domaines, comme le besoin d’apport d’oxygène, par rapport aux patients recevant un traitement standard.

Les auteurs de l’étude estiment toutefois que l’importance clinique de cet avantage est incertain.

L’article publié dans le JAMA précise que chez les patients modérément atteints, 11 jours après le début du traitement, 65% des patients traités dix jours au remdesivir, 70% des patients traités cinq jours et 60% des patients ayant reçu un traitement standard ont quitté l’hôpital.

Il ajoute que d’importantes interrogations restent en suspens quant à l’efficacité du remdesivir, parmi lesquelles le type de patients le plus susceptible d’en bénéficier et la durée optimale de traitement.

Emploi : Une dynamique des métropoles douteuse

 

La dynamique de l’emploi des métropoles sur les zones périphériques est remise en cause par une note de France-Stratégie qui reprend une étude de l’université de Nanterre. La mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. Mais les zones périphériques des grandes métropoles ne bénéficient pas non plus d’uen grande dynamique de l’emploi.   Une étude du laboratoire EconomiX de l’université de Nanterre, rend compte de la situation des douze plus grandes aires urbaines de France, hors Île-de-France, pour évaluer l’effet d’entraînement de la métropole sur l’emploi des zones qui la bordent. Si la dynamique de la métropole sur l’emploi à l’échelle locale est clairement soulignée par les économistes(*), des disparités apparaissent selon les collectivités étudiées. Les auteurs de la note distinguent quatre groupes de villes.

  • Trois métropoles - Lyon, Nantes et Aix-Marseille - « partagent leur dynamisme avec les territoires régionaux avoisinants ». Dans ces grandes villes,  »la métropole et les territoires proches semblent s’inscrire dans une logique de codéveloppement », rappelle France Stratégie.  »Elles se caractérisent par une forte dynamique de leur zone d’emploi mais aussi des zones d’emploi contiguës et parfois des zones d’emploi plus éloignées de leur région d’appartenance », ajoute l’organisme.
  • Bordeaux et Rennes font également partie de ce groupe, mais « dans une moindre mesure ». Rennes est « dans une situation particulière » : située « en bordure de la région Bretagne », elle fait davantage bénéficier de son dynamisme la région Pays-de-la-Loire que sa propre région.
  • Le deuxième groupe rassemble des métropoles - Lille, Toulouse et Montpellier – dont le « dynamisme en matière d’emploi ne s’observe pas dans les territoires régionaux environnants ». Par exemple, les zones d’emploi autour de Lille ne profitent pas de sa vitalité, « pâtissant » d’un « positionnement sur des secteurs peu dynamiques ».
  • A l’inverse, le troisième groupe se compose de villes dont la « dynamique d’emploi » est  »plus faible » que celle des territoires avoisinants. C’est le cas de Grenoble et de Strasbourg. Pour Grenoble, si sa zone d’emploi affiche une croissance « dans la moyenne nationale », les territoires qui l’entourent s’en sortent mieux, profitant du dynamisme de Lyon et d’autres pôles comme Annecy et Chambéry.
  • Enfin, Rouen et Nice forment le quatrième groupe. Ces deux territoires sont « en difficulté sur le plan de l’emploi», aussi bien au cœur de leur métropole qu’aux alentours.

« Lorsqu’on analyse les dynamiques régionales en distinguant les zones d’emploi des métropoles, celles qui les entourent et les autres zones d’emploi de la région, on n’observe pas d’effets d’entraînement particulièrement sensibles. »

L’emploi salarié dans les zones d’emploi des douze métropoles a augmenté de 0,65% par an entre 2009 et 2014, « alors qu’il a stagné dans les autres zones d’emploi régionales, y compris les zones d’emploi contiguës ». En résumé, l’emploi salarié « dans les zones d’emploi situées à la périphérie des douze métropoles étudiées n’a pas augmenté davantage que dans le reste du territoire en moyenne ».

Chine : croissance très douteuse de 7% en 2015

Chine : croissance très douteuse  de 7% en 2015

 

D’après les autorités locales,  la croissance de la Chine aurait progressé de 7 % en 2015 et ainsi dépassé les 10.000 milliards de dollars. Rien n’est sûr évidemment d’une part parce que les statistiques chinoises ont toujours constitué des indicateurs très politiques d’autre part parce que cette annonce s’inscrit sans doute dans le cadre de la stratégie de communication pour minimiser les risques de crack. D’après les autorités chinoises, une telle croissance serait due essentiellement à l’augmentation des activités de services. Un secteur évidemment plus difficile à évaluer que la production industrielle. Du coup on s’interroge très sérieusement sur la réalité de cette croissance qui d’après certains économistes pourrait se situer en réalité entre 2et 3 % ; d’autres plus pessimistes se fondant notamment sur les indices pensent  que la Chine est peut-être même tombée en récession. Pour cela il se fonde notamment sur l’évolution de l’acier, du pétrole, ou du ciment. Il paraît en effet curieux que la Chine puisse afficher un taux de croissance encore très positif alors que dans le même temps des importations s’écroule également, un signe sans doute de la chute de la consommation intérieure. Dès lors  la Chine connait-elle encore la  croissance ? La vérité sans doute c’est que personne n’en sait rien tellement les indicateurs économiques de la Chine sont depuis toujours approximatifs. Ce qui paraît certain tout cas c’est que la Chine a beaucoup perdu en compétitivité du fait d’un relèvement trop brutal des salaires. Du coup elle est concurrencée par d’autres pays asiatiques dont la main-d’œuvre est moins chère. De ce fait les capitaux investis en Chine voient leur rendement financier nettement se détériorer. Pour tenter de boucher le trou de croissance la banque centrale chinoise a permis d’ajouter de l’endettement à un endettement déjà généralisé des entreprises, des collectivités et des ménages. Cette situation financière particulièrement dangereuse a conduit nombre d’investisseurs à retirer leurs capitaux de Chine augmentant encore les risques de krach financier. En conclusion on ne peut attacher que très peu d’importance à cet affichage de croissance de la part des autorités chinoises (plus 7 % pour le PIB en 2015 contre 7,3 % en 2014). Mais on ne peut attacher une plus grande crédibilité à l’estimation de certains experts qui affichent 6,9 % pour cette croissance. Une précision d’ailleurs qui fait douter  du sérieux de l’évaluation. La situation très délicate de la Chine tant en ce qui concerne sa croissance que sa situation financière nourrit en tout cas pour l’essentiel la déprime de toutes les bourses dans le monde.

Intervention en Syrie : une efficacité douteuse

Intervention en Syrie : une efficacité douteuse

Lors de sa conférence de presse le président de la république à annoncer que la France pourrait intervenir désormais en Syrie par voie aérienne. Cependant cette intervention manque de clarté quant à ses objectifs et peut faire douter de son efficacité. Jusque-là la France s’était opposée à ce type d’intervention pour ne pas donner l’impression de renforcer le pouvoir politique de Bachar El-Assad. Aujourd’hui la France ne fait plus préalable de son départ même si elle prend des précautions oratoires à propos de ce changement de stratégie. Officiellement les forces aériennes françaises auraient pour objet d’effectuer des opérations de reconnaissance des cibles pour le cas où la France ferait l’objet d’attaques terroristes. Cependant le lien entre d’éventuels actes terroristes en France et ce repérage paraît peu évident. En fait la France progressivement rejoint l’alliance internationale qui intervient en Syrie mais sans le dire, pour cela elle affirme l’indépendance des actions qu’elle pourrait être amenée à entreprendre. De toute manière on doit malheureusement relativiser l’efficacité des frappes aériennes où en Irak par exemple elles ont à peine freiné l’avancée de l’État islamique. En Irak les frappes françaises ont par ailleurs été presque anecdotique au regard de celle des Américains notamment. La grande question qui se pose est en réalité de construire une véritable alliance internationale, sa stratégie, ses moyens aussi son financement. De ce point de vue on ne peut que reconnaître la quasi-absence de politique commune en union européenne. La question se pose aussi de la présence de troupes au sol pour combattre l’État islamique. Or les grands pays la France y compris considère sans doute à juste titre que la présence de troupes au sol en provenance de pays développés serait contre productive. Dès lors  il conviendrait d’organiser et de financer une force locale au sol avec des objectifs communs. Ce qui est loin d’être le cas puisque la Turquie par exemple bombarde les positions kurde alors que  kurdes et Turquie luttent  séparément contre l’avancée de l’État islamique. En fait on commence à comprendre qu’une véritable alliance internationale nécessite d’intégrer toutes les grandes puissances Iran et Russie comprises. Des discussions sont certes en cours notamment avec la Russie vis-à-vis de laquelle Hollande s’est montrée hier assez conciliant mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En attendant l’État islamique risque d’agrandir son territoire et les vagues de réfugiés vont continuer de déferler sur l’Europe. Pour résumer la décision du président de la république d’intervenir par voie aérienne en Syrie est surtout la démontrer que la France fait quelque chose mais sans espérer de grands changements.

Indemnité du patron d’Alcatel : éthiquement et juridiquement douteuse

Indemnité du patron d’Alcatel : éthiquement et juridiquement douteuse

 

C’est en quelque sorte une double critique qui est adressée patron en patron de d’Alcatel y compris par les plus hautes autorités. Certes Michel combes l’ancien patron d’Alcatel à redressé son entreprise mais  c’est au prix d’une restructuration douloureuse pour nombre de salariés qui ont été licenciés. Pendant cette période l’intéressé a été rémunéré à hauteur environ d’un million et demi par an. Son passage dans l’entreprise n’aura duré en fait que 2 ans. Le contrat prévoyait l’indemnité chapeau impliquait  une présence de trois ans. Pire pour faire passer la pilule de la restructuration de son entreprise, l’intéressé avait déclaré qu’il abandonnait ses indemnités de départ. Enfin l’intéressé n’est nullement au chômage puisqu’il prend maintenant la direction de Numéricable.  L’autorité des marchés adonc  demandé à ses services d’examiner plus profondément cette réponse (d’Alcatel-Lucent) qui nous semble peu convaincante en termes de bonne gouvernance, voire même sur le plan juridique », a fait savoir mardi Gérard Rameix, le président de l’AMF, dans un courriel envoyé à la presse. Fin juillet, l’AMF avait demandé par écrit à l’équipementier télécoms français de s’expliquer sur des modifications intervenues dans sa politique de rémunération suite au rachat de l’équipementier télécoms français par le finlandais Nokia. Dans une lettre datée du 31 juillet, l’autorité de contrôle des marchés rappelait notamment que Michel Combes avait déclaré en avril à la presse qu’il ne toucherait aucune indemnité de départ suite au rachat du groupe français par Nokia. « L’information donnée à la presse selon laquelle Mr Combes ne bénéficiait pas d’indemnités de départ est-elle trompeuse ou mensongère? », s’interroge notamment Gérard Rameix dans sa déclaration, pointant ainsi du doigt la communication financière du groupe française. Après avoir rencontré mardi Philippe Camus, le président d’Alcatel-Lucent, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a demandé au groupe français d’attendre les avis du Haut Comité du gouvernement d’entreprise et de l’AMF sur les modalités de départ de Michel Combes et d’en tirer les conséquences. Dans sa réponse à l’AMF, datée du 31 août, l’équipementier français estime que le projet de fusion avec Nokia a rendu « obsolètes » les critères de performances attachés à sa politique de rémunération, justifiant ainsi les changements intervenus. Il précise en outre que ces changements ont bénéficié à l’ensemble des collaborateurs d’Alcatel-Lucent et non pas uniquement à Michel Combes.

France : une croissance toujours douteuse

 

L’optimisme est toujours de rigueur de la part du gouvernement en matière de croissance. La reprise est là déclare-t-on mais on a bien du mal à la déceler, en tout cas elle sera loin des objectifs nécessaires pour réduire de manière significative le chômage. Cela d’autant plus que la nette dégradation de l’économie chinoise et la crise de son système financier pèsent  maintenant de façon négative sur le contexte économique mondial. En France,  risque d’avoir du mal à franchir les 1 % si l’on s’en tient d’une part au résultat du PIB au second trimestre (croissance zéro)  et aux indicateurs de conjoncture de Markit qui viennent  d’être connus pour le mois d’août.  Si la croissance devait être de zéro pour les deux derniers trimestres, le PIB se limiterait à 08 %. Encore s’agit-il de résultats officiels. En effet pour apprécier cette croissance en volume on se fonde sur un indice des prix relativement obsolète. Par exemple pour l’indice des prix à la consommation l’INSEE considère que l’augmentation n’a été que de 0, 2 % sur un an. En fait il y a sous-estimation de l’inflation réelle. De ce fait d’une certaine manière la croissance est surestimée quand on le l’apprécie en francs constants d’après cet indice. Témoin que cette croissance est à peu près insignifiante, le fait que la situation de l’emploi ne cesse de se dégrader. Sauf le mois dernier car grâce à un  bricolage méthodologique on a éliminé 10 000 chômeurs des listes ; ainsi  on a décrété une insignifiante baisse du chômage.  L’absence de croissance au second trimestre est inquiétante. Tout comme les indicateurs de prévision économique de Markit pour le mois d’août  Les experts patentés s’attendaient pourtant à une augmentation de leur de 0,3 % et non à une stagnation. Il faut d’abord constater la dépression de la consommation, plus 0,1 % après plus 0,9 % pour le premier trimestre mais cette de croissance de la consommation au premier trimestre doit être relativisée. Elle provenait en effet essentiellement de l’augmentation de la consommation d’énergie liée au climat. Deuxième élément d’explication, l’évolution décevante des stocks. Les entreprises devant les inquiétudes relatives à leur carnet de commandes ont préféré puiser dans leurs réserves plutôt que d’augmenter les stocks. Dans l’immobilier neuf, la situation est tours catastrophique avec un recul de 6% sur un an.  . On voit bien que le contexte financier favorable au développement a des limites : taux faible,  euros bas, prix du pétrole en recul. En effet cet environnement bénéficie aussi à la plupart des pays concurrents en Europe. Aux difficultés internes toujours caractérisées par le manque  de compétitivité s’ajoute un environnement international qui se dégrade. Ainsi les grands pays exportateurs notamment la Chine, le Japon aussi l’Allemagne voit leurs commandes extérieures diminuer. La preuve du ralentissement mondial de la croissance. Il faudra donc surtout compter sur une éventuelle reprise de la consommation. Mais cette consommation va être hypothéquée dans les prochains mois par les dépenses contraintes incontournables notamment la fiscalité locale, la rentrée des classes, les charges de chauffage.  D’ores et déjà, le ministre de l’Economie Michel Sapin s’est défendu en soulignant que cette stagnation du PIB « conforte » l’objectif de croissance objectif de 1% pour l’année 2015. Disons plutôt que pour l’instant elle ne le remet pas en cause, puisque d’ores et déjà, mécaniquement, la croissance française déjà acquise au mitan de l’année atteint 0,8%. Mais le discours de Michel sapin a du mal à convaincre de la réalité de la reprise promise par Hollande cela d’autant plus qu’il faut s’attendre à la rentrée a quelques mouvements sociaux et professionnels (enseignants, agriculteurs, gauche syndicale etc.).

France : une croissance douteuse

France : une  croissance douteuse

 

Officiellement la France va afficher une croissance positive en 2015. Mais une croissance qui risque d’avoir du mal à franchir les 1 % si l’on s’en tient d’une part au résultat du PIB au second trimestre (croissance zéro)  et aux indicateurs de conjoncture de Markit qui viennent  d’être connus pour le mois d’août.  Si la croissance devait être de zéro pour les deux derniers trimestres, le PIB se limiterait à 08 %. Encore s’agit-il de résultats officiels. En effet pour apprécier cette croissance en volume on se fonde sur un indice des prix relativement obsolète. Par exemple pour l’indice des prix à la consommation l’INSEE considère que l’augmentation n’a été que de 02 % sur un an. En fait il y a sous-estimation de l’inflation réelle. De ce fait d’une certaine manière la croissance est surestimée quand on le l’apprécie en francs constants d’après cet indice. Témoin que cette croissance est à peu près insignifiante, le fait que la situation de l’emploi ne cesse de se dégrader. Sauf le mois dernier commence à un  bricolage méthodologique on a éliminé 10 000 chômeurs des listes ; ainsi  on a décrété la stabilisation du nombre  de demandeurs d’emploi. En dépit de l’optimisme de façade du ministre des finances Michel Sapin et de quelques experts l’absence de croissance au second trimestre est inquiétante. Tout comme les indicateurs de prévision économique de Markit pour le mois d’août  Les experts patentés s’attendaient pourtant à une augmentation de leur de 0,3 % et non à une stagnation. Il faut d’abord constater la dépression de la consommation, plus 0,1 % après plus 0,9 % pour le premier trimestre mais cette de croissance de la consommation au premier trimestre doit être relativisée. Elle provenait en effet essentiellement de l’augmentation de la consommation d’énergie liée au climat. Deuxième élément d’explication, l’évolution décevante des stocks. Les entreprises devant les inquiétudes relatives à leur carnet de commandes ont préféré puiser dans leurs réserves plutôt que d’augmenter les stocks. Du coup la production industrielle baisse de 0,7 %. Seule petite satisfaction une très légère augmentation des investissements + 0,2 %. Également l’amélioration du commerce extérieur, une amélioration qui provient surtout de la baisse des prix des matières premières et surtout du pétrole. Les  optimistes font observer qu’il y a cependant une amélioration de l’emploi salarié dans le privé. Mais il s’agit essentiellement  des emplois précaires surtout de  l’intérim. La preuve évidente d’un manque de confiance quant à l’avenir. On voit bien que le contexte financier favorable au développement a des limites : taux faible,  euros bas, prix du pétrole en recul. En effet cet environnement bénéficie aussi à la plupart des pays concurrents en Europe. Aux difficultés internes toujours caractérisées par le manque  de compétitivité s’ajoute un environnement international qui se dégrade. Ainsi les grands pays exportateurs notamment la Chine, le Japon aussi l’Allemagne voient leurs commandes extérieures diminuer. La preuve du ralentissement mondial de la croissance. Il faudra donc surtout compter sur une éventuelle reprise de la consommation. Mais cette consommation va être hypothéquée dans les prochains mois par les dépenses contraintes incontournables notamment la fiscalité locale, la rentrée des classes, les charges de chauffage.  D’ores et déjà, le ministre de l’Economie Michel Sapin s’est défendu en soulignant que cette stagnation du PIB « conforte » l’objectif de croissance objectif de 1% pour l’année 2015. Disons plutôt que pour l’instant elle ne le remet pas en cause, puisque d’ores et déjà, mécaniquement, la croissance française déjà acquise au mitan de l’année atteint 0,8%. Mais le discours de Michel sapin a du mal à convaincre de la réalité de la reprise promise par Hollande cela d’autant plus qu’il faut s’attendre à la rentrée a quelques mouvements sociaux et professionnels dans plusieurs professions.

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse

Au lycée, « ce que soulève la jupe » : une opération douteuse  

Lutter contre le sexisme est indispensable mais reste la forme et pas sûr que l’opération  «  ce que soulève la jupe » lancée dans l’académie de Nantes soit très pertinente et très heureuse. Les groupes locaux de Loire-Atlantique liés au mouvement anti-mariage pour tous dénoncent une opération, « Ce que soulève la jupe », lancée par l’académie de Nantes. Vendredi, les garçons de certains lycées sont invités entre autres à se rendre en jupe dans leur établissement, pour lutter contre le sexisme. La polémique, lancée par des mouvements qui dénoncent la supposée « théorie du genre », a atteint le gouvernement, qui dénonce une fausse information. La polémique s’est propagée en un rien de temps ce mercredi sur les réseaux sociaux. A l’origine, cette journée présentée par l’académie de Nantes : « Ce que soulève la jupe ». Vendredi, le conseil académique de la vie lycéenne, qui a lancé l’opération, propose d’ »inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d’une journée événement, à porter une jupe ou un autocollant ‘je lutte contre le sexisme‘ ». Le communiqué est publié sur le site de l’académie. Le but ? Échanger sur les discriminations sexistes le temps d’une journée. Seuls 27 des 220 lycées de l’académie proposent cette opération. Mais, très vite, les mouvements proches de la Manif pour tous y ont vu un exemple caractérisé de ce qu’ils nomment la « théorie du genre ».




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